mercredi 17 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’en rajouterai pas sur la couverture média de la légalisation du cannabis. J’ai presque envie d’aller vérifier dans les urgences psychiatriques si y’a plus de psychotiques. Je vois les fumeurs au travail qui causent des accidents… Je trouve ça grave, les amis retraités du CÉGEP de l’Outaouais seront heureux d’apprendre que leurs collège donne une formation comme vendeur de cannabis en succursale. Quand tu t’ennuis pis que tu veux t’ennuyer deux fois plus fume une poffe, tu vas voir ça va être long longtemps. Je me souviens dans ma jeunesse on cherchais les brasseries qui nous permettais de fumer… Y’en avait pas beaucoup, y’en auras pas plus avec les nouvelles lois sur le cannabis et le tabac, la boucane est confiné dans des endroits. Je suis content j’ai arrêté tout ça. Je croyais avoir une réunion aujourd’hui du conseil d’administration du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale, mais non c’est demain on va surement parler avec la direction de cette nouvelle loi. Je pense à l’ami enseignant à la retraite qui est sur facebook, je me suis toujours demandé comment il avait fait pour étudier, travailler et se développer une grande culture générale, je sais même pas si il me lis… Je sais je suis un pauvre fou, j’ai ouvert la porte j’ai besoin d’air… Je les vois qui font la file devant les boutiques de cannabis, on va s’arrêter après l’ouvrage pour en acheter un peu une autre variante de auto, boulot, dodo… Y’a déjà eu un discours autour de la dope, maintenant c’est juste ordinaire, juste de la psychose pour pas cher… Je sais quand j’étais intoxiqué j’étais méchant, mille pardons à mon  Lecteur? Enseignant à la retraite. Le cannabis ça réveille juste de mauvais souvenirs, on m’a foutu à la porte du collège pour une poffe… Je suis jamais rentré dans le rang. Il est trop tard, je sais pas ce que les directions de collège vont faire avec les potteux, dès le début je vous ai dit que j’écrirais pas là-dessus, comme discours tout ce que ça m’a fait c’est de développer un discours de schizophrène… Pour la dope et la maladie mentale j’ai gagné le gros lot. Je me rétablis quand même… Encore heureux que je sois pas déjà mort. Lundi y’a deux psy chercheurs qui parlaient de la dope… C’est un peu pour ça que je veux en finir, je ne suis qu’une épave, pendant que les gens vivaient moi je buvais et me dopais sans jamais arriver à rien. Pourtant ça fait des années d’abstinences et je vous écris en essayant d’être vrai. Si y’en a des plus jeunes qui me lisent pensés y bien avant de consommer vous pouvez tomber et ça va faire mal pendant des années, j’ai pas de leçon à donner à personne mais j’ai pas envie d’y retourner. Voilà! Parlant de tomber j’en suis à la chute, merci d’avoir lu jusque-là!!!À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard

mardi 16 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit et j’essaye d’écrire, j’ai lu vos commentaires et apprécié vos j’aime sur les textes précédents. Le climatiseur est rangé on entend moins la rumeur de la ville.  Je sais pas comment c’est la psychiatrie à l’hôpital de Roberval, je crois que les gens préfèrent se faire soigner dans la métropole… Souvent on dis de ceux qui ne travaillent pas et sont malades qu’ils sont paresseux, c’est difficile à Montréal je peux juste imaginer à Roberval. Pas question de rester allonger sur le sofa au prise avec la psychose… Je pense que la maladie mentale est stigmatisé qu’on y accole, comme on disait y’a longtemps une étiquette même dans la grande ville on vie ça et c’est contre ça que je me bats. On préfère vous voir au « travail » que d’essayer de réaliser un rêve, l’an passé des conseillers d’une agence de placement m’ont dit c’est pas nécessaire de travailler… Y’a quelques temps déjà j’ai fait la gaffe de dire à un pair de demander l’aide de son programme d’aide aux employés pour soigner son alcoolisme, on lui a consacré en tout et pour tout qu’une demi-heure, je crois qu’il ne travaille plus et même qu’il est décédé son travail c’était sa raison de vivre… Quand j’ai essayé de l’aider je croyais bien faire mais comme on dit l’enfer est pavé de bonnes intentions. Je crois qu’il était pas convaincu que ça allait mal, le week-end il buvait et sniffais de la coke tout dans un monde de rêverie avec un partenaire, un de ses amis d’enfance qui habitais le même plan immobilier, le même ghetto… J’ai pas été utile à personne là-dedans je le regrette, l’ami était suivi par des professionnels qui savaient mieux que moi. C’était un petit homme qui quand il consommait ce qu’il appelait la dame blanche, croyait être invincible et fort… Ça fait des années tout ça j’en ai plus de nouvelles… Il habitait Rosemont, je m’excuse si c’est possible je me suis mêlé de ce qui me regarde pas, je crois que ça fait plus de vingt ans tout ça.  Je croyais que ma solution était la seule, c’est pas le cas y’a différentes façons de se rétablir…. Je vous écris mon senti de cette nuit, des souvenirs… C’est déjà mercredi, ce soir assemblée du Comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal… Je pense à tous ces toxicomanes qui vont se ruer dans les magasins de cannabis gouvernementaux, juste d’y penser ça provoque une drôle de sensation chez moi, vous risquer de rencontrer de vieilles connaissances qui, vous ne le saviez pas fument… Je sais pas si ça va créer un rapprochement, moi vous risquez pas de me voir là. Voilà! Comme souvent c’est la chute, j’espère que les fumeurs seront pas trop mal. En attendant je termine à ma façon habituelle, encore quelques mots pour vous dire que je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai enlevé le climatiseur, tout s’est bien passé. Il va faire un peu moins frais chez moi. Ai reçu un appel téléphonique d’un concours trop simple, j’ai pas rappelé je soupçonne une arnaque avec mon numéro de téléphone. Ai  rangé le climatiseur dans sa boîte dans le placard. Y’a pas trop de sensibilité dans ce que j’écris là, c’est l’après-midi le temps passe et j’écris. Je pense à San Francisco, à une réunion demain avec la direction de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. On va discuter cannabis, de la légalisation, de la mise en application de la nouvelle loi moi je suis pas d’accord avec ça. Je le répète il vas y avoir beaucoup plus de psychotique… Ai changé de jeans, le précédent est tout déchiré ça beau être la mode des rock stars, je n’en suis pas une… La matriarche à l’époque appelait ça des « évralls » pour « overall » des pardessus tout. Je sais pas pourquoi je pense déjà aux vêtements que je vais amener dans mes bagages en voyage. Tout est calme, sur la rue y’a beaucoup de véhicules de l’atelier municipal pas loin… En voyage pour me déplacer au moins une journée je vais me louer une bicyclette électrique, semble que c’est bien dans les pentes de San Francisco. Le problème c’est comment la ranger quand tu veux visiter des endroits. Je veux voir où ça a débuté ce mode de vie hippies qui a laissé beaucoup de traces dans la vie contemporaine, je pense aux peace and love et au patchoulis entre autre, ça se voulait profond mais s’est resté superficiel en même temps y’avait mai soixante-huit en France, toute cette belle jeunesse qui allait bientôt devenir les comptables du monde moderne. Question valeurs ça prend du temps pour changer, dans mes ivresses je disais souvent qu’avant de changer le monde fallait se changer soi, je crois que j’ai réussis mais ça reste difficile à tous les jours. Le temps qu’il fait aujourd’hui me fait penser à Londres, pluvieux et nuageux. Je pense au musée Courtauld… Pour sa collection de peintures impressionnistes et post-impressionnistes. Je m’y connais pas trop mais c’est beau… Vous vous souvenez hier j’attendais un appel téléphonique, je l’ai eu c’était ce foutu concours avec un numéro confidentiel. On vient de me rappeler pour le cadeau d’une valeur de deux cent dollars, j’y crois pas y’a toujours un prix à payer… Je sais pas trop comment terminer avec mon senti, je suis pas très ému, les éboueurs passent j’aurai même pas réussis à faire ça, je me rappelle la matriarche voyant que je ne fréquentais plus l’école disait que j’allais finir vidangeur, mais non, j’y suis même pas arrivé, la vie à continuer et elle ne m’y a pas amené. Voilà, je suis rendus à la chute, quelques mots encore pour terminer. C’est toujours la même façon, encore une fois je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 15 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit y’a un grand vent à écorner les bœufs… J’aimerais donc être poète faire la révolution dans le monde des mots, donner à dire au muet parler en signe… Cette nuit je rêve encore d’avion mon ami historien de l’art m’a fait découvrir ce documentaire https://www.youtube.com/watch?v=8mFcS9nyf4I  regardez le vous allez voir c’est extraordinaire, je vais vous illustrer ça avec un petit modèle d’avion… Des vents comme cette nuit c’est assez épeurant, je pense aux américains de la Floride avec l’ouragan et aux français du sud inondés. Parfois je pense que c’est un nouveau genre de guerre que les pays se battent à coups de dérèglement climatique qu’ils démarrent au milieu des océans. En attendant l’équipe de hockey locale a gagné son match une victoire de sept à trois sans équivoque, lentement les jours passent j’ai toujours hâte de m’envoler un peu plus de cinq mois à attendre… J’y vais un petit peu trop tôt je vais rater le festival des Cerisiers en Fleurs, mais y’a d’autre activités. Le vent semble s’être calmé, j’ai dormis un peu. Je vais aller voir le quartier Chinois de San Francisco parait qu’il est énorme, je vous ferai pas un tour guidé ici, je vais attendre d’y être… Je crois que je vais être là-bas à Pâques. Parfois je regrette d’avoir été laissé à moi-même si jeune… On m’a laissé décider de ma vie, j’ai pas fait les bons choix, comme disait Albert l’alcoolique avoir eu le savoir que j’ai aujourd’hui à cette époque les choses auraient été différentes. Vivre on apprend pas ça dans les écoles, le seul moyen c’est de galérer un peu partout en espérant que ça va bien se terminer. J’ai fait avec ce que j’avais c’est un peu une confession, j’ai eu très peur, la paranoïa. Seize ans c’est un peu tôt pour laisser l’école et plonger dans le grand fourbis de la vie… Je pense aux amis snowbirds qui cette année vont en Arizona où au Colorado je sais plus, je crois que c’est en Arizona pour voir le Grand Canyon… La semaine passée quand je suis allé voir les avions à ville Saint-Laurent je sais pas pourquoi j’avais le pied léger, c’était facile de marcher, ici tout près de chez moi c’est difficile peut-être à cause de la pollution atmosphérique. Mardi déjà, y’a beaucoup de monde qui se traine d’une fin de semaine à l’autre. Cette semaine j’ai une rencontre du conseil d’administration du Comité des usagers de l’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal, on va parler cannabis… Dehors un balai mécanisé passe en faisant tout un boucan je croyais que c’était un U.F.O. j’ai eu peur…. Voilà! Tout ça se termine pour cette nuit, encore quelques mots, je crois que je vous en ai assez écris, c’est pas simple de trouver une chute, ils vente fort, y’a probablement beaucoup de feuilles qui vont se retrouver par terre. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous écris en attendant un appel confidentiel que j’ai reçu ce matin. J’espère qu’on va me rappeler… Aujourd’hui il pleut… Ce matin je suis allé à la réunion de mon groupe d’entraide… J’ai de la difficulté avec ceux et celles qui sont différents… Je comprends les façons de donner des soins en santé mentale à ma façon. Ce que j’en pense c’est que ça prend une pluralité de façon, y’a pas une manière unique du médicament à la psychothérapie. Je comprends que certain ne peuvent pas payer mais l’argent joue un grand rôle dans les consultations thérapeutique, ce qu’on paye pour se rétablir on veut souvent progresser dans son rétablissement, quand j’écris ça je pense beaucoup au frais d’une psychanalyse on reste longtemps en marche… Moi j’ai de la difficulté avec l’argent, je préfère qu’on me paye pour me rétablir en faisant valoir mon expérience, que de payer pour me faire entendre et chercher… Oui! Plusieurs façons de se rétablir je crois que c’est essentiel, les soins de santé mentale ne peuvent pas être uniforme parce que chacun est différent. Je me répète, j’ai peut-être tort de croire que l’écriture est thérapeutique mais mon senti est assez important il apparait pour moi nécessaire de l’exprimer. J’essaye d’écouter le malaise, la maladie de l’autre… Cette semaine c’est la légalisation du cannabis, moi je vais pas vers ça, j’encourage pas ça j’ai eu une très mauvaise expérience. Semble que l’argent que le gouvernement va amassé à la vente de cannabis, va servir à la recherche… Je vais les laisser chercher seul là-dessus, loin de moi tout ça.  Tout à coup je me sent fatigué, le téléphone a pas sonné, y’a pas eu de message c’était certainement le médecin… Cet après-midi je suis brisé, je raconte comment je voudrais lâcher. Quand j’écris c’est pour donner un sens à ma vie, je sais je suis une pauvre cloche, un drifter, ce malaise senti à quoi ça sert? Je suis partis du téléphone pour vous écrire sur le cannabis, y’a une connaissance qui la dernière fois que je l’ai vu m’avait donné du cannabis, il reviens dans ma vie mais je veux rien savoir je le tiens loin de moi. La boucane on en veut plus qu’importe le « produit »… Le psy quand j’ai arrêté de consommer à pas trouver autre chose à dire que « ça vous auras donné une bonne leçon ». Semble que les choses sont en marche pour la prochaine création collective. J’ai pas de détail, c’est pour le printemps prochain semble que je vais pouvoir faire mon voyage. Cet après-midi je veux pas écrire de bêtises, je sais mon écriture est pas forte, reste que quelques mots à trouver pour la chute, je pense à une écrivain de grands talents que je ne nommerai pas… J’ai pas voulu garder ma place de balayeur voilà où j’en suis. Je termine donc comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 14 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, je suis en sueur toujours à rêver des avions. Ce matin j’ai une sortie pour le groupe d’entraide par et pour. Malgré certains écart je crois que j’ai un bon rétablissement. Je vous fait de courtes salutations…  Plutôt que de contrôler je lâche prise et m’en remet à ma puissance supérieure pour aujourd’hui. Je crois que si je répète ça à tous les jours je vais vers du bon… Il est tôt dans la soirée, je vais me préparer un café, je vois l’écrivain avec sa bouteille de scotch au coin de la table, il essais de sortir les mots de sa tête, je me prépare un café… Dehors c’est la jungle, j’essais de rester poli,  hier je disais à l’ami quand les gens rient de moi c’est parce que j’ai raison… J’entends les motos qui passent à fond de train… Cette semaine c’est la légalisation du cannabis, on va pouvoir s’en procurer honnêtement quelle saloperie, mais oui ça m’ennuis je veux pas que les gens vivent des psychoses. Chez moi y’a pas et y’auras pas de boucane, j’ai assez donné pour la dope… Je pense encore aux avions à la Californie à mon voyage à San Francisco.  Je me suis couché très tôt pour pouvoir vous écrire ce soir. La matriarche m’a téléphoné elle est de retour, le téléphone a sonné j’ai pas répondu, c’était rassurant. Ce soir je fais comme si je partais en voyage, ai pris une douche me suis parfumé, c’est pas très différent des autre fois. C’est vraiment la nuit, les gens sérieux trainent pas dehors à cette heure-ci. Encore tout un automne et un hiver à passer avant de partir. Je devrai être patient… Je sais pas si l’aéroport est ouvert à quatre heure du matin le vol est à sept heure, on dis toujours qu’il faut être là trois heure à l’avance. Six mois à l’avance il est un peu tôt pour commencer à m’en faire. J’écris lentement cette nuit, j’essais de faire le bon… Lundi approche, je suis pas triste mais désoeuvré, j’ai rêvé à la chanteuse… Je me souviens lui avoir demandé une chanson française qu’elle ne connaissait pas… Je pense que c’était une chanson que Montand interprétais, Le temps des cerises https://www.youtube.com/watch?v=ncs4WlWfIZo une très très jolie chanson. C’est lundi déjà, je les vois cuvant leurs bières n’arrivant plus à s’enivrer et dans l’impossibilité de rentrer chez eux, on permettais pas de dormir dans le bar de toute façon y’avait pas de place assez confortable pour ça. La musique au fond même à vingt-deux heures le bar se remplissait, parfois y’avait des shows le dimanche après-midi et ensuite on y passait la nuit. Chercher pas cet endroit ça n’existe plus, c’était un peu l’hôtel California des Eagles… Le ciel et l’enfer, cette nuit c’est moins lourd, j’arrive à la chute quelques mots encore et je vous laisse en terminant toujours de la même façon, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de terminer le cahier lecture de LaPresse+. Visionné un vidéo, me sent comme un dinosaure avec mes photos et mon écriture… Je sais pas pourquoi je lis les chroniques littéraires, j’accroche jamais… Le psychanalyste sors un livre, je sais pas, la vrai raison de mes lectures c’est probablement parce que je ne sais pas écrire. J’espère y apprendre l’essentiel pourtant la sensibilité masculine on en a pas souvent besoin. Je suis toujours enfantin avec mon senti qui s’amuse avec des photos d’avions. J’essaye, je répète, j’essaye et je n’y arrive pas… Je serai jamais devenus un homme… Cet après-midi c’est le silence, les vrais hommes sont partis à la chasse dans le bois, moi je marche sur le ciment en espérant pas trop faire de faux-pas… Je pense à abandonner l’écriture, c’est pas une panacée, j’ai longtemps cru ça, pas de guérison avec les mots si y’a quelque chose ça me rend plus malade… Une catharsis peut-être? Je sais je suis une risée, j’arrive pas à me faire respecter… Je pense aux milliers de voitures et aux quelques avions stationnés Ville Saint-Laurent. C’est pas de l’ordre de mon senti c’est de l’écriture d’a… Je change d’idée je m’auto-dénigrerai pas comme souvent, va bien falloir que je me rende à l’évidence mon écriture elle a rien d’exceptionnel. J’ai plus la rage, plus la musique toujours le même refrain de panique… J’aurai trop écris pour dire des niaiseries, le cannabis seras bientôt permis, attention psychotique après c’est la schizophrénie. Présentement je suis brûlé, j’ai pas beaucoup dormis. Je pense que j’ai mis la barre trop haute je m’en demande trop, j’entends des bruits d’ordinateurs je sais pas d’où ils viennent ça semble pas venir de ma machine, paranoïa? Y’a un psychiatre qui raconte que c’est pas bon d’écrire sa vie sur les réseaux sociaux… Je devrais faire preuve de plus d’imagination mais je sais pas écrire autrement que ce que vous lisez là. Y’a longtemps que je vous ai pas parlé du goulag, de l’exil dans un quartier populaire, c’est toujours une histoire de voitures qui passent j’en aurai besoin pour me rendre à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau… Mais c’est pas pour tout de suite même les camions passent à fond de train… C’est pas du tout mais pas du tout mon senti, je vais regarder à quelle heure ouvre l’aéroport. Je vais en parler à mon amie agent de voyages. Ça fait longtemps que j’avais écrit quelque-chose d’aussi pourri… Je préfère la nuit au jour pour écrire… Je suis pas même prosaïque… J’ai fait une courte prière avec l’espoir que ça m’inspire un peu pour terminer… J’ai besoin de spiritualité… L’esprit c’est pas un avion il plane sans demander. Voilà mon senti pour la chute de ce « texte »… Peut-être que dans mes années d’alcoolisme actif si j’avais pas blessé tant de monde j’en serais pas rendu là. Enfin! Pardonnez-moi, je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard