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Bonsoir!
Bonjour! Je reviens avec mon bon vieux senti. J’ai dormis, je suis heureux de
savoir que mes lecteurs snowbirds sont à la chaleur. J’espère qu’il va faire
beau à San Francisco. Hier j’ai marché longtemps je suis content j’ai hâte de
voir les rues de Frisco en ce moment c’est Montréal… Deux semaines pleines
encore avant le départ. Aujourd’hui y’a une réunion du groupe d’entraide. Je me
prends pour un vieil artiste qui a du succès quand c’est vraiment pas le cas… J’ai
marché vers l’ouest pour ensuite monter sur le plateau… Un ex quartier
populaire qui est revenus à la mode, c’est cher… J’ai une voisine qui est
hospitalisée dans un centre de soin gériatrique. J’espère que c’est pas le
début de la fin pour elle… En plus de la réunion du groupe ce matin, on a une
répétition pour l’événement à livre ouvert/bibliothèque vivante… Y’a qu’un long
silence, de ceux qu’on aimerais avoir à l’agonie… J’ai peur de la mort comme
tous le monde, mon lecteur de Brossard me signale que mon art d’est de traduire
mes maux en mots, c’est exactement ça… Vous emmené dans mes angoisses, mes
malaises schizophrénique, la difficulté c’est surtout de traduire la psychose
en expression surtout quand ça fait longtemps qu’on en vie plus maintenant c’est
juste de la névrose anxieuse ordinaire… Impossible de toute la chasser elle est
partie prenante de tous les êtres humains. Vous pouvez peut-être lire ceci http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html une tentative de me défaire de la névrose qui
mène à la psychose… C’est du vieux stock, je rajeunis pas… Je pense à cette
personne qui veux une prise de conscience de ceux qui boivent de l’alcool et
prennent le volant, elle semble pas réaliser que l’alcool transforme les
meilleures façons de penser, qu’il peut faire d’un saint un assassin, autant s’abstenir…
Sujet délicat si il en est un, les prisons sont pleines… Dans quelques minutes
on seras lundi, j’espère que tout le monde couche au chaud hier sur le trottoir
y’avait une bouteille de gin vide, quelqu’un s’est fait plusieurs ponce pour
soigner sa grippe… Je pense à Desjardins le poète aussi à Patrice Desbiens, de
grandes plumes… Je sais c’est pas une bonne façon de le dire tout simplement la
poésie en marche… Je devrais être libre en après-midi, ça y est on est lundi je
me rapproche du voyage, des vacances… Je suis bien conscient que je suis pas
dans la cour des grands. Je suis un être essentiellement urbain, j’ai jamais
vraiment exploré mon côté rural champêtre, jamais vraiment eu de passion
agricole… J’arrive à la partie la plus difficile la conclusion, j’ai développé
mon côté artistique en transportant des caisses d’équipement pour des bands
musicaux. Voilà je termine c’est la chute à ma façon « classique ». J’essais
de trouver les bons mots pour vous laisser. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! C’est presque finis j’ai de la difficulté à m’en tirer mais j’y
arrive, j’y arrive!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’arrive de la conférence sur Marie-Antoinette que donnait l’ami
historien de l’art, c’étais très intéressant il a pas trop parlé de sa
décollation, ils nous a raconté un pan de l’histoire de France. Je suis mêlé
dans la royauté, je peux quand même dire que d’après les peintures
Marie-Antoinette était une belle femme… Y’en a certain d’entre vous qui
trouvent que mes illustrations concordent pas avec les textes, c’est voulu j’ai
pas souvent comme point de départ une photo comment dire? C’est une espèce de
patchwork. Je pars toujours de mon senti moins fiable qu’une photo je vous l’accorde.
Je vous promet rien, aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre que j’aime
bien, d’Entrée de Jeu de José Luis Torres né en Argentine, bac en arts visuels,
maitrise en sculpture, formation en architecture qui vit et travaille au Québec
depuis deux mille trois. Il cherche à stimuler le rapport qui est établi entre
le lieu d’accueil l’œuvre et l’individu qui interagit. Je crois qu’ici je peux
dire que j’interagis ceux qui veulent en savoir plus cliquez ici http://joseluistorres.ca/bio/index.php
. Je reviens à mon senti, j’ai toujours ce sentiment d’auto-stigmatisation, je
me diminue c’est une voix qui me dicte ces pensées. L’installation de Torres vous
pouvez la voir à la maison de la culture Mercier… J’ai pas d’excuse je devrais
perfectionner ce travail de blogue. Je sais il y en a de vous qui ont une
longue pratique des arts, pourtant quand je termine un post pour le blog je
suis souvent content. Je trouverais ça ennuyeux de toujours écrire un texte
autour de l’œuvre d’un autre… Ce que je veux exprimer c’est le travail que fait
l’écriture sur moi, une espèce de poussée vers le mieux… Cette saudite écriture
qui m’a fait idéalisé beaucoup d’écrivains… Ce matin j’ai marché rue Ontario je
suis passé devant la librairie le Chercheur de Trésors qui ne vie plus je crois
depuis le décès du regretté libraire Gingras. Lentement je me calme, souvent
mon senti c’est une réaction, rien de très grave, juste une façon de voir que j’aimerais
différentes mais avec quand même de bonnes valeurs. Ouais! C’est pépère qui
parle, dans le métro pour la Saint-Patrick on a eu droit à un concert algérien,
j’étais tout mêlé… Je sais vraiment pas quoi pensés personne ne mérite de mourir
pour sa religion où sa nationalité… J’ai hâte de partir c’est bientôt, les
policiers ont arrêté une voiture devant chez moi, elle devais rouler trop vite…
J’essaye de vous écrire sans m’humilier, quelques mots encore mais j’ai assez
développer, ceux qui savent de quoi je parle vont me pardonner. Aujourd’hui on
disait que le français c’est toujours un éternel apprentissage c’est long avant
de réussir à faire un bon mot. Je sais pas comment je vais m’en tirer avec mon
anglais à San Francisco. Voilà! C’est la chute, l’épilogue, comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine toujours de cette façon-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je m’y reprend j’ai perdus le fichier. Cette nuit j’ai commencé par
une douche et je me suis parfumé. Ce matin je vais assister à une conférence de
l’ami historien de l’art c’est toujours intéressant. Je trouve pas ce que je voulais
vous raconter encore quatorze jours avant le départ pour les vacances. Hier
dans LaPresse+ les chroniques voyages étaient pas très fortes. Je suis fébrile
quelques jours comme ça avant le départ, le siège est bien réservé j’espère que
ma chambre d’hôtel le seras aussi. Je crois que je vais marcher jusqu’au
conservatoire. Quand je fais face au nord l’ouest est toujours à gauche et c’est
là que je m’en vais. Aujourd’hui ça s’annonce tranquille… Hier l’équipe de
hockey locale à perdus. Je crois qu’ils seront pas au finale encore cette
année, avril arrive… L’ami me demandait si mon voyage c’était pas un poisson d’avril…
J’ai démarré le chauffage pour revenir au voyage d’habitude j’aime bien les petits
déjeuners à l’hôtel. Je pense à vous tous à vos commentaires, je vous en
remercie, c’est un succès d’estime c’est suffisant, la prose c’est intéressant
mais pas assez pour faire vivre son homme, c’est pas grave je continue. J’avais
oublié aujourd’hui c’est la
Saint-Patrick, l’Irlande nos voisins catholiques anglophones… Demain j’ai une
réunion du groupe d’entraide et une préparation pour les livres ouverts des
bibliothèques humaines… Souvenir d’une pharmacie à Paris où j’avais acheté un
adhésif pour les prothèses, même à Montréal y’a-t-il quelques choses de moins
invitant qu’une pharmacie et ses remèdes dans des boîtes multicolores… Le
patriarche aimait bien parler de ces pharmacies qui voulaient vendre de tout à
l’époque ça paraissait inconcevable… Mais c’est ce qui fait le succès des
grandes chaînes de pharmacie d’aujourd’hui. Souvenir encore, de ce repos
artificiel que procure l’alcool, la façon qu’il a d’endormir, y’a pas pire
sommeil que celui de l’alcoolique. Je trouve pas rien de nouveau à vous
discourir. À tous les jours je vieillis un peu plus c’est une vérité de
LaPalice… Je pense toujours beaucoup aux avions au plaisir du départ… Je vais
terminer d’écrire ceci et retourner au lit… Je baille c’est rare, j’entends les
voisins qui toussent c’est la fumée de cigarettes on s’en rends pas compte mais
cette toux brûle beaucoup d’énergie et affaiblie on deviens un terrain propice
pour la maladie. Je pense au regretté
grand guitariste de blues Stevie Ray Vaughan https://www.youtube.com/watch?v=An4uDegHB8s
y’avait du génie dans ce gars-là. Voilà lentement j’arrive à vous écrire ce que
je vie, mon senti en tout cas cette nuit c’est ce que je peux faire de mieux
parfois j’ai l’impression d’étirer la sauce avec de l’eau… Le blues ça me fait
pensés à tout ce temps passés à en écouter dans des clubs. Je construisais
rien, parfois dans les jams je montais sur scène dire des obscénités… Je me
faisait pas aimer… Voilà j’arrive à la chute à l’épilogue encore quelques mots
et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Monsieur Fafard est décédé, j’aimais bien son œuvre du grand art… Ce
sont des gens comme lui qui me donnent le désir d’être un artiste, un poète… Je
suis pas un sculpteur mais j’essaye de manier, d’arranger les mots. Je remercie
mon lecteur de Deux-Montagnes pour la précision sur le peintre de Barcelone, la
musique d’Information Voyage ça s’appelle Classical Gas… https://www.youtube.com/watch?v=S33tWZqXhnk
Je me souviens de cette émission que je
regardais les dimanches après-midi où j’avais le blues, une autre émission de
Radio-Canada celle-là est venu lui faire compétition c’était La Course autour
du monde une formule où les jeunes étudiants reporters devait accumuler des
points avec leurs reportage. J’ai jamais voulu participer j’étais trop peureux
et pas assez cultivé, je connaissais personne outre-mer… La maladie, l’angoisse
commençait déjà ses ravages… Maintenant que je me rétablis je voyage, j’y
arrive, je me reprends pour mes jeunes années gâchées… Je me souviens je
côtoyais des participants à Jeunesse Canada Monde, j’avais rien à faire là, j’étais
détestable. C’est samedi je suis un peu triste, le temps passe je suis trop
vieux pour refaire ma vie… Dans ma jeunesse les gens qui savaient vivre me
côtoyaient pas, j’étais comme je l’écris
souvent à la dérive, un drifter… Je prenais l’autobus jusqu’au centre d’emploi
sur la rue Crémazie ensuite un autre autobus jusqu’au métro Jarry qui m’amenait
à Henri-Bourassa d’où je marchais jusqu’au coin Saint-Martin et Des Laurentides
pour aller dans un autre centre d’emploi, partout c’était les mêmes offres j’étais
pas qualifiés je faisais du stop pour rentrer à la maison et tout ça pendant
des jours et des semaines, c’était le désarroi, j’étais désemparé, la folie
venait de m’agresser. Je me suis jamais senti aussi seul qu’à ces moments-là,
les gars de la gang je les voyais pas, j’avais plus un sou… La solitude
pesante, les paroles blessantes voilà tout ce que je connaissais. Je suis hyper
sensible… Je sais pas pourquoi je me suis perdus là-dedans, j’avoue que j’étais
responsable de ma vie mais il semble que je savais pas quoi en faire… Pendant
qu’on construisait moi je débâtissais. C’est difficile de mettre des mots sur
la psychose même après, le souvenir de la tension psychotique des
hallucinations, c’était long… À travers tout ça j’ai pris de l’âge, j’ai changé
des choses et je me rétablis un ami me racontais qu’il était désolé d’avoir
perdus quatorze années dans la maladie, c’est ce qui est le plus dur je crois
qu’il est sur le bon chemin. Aujourd’hui j’essais d’être positif , d’être exemplaire
dans mon rétablissement, lentement le soir arrive je vous aurai raconté. Je
fais une prière même si ça ne vous semble pas sensé. J’ai hâte de partir, de m’envoler.
Quelques mots encore pour la chute, pour terminer. C’est samedi soir bientôt le
printemps va arriver… Encore une fois c’était mon senti. Je termine comme
toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas si ça vous a
plu mais c’était ça. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Cette nuit je suis très heureux mon lecteur de Deux-Montagnes trouble
shooter par excellence m’a installé une application qui imprime parfaitement. C’est
bien ça a pas été trop long, j’ai imprimé mes documents j’ai mes sièges réservés
dans les vols allers et retours de San Francisco. Quinze jours encore et je
serai à l’aéroport… Ça m’excite dirais un sportif, me semble qu’au printemps
San Francisco c’est une ville où on veux être, un copain qui a pas beaucoup
voyagé me disait ce que je dois voir… Je me fie pas trop à lui, je vous ferai
pas la liste de toute les villes où je suis allé ces dernières années y’en a
beaucoup. Jeudi soir avant la pièce de théâtre on a discuté un peu littérature
de la côte ouest, Burroughs. Ginsberg, Hunter S. Thompson, la beat generation c’était
amusant de pouvoir parler de ça avec quelqu’un qui s’y connais. Cette semaine
la répétition c’est mardi après-midi, j’ai dit au poète que j’allais acheter
son recueil… Demain je vais à la conférence de l’ami historien de l’art, j’aime
mieux attendre de partir pour la Californie qu’attendre d’être admis à l’hôpital,
je me rétablis, Je me rétablis, en voyage je m’amène un cahier je vais essayer
de trouver un café sympathique pour m’y installer et écrire… Comme toujours les
nuits de week-end y’a un gars qui gueule dehors, pour la machine je crois qu’il
s’agissait de prendre le temps et d’avoir beaucoup de connaissances
informatique, d’être computer litterate on peut dire… Je pense à une boîte mythique
le Fillmore west les artistes marquant des années soixante-dix s’y sont produit,
ça n’existe plus… Je pense que je vais avoir du plaisir en vacance, y’a un
parfum de charcuterie cette nuit… Je crois que la pluie a cessé, y’en a
toujours pour diminué les différents voyages on irais au fond de l’Amazonie et
ce serais pas encore assez loin assez nouveau, faut comprendre que la terre a
depuis longtemps été visité partout, c’est pas une très belle phrase… Parfois
je pense d’autre fois je crois, je passe donc ainsi de la philosophie à la
spiritualité… Je suis pas mal au bout de mon rouleau, San Francisco ça va être
beau, je vais faire des photos moi qui voulais pas faire de rimes niaises en
voilà, c’est pas volontaire… J’espère que ça va être possible d’avoir une
navette entre l’hôtel et l’aéroport de San Francisco l’avion part tôt à huit
heure… Je suis pas partis que je pense déjà au retour, je vais prendre des
vacances de mon quartier voir autre chose qu’à la télévision… Quand je parle
avec le recherchiste de la radio, il me ramène toujours à Robert Viau et son
Information voyage comme si on devait rester à la maison parce qu’ un groupe
humoristique en a fait un pastiche. Je pars quand même. Voilà c’est la chute et
j’ai des tics. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère
que ça vous a plu!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Lentement le temps passe et le départ en vacance se confirme. Je suis
sortis hier soir et en attendant l’autobus y’avait un parfum de hashich, je
sais pas si c’est permis comme le cannabis… Je crois que je vais partir dans un
airbus… J’ai acheté du papier et de l’encre pour l’imprimante. Hier soir c’était
assez doux pour avoir une conversation avec un copain que j’ai croisé… J’attends
l’appel de mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il installe un logiciel dans
ma machine il s’agit de faire des impressions correctes. J’ai hâte de partir…
Vendredi c’est le week-end qui commence ce soir y’auras du monde aux abreuvoirs…
C’est vide dans ma tête… Je veux pas, je veux plus écrire de poème avec de
mauvaises rimes malheureusement j’ai pas le rythme. Le téléphone sonne pas
dehors c’est nuageux avec des éclaircies, je pense à l’avion qui iras vers le
sud-ouest… Je connais pas la tonalité de mon jeu au théâtre c’est peut-être
très faux… Je pense à l’idée d’être un « artiste » par défaut après
avoir tout essayé et qu’il ne reste plus que ça… Souvenir des doigts jaunis par
la cigarette pendant une psychose, je fume plus et y’a longtemps que j’ai eu un
épisode psychotique. Ai mangé un peu de fromage cheddar fort avec des biscuits
soda, ça coupe l’appétit mais ça fait pas de la grande poésie de pauvres affamés…
C’est difficile d’écrire sa sensibilité… Trouver les bons mots pour le bon
moment et figé le senti dans le temps. Je me disait si politiquement je suis à
gauche quand je suis à jeun une fois saoul je suis surement de la droite
radicale… Avec l’âge et le temps on en veux moins… Encore une fois je sais pas
pourquoi je pense au chien savant… J’espère que la chambre d’hôtel à San
Francisco seras o.k. J’ai plus d’after-shave je vais en acheter… Les gens
rentrent chez eux ils ont commencé tôt ce matin, certains sont déprimé ils ne
savent où aller. Pour moi c’est loin tout ça, je reste chez moi. Mardi qui
viens je serai au théâtre… Souvenir encore des vendredi soir qu’on passait à la
brasserie, j’étais déjà alcoolique j’essayais d’arrêter de boire et j’y
arrivais pas ça fait plus de quarante ans de ça… Je me répète maintenant je
reste chez moi c’est mieux comme ça… Je sais que les gars sont au pub et
racontent encore les mêmes histoires… Dehors y’a un grand vent dirais la matriarche,
on voit un peu d’herbe apparaitre dans le parc. Les camions de la compagnie de
gaz font beaucoup de bruit. Mais oui! Y’en a beaucoup qui ont eu leurs rêves
brisés comment vous écrire que poursuivre son rêve c’est pas du temps perdus, c’est
une question de valeurs l’argent n’est pas une des miennes. Voilà! J’en suis
presque à la chute quelques mots encore pour vous souhaiter une bonne fin de
journée!!! Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’étais pas supposé vous écrire cette nuit mais c’est plus fort que
moi me voilà… J’ai reçu le nouveau billet qui confirme le départ. Ça s’approche
rapidement, hier soir j’ai assisté à une pièce de théâtre écris et joué par des
collègues de l’institut avant de critiquer faut savoir d’où arrivent ces gens-là,
de la noirceur la plus profonde aux spotlights de la scène c’est un grand pas…
Là où j’ai un peu de difficulté c’est quand on essais de mettre des mots sur la
psychose c’est très difficile, je m’y cogne souvent le nez… Mais ce seras pas
la première tentative ni la dernière… Des événements comme ça sont rassembleur
et combattent le stigma, c’est important d’aller dire sa souffrance sur scène.
J’ai beaucoup aimé la finale je peux pas m’empêcher de pensés à la résilience à
comment il ne faut jamais abandonné. Je vous écris ça de mon siège de
patient-partenaire de personne en rétablissement. Ce qui me tiens en vie c’est
ce que vous lisez présentement, pour moi chaque mot est important c’est l’expression
de mon senti… Hier soir j’ai rencontré une vrai patiente-partenaire qui
travaille dans une équipe de soin on a eu une conversation intéressante… Je
suis heureux que mes pairs ce soient donner la permission et un espace de
création, j’ai aussi trouvé très intéressant que l’ergothérapeute responsable
prenne part au jeu qu’elle se mouille elle aussi… Ce matin je vais aller
acheter du papier et de l’encre mon lecteur de Deux-Montagnes devrait me
téléphoner pour installer une application qui va permettre de mieux lire et d’imprimer
des documents… Le week-end arrive, je pense à ce collègue qui disait avoir
perdus quinze ans de sa vie dans la maladie, je crois qu’il faut bâtir là-dessus
il va trouver son chemin… Cette pièce de théâtre c’était un rendez-vous un lieu
de rencontre pour ceux qui ont à cœur le rétablissement… Beaucoup aimé les
photos d’Arizona des snowbirds un peu moins celle où le beauf semble faire un « finger »…
La nuit est avancé hier il faisait assez doux pour discuter dehors… Je sais pas
si ce serais possible de faire un festival des arts de la scène psychotique. Je
crois qu’il y a plusieurs créations du genre… Je pense à ces jeunes filles du
bas-du-fleuve qui travaillent en santé mentale et qui sont partis en voyage
avec des malades. J’aimerais leur dire qu’on a fait ça à l’institut y’a neuf
dix ans on était quelques un à se rendre à Besançon pour réaffirmer le besoin d’une
psychiatrie citoyenne… J’ai pris la parole dans différent pays c’était
peut-être pas toujours juste ce que j’ai raconté mais on m’a écouté. Je suis
presque rendus à la chute, c’est le plus difficile… Quelques mots encore pour
ma pratique d’écrivain, quand je rencontre de nouvelles personnes elles croient
toujours que je suis désoeuvré vous voyez que c’est pas le cas. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard