dimanche 17 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens avec mon bon vieux senti. J’ai dormis, je suis heureux de savoir que mes lecteurs snowbirds sont à la chaleur. J’espère qu’il va faire beau à San Francisco. Hier j’ai marché longtemps je suis content j’ai hâte de voir les rues de Frisco en ce moment c’est Montréal… Deux semaines pleines encore avant le départ. Aujourd’hui y’a une réunion du groupe d’entraide. Je me prends pour un vieil artiste qui a du succès quand c’est vraiment pas le cas… J’ai marché vers l’ouest pour ensuite monter sur le plateau… Un ex quartier populaire qui est revenus à la mode, c’est cher… J’ai une voisine qui est hospitalisée dans un centre de soin gériatrique. J’espère que c’est pas le début de la fin pour elle… En plus de la réunion du groupe ce matin, on a une répétition pour l’événement à livre ouvert/bibliothèque vivante… Y’a qu’un long silence, de ceux qu’on aimerais avoir à l’agonie… J’ai peur de la mort comme tous le monde, mon lecteur de Brossard me signale que mon art d’est de traduire mes maux en mots, c’est exactement ça… Vous emmené dans mes angoisses, mes malaises schizophrénique, la difficulté c’est surtout de traduire la psychose en expression surtout quand ça fait longtemps qu’on en vie plus maintenant c’est juste de la névrose anxieuse ordinaire… Impossible de toute la chasser elle est partie prenante de tous les êtres humains. Vous pouvez peut-être lire ceci http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html  une tentative de me défaire de la névrose qui mène à la psychose… C’est du vieux stock, je rajeunis pas… Je pense à cette personne qui veux une prise de conscience de ceux qui boivent de l’alcool et prennent le volant, elle semble pas réaliser que l’alcool transforme les meilleures façons de penser, qu’il peut faire d’un saint un assassin, autant s’abstenir… Sujet délicat si il en est un, les prisons sont pleines… Dans quelques minutes on seras lundi, j’espère que tout le monde couche au chaud hier sur le trottoir y’avait une bouteille de gin vide, quelqu’un s’est fait plusieurs ponce pour soigner sa grippe… Je pense à Desjardins le poète aussi à Patrice Desbiens, de grandes plumes… Je sais c’est pas une bonne façon de le dire tout simplement la poésie en marche… Je devrais être libre en après-midi, ça y est on est lundi je me rapproche du voyage, des vacances… Je suis bien conscient que je suis pas dans la cour des grands. Je suis un être essentiellement urbain, j’ai jamais vraiment exploré mon côté rural champêtre, jamais vraiment eu de passion agricole… J’arrive à la partie la plus difficile la conclusion, j’ai développé mon côté artistique en transportant des caisses d’équipement pour des bands musicaux. Voilà je termine c’est la chute à ma façon « classique ». J’essais de trouver les bons mots pour vous laisser. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque finis j’ai de la difficulté à m’en tirer mais j’y arrive, j’y arrive!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive de la conférence sur Marie-Antoinette que donnait l’ami historien de l’art, c’étais très intéressant il a pas trop parlé de sa décollation, ils nous a raconté un pan de l’histoire de France. Je suis mêlé dans la royauté, je peux quand même dire que d’après les peintures Marie-Antoinette était une belle femme… Y’en a certain d’entre vous qui trouvent que mes illustrations concordent pas avec les textes, c’est voulu j’ai pas souvent comme point de départ une photo comment dire? C’est une espèce de patchwork. Je pars toujours de mon senti moins fiable qu’une photo je vous l’accorde. Je vous promet rien, aujourd’hui je vous illustre ça avec une œuvre que j’aime bien, d’Entrée de Jeu de José Luis Torres né en Argentine, bac en arts visuels, maitrise en sculpture, formation en architecture qui vit et travaille au Québec depuis deux mille trois. Il cherche à stimuler le rapport qui est établi entre le lieu d’accueil l’œuvre et l’individu qui interagit. Je crois qu’ici je peux dire que j’interagis ceux qui veulent en savoir plus cliquez ici http://joseluistorres.ca/bio/index.php . Je reviens à mon senti, j’ai toujours ce sentiment d’auto-stigmatisation, je me diminue c’est une voix qui me dicte ces pensées. L’installation de Torres vous pouvez la voir à la maison de la culture Mercier… J’ai pas d’excuse je devrais perfectionner ce travail de blogue. Je sais il y en a de vous qui ont une longue pratique des arts, pourtant quand je termine un post pour le blog je suis souvent content. Je trouverais ça ennuyeux de toujours écrire un texte autour de l’œuvre d’un autre… Ce que je veux exprimer c’est le travail que fait l’écriture sur moi, une espèce de poussée vers le mieux… Cette saudite écriture qui m’a fait idéalisé beaucoup d’écrivains… Ce matin j’ai marché rue Ontario je suis passé devant la librairie le Chercheur de Trésors qui ne vie plus je crois depuis le décès du regretté libraire Gingras. Lentement je me calme, souvent mon senti c’est une réaction, rien de très grave, juste une façon de voir que j’aimerais différentes mais avec quand même de bonnes valeurs. Ouais! C’est pépère qui parle, dans le métro pour la Saint-Patrick on a eu droit à un concert algérien, j’étais tout mêlé… Je sais vraiment pas quoi pensés personne ne mérite de mourir pour sa religion où sa nationalité… J’ai hâte de partir c’est bientôt, les policiers ont arrêté une voiture devant chez moi, elle devais rouler trop vite… J’essaye de vous écrire sans m’humilier, quelques mots encore mais j’ai assez développer, ceux qui savent de quoi je parle vont me pardonner. Aujourd’hui on disait que le français c’est toujours un éternel apprentissage c’est long avant de réussir à faire un bon mot. Je sais pas comment je vais m’en tirer avec mon anglais à San Francisco. Voilà! C’est la chute, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine toujours de cette façon-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’y reprend j’ai perdus le fichier. Cette nuit j’ai commencé par une douche et je me suis parfumé. Ce matin je vais assister à une conférence de l’ami historien de l’art c’est toujours intéressant. Je trouve pas ce que je voulais vous raconter encore quatorze jours avant le départ pour les vacances. Hier dans LaPresse+ les chroniques voyages étaient pas très fortes. Je suis fébrile quelques jours comme ça avant le départ, le siège est bien réservé j’espère que ma chambre d’hôtel le seras aussi. Je crois que je vais marcher jusqu’au conservatoire. Quand je fais face au nord l’ouest est toujours à gauche et c’est là que je m’en vais. Aujourd’hui ça s’annonce tranquille… Hier l’équipe de hockey locale à perdus. Je crois qu’ils seront pas au finale encore cette année, avril arrive… L’ami me demandait si mon voyage c’était pas un poisson d’avril… J’ai démarré le chauffage pour revenir au voyage d’habitude j’aime bien les petits déjeuners à l’hôtel. Je pense à vous tous à vos commentaires, je vous en remercie, c’est un succès d’estime c’est suffisant, la prose c’est intéressant mais pas assez pour faire vivre son homme, c’est pas grave je continue. J’avais oublié aujourd’hui  c’est la Saint-Patrick, l’Irlande nos voisins catholiques anglophones… Demain j’ai une réunion du groupe d’entraide et une préparation pour les livres ouverts des bibliothèques humaines… Souvenir d’une pharmacie à Paris où j’avais acheté un adhésif pour les prothèses, même à Montréal y’a-t-il quelques choses de moins invitant qu’une pharmacie et ses remèdes dans des boîtes multicolores… Le patriarche aimait bien parler de ces pharmacies qui voulaient vendre de tout à l’époque ça paraissait inconcevable… Mais c’est ce qui fait le succès des grandes chaînes de pharmacie d’aujourd’hui. Souvenir encore, de ce repos artificiel que procure l’alcool, la façon qu’il a d’endormir, y’a pas pire sommeil que celui de l’alcoolique. Je trouve pas rien de nouveau à vous discourir. À tous les jours je vieillis un peu plus c’est une vérité de LaPalice… Je pense toujours beaucoup aux avions au plaisir du départ… Je vais terminer d’écrire ceci et retourner au lit… Je baille c’est rare, j’entends les voisins qui toussent c’est la fumée de cigarettes on s’en rends pas compte mais cette toux brûle beaucoup d’énergie et affaiblie on deviens un terrain propice pour la maladie.  Je pense au regretté grand guitariste de blues Stevie Ray Vaughan https://www.youtube.com/watch?v=An4uDegHB8s y’avait du génie dans ce gars-là. Voilà lentement j’arrive à vous écrire ce que je vie, mon senti en tout cas cette nuit c’est ce que je peux faire de mieux parfois j’ai l’impression d’étirer la sauce avec de l’eau… Le blues ça me fait pensés à tout ce temps passés à en écouter dans des clubs. Je construisais rien, parfois dans les jams je montais sur scène dire des obscénités… Je me faisait pas aimer… Voilà j’arrive à la chute à l’épilogue encore quelques mots et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 16 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Monsieur Fafard est décédé, j’aimais bien son œuvre du grand art… Ce sont des gens comme lui qui me donnent le désir d’être un artiste, un poète… Je suis pas un sculpteur mais j’essaye de manier, d’arranger les mots. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour la précision sur le peintre de Barcelone, la musique d’Information Voyage ça s’appelle Classical Gas… https://www.youtube.com/watch?v=S33tWZqXhnk  Je me souviens de cette émission que je regardais les dimanches après-midi où j’avais le blues, une autre émission de Radio-Canada celle-là est venu lui faire compétition c’était La Course autour du monde une formule où les jeunes étudiants reporters devait accumuler des points avec leurs reportage. J’ai jamais voulu participer j’étais trop peureux et pas assez cultivé, je connaissais personne outre-mer… La maladie, l’angoisse commençait déjà ses ravages… Maintenant que je me rétablis je voyage, j’y arrive, je me reprends pour mes jeunes années gâchées… Je me souviens je côtoyais des participants à Jeunesse Canada Monde, j’avais rien à faire là, j’étais détestable. C’est samedi je suis un peu triste, le temps passe je suis trop vieux pour refaire ma vie… Dans ma jeunesse les gens qui savaient vivre me côtoyaient  pas, j’étais comme je l’écris souvent à la dérive, un drifter… Je prenais l’autobus jusqu’au centre d’emploi sur la rue Crémazie ensuite un autre autobus jusqu’au métro Jarry qui m’amenait à Henri-Bourassa d’où je marchais jusqu’au coin Saint-Martin et Des Laurentides pour aller dans un autre centre d’emploi, partout c’était les mêmes offres j’étais pas qualifiés je faisais du stop pour rentrer à la maison et tout ça pendant des jours et des semaines, c’était le désarroi, j’étais désemparé, la folie venait de m’agresser. Je me suis jamais senti aussi seul qu’à ces moments-là, les gars de la gang je les voyais pas, j’avais plus un sou… La solitude pesante, les paroles blessantes voilà tout ce que je connaissais. Je suis hyper sensible… Je sais pas pourquoi je me suis perdus là-dedans, j’avoue que j’étais responsable de ma vie mais il semble que je savais pas quoi en faire… Pendant qu’on construisait moi je débâtissais. C’est difficile de mettre des mots sur la psychose même après, le souvenir de la tension psychotique des hallucinations, c’était long… À travers tout ça j’ai pris de l’âge, j’ai changé des choses et je me rétablis un ami me racontais qu’il était désolé d’avoir perdus quatorze années dans la maladie, c’est ce qui est le plus dur je crois qu’il est sur le bon chemin. Aujourd’hui j’essais d’être positif , d’être exemplaire dans mon rétablissement, lentement le soir arrive je vous aurai raconté. Je fais une prière même si ça ne vous semble pas sensé. J’ai hâte de partir, de m’envoler. Quelques mots encore pour la chute, pour terminer. C’est samedi soir bientôt le printemps va arriver… Encore une fois c’était mon senti. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas si ça vous a plu mais c’était ça. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 15 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je suis très heureux mon lecteur de Deux-Montagnes trouble shooter par excellence m’a installé une application qui imprime parfaitement. C’est bien ça a pas été trop long, j’ai imprimé mes documents j’ai mes sièges réservés dans les vols allers et retours de San Francisco. Quinze jours encore et je serai à l’aéroport… Ça m’excite dirais un sportif, me semble qu’au printemps San Francisco c’est une ville où on veux être, un copain qui a pas beaucoup voyagé me disait ce que je dois voir… Je me fie pas trop à lui, je vous ferai pas la liste de toute les villes où je suis allé ces dernières années y’en a beaucoup. Jeudi soir avant la pièce de théâtre on a discuté un peu littérature de la côte ouest, Burroughs. Ginsberg, Hunter S. Thompson, la beat generation c’était amusant de pouvoir parler de ça avec quelqu’un qui s’y connais. Cette semaine la répétition c’est mardi après-midi, j’ai dit au poète que j’allais acheter son recueil… Demain je vais à la conférence de l’ami historien de l’art, j’aime mieux attendre de partir pour la Californie qu’attendre d’être admis à l’hôpital, je me rétablis, Je me rétablis, en voyage je m’amène un cahier je vais essayer de trouver un café sympathique pour m’y installer et écrire… Comme toujours les nuits de week-end y’a un gars qui gueule dehors, pour la machine je crois qu’il s’agissait de prendre le temps et d’avoir beaucoup de connaissances informatique, d’être computer litterate on peut dire… Je pense à une boîte mythique le Fillmore west les artistes marquant des années soixante-dix s’y sont produit, ça n’existe plus… Je pense que je vais avoir du plaisir en vacance, y’a un parfum de charcuterie cette nuit… Je crois que la pluie a cessé, y’en a toujours pour diminué les différents voyages on irais au fond de l’Amazonie et ce serais pas encore assez loin assez nouveau, faut comprendre que la terre a depuis longtemps été visité partout, c’est pas une très belle phrase… Parfois je pense d’autre fois je crois, je passe donc ainsi de la philosophie à la spiritualité… Je suis pas mal au bout de mon rouleau, San Francisco ça va être beau, je vais faire des photos moi qui voulais pas faire de rimes niaises en voilà, c’est pas volontaire… J’espère que ça va être possible d’avoir une navette entre l’hôtel et l’aéroport de San Francisco l’avion part tôt à huit heure… Je suis pas partis que je pense déjà au retour, je vais prendre des vacances de mon quartier voir autre chose qu’à la télévision… Quand je parle avec le recherchiste de la radio, il me ramène toujours à Robert Viau et son Information voyage comme si on devait rester à la maison parce qu’ un groupe humoristique en a fait un pastiche. Je pars quand même. Voilà c’est la chute et j’ai des tics. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous a plu!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement le temps passe et le départ en vacance se confirme. Je suis sortis hier soir et en attendant l’autobus y’avait un parfum de hashich, je sais pas si c’est permis comme le cannabis… Je crois que je vais partir dans un airbus… J’ai acheté du papier et de l’encre pour l’imprimante. Hier soir c’était assez doux pour avoir une conversation avec un copain que j’ai croisé… J’attends l’appel de mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il installe un logiciel dans ma machine il s’agit de faire des impressions correctes. J’ai hâte de partir… Vendredi c’est le week-end qui commence ce soir y’auras du monde aux abreuvoirs… C’est vide dans ma tête… Je veux pas, je veux plus écrire de poème avec de mauvaises rimes malheureusement j’ai pas le rythme. Le téléphone sonne pas dehors c’est nuageux avec des éclaircies, je pense à l’avion qui iras vers le sud-ouest… Je connais pas la tonalité de mon jeu au théâtre c’est peut-être très faux… Je pense à l’idée d’être un « artiste » par défaut après avoir tout essayé et qu’il ne reste plus que ça… Souvenir des doigts jaunis par la cigarette pendant une psychose, je fume plus et y’a longtemps que j’ai eu un épisode psychotique. Ai mangé un peu de fromage cheddar fort avec des biscuits soda, ça coupe l’appétit mais ça fait pas de la grande poésie de pauvres affamés… C’est difficile d’écrire sa sensibilité… Trouver les bons mots pour le bon moment et figé le senti dans le temps. Je me disait si politiquement je suis à gauche quand je suis à jeun une fois saoul je suis surement de la droite radicale… Avec l’âge et le temps on en veux moins… Encore une fois je sais pas pourquoi je pense au chien savant… J’espère que la chambre d’hôtel à San Francisco seras o.k. J’ai plus d’after-shave je vais en acheter… Les gens rentrent chez eux ils ont commencé tôt ce matin, certains sont déprimé ils ne savent où aller. Pour moi c’est loin tout ça, je reste chez moi. Mardi qui viens je serai au théâtre… Souvenir encore des vendredi soir qu’on passait à la brasserie, j’étais déjà alcoolique j’essayais d’arrêter de boire et j’y arrivais pas ça fait plus de quarante ans de ça… Je me répète maintenant je reste chez moi c’est mieux comme ça… Je sais que les gars sont au pub et racontent encore les mêmes histoires… Dehors y’a un grand vent dirais la matriarche, on voit un peu d’herbe apparaitre dans le parc. Les camions de la compagnie de gaz font beaucoup de bruit. Mais oui! Y’en a beaucoup qui ont eu leurs rêves brisés comment vous écrire que poursuivre son rêve c’est pas du temps perdus, c’est une question de valeurs l’argent n’est pas une des miennes. Voilà! J’en suis presque à la chute quelques mots encore pour vous souhaiter une bonne fin de journée!!! Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’étais pas supposé vous écrire cette nuit mais c’est plus fort que moi me voilà… J’ai reçu le nouveau billet qui confirme le départ. Ça s’approche rapidement, hier soir j’ai assisté à une pièce de théâtre écris et joué par des collègues de l’institut avant de critiquer faut savoir d’où arrivent ces gens-là, de la noirceur la plus profonde aux spotlights de la scène c’est un grand pas… Là où j’ai un peu de difficulté c’est quand on essais de mettre des mots sur la psychose c’est très difficile, je m’y cogne souvent le nez… Mais ce seras pas la première tentative ni la dernière… Des événements comme ça sont rassembleur et combattent le stigma, c’est important d’aller dire sa souffrance sur scène. J’ai beaucoup aimé la finale je peux pas m’empêcher de pensés à la résilience à comment il ne faut jamais abandonné. Je vous écris ça de mon siège de patient-partenaire de personne en rétablissement. Ce qui me tiens en vie c’est ce que vous lisez présentement, pour moi chaque mot est important c’est l’expression de mon senti… Hier soir j’ai rencontré une vrai patiente-partenaire qui travaille dans une équipe de soin on a eu une conversation intéressante… Je suis heureux que mes pairs ce soient donner la permission et un espace de création, j’ai aussi trouvé très intéressant que l’ergothérapeute responsable prenne part au jeu qu’elle se mouille elle aussi… Ce matin je vais aller acheter du papier et de l’encre mon lecteur de Deux-Montagnes devrait me téléphoner pour installer une application qui va permettre de mieux lire et d’imprimer des documents… Le week-end arrive, je pense à ce collègue qui disait avoir perdus quinze ans de sa vie dans la maladie, je crois qu’il faut bâtir là-dessus il va trouver son chemin… Cette pièce de théâtre c’était un rendez-vous un lieu de rencontre pour ceux qui ont à cœur le rétablissement… Beaucoup aimé les photos d’Arizona des snowbirds un peu moins celle où le beauf semble faire un « finger »… La nuit est avancé hier il faisait assez doux pour discuter dehors… Je sais pas si ce serais possible de faire un festival des arts de la scène psychotique. Je crois qu’il y a plusieurs créations du genre… Je pense à ces jeunes filles du bas-du-fleuve qui travaillent en santé mentale et qui sont partis en voyage avec des malades. J’aimerais leur dire qu’on a fait ça à l’institut y’a neuf dix ans on était quelques un à se rendre à Besançon pour réaffirmer le besoin d’une psychiatrie citoyenne… J’ai pris la parole dans différent pays c’était peut-être pas toujours juste ce que j’ai raconté mais on m’a écouté. Je suis presque rendus à la chute, c’est le plus difficile… Quelques mots encore pour ma pratique d’écrivain, quand je rencontre de nouvelles personnes elles croient toujours que je suis désoeuvré vous voyez que c’est pas le cas. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard