samedi 2 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de samedi à dimanche. Hier le vieil ami étais là, on a discuté, on s’est raconté ce qu’on a fait ces derniers jours. Je me suis assuré qu’il viendrait me reconduire à l’aéroport avant j’aurais écris à l’hôpital. Je crois que le mois de mars va passer très rapidement. Hier j’ai souper seul au restaurant, un hot chicken, je me suis dit que ce serait comme ça en voyage, je vais manger sans compagnie… Ça va me faire du bien cette pause printanière … J’espère que j’aurai pas trop de difficulté pour me rendre à Alcatraz et pour mon tour de ville en autobus… Je me souviens à Paris on me laissait passer pour de l’argent cash… Déjà le trois… Une heure vingt, je suis toujours étonné de voir les gars se faire une gloire d’avoir été pusher et d’avoir frayé dans le crime organisé. Y’a rien pour être fier, mais ça fait partie de leur rétablissement… Je décongèle la viande hachée, je vais préparer un macaroni à la viande avec des lardons, je crois que ça va être bon quand je vais le réchauffer je vais rajouter du fromage, bon! Je vous tiens encore une chronique culinaire loin de mon senti… J’ai de la difficulté à comprendre certains émoticônes…  J’ai discuté avec un gars très heureux de voir que son chèque avais augmenté, il attribuait ça à je ne sais quelle organisation pourtant… Le gars a du trouble avec les autres pensionnaires, c’est difficile, il va participer à un tournage pour la télé va raconter son histoire de rétablissement, quand on le vois c’est sa misère qui est très apparente, les psychoses à répétition ça vous tue le plus fort des hommes… Je suis comme lui, les gens aiment pas entendre mon histoire, à l’époque où je consommais on ne m’a jamais dit que la sécurité du revenu payait la thérapie, comme si on voulait me laisser mourir d’overdose…  Semble que l’alcool est puissant déroutant sournois, je vais essayer de pas boire pour aujourd’hui… À les entendre ils ont tous fait la meilleure thérapie, les autres c’est pour les lopettes, les lavettes juste bonne à vous faire faire des rechutes, je sais pas si ils le savent mais l’arrêt des substances c’est très douloureux, le sevrage est toujours difficile… Un jour à la fois je réussis parfois je me dis qu’il faudrait que le pays suive une thérapie. Je devrais pas vous parler de ça, mon optique de pas faire de mal je crois que je le perds… Certains se font un plaisir de démolir la langue française, à l’époque à l’école on aurais dû me placer avec les handicapés, avec un peu d’aide j’aurais certainement terminer mon secondaire, mais c’est de la vieille histoire… Moi je comprends qu’on peut pas s’empêcher de faire le procès de l’autre, quoi qu’on fasse ce seras jamais assez bien. C’est la chute comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me suis préparé un café, ce matin j’ai marché jusqu’au supermarché, une bonne heure aller- retour j’étais content… Samedi tranquille, les voisins claquent les portes… J’ai diner de foie de veau, bacon, brocoli, carotte et pomme de terre c’était bon… Je crois qu’hier soir y’a beaucoup de monde qui a veillé tard… Ce matin à l’épicerie les gars racontais leurs folies. J’en ai finis avec ça… Maintenant je m’enivre de vertu… J’ai essayé de faire la sieste, j’ai pas dormis. Je manque d’inspiration je répète toujours la même chose… J’ai découvert qu’il y avait une autre troupe de théâtre à l’institut, on m’a dit qu’ils ne travaillaient pas de la même façon, je crois qu’ils veulent mettre la psychose en mots, c’est un peu ce que j’essais de faire ici mais plus je me rétablis plus j’oublie comment c’était… La lourdeur et la tristesse, l’angoisse et la peur, les médicaments sordides… L’injection mensuelle la tête dans le fatras de la paranoïa. J’y arrive pas, j’y arrive pas aujourd’hui la mort est quand même là on agonise dans les chambres d’hôpitaux…  En attendant je me prépare pour le voyage, je serai bien une fois à mon siège d’avion… Il reste vraiment un mois avant de partir… Je me questionne sur la maladie mentale si c’est pas une affaire de tuer l’angoisse,  quoi qu’il y ait différentes psychoses possibles, les toxiques et les vraiment schizophréniques… Je vous entends dire à vos voix, tais toi! Les miennes essayent de faire discours… Le chercheur psychiatre dis que je suis un gros fou quand même je me rétablis… Je débattrai pas ici sur la réalité de la psychose comment parfois je me sens envahis, je l’ai déjà écrit… Encore faut-il parler de ce qu’on a vécu… Hier à la répétition j’ai joué une ma tante fatigante, j’ai fait de mon mieux je crois que je l’ai réussis… Y’a un jeune homme à la coupe de cheveux rasta, des dreadlocks , il envois chier des bonhommes comme moi. Je le comprends à son âge je faisais pareil… Ça me fait de la peine d’écrire ça, je vais pas là pour me faire chier, le type il est jamais à l’heure il sait pas ce que le mot respect veux dire… Pourtant c’est un bon comédien quoi que parfois ses commentaires on en a pas besoin… Je le connais pas tellement, je le garde à distance… Je sais même pas si il consulte… Il a pas besoin de rêvé d’être différent, il l’est mais d’une différence convenue… Je perds mon temps à mettre des mots sur lui. Tout ça je crois que c’est une affaire d’ego, un type qui fait des fingers ça m’épate pas… Tout à coup j’ai mal, il m’a blessé et je réveille la douleur. Je l’ai finis ma bohême, il commence la sienne on verras où ça va le mener. C’est difficile de terminer avec lui. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me voilà, c’est le milieu de la nuit. J’ai beaucoup rêvé. J’étais perdus dans une ville je ne sais où, je sortais d’un supermarché, j’avais une carte pour me diriger tout me semblait vraiment loin. Je m’en allais vers un énorme pont, me suis assis sur un banc d’autobus, un homme perdus lui aussi qui venais de la même région que moi m’a demandé son chemin, ce voyage cet égarement c’est ce que je veux pas qu’il m’arrive à San Francisco. J’ai beaucoup dormis, j’ai pas de lecteur cette nuit, le compteur est à zéro. Hier j’étais au Théâtre du Nouveau Monde, j’y étais tôt le midi j’ai croisé la directrice et l’agent de programmation, la directrice m’a dit que le TNM m’aimait c’est bien ça me rassure… J’espère qu’on dis pas trop de bitcheries sur mon compte, moi je veux pas jouer ce jeu-là. Y’avais un poète qui voulais nous vendre son recueil, moi j’ai jamais d’argent sur moi, j’ai pas pu l’acheter… Je pense que la publication d’un recueil c’est un achèvement une arrivée dont je suis loin . À une époque y’en avait de disponible sur  http://editions-hache.com/  chercher dans l’onglet livres… La répétition s’est bien passée malgré mes soixante-deux ans sonnés… Ça sent l’oignon, je sais pas pourquoi, je vais pas pleurer, je me dirige vers mon senti… Les journées passent quand même aujourd’hui c’est samedi, je crois que le temps va filer jusqu’au premier avril, mon départ, les vacances… Ce mois-ci je crois que je vais faire le livre ouvert. Cette nuit mon senti est au beau fixe, je suis un peu bouffi mais c’est pas grave. Une voiture passe avec la musique dans le tapis comme souvent le week-end, les jeunes vont s’amuser, je suis heureux de plus être dans ce monde-là. Je me diminuerai pas, en ce moment y’a une autre odeur c’est du bacon… Ça fait un moment déjà que j’essaye de me reconstruire, un jour à la fois j’y arrive… Hier à la répétition on a lu quelques textes qu’on va jouer, cette année ça va demander moins d’écriture, on joue une grande poétesse.  Je vais rater deux répétitions en avril, je pense que je vais pouvoir me rattraper, le blog indique quelques visites, je le crois pas. Je sais pas lire les statistiques. Et maintenant c’est une odeur de caramel, de toffee, c’est sucré… Hier le soleil chauffait… Je pense à la haine, à comment c’est inutile, à comment ça brise des vies… Je suis chez moi, je suis content, le loyer est payé, l’angoisse schizophrénique qui m’habitais y’a longtemps est presque toute disparue… Je vie encore la nuit mais c’est pour vous écrire… Rien de bouleversant, juste mon senti ordinaire… Je pense à la poétesse j’espère qu’elle va aimer notre lecture, encore beaucoup de répétitions… Voilà! Je suis presque comme toujours arrivés à la chute, je sais pas trop comment terminer, quelques mots encore pour vous remercier d’ avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 1 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Reçu un courriel frauduleux, j’ai peur de vous en parler… Je pense à nos pauvres snowbirds sur le bord de la piscine en Arizona, dans quelques minutes ce seras mars plus qu’un mois et moi aussi je fais un voyage. Je crois que pour la matriarche mes départs n’en sont pas de vrai, y’a que ceux des retraités de l’Outaouais qui comptent… J’irais sur la lune et elle dirais y’a rien là… J’ai quand même hâte d’être dans l’avion. Je sais pas pourquoi quand je vous écris j’ai ce ver de Lucien Francoeur dans la tête « Prend une chance avec moé… ». Je trouve que c’est une belle demande… Je suis incapable d’associer des mots disparates pour faire de la « poésie ».

Gros cave

Et les scrupules

Qui me hantent

La matière grise

Je tente

Cette forme

Les mots dorment

Sur un mauvais toujours

Voilà pour ma poésie à moi, c’est pas fort, j’avance au cœur de mes maux, la douleur même écrite en sanskrit reste de la douleur, un jour j’irai faire mes ablutions dans le Gange rendre hommage aux Dieux. Je suis dans l’exotisme cette nuit, veuillez si il vous plait attendre, un jeune homme dans l’autobus nous appelait les « si il vous plait » parce qu’on est polis… J’ai dormis dans la soirée, je suis aussi somnambule je me rappelais pas m’ être préparée un café… J’avance lentement au cœur de l’espérance.

La rédemption de la souffrance

Encore une fois

 Mots inutiles

Comme blessure d’écuyer

Pourquoi aimer

Le mal aisés

Je sais pas pourquoi j’écris ça, les femmes me disaient c’est juste des mots. En ces temps de faste économique ne serait-il pas temps pour moi aussi de publier un recueil. J’entends le neveu qui y pense qui me dis de le faire à compte d’auteur comme plusieurs. Je me jette au fond du faste, fast, fast, fast… La vitesse oublié dans le crissement d’une strap d’alternateur pété… Vous voyez bien mon ignorance de la mécanique… Remarquez je suis pas meilleur en syntaxe, la langue française est faites de règles qu’il ne faut pas briser… J’ai hâte de voir comment va se développer cette création collective… Bon je suis retourné au lit, sans faire de cauchemars j’ai fait des rêves que j’aime pas beaucoup… Je croyais qu’en dormant encore un peu je me réveillerais inspiré. Je pense à ce bistro français de Montréal, il s’appelle le Barouf la communauté française s’y retrouve dans les grands moments. Je me souviens surtout de l’époque du Passeport, du Hazard, des Éclopés et combien d’autre qui n’existent plus… J’étais très fou. Y’a longtemps que j’ai quitté cette vie-là. J’ai presque terminé pour cette nuit je souhaite qu’il y ais pas trop de monde qui a couché dehors. Je sais très bien qu’il y en a d’autre qui vont prendre ce chemin ce parcours. Voilà! C’est terminé pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!!

Bernard


jeudi 28 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait les choses du quotidien, les courses et la lessive… J’ai pas réussis à faire la sieste, dehors y’a plein de soleil, c’est très beau… Mon voisin ami est venus téléphoner, il a pas reçu son carnet d’aide sociale ça fait plusieurs mois qu’il le reçois la journée du dépôt. Je lui ai expliqué que si il appelait trop souvent ça pouvait causer du retard… C’est la dernière journée du mois y’en a qui tirent la langue… J’ai trop écris là-dessus cette semaine. Jeudi c’est aussi la paye pour beaucoup de monde… Me reste que le mois à passer et j’irai en voyage, quelques jours chez nos ami américain, ça risque d’être bien… J’ai lu que si on voulait vivre vieux fallait vivre à l’hôtel, je me donne du répit… Je pense à ces gens sympathiques rencontré en voyage, à Washington, à Lille et en Espagne… D’ habitude tout va bien on me pose pas trop de questions, vacation en anglais, des vacances… Je trouve plus quoi vous écrire, la schizophrénie est au repos, j’ai des impressions de déjà vécu, c’est un peu de folie pas trop douloureuse. Ça fait quelques jours que je sors sans croisé de policiers, j’aime pas beaucoup l’écrire… C’est une question de culpabilité, je suis coupable de rien, je crois vous l’avoir déjà écrit… Les pompiers passent… Je suis pas trop angoissé… J’ai demandé à l’intervenante si elle croyais que je me prenais pour un autre, c’est un peu ça aussi la schizophrénie… Dans la famille, les cousins entre autre croient pas que je suis artiste, nul n’est prophète en son pays comme on dit… De l’art cru c’est de ça qu’il s’agit pas question de poncer les mots, d’astiquer les phrases je les place là… J’ai pas le talent des grands pour inventer un langage, j’aime bien me comprendre en espérant que les autres aussi. L’espoir ça reviens souvent dans ce que j’écris, je réussis à calmer la blessure narcissique, je vous parle de ça et je sais pas ce que c’est à part de faire le paon devant un miroir… Les jours passent et je deviens vieux, le gars disait qu’il fallait laisser la place aux jeunes, dans le placard j’ai des boîtes de manuscrit jamais relu c’est ce que j’ai fait de ma jeunesse… Parfois je pense à tous ceux qui avaient de belles vies avant de tomber malade… Moi je crois que j’ai toujours été malade. Demain j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde. Les gens aiment ça ils sont présent je dis ça parce que dans la vingtaine on avait essayé de monter quelque chose mais ça avait tourné en vidéo parce qu’il y avait trop d’absences.   Voilà! Les portes claquent, je vais essayer de vous écrire une chute, quelques choses d’inhabituel, c’est difficile, les portes, les portes claquent et je sais pas pourquoi… Les gens sont pas conscient qu’ils ont des voisins. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

mercredi 27 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mercredi à jeudi comme à l’habitude je suis victime d’insomnie. Encore une journée et on tombe en mars dernier mois avant le départ en vacance… Je vais peut-être rencontrer la fille d’un copain qui vie à San Francisco sinon pas loin… Hier je racontais que j’aimais bien les hôtels et les femmes de chambre, l’idée de louer un appartement les trucs comme Airbnb ça me plait pas beaucoup quand je pars je veux pas me sentir chez moi quoi de mieux qu’un hôtel… Je vais avoir droit à un petit déjeuner à l’hôtel… Je sais pas pourquoi je pense à un copain régisseur, il a beaucoup voyagé y’a des lustres que je l’ai pas vue… J’espère qu’il a changé de vie, qu’il pense à sa famille… Je crois que maintenant ses enfants sont grands… Le dépôt de ma rente a pas encore été fait je l’attends, quand on a pas d’enfants c’est difficile de se voir vieillir, on prend une baffe à tous les mois… En voyage je vais essayer de pas tout faire dans la même journée. Ma pension a été versée voilà pour le retraité… Les voisins dorment solide ils ronflent, moi je me suis couché un peu plus tard j’ai dormis, j’ai enregistré une émission sur les opiacée… Ce matin je vais faire des courses au supermarché… Pour l’instant je vous écris de la nuit, j’entends un gars gueuler dehors il doit avoir froid… Je crois qu’il est quelques heures plus tôt pour les snowbirds en Arizona… J’ai mis la télé un reportage sur les inondations en France, c’est pas jolie… Je pense que la cause c’est les changements climatiques… J’aime bien entendre l’accent du sud de la France… Parfois on crois que ce magnifique pays qu’est la France est damné… Je m’en vais pas au bon endroit cette nuit, j’aime pas vous parler télévision c’est pas mon senti… Je me laisse distraire, j’ai pas mal fait le tour avec le guide de San Francisco. Je vais pouvoir me reposer dans les quartiers de Mission où de Castro. Je vais attendre encore quelques jours et vérifié avec l’amie agent de voyage que tout est O.K… Je devrai payer pour enregistrer mes bagages… J’ai encore le temps, je revise mes notes. J’ai déjà acheté ma place dans l’avion… J’ai fermé la télévision, j’ai sommeil, je vais y arriver… Je crois que mon écriture cette nuit est celle d’un endormis. Ce sont les mots de mon senti insomniaque… J’ai l’âge d’un grand oncle, je pense à la super-maman et ses quatre beaux enfants, on salue le père en voyage à Vancouver… J’ai hâte d’être sur la côte ouest ce seras la première fois… Chez les américains ça devrais être correct. Quelques mots encore pour terminer cette écriture, je sais pas comment vous l’écrire cette chute, comme toujours, à chaque fois c’est la conclusion de tout ça… Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! On continue pour arriver à la fin. À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je me suis dit je vais prendre une pause d’écriture mais malgré tout me voilà. Aujourd’hui j’avais pas envie de faire la sieste, j’ai bien dormis ce matin… Le temps est gris, j’ai discuté avec l’intervenante, je parle beaucoup de mon voyage ça me fait quelques choses à dire. J’ai pas besoin d’être psychotique pour discuter, j’étais dans le local communautaire et je pensais à il y a longtemps plus de trente-cinq ans, j’avais tellement de difficulté avec la solitude. Je jouais aux cartes avec les personnes âgées. Je  commençais très mal ma vie, déjà le chômage et l’aide sociale, je me cherchais j’ai occupé plusieurs emplois on voulait m’aider mais je ne comprenais pas… Je suis content d’avoir un parc en face de chez moi, les dépressifs où qu’ils soient vont toujours trouver ça moche. Y’a longtemps déjà je me souviens je veux pas retourner là… Je me respecte et je respecte mes pairs, les difficultés de la vie sont toujours présente, j’écoute qui a besoin… C’est pas toujours triste parfois j’arrive à m’amuser. J’essais de dénigrer personne, chacun fait ce qu’il peut. Y’a encore longtemps j’avais hâte que la nuit arrive pour rendre visite à mes voisins qui travaillaient, c’était toujours pour boire de la bière… Je sais pas pourquoi avec mon affect déglingué j’étais accroché sur ma copine de l’époque qui m’avait mis à la porte… Sans parler de ce bistro où je perdais mon temps, j’avais point d’ambition, ça tournais pas rond. Je l’ai échappé belle maintenant je suis rangé… J’ai pas vu tout ce temps filer en anglais ils diraient que je suis un drifter. J’ai dérivé dans les rues de la ville en cherchant je ne sais quoi… Quand j’écris, c’est que j’ai trouvé l’écriture et ça me conviens, fallait vivre mal peut-être mais vivre. Aujourd’hui j’essais de rester calme, j’ai toujours un livre à lire et je pense à la librairie, mon « œuvre » n’y seras jamais mais y’a tant à lire… J’essais pas de cacher ma mauvaise écriture sous le couvert de poésie… J’ai plus de rythme me manque la saccade , quand je crois avoir trouvé un filon je me mets à trembler, comme si j’avais peur, c’est pas une oraison. Maintenant je veux vivre vieux même si pour les petits gars je suis, je le répète, un bonhomme… Je fais mon affaire seul c’est ce que l’écriture demande, du temps et de la solitude… J’attends l’inspiration parfois c’est long, pour les éditeurs je fais pas dans le style des maisons. Je vous écris ça et je bave… Les voisins gueulent je sais pas pourquoi, j’ai appris ma leçon je fais mon affaire. Je pense toujours à ceux qui seront dehors cette nuit… J’espère que mon logement deviendras pas comme un bateau sur une mer agitée. Je sais pas si je vous ai fait plaisir avec mon écriture aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard