mercredi 19 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit trente, hier en début de soirée j’étais à la réunion du comité des usagers de l’institut. En revenant j’ai dormis un peu pour maintenant écrire votre blogue… Les choses sont pas mal toute faites pour mon départ à San Francisco, lentement je lis mon guide… Me semble que je vais faire un bon et beau voyage. Long voyage mais je reste sur le continent, ça va venir assez vite ce départ. Je crois que je vais illustrer ça avec un avion du musée aéronautique de Washington. J’aime pas quand mon texte tourne autour d’une photo je préfère vous écrire sur mon senti… Semble qu’il fait frais j’arrive pas à démarrer le climatiseur… Je viens de le démarrer! Cette nuit je me sent bien, j’ai réussis à me réveiller. Ça fait une couple de jours que je regarde pas la télévision, c’est pas plus mal, j’écris sur les réseaux sociaux, je lis un guide et un roman pour bientôt entamer la lecture du recueil Spirou. Y’en a pour qui la culture c’est Céline Dion, je sais pas me semble que non c’est trop ti-pop… J’écris ça et ses fans vont m’ignorer où me cracher dessus… Je sais qu’il y a une de mes lectrices qui est une grande fan de Céline, j’associe quand même pas ça à la grande culture pendant ce temps j’ai une mélodie de Bruce Springsteen dans la tête. Bon! Je prends pas cette direction disons que la culture c’est large et qu’au nombre d’américain y’a des cultures mainstream et d’autre plus underground. Faut savoir de quoi on parle quand on parle de culture on compare pas William Shakespeare avec Luc Plamondon, y’a génie et génie et demi. Disons que moi côté culture j’ai encore de la difficulté à me servir d’un couvert de plus de cinq pièces dans un repas. À l’époque on avait démarré un centre culturel, je sais pas si il existe encore… C’était la culture de la banlieue, Bungalow Bill, les jeunes femmes seules, leurs maris au travail, ne demandait que ça de la culture… Y’avait les amis qui sortaient de l’option théâtre au CÉGEP de Sainte-Thérèse… Moi je pataugeais là-dedans avec mes grosses bottines. Cette nuit encore une fois ça ressemble à ça de mauvais souvenirs de technicien de scène. Je sais pas pourquoi j’avais cet attrait pour la scène du théâtre au Cirque du Soleil, de toute façon j’étais incapable de grimper dans les échafaudages d’éclairage. Le climatiseur fait des siennes je voudrais pas le briser je vais le fermer. Voilà! Il s’est fermer tout seul, je pense à tous ceux qui se sont associés au prestige du Cirque du Soleil. Bon! Je vous aurai encore écris quelque chose de mon petit senti… Cette nuit je suis calme, lentement j’arrive à la chute à la conclusion, le mieux qui me serait arrivé c’est de faire le clown avec ma grosse face. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça en fait deux pas mal rapproché ce soir. Je me suis couché j’ai dormis un peu, je me suis relevé et je reprends. Les camions passent bruyant, une journée encore et j’ai une grosse fête avec ma belle-sœur. J’ai hâte à ça aussi, je suis comme pressé de vivre… Je crois qu’aujourd’hui on va vraiment confirmer mon voyage à San Francisco. Ce soir j’ai une réunion du comité des usagers de l’institut… Institut, ça fait malade aussi, c’est difficile de nommer ces lieux de soins sans notes péjoratives. Avec l’amie agent de voyage on s’est mis d’accord pour dire que je réservais pas trop tôt. Je vous en parlerai pas trop ça pourrait me porter malchance… Y’a des choses à faire plus moche que ça. J’ai visionné la création collective J’VEUX D’L’AMOUR, je suis pas fort fort pas un grand comédien surtout pour jouer le transgenre, c’est difficile… Dans tout ce que je fais c’est ça qui fait défaut je travaille pas assez. La matriarche dirais que je suis un sans génie sans talent. On peut aussi dire que je fait simple… Cette nuit y’a une bonne odeur de parfum, plus tard aujourd’hui je vais aller faire quelques achats dans une grande chaîne de magasin. Je reste en silence je respire pas trop fort c’est pas de la poésie c’est de la prose. C’est difficile de pas répéter, pour rester dans ma thématique aérienne je vais vous illustrer ça avec le vitrail de l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau c’est de mille-neuf-cent-soixante une œuvre de Eric Wesselow mille neuf-cent onze, mille neuf- cent quatre-vingt-dix-huit. Bon! Passons maintenant au senti, vous voyez j’ai toujours la même formule. La nuit je me sent mieux, y’a pas de musique et j’essais de « réfléchir » à ce que je vais vous écrire. J’ai plus d’anecdotes de la gang d’enfants que nous étions, à la télé sir Paul m’a rappelé de bons souvenirs des Beatles, j’étais encore un enfant, c’était moins douloureux que l’adolescence… La Californie ça me rappelle aussi le psychédélique de Sergent Peppers… Le psychédélique pour moi ça va pas sans la dope, et la dope ça mène chez les fous, avec la légalisation du cannabis selon moi on va multiplier le nombre de patients aux urgences des hôpitaux. La psychose c’est difficile, on se demande comment sortir de cet état parfois les soins ça suffit pas, on deviens schizophrène mais c’est pas toujours simple comme ça… Chez moi y’a eu une grande réorganisation, j’ai eu peur de la mort et les choses ont changé, la vie à été plus forte, elle a gagné même si je sais que je suis pas éternel. Je suis encore dans cette thématique, heureusement j’ai pas pris de LSD. Je vous ferai pas la nomenclature de toutes les drogues. Je vais terminer avec quelques mots pour dire que c’est possible de vivre abstinent, encore une fois! Voilà c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 18 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai souper et j’ai finalisé les choses pour mon voyage à San Francisco. Je préfère vous écrire que de m’évacher devant la télévision. Le voyage c’est affronter ma paranoïa… Je vais être franc avec vous, j’ai rien à dire, j’ai regardé la vidéo de création de J’VEUX D’L’AMOUR, je suis pas très bon c’est évident que je suis pas comédien. Je projette pas assez ma voix. Ma chose c’est l’écriture et encore… L’abandon me guette, je suis vieux et je gâche ma vie dans des tentatives d’écriture. Je croyais qu’il faisait frais mais le climatiseur viens de démarrer. Je suis triste et inquiet pour ma lectrice de Deux-Montagnes… J’ai qu’une chose à faire c’est de lâcher prise, c’est pas facile… Je pense encore à l’avion, tous les ans je pars, faut que je laisse passer l’automne et l’hiver… Je sais pas, je sais plus, l’angoisse me tord les boyaux, encore une phrase de ti-clin. Tout ce que j’écris se perd dans les illusions de cette machine. Parfois c’est comme des incantations, un mantra inutile quand je suis à bout de souffle… Je pense à ces nuits passées dehors dans des bouges innommables, les matins où la matriarche passait l’aspirateur, est venus un moment où c’était impossible de me lever, j’étais devenus fou. Ce soir je manque de courage, j’ai jamais su ce que je deviendrais, un pauvre type, voilà! Je suis accroché au téléphone… Je sais pas comment sont les nuits et les quartiers à San Francisco. Je fais pas un voyage de sans le sous, je suis trop vieux pour le dortoir. Je veux me gâté, me changer les idées. Un peu d’espoir aujourd’hui j’ai reçu le recueil Spirou mais j’ai quand même beaucoup de lecture à faire… Je crois que je suis devenu un nouveau con comme dans la chanson. Baptême de baptême! Je m’en prends qu’à moi, je suis seul et j’ai pas d’adversaire autre que ce mauvais senti, comment je fais pour remonter l’estime que j’ai de moi? Il est presque dix-huit heure, personne me rappelle, je prie pour me sentir moins seul. Je pense à la chambre de l’hôtel des cœurs brisés. Souvenir du grand Michel, très schizophrène qui fumait des cigares et marchais la nuit de Rosemont à Pointe-aux-Trembles en traversant les raffineries, il était très grand et très costaud. Je sais pas ce qu’il est devenu.  Ces soirées ci, la solitude est pesante, les gens que je connaissais dans l’édifice sont tous déménagé, j’ai plus personne avec qui veiller… Six mois encore avant de partir, je vais vous placer une photo du panneau des départs à YUL… Ça m’apaise quand même un peu de vous écrire, j’entends un avion qui passe. Le soleil se couche de plus en plus tôt. Encore quelques mots pour bien terminer, écrire quelque chose d’achevé… Aujourd’hui c’est ça j’ai un peu retardé. Enfin je vous remercie, comme toujours, d’avoir lu jusque-là, continuer vous aller peut  être aimé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 17 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir du psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps. J’ai jamais compris si il blaguait ou si il était sérieux. Moi frondeur j’avais répondu non, si il évoquait la question il devait y avoir un certain danger… Quoi que je suis encore vivant pour vous en parler, y’a ce « copain » victime lui aussi de la paranoïa qui se promenait avec un couteau et qui disait «  je devrai tuer celui qui me menace de mort ». C’était le monde d’avant, y’avait une raison à ma peur j’étais donc pas si fou. Souvenir encore que même après avoir cessé de consommer la police me filait, ça leurs donnait rien j’avais coupé définitivement tous mes contacts dans le monde interlope. Y’a rien de plus difficile à valider que la peur d’un paranoïaque… Je sors de la douche, me suis parfumé en pensant au voyage, à comment c’est agréable quand dans l’avion une femme utilise de la crème à main, une odeur qui détend… J’ai hâte d’avoir d’autre nouvelles pour le voyage, j’ai regardé deux ou trois documentaires sur San Francisco, six mois encore, me reste qu’à faire les réservations, juste de vous l’écrire ça me place dans l’ambiance… Hier j’ai pris congé de télévision, il y en a que pour les élections. Je pense à Big Brother… C’est la nuit, je cherche l’inspiration, je sais vous vous demandez quand je dors disons que je me couche tard, on m’a longtemps demandé de travailler la nuit, je le faisait, je me couchais et je dormais au petit matin… À l’hôpital on nous met le rayon de la lampe de poche dans le visage pour savoir si on respire. Chez moi y’a rien de ça, ici je devrais vous dire comment je me sent, je pense que la nuit devant l’écran je suis assez serein… Chose intime je crois qu’aujourd’hui je vais m’acheter des sous-vêtements… Avec ça je tombe dans l’insignifiance, je devrais plutôt faire la lessive. Je pense vous illustrer ça avec les montagnes de Nouvelle- Angleterre… Je trouve ça étonnant de pas être allé plus souvent aux États-Unis et d’habiter tout près, la côte ouest c’est plus loin mais je crois que je vais faire un beau voyage. Je pars en peur, y’a rien de réservé encore et c’est que dans six mois, je dois faire attention de pas trop sortir de mon vingt-quatre heures. J’ai hâte qu’on me livre mon recueil Spirou ça aussi j’aime, lire des bandes dessinées comme je l’ai fait longtemps ça va me faire trois lectures le recueil, le guide et un roman, je vais essayer de terminer la lecture du roman. Ouais! J’approche de la chute, la conclusion, ça sent bon, je fais une prière, je sais vous y croyez pas mais moi ça m’aide… La nuit est bien avancée, reste que quelques mots à vous écrire, voilà on y est reste que ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le voyage à San Francisco s’annonce bien, on a trouvé l’hôtel, quelques détails et ça vas être bouclé. C’est lundi ça s’annonce comme une bonne semaine. Je sais pas si je peux me fier à la page qui fait le décompte des pages vues aujourd’hui c’est plus de trois cent. Je me dénigre pas aujourd’hui ça sert à rien, la vrai humilité c’est d’accepter et de continuer à vous écrire. Si tout va bien je devrais partir dans six mois, mon baptême de la côte ouest, lentement je lis le guide National Geographic de San Francisco, c’est le bon temps pour demander de l’aide à Saint-François. Aujourd’hui je racontais que San Francisco avait beaucoup d’histoire, les espagnols, semble aussi que ça fait longtemps qu’il y a une histoire littéraire c’est bien avant la beat generation, les San-Franciscains ont toujours été amateur de lecture. Je pense que ce séjour là-bas va beaucoup m’inspirer… Je vais passer dans le mythique lieu hippies d’Haight-Ashbury… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui… Je crois que je vais y aller avec la statue des trois soldats, un hommage aux vétérans du viet-nam, une guerre que les hippies n’ont pas voulu faire et ont protesté, c’est la statue des trois soldats, un bronze de Frederick Hart où on peux reconnaitre un soldat de type africain, un soldat de type caucasien et un soldat de type hispanique, c’est dans la tradition héroïque en complément au mur de Maya Lin une œuvre controversé que les soldats semblent regarder… À l’époque de la guerre du viet-nam j’étais un enfant et je croyais que l’atelier d’usinage ou travaillait mon père fabriquais des pièces pour l’armement américain, je lisais les journaux, je regardais la télé et je voyais tous ces hippies qui protestais. Je sais qu’à Montréal y’avait plusieurs déserteurs… Je me serai rendu jusqu’ici sans jamais m’engager dans l’armée, je connais des gars qui s’y sont enrôlé et sont devenus psychotiques… La seule guerre que j’ai fait c’est contre les drogues et l’alcool, je la gagne un peu chaque jour. En anglais ont dit « wreck », j’étais une épave, je connaissais pas la « culture » militaire… La guerre c’est pas du cinéma, je sais que présentement le Canada se bat et y’a plusieurs blessés ils ont un syndrome post-traumatique. Je suis partis d’un futur voyage à San Francisco pour aboutir dans la guerre. Voilà! Je savais pas ce que j’allais vous écrire aujourd’hui je me suis décollé un peu de mon nombril, j’ai quand même hâte de faire un autre voyage, j’attends une réponse pour une navette entre l’aéroport de San Francisco et l’hôtel. Je vais peut-être un peu vite en affaire mais je verrai… Encore une fois j’essais de terminer d’une bonne façon, vous tous qui me lisez j’espère que ça vous plait. Je sais pas trop quel genre de conclusion vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard


P.S. Le memorial est à Washington.

dimanche 16 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous pouvez aller sur le post précédent j’ai mis des précisions pour la photo de la statue. En attendant je vous écris autre chose, le climatiseur s’est arrêté y’a un parfum, une odeur de hot-dogs steamé. Je pense à annuler mon voyage, les hôtels au centre-ville de San Francisco sont très chers, celui qu’on m’a proposé est un deux étoiles mais semble que c’est pas bien. Je veux pas être en périphérie, je peux pas louer de voiture j’ai pas de permis. J’ai envie de prendre une chance avec le deux étoiles j’ai vu des photos et lu des commentaires ça à l’air pas si mal… L’ami historien de l’art me rappelle que regarder des photos c’est un plaisir, j’avais oublié ça où personne me l’avait jamais dit, je le remercie. Ce soir je reste à Washington avec une photo du Capitole, on l’a vue cent fois mais c’est la mienne j’espère qu’il faut pas demander la permission à Trump le fou furieux. Je sais pas pourquoi j’ai les doigts qui sentent la nicotine, y’a des années que je ne fume plus, ça aussi je suis content d’en être débarassé… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Vendredi qui viens je célèbre mes vingt-cinq années d’abstinence… Et le temps passe, les jours se rajoutent un à l’autre et m’amène vers la vieillesse. Mon voyage à San Francisco même si c’est un peu far-west c’est pas grave, tant que je couche pas dans la rue et qu’il y a pas de bestioles dans la chambre c’est O.K. Le climatiseur s’était arrêté maintenant il vient de redémarrer, c’est un indice de mon âge plus jeune je prenais le frais dehors. Voilà! C’est lundi… Ce que vous lisez ici c’est la seule folie que je me permet, je pense déjà au coût de mon prochain voyage… Bon! Vous deviez l’attendre c’est le moment pour mon senti, je me vois déjà marchant sur les collines de San Francisco… Je veux pas dépenser toute mes économies disons que cette nuit c’est un senti financier, comment les piasses se font sentir… Souvenir de tout ce temps passés au bar sans me faire un seul ami, l’alcoolique est bien seul dans sa maladie. Que font les gens sérieux le lundi matin, je pense à tous ces hôpitaux où on soigne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les pompiers, les policiers… Quand je regarde ça je me sent inutile et futile… Pourtant je crois que j’ai des valeurs elles sont bien réelles et spirituelles… Je baille, j’ai presque terminer de vous rédiger, de vous digérer, de vous diriger encore des niaiseries tout comme si je voulais m’éloigner de mon senti terrifié, la peur, la peur elle est toujours là, faut dire merci pour qu’elle se calme un peu… Les U.S.A. c’est le royaume de la voiture, je vais faire dur avec mon seul moyen de transport mes adidas. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui encore il fait très beau. J’entends les voisins tousser… Heureusement je suis pas en crise psychotique, j’ai pas le sentiment que quelqu’un est entré chez moi déplacer des choses. C’est un magnifique mois de septembre, je crois qu’on va devoir le payer, c’est peut-être ma paranoïa qui dis ça… J’ai entendu dans un documentaire, un poème de Ginsberg, il est très violent, disons que c’est pas, que c’est plus le temps… Pendant ce temps-là, les gens trainent sur les terrasses des cafés. Je crois que c’est les derniers moments pour cette année. Dans les escaliers de l’édifice quelqu’un cogne ses bouteilles vides. Au prochain printemps je veux aller vers l’ouest ce seras la première fois… J’ai un peu peur des sectes, pourtant ce seras un autre voyage aux États, dans les précédents y’en avait pas… Une organisatrice péquiste m’a téléphoné elle voulait savoir si j’allais voter pour sa candidate, je lui ai répondu  que mon choix était pas fait. Je crois que ça lui a pas plus, je veux rester dans le silence, pas faire démolir mon senti calme. Je crois que je vais illustrer avec une statue qu’on peut voir devant le Smithsonian à Washington je la trouve très belle malheureusement je sais pas elle est de qui. Y’a m’a voix qui dis que je suis un abrutis. J’irai pas plus loin que là, ça me fait mal… Pour les sectes disons que je veux garder le contrôle de ma vie… Je vais rester à jeun un jour à la fois. Chez moi y’a des mouches à fruits, je vais sortir le sac de déchet, ça aussi c’est difficile produire le moins de déchet possible. Voilà c’est fait, dehors il fait vraiment chaud, je savais pas si je vous écrirais aujourd’hui, c’est pas l’écriture d’un best sellers. J’apprécie tout le monde qui me lis. Un jour va falloir que je me rende à l’évidence j’écris pas comme les grands je suis juste un scribouilleux électronique. Pourtant c’est pas tellement utile mon éternel autodénigrement. Je pense à la politique et j’arrive pas à me souvenir des choses que ça a changé pour moi. Je me rappelle juste de l’élection de Robert Bourassa et de la shop de recyclage dans son comté qu’il avait fermé. J’essais de m’apaiser de rester calme pendant que la journée avance, l’anxiété c’est pas mal ça qui fait que je me dénigre. J’écris! Et c’est comme si c’était pas permis, interdit! Pourtant j’ai le droit de vivre… J’essaye de « construire » quelque chose dans le silence et la solitude… Vous pouvez dire ce n’est que du verbiage, mais j’y crois. Je prendrai jamais le ton de l’intellect que je ne suis pas. J’y arrive encore une fois quelque mots pour la chute, la finale personne ne tombe y’a que ça ce texte qui est rendu là. C’est une très mauvaise conclusion. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard


P.S. Détail de la statue, c'est de Michael Lantz ça s'intitule Man controlling trade c'est de style art déco ça symbolise le soutien du gouvernement et l'énormité du marché c'est devant le Trade Commission Building à Washington.