mardi 6 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense aux aéroports, aux avions et aux pièces d’avions sur lesquelles je travaillais. Mon lecteur technicien de la Rolls-Royce sais ce que c’est ça fait des années qu’il fait ça… Moi j’ai pas été capable de garder la job. J’aime quand même beaucoup les aéroports et les avions, attendre à Pierre-Elliott-Trudeau. Je pense que l’aéroport de destination où je suis allé le plus souvent c’est Roissy-Charles de Gaulle… La plus immense c’est Heathrow à Londres… Je pense à cette peur de rater l’avion quand je voyage, je pense que c’est un stress normal. Je vais plutôt comme un fou au même refrain vous parler de mon senti, cette semaine c’est calme j’ai pas beaucoup d’activités, j’y arrive pas j’y arrive jamais à nommer mon angoisse, mon anxiété je sais c’est pas la même chose, comme anxieux je répète souvent les mots, les phrases que je vais dire avant de me présenter, la plupart du temps c’est tout autre chose que je dis. Je pense que ça fait partie de la schizophrénie. Votre humble serviteur ça fait longtemps qu’il baigne dans la folie, L’angoisse c’est un pincement à la poitrine, la peur d’un malaise cardiaque. J’ai pas envie d’être malade, de consulter. Je sais pas pourquoi je pense à tous ces groupes musicaux de mon enfance , les Sultans, Les Lutins, Les Chanceliers https://www.youtube.com/watch?v=o-O6BOmOR28 , https://www.youtube.com/watch?v=lgcQSRlNkb8 , https://www.youtube.com/watch?v=-Eq5hyoRqeA  Les Chanceliers c’était les premiers pas de Michel Pagliaro dans la musique, souvenir d’enfance j’écoutais ça surtout parce que mes sœurs les écoutais, on avait les disques trente-trois tours, les microsillons qu’on écoutais sur la chaîne stéréo… Ça a pas duré tout ça, la mode est vite devenus celle de la british invasion, je vous les nommerai pas les groupes de Liverpool  en Angleterre… Je sais pas pourquoi j’ai peur cet après-midi, pourtant j’ai rien à craindre… Je devrais être dans mon moment présent plutôt que de vous raconter de vieilles affaires. Je vous écris ça et je vois pas le temps passé… Le blog c’est devenus la pratique de tout le monde, rien de bien original, je persévère quand même… Les groupes que je vous ai nommé précédemment, c’était les coqueluches des enfants de banlieue… Le show-bizz a pris toute une place je crois pas qu’il avait cette importance dans les années quarante cinquante, aujourd’hui on ne jure que par ça pourtant… Je pense aux valeurs disons que les cafés chrétien c’étais pas très à la mode. Je suis perdus, perdus dans ces mots, perdus dans la ville, y’a pas de retour possible je crèche rue Sainte-Catherine. Ça prend une espèce d’obsession pour écrire à tous les jours. J’ai eu peur c’est pour ça que je ne bouge plus, je me suis fait un chez moi. J’en ai presque finis pour aujourd’hui je vous aurai encore écris un galimatias, c’est la chute qui comme toujours n’est pas une évidence. Quelques mots encore, vous aurez bien lu. Je vous remercie de l’avoir fait jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 5 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est ennuyeux ce soir j’arrive pas à dormir. Je me lève regarde un peu la télé me recouche pour recommencer le même manège. Je sais pas si enregistrer des émissions ça peut jouer sur mon sommeil. Là j’ai décidé de vous écrire et si il le faut d’en inventer je fait jouer le west de Bill Frisell… Ouais! Inventer comme ça c’est facile à dire mais ça prend de l’imagination. Je pense à tous ce temps il y a longtemps passé dans une ressource alternative en santé mentale, j’aurais pu en mourir aujourd’hui ça n’existe plus nous étions trop fou, j’avais « réussi » à me créer un emploi dans une sorte de projet vidéo, j’étais malhonnête… C’était une sorte d’endroit libertaire où je croyais me soigner, mais non j’aggravais mon cas certains disaient que j’étais normal, mais tous ce que je savais faire c’est boire et quand on se plaignait qu’il y avait pas beaucoup de monde dans la ressource je disais au responsable d’organiser un repas gratuit en fin de mois. C’est loin tout ça je nourris certainement encore le ressentiment de quelques un. En rétrospective si je regarde ça j’étais très souffrant, une folie ordinaire dirais Bukowsky… Avant d’y mettre fin je buvais au centre-ville avec n’importe qui des gars qui aurais pu me tuer, mais j’ai arrêté avant de mourir. Je regrette pas du tout cette époque de ma vie, tout ça fait plus de trente ans depuis j’ai arrêté la consommation c’est plus édifiant, j’ai appris à vivre avec la douleur… C’est de là que part mon senti y’a vingt-cinq ans, je ne suis plus psychotique j’essais de fréquenter les lieux de soin pour les bonnes raisons. Je préfèrerai toujours mes années de sobriété à mon alcoolisme actif. J’avais raison d’être paranoïaque, partout sur ma brosse je rencontrais des gars que je connaissais, ils me suivaient… Je me suis confessé de tout le mal que j’ai fait maintenant j’essais de rester droit… Je sais que la matriarche est très contente pour moi… Où et qui que l’on soit l’alcoolisme est le même, la psychose, la schizophrénie c’est pour celui qui n’arrête pas… Cette nuit je les mets en doute mes psychoses faut surtout pas, Hard rain gonna fall par Bill Frisell c’est du génie https://www.google.ca/search?q=bill+frisell+a+hard+rain%27s+a-gonna+fall&stick=H4sIAAAAAAAAAONgecQYyi3w8sc9YSmfSWtOXmN04-IKzsgvd80rySypFNLhYoOylLgEpHj00_UNiw1MC0wtDQo0GKT4uFBElLia9q04xMbCwSjAwAMAbq3xAVoAAAA&sa=X&ved=2ahUKEwiKnOODh7_eAhUJj1kKHXiIAYMQ6RMwC3oECAQQBA&biw=1536&bih=764  Je buvais pour calmer ma mémoire et je faisait d’autre gaffe qui s’y rajoutais et je rebuvais comme un chien qui court après sa queue. Voilà, il est pas encore une heure du matin, la barmaid m’avait dit que c’était pas un endroit pour causer, je buvais de l’eau et le portier me jetais à la porte… Je vous ennuis peut-être avec mes histoires, y’a ce gars qui racontais avoir volé une petite table de marbre dans un bistro remplis à craquer ça fait partie de l’invention. Je termine en saluant mon lecteur de Deux-Montagnes qui est peut être debout. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours je vous souhaite à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est vraiment l’automne, un camion avec l’inscription ruminant passe, je sais pas ce qu’il fait dans le centre-ville où sont les bœufs et les vaches? C’est sombre, je pense aux peintures métal-flakes des voitures mon lecteur de Deux Montagnes dois connaitre ça… Les dépôts que j’attendais ont été fait… Ce matin j’ai eu une réunion tout s’est bien déroulé, la semaine passée dans la Tribune j’ai lu une lettre au média, un alcoolique en rétablissement c’était bien je ne suis pas seul. Un jour à la fois qu’il disait c’est l’essence du programme… Je me rétablis… J’aime bien ma vie sobre. Je sais pas si un jour je vais boire mais aujourd’hui je ne bois pas, je fais quelques prières et je me tiens à jeun… Ce mois-ci j’ai une réunion sur l’éthique et la rémunération c’est intéressant, l’expérientiel demande son dû c’est pas grand-chose sur les milliards du ministère de la santé et des services sociaux. J’y parle de cette étrange relation que j’ai avec l’argent, j’ai de la difficulté mais comme on est dans le cadre du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux, le mot universitaire est important, il permet je crois des pratiques innovantes. Aujourd’hui j’avais une pensée pour la directrice précédente de l’institut, je sais pas pourquoi, elle s’en tire certainement mieux que moi… Tout à coup je pense aux matériels à comment je lui donne moins d’importance… Dans le centre-sud c’est pas toujours évident, je dois rester dans le spirituel. Je veux bien croire à la réduction des méfaits mais dans mon cas ça ne fonctionne pas, ce que j’ai besoin c’est l’abstinence totale, parfois j’ai peur d’y retourner mais c’est juste une journée… J’en veux plus d’alcool ni de dope, faites ce que vous voulez mais moi je veux pas consommer, je vous dis pas ça avec du ressentiment c’est une autre chose qui est mortelle pour moi. J’y vais plus avec mon senti, je me souviens avec les amis quand on voulait rigoler on disait qu’il était guéris. Je crois que c’est correct que je m’implique en santé mentale, je traine deux ou trois maladies et je les soigne… Le rétablissement ça se fait aussi en dehors des réunions, faut le mettre en pratique dans la vie de tous les jours… Voilà où j’en suis avec tout ça, je pense à quelqu’un que je connais bien qui est dans le programme, je crois que les choses vont bien. Je serais pas supposé vous écrire là-dessus mais je le fait pour défaire certains tabous, combattre les stigmates que la maladie laisse. J’ai qu’une chose à vous demander c’est de me mettre dans vos prières parfois j’en ai besoin… Voilà! Je suis presque rendus à la chute, j’ai comme toujours de la difficulté à terminer. Je vous aurai donné mon senti j’espère que ça vous à plut. Quelques mots encore pour terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite juste vous revoir pour une prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 4 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis et je me suis réveillé pour écouter la chanson d’alcoolique « Tennessee Whiskey », très bonne par ailleurs, et regarder si on avait déposé un montant dans mon compte. Je puait j’ai donc pris une douche et me suis parfumé avec une eau de toilette au parfum d’orange sucrée. C’est la nuit de dimanche à lundi. Le dépôt du crédit d’impôt pour solidarité a été fait. Aujourd’hui j’ai une réunion plénière de mon groupe, je sais à cette heure-ci vous dormez tous et toutes. Je sais que je fais peur à quelques un avec ma façon d’écrire si fréquente. Je rêve toujours de San Francisco, un jour à la fois le départ vas arriver, mon malaise au dos est disparus, je vous l’ai déjà dit… Hier j’ai regardé une émission sur le Concorde ça fait pas tellement longtemps qu’il est plus en service, un très bel avion mais qui coutais trop cher à opérer… C’était vraiment le jet set qui volais là-dessus, ils ont préféré les vols nolisés versus la vitesse du supersonique. Aujourd’hui quand t’est vraiment riche tu peux louer un avion intercontinental, moi je suis du peuple de la plèbe je vole avec mes semblables, bientôt je vais réserver ma place un peu plus spacieuse… J’arrive pas à trouver ce que je voulais vous raconter à ce propos. Je vais y aller, comme toujours dans ces cas-là, avec mon senti. Tous ce temps encore à attendre, je vais pouvoir me préparer, j’étudie le guide et la carte de San Francisco, j’ai hâte de manger le chowder dans un bol de pain, c’est très américain… J’écoute et je lis plein de choses ont dit que c’est une ville pour marcher ça fait mon affaire mais avant tous je vais faire une visite guidée en autobus. Hier à radio-canada y’avait une émission de Stéphane Bureau https://www.icimusique.ca/emissions/notesdevoyage/419476 sur San Francisco, je vais réserver mon billet pour visiter Alcatraz. Je pense à cet itinérant maintenant décédé qui avait ce surnom Alcatraz… Je vous parlais de mon senti, parfois je sais pas pourquoi je suis ému, peut-être de savoir que je me rétablis… Je pense à la femme de chambre de l’hôtel à Washington elle était très sympathique, une latino et Trump veux pas les accueillir pourtant son économie vas au mieux. Le pays est prospère je peux pas croire qu’ils veulent pas partager. Ici aussi on pourrait accueillir des migrants, le pays manque de main d’œuvre. J’ai un déjà-vu une émotion comme si tout ça était déjà arrivé… Je m’arrête et j’écoute ce que dis mon sentis, je commence à réaliser que je suis plus tout jeune ce que vous lisez c’est mon journal, mon écriture quotidienne qui m’aide à me rétablir. J’arrive au moment difficile où il faut terminer, la chute, j’ai encore pas mal de mots à vous écrire mais je dois m’en garder pour une prochaine fois tout ça pour terminer comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce midi j’ai mangé de la pizza vous allez me dire faut pas avoir grand-chose à dire, de toute façon mon nom c’est pas Hubert Aquin et j’écrirai pas un autre Antiphonaire. C’est un très beau dimanche d’automne, ensoleillé… Semble que la route quarante pour se rendre à l’aéroport est fermé, je sais pas trop comment les gens vont faire, c’est pas trop compliqué ils n’ont qu’a passé par la vingt, c’est pourris ce que je vous écris là… Heureusement ils font les travaux bien avant mon départ… Cinq mois encore, j’étudie la carte de San Francisco et j’écoute des émissions de radio dont c’est le thème… J’étais partis pour vous parler du foulard que les islamistes portent mais c’est trop controversé, je préfère m’abstenir… Y’a plein de mouvance de migrants même en Amérique du Sud, les gens veulent se rendre à la frontière Mexique USA, ils sont des milliers de toute façon c’est pas moi qui va régler ça… Ils arrivent pas à vivre chez eux ils croient qu’ailleurs ce seras mieux je crois pas ils sont trop nombreux. Le président va leurs construire ce qu’il faut bien appeler par son nom, des camps comme pendant la seconde guerre mondiale, ils vont vivre là en attendant mais en attendant quoi?  Je pense aussi aux migrants Syriens en Europe, ça fait beaucoup de monde en mouvement sur la planète, je veux pas écrire de bêtises mais je crois qu’on pourrais en accueillir quelques un… J’ai ouvert la porte j’aère la pièce, la politique internationale c’est pas ma tasse de thé… Je pense à un extrait de film où la femme se plaint de pas voir beaucoup de monde et à qui son mari répond qu’une bonne femme ça reste à la maison. Je crois que c’était l’époque de la matriarche. Souvenir de mon grand cri d’effroi quand j’ai dû quitter la maison j’étais défait. C’était partis pour les nuits au motel. C’est finis tout ça, ça fait très longtemps, je vous raconte ça comme le patriarche racontais ses histoires de bois, de camp de bûcherons. Je suis finalement arrivé en ville dans le goulag occidental. Tranquillement je vie mon célibat… J’ai eu trop peur pour partir j’étais dans la paranoïa, je crois qu’en province les jeunes qui souffrent se suicident, y’a tout à coup un parfum de cannabis. C’était ce monde-là que je fréquentais heureusement j’ai pas finis en prison… Je pense à ce gars qui voulait se bâtir une maison dans le bout de Victoriaville, il habitait seulement le solage en ciment, je sais pas ce qu’il est devenus ça aussi ça fait longtemps. Y’a rien de linéaire dans ce que j’écris, j’essais juste de décrire ce qui se passe dans ma matière grise. Ce soir il va faire noir tôt, la lumière est quand même belle à cette heure. J’ai pris une photo pour essayer de vous la montrer. Je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 3 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mon malaise est partie, comme toujours j’avais mis ça au pire. Cette nuit on reviens à l’heure normale, ça y est c’est partis pour l’automne! Dimanche, le septième jour… J’écoute des émissions radio sur San Francisco, demain ceux qui ont tout dépensé vont avoir droit à un crédit d’impôt pour solidarité, c’est pas grand-chose mais c’est mieux qu’une claque sur la gueule… Je sais pas si à l’heure de fermeture des bars les gens vont pouvoir y rester une heure de plus, encore rendu dans des propos d’alcoolique… L’équipe de hockey locale a perdue tandis qu’au football ils ont gagné… Si y’a un endroit où on s’occupe pas de votre sensibilité c’est bien dans le sport professionnel  ils y sont tous pour la testostérone et la virilité… J’ai souvenir du temps où je « jouais » au baseball, je jouais sur le banc j’encourageais mes coéquipiers incapable d’attraper une balle chandelle, ce qui me fait rire aujourd’hui c’est quand le patriarche trésorier de la ligue arrivais le coach s’empressais de m’envoyer au champ gauche où je laissais échapper toute les balles… Je me souviens aussi que j’avais un tout petit gant, mes coéquipiers en avaient de beaucoup plus grands, j’ai réalisé beaucoup plus tard que c’était celui de leurs frères où de leurs pères. Dès le départ le patriarche avait dû désamorcer une crise, ça me fait encore mal aujourd’hui, il avait acheté un très mauvais gant de plastique c’était une honte j’avais refusé de me rendre sur le terrain avec ça. Aujourd’hui je comprends qu’à ma façon de jouer le gant était pas si important j’étais pas très habile pourtant je m’entrainais… Ouais! Le sport m’intéressais pas beaucoup quand il était trop organisé je préférais de beaucoup la lecture et le le dessin, les jeux dans le bois avec les copains encore ce soir je me rappelle et j’ai toute sortes d’émotions.  Des souvenirs qui ne servent plus à rien, je sais pas pourquoi je pense à un neveu qui a déjà quarante ans… Plus tard de mon « bureau » à la brasserie on allait avec les gars jouer aux hockey juste avec des patins et un bâton, je me rappelle du grand Garry qui me disait de passer le puck, là aussi j’étais pas à mon meilleur, je préférais de beaucoup mon vélo. Cette nuit je pense aux forty-niners de San Francisco, le football un sport que j’ai joué quelques fois, à l’époque y’avait toujours le dimanche après-midi à la télévision un match de la ligue nationale de football… Je vais essayer de terminer avec ce senti qui me dis que je répète toujours la même histoire, c’est possible mais elle est pas dans le même ordre. Voilà! Je suis rendus à la chute j’espère que ça vous a plu, je cherche à vous transposer mon senti pour cette nuit… Mais non je suis pas guéri. Je termine de la même façon que toujours, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 2 novembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! J’ai ouvert le sac de chips en ai mangé une moitié, avant j’ai essayé de dormir mais n’y suis pas arrivé. Me semble que j’ai lu quelqu’un qui disait que ça pouvait être utile mon blog, je l’espère! Le show aux Foufounes électriques viens de finir à moins qu’ils soient en rappel, quoi dire de Francoeur et des poètes? J’y suis pas allé ce sont de grands poètes qui étaient là mais j’ai de la difficulté avec les milieux qui carburent à la bière avec la poésie alcoolisée… Souvent ils utilisent les mots « choquants » le vocabulaire dénigrants… Je me souviens encore du show d’Autchose et de monsieur Francoeur à la Cité des Étoiles à la Ronde à Montréal, c’était extraordinaire… Cette nuit j’étais trop fragile pour entendre de la poésie déstabilisante qui m’enverrait dans le bas-fond parce que je suis trop sensible… Cette nuit je rêve pas, je pense à Nancy Beaudoin la vrai, la très jolie… Y’a des poètes qui ont le don de nous faire sentir moins que rien… Je crois que monsieur Francoeur dans sa jeunesse a fait un séjour à San Francisco en Californie il s’est inspiré des poètes beat et de la musique rock américaine. Les récitals de poésie j'y suis plus tellement à ma place, les poèmes noirs d’auteurs désinhibés me font plus tellement tripper ma recherche maintenant je la fait dans la spiritualité, j’avoue qu’on peut en trouver dans un bon poème. La poésie ça peut être un moyen d’arriver à la sobriété, je sais quand même que souvent les poètes préfèrent l’ivresse et la solitude pour travailler. Je me triture l’intérieur, mon senti pour essayer de vous dire ma poésie souvent les poèmes sont laconiques, les miens sont presque épiques. J’aimerais pas avoir les résultats d’écriture d’ un buveur de mauvais vin. Je cherche l’image du poète dans une vieille chambre du quartier latin, il se berce insatisfait en lisant ses derniers vers qu’il trouve mauvais, il va se mettre à la prose on y trouve moins de silence… Encore ce soir j’aurai raté mon tour pour la poésie, ce seras prosaïque et c’est tout. J’écris pas la fin du monde avec une prose que je voudrais progressiste et engagée. Souvent c’est la rage et le désespoir plus aucun désir de se chercher une tribune pour réciter pendant l’agonie. Je pense à ce petit cousin dont j’ai plus de nouvelles j’espère qu’il est pas retourné dans le monde des spiritueux, de l’alcoolisme actif. Quand même comme auteur on m’aura vite oublié, j’écris rien d’exceptionnel et je suis trop auto critique…


Nancy Beaudoin


Nancy Nancy Beaudoin


Chérie veux-tu être ma


Barbie en vie veux-tu être ma


Ruby Tuesday  ma blonde steadé


Ce sont les premiers vers d’un poème de Lucien Francoeur.


Bon! Quelques mots seulement pour terminer pour la chute. Ce seras ça, peut-être un peu sacrilège pour les commandements de la littérature. Je termine comme toujours de la même maudite façon. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!


Bernard