jeudi 6 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est presque minuit c’est la nuit de jeudi à vendredi. J’ai dormis, me suis couché à seize dix- sept  heure hier et j’ai sommeillé jusqu’à maintenant. Je pense encore à mon voyage sur les collines de San Francisco. Me suis fait un café… Ils ont commencé à rediffuser Chacun son île avec Sophie Fouron que j’aime bien. Encore sept mois et si tout se passe bien je pars. Si je me souviens bien y’avait un itinérant maintenant décédé qu’on surnommait Alcatraz. Vendredi je pense à la journée qui s’en viens, j’ai hâte de voir combien ça va couter ce voyage. J’ai juste compris cette semaine pourquoi à mon premier voyage en France dans un petit bistro on nous avait servis le fromage dans le petit lait… Je l’ai mangé c’était bon. À San Francisco je m’attends à retrouver un peu les mêmes choses qu’ici, je vais aller marcher sur les quais et peut  être même traversé le Golden Gate à pied. Viens de lire l’affiche sur la photo on était à Brou nom prédestiné j’en ai bue pas mal de broue. Sur la photo c’est le restaurant et ma douce de l’époque avec qui j’avais mangé ce délicieux fromage, ça fait plus de trente ans… J’ai sommeil, faut dire c’est la nuit, je pense aux parfums d’Europe… J’ai compris y’a pas longtemps que les français utilisais pas le si il vous plait de la même façon que nous, dans ma tête de paranoïaque ils faisaient ça pour me persécuter. J’ai hâte à la semaine prochaine, toutes ces choses intéressantes que j’ai à faire… Le climatiseur est redémarré, je vais attendre qu’il s’arrête. J’espère que mes lecteurs de Gatineau sont bien installés et qu’il n’y a pas trop d’ours dans le coin… En attendant je rêve aux aéroports et aux avions, aux départs aussi dans deux semaines je devrais avoir des nouvelles de l’amie agent de voyages. Les journées filent de plus en plus vite à part cette maladie mentale je me porte bien, les médias sont encore en croisade contre les médicaments pour les personnes agées, la maladie d’alzheimer ça se soigne pas avec des radis… Je pense qu’avec mes soixante-deux ans ont peux me considérer comme une personne agée mais je suis pas pressé de déménager. J’ai une sorte de come-back, un scénario qui n’arriveras pas. Souvenir de ce technicien en électronique qui bidouillais toute sorte d’appareil, il avait aussi la manie de consommer toute sorte de médicaments, il en est mort, je crois qu’il les achetais sur le marché noir… Cet autre aussi y’a longtemps qui remplissais son appartement de déchet, dans sa maladie je crois que pour lui c’était des preuves des symboles qu’on le poursuivait. Voilà! C’est presque terminé encore une fois j’y suis arrivé. J’essais de trouver une chute acceptable. Je ne suis pas seul, je ne suis plus seul. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps s’est rafraichis, on commence toujours par causer météo quand on veut faire connaissance et pas trop en dire. Je m’adresse donc ici aux nouveaux lecteurs. Je sais y’en a pas des tonnes mais je vous souhaite la bienvenue. J’ai toujours hâte de partir en voyage, ce matin je marchais et y’avait un parfum de départ un bon parfum étranger même assis ici il me reviens, quelle bonne odeur… Je me suis assis sur un banc place Papineau pour attendre l’autobus. Y’avait une femme avec un gentil petit chien très affectueux, je l’ai flatté un peu, il s’est collé sur moi… Je crois vous l’avoir écrit la semaine prochaine, mercredi midi, on présente un clip vidéo, ça aussi j’ai hâte. Je vous écris comme ça, ça fait partie de mon rétablissement pour moi c’est mieux que tricoter. Cet après-midi c’est ensoleillé, j’entends les motos gronder… Souvenir de ce gars qui disait être allé trop loin dans l’underground, il parlais de culture alcoolique et des substances toxiques… Moi les rockers me traitaient de granola, pourtant comme disait le rocker sanctifié, j’allais voir Pink Floyd et je mangeais des hots-doys… Y’avait tout ce monde étrange qui mangeais du tofu en se saoulant  et fumait du cannabis, ils disaient ne pas aimer le chimique des espèces de végan intoxiqué… J’ai connus aussi des psychotiques qui voulaient pas se soigner avec des médicaments et disaient préférer fumer du haschich… Moi je suis désolé d’avoir perdus la musique dans l’écriture, je sais pas comment faire pour la retrouver peut-être me remettre au crayon et au papier. Quand j’écris là-dessus http://editions-hache.com/parauteur.html je pense à ces textes que j’ai écrit, ça a pas donné grand-chose, la musique de Névrotomie m’a peut-être aider à devenir ce que je suis… J’ai quand même beaucoup écris sans savoir. Pourquoi j’arrive toujours à un moment de dénigrement… Y’a un grand comédien qui viens de nous quitter, je pense à son rôle dans la télésérie l’Héritage de Victor Lévi Beaulieu… C’est une génération qui nous quitte… « On le sait jamais avant! »-VLB.  J’ai de la peine, je pense à tout ça, à ce que je voulais devenir, les chemins tortueux que j’ai pris pour arriver ici et écrire sur une machine. Y’a des chiens pas de médaille et y’a des écrivains pas de médaille… Je m’y donne pour pas dire je m’y adonne à cette écriture… Je sais y’en a qui ont cessé d’écrire et dans la défaite se saoulent au bistro du coin. Du fond de leurs dépression alcoolique deviennent nihiliste et disent malheureusement que le monde est pourris et qu’il n’y a plus rien à faire, pourtant… Voilà pour moi cet après-midi, quelques mots encore qui ne demandent qu’à dire mais quoi? Je vais oser l’espoir chez moi c’est rare… Je serai jamais arrivé et je prétends pas à grand-chose. Mais oui encore une fois l’espoir c’est trop rare. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 5 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Suis assis devant mon écran, j’aime beaucoup vos commentaires. Je suis bien réveillé j’ai pris un café, y’a un autre recueil Spirou qui s’en viens. J’ai eu la confirmation du local où je rencontre mes pairs la semaine prochaine. Lundi j’ai une réunion du groupe Reprendre Pouvoir…. Mercredi prochain y’a la présentation du film Myosis, le rétablissement par l’expression artistique en présence de la réalisatrice… Voilà j’ai tellement peu de choses à dire, je vous fais mon agenda. J’y vais avec mon senti, souhaite bon voyage aux amis lecteurs de Brossard. Je pense au mien de voyage, à San Francisco dans quelques mois, va falloir passer au travers de l’automne et de l’hiver, pour le moment on est encore dans une canicule d’été, le climatiseur fait bien son travail, je vous l’avais dit qu’il serait omniprésent dans ce que je raconte. J’ai reçu tous les montants d’argent auquel j’ai droit… C’est le côté confidentiel de mes écrits, je vous le raconte mais garder le pour vous… Ce soir j’ai dormis un peu maintenant je baille aux corneilles dirais la matriarche. Je pense à cette maudite solitude que fait vivre la maladie, cette perte de confiance c’est très difficile de se reconstruire mais je connais des pairs qui ont beaucoup de courage. J’ai participé à un concours littéraire, j’ai eu des nouvelles hier on a pas retenu mon texte, je manque surement de talent, j’écris quand même… Je me fait des illusions avec cette maudite écriture pourtant c’est ce que j’ai toujours voulu faire écrire! Je sais pas si ma lectrice de Gatineau a essayé de débrancher son modem quelques minutes parfois ça fait des miracles… Quoi vous raconter cette nuit? J’ai une chanson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=1erOPipxocI  Je ne suis qu’une chanson, un très grand texte, j’aimerais dire ça que je n’ai été qu’écriture, je vais peut-être crever avant que ça se sache… Lentement j’avance dans la nuit pour vous dire merci et ne pas rester dans le déni ce ne serais qu’ennuis, et puis et puis on arrive à rien à rêver d’être un poète maudit éloigné de ses écrits, avant d’être immense être petit et vouloir écrire en sanscrit, c’est pas joli joli  et je suis pris aux jeux interdit, vous vous rappelez cette mélodie? Vous l’écoutiez comme si, comme si c’était pas permis et puis et puis j’arrête tout ça ici… Voilà je vous ai un peu traduit mon sentis c’est difficile de mettre des mots sur la schizophrénie… Je sais souvent les poètes cherchent le mot rare et on se perd dans l’incompréhension… Autant vous le dire tout de suite ma compagne c’est la folie, je veille et dors avec, elle est toujours là tapis au fond de mes nuits.  J’arrive à la chute, à l’épilogue, je vous aurai encore raconter une nuit d’insomnie ce seras encore une fois écris que j’ai pas dormis à la fin. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est torride aujourd’hui, je me rappelle cette chanson de Robbie Robertson, Somewhere down the crazy river https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 , au bar les vitrines étaient ouvertes, la piste de danse étais vide et je dansais là-dessus comme un perdu. Je m’inventais des ailleurs avec dans les poches juste assez pour boire, danser, et rêver. Ça sonnait comme le sud- américain mais j’étais dans le bas de la ville à Montréal… Je voulais pas rentrer chez moi, je sais pas pourquoi ce temps-là je le perdais, la bière me calmait un moment la folie surgissait plus qu’un hang-over c’était la psychose. Je fréquente plus ces endroits un soir j’ai voulu mourir, je me suis senti partir, j’ai dit non et j’ai changé de vie maintenant je fréquente les installations du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’est de l’île de Montréal, la direction des programmes santé mentale et dépendance… J’aimais bien la musique c’était ma seule compagne quand je m’assoyais au bar et je rêvais. C’est finis tout ça, j’essais de rester sobre maintenant je reconnais mes dépendances aux substances, j’en consomme pas… C’est quand même honorable de fréquenter ces endroits et d’essayer de combattre la stigmatisation autant celle des malades que celle des employés. La semaine prochaine je dois me rendre au pavillon Bédard mais je crois que j’ai pas le bon local, dans ma paranoïa je crois qu’on veut me faire rechuter. Mais il n’est pas question que je consomme aujourd’hui… Tout à coup je me sens coupable quand même je sais pas où aller ni quoi faire d’autre que de m’impliquer dans mon rétablissement… C’est toujours le travail qui me viens dans la tête, je suis incapable de faire un travail physique et j’ai de la difficulté avec les collègues. Mon implication c’est un genre de job mais on a que le beau côté des choses… J’abandonne pas, j’abandonne pas il est pas question de monter l’échelle mais juste de rester là… Parfois je suis vraiment désolé et impuissant, y’a des manies sexuelles que j’ai réussis à régler, aujourd’hui ça me fait moins mal. Parfois je pense à en finir juste dire bonsoir et m’asseoir… Avant! Mais avant quoi j’aime pas pensés à ça, je vie aujourd’hui avec mes valeurs qui sont pas l’argent… J’ai hâte de partir en voyage, prendre l’avion et arriver dans une ville étrangère, ça sent bon chez moi… Je crois qu’il y a quelqu’un qui monte sur mon ordinateur, on contrôle mon clavier! Voilà je vais essayer de terminer sans trop m’en faire, je sais on veut m’arrêter mais je continue. Je vous donne tout ce que j’ai cet après-midi et fuck les difficultés… J’ai envie de vous dire venez me chercher! Venez me chercher! Mais pour aller où ils sont toujours derrière moi. Je sais pas où me cacher, j’ai peur. Je termine comme toujours en essayant de vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer sans trop me faire mal. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

mardi 4 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai des démangeaisons aux doigts… Un climatiseur qui fonctionne très bien. Ce matin j’ai une rencontre à neuf heures, me suis préparé un café… Je pense toujours à ce voyage à San Francisco que je veux faire, je devrai être patient au mieux c’est dans sept mois. Je pense à certaines personnes qui ont toujours la même image négative de l’institut, ils voudraient que comme avant on y garde certaines personnes tout le temps, ce qui m’étonne c’est que ces gens-là sont très malades sous des apparences de « normalité », on en est encore à nommer l’institut, hipopo… J’ai reçu mon crédit d’impôt pour solidarité… Non! Non! Je vous parlerai pas d’argent, je dis bon voyage au nouveau lecteur de Brossard qui s’en va en France en Provence je crois , non c’est plutôt le sud-ouest  la Gascogne, le Poitou, les Charentes, le Bordelais, le Limousin et le pays Basque c’est surement pas laid. La capitale c’est Bordeaux. Il va rater la lecture de quelques textes mais la comparaison tiens pas si j’avais le choix entre la France et me lire je choisirais la France. Cette nuit je suis moins paranoïaque, je serai jamais guéris c’est un peu pour ça que je garde un lien avec l’institution… Souvenir de cette femme qui étais soigné à l’époque à Hippolyte Lafontaine qui disait qu’elle n’était pas folle comme tout le monde soigné là et qui dès qu’on l’a changé d’hôpital allait mieux. C’est dire le stigmate associé à l’institut, on en veux pas on y va plus… Je sais pas pourquoi je pense à cet oncle du Lac-Saint-Jean qui la dernière fois que je l’ai vu était venu en limousine à des funérailles. Y’a ce mot « normal », est-ce dans la norme de vouloir l’être, les pratiques sociales, culturelles, sexuelles sont tellement différentes d’un individus à l’autre quand respecte on la norme? Bon! C’était mon passage de sociologie à la petite semaine. Ce soir comme photo je vous met les chapiteaux de Cavalia, je trouve ça beau… Je vais maintenant essayer d’y aller avec mon senti, j’attends encore un petit montant pour les déplacements thérapeutiques, voilà le sommeil qui me gagne, le clavier plante, je crois que les piles sont à plat, ça a rien à voir avec mon senti, ça fait même pas une jolie phrase.  Orgueilleux je crois qu’avec ces écrits j’arrive au monde, je caresse ce que précédemment j’appelais le normal n’empêche on dis toujours un pauvre fou, un riche est selon la plèbe plus admirable. Quelques mots encore, le lecteur technicien à la Rolls-Royce doit être heureux d’avoir entendu les péquistes parler de permis de pêche et de chasse je crois qu’ils vont couter moins cher si ils sont élus évidemment c’est une promesse d’élection… Mon senti cette nuit passe par la politique, j’ai reçu un appel téléphonique de l’équipe de la péquiste, je sais pas, pauvre fou! Quoi pensés. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est étrange, je me sent comme en voyage comment mettre des mots sur ce sentiment. Mes post disparaissent du journal… Cet après-midi y’a un parfum de cuisson de bacon… Je fais pas la sieste, je sais pas si mes post apparaissent chez vous, je vais peut-être ouvrir un autre compte. Facebook ça plante parfois… Je crois que je l’utilise trop où mal. Je devrais arrêté de croire en la pensée magique, voilà ça vient de planter et si tout va bien ça devrais se replacer… Comme je vous l’ai dit ça c’est replacé, mes post ont recommencé à apparaitre. J’espère que mes écris font de mal à personne, je sais qu’il y en a qui sont accroché aux réseaux sociaux. J’ai de la peine ma paranoïa viens d’apparaitre, je sais pas qui me persécute dans mon réseau. Je pense à internet comme si j’étais un pusher, je vous donne à lire comme de la dope. Pourtant je devrais pas m’en faire cette saloperie de cannabis va bientôt être légale, je vois tous nos élus qui ont fumé avec leurs enfants, le fait de rendre ça permis ça leurs facilite la tâche. Je devrai me souvenir de ça la semaine prochaine quand je vais parler à mes pairs. Défoncé, la dope m’a défoncé, j’étais curieux et ignorant, je lisais toute cette paralittérature underground en la croyant. Tout ce que j’ai réussis à faire avec la dope c’est du mal, à moi et aux autres. Maintenant j’essaye de me rétablir, d’être un exemple et d’aider ceux qui sont encore accroché à ça. Une chose est certaine ceux qui avaient mis de grand espoir en moi doivent être déçu, présentement je fréquente l’institut universitaire de santé mentale, c’est pas la même chose que l’assemblée nationale. Je cherche ce que ne pas consommer m’a permis de faire disons que je suis assez fier d’avoir joué au Théâtre du Nouveau Monde. Comment dire j’ai pas réintégré le marché du travail, je suis trop vieux et ce que vous lisez maintenant fait office de travail. Me suis ouvert une SanPellegrino à l’orange, c’est désaltérant. OK! Je me rends ceux qui veulent faire sauter ma connexion internet facebook, qu’ils le fassent. Tout ça c’est comme si je me battais avec des fantômes,  j’espère que c’est pas le lecteur de Brossard… Voilà où j’en suis cet après-midi, j’accuse et je sais pas, trouver moi un moyen d’arrêter tout ça. J’ai mal et j’ai peur tout à coup, je fais des erreurs avec ma machine et je crois que c’est des invasions informatiques. Voilà! Quelques mots encore et je termine, je m’excuse auprès de tout le monde je fais de mon mieux, la folie ça pardonne pas, d’un jour à l’autre c’est pas pareil j’aurai « réussis » encore une fois à me trainer au bout des mots. Je suis impardonnable, cette « littérature » est trop directe pour en avoir le nom. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 3 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai dormis, c’était la fête du travail… C’est ensoleillé et il fait chaud. Je me questionne sur mon départ à San Francisco, je trouve ça cher… Quand même, j’ai le temps d’économiser. Lentement je fais cuire les légumes, je sais pas pourquoi je suis triste, si le voyage coûte plus cher bein je paierai plus cher et je partirai. À la télé ils parlent du salaire minimum, je me rappelle à l’époque je gagnais un dollar vingt-cinq de l’heure maintenant on en veux quinze, les temps ont changé. J’ai souper et je suis pas très inspiré… Cet après-midi un toxicomane étais dans l’abribus et se faisait une injection. Je sais pas pourquoi je suis déjà fatigué… J’ai mangé une longe de côte de porc. La télé diffuse lentement je la ferme… Pour le voyage je fais confiance à l’amie agent. Ce matin j’ai parlé avec l’ami ex-col bleu à la retraite, il comprend bien ma difficulté à partager une chambre. Je vais revenir à mon senti… Je continue dans ma tristesse je veux pas tous dépenser. Je suis désolé pour ma lectrice de Gatineau qui s’est fait hacker… Comment nommer cette plaie spirituelle que je traîne, que j’arrive pas à « guérir » ce mal intérieur fourre-tout qui me malmène et provoque mon senti… Je vous écris à la course y’a des émissions que je veux pas rater pourtant je préfère écrire. Aujourd’hui j’ai commencé tard la rédaction… J’ai vu que ma lectrice de Gatineau avait de la belle visite d’un lecteur de Brossard… Ça sert à rien de vous dire que j’ai hâte de partir c’est dans sept mois si tout se déroule comme il faut. Je pense toujours à l’aéroport, du temps que j’y passe au quai d’embarquement à regarder les avions, ces belles machines. Je radote, je radote, j’attends encore un peu d’argent. Je pense que je vais mettre fin à ces rédactions c’est trop puéril pourtant ça m’arrache le cœur de cesser, y’a que ça qui m’allume… Cette semaine, mercredi, j’ai une réunion « contenus web » ça risque comme toujours d’être intéressant. La semaine prochaine si ça va comme prévu, on présente une vidéo sur le retour de la création collective J’veux, D’Lamour et ensuite le vendredi je rencontre mes pairs pour essayer de les aider à se rétablir. Sans oublier lundi prochain, la plénière du groupe Reprendre Pouvoir. Je m’arrache quand même quelques mots, je me crache moins le cœur, j’aimerais bien participer encore une fois à l’émission Folie Douce, je vais essayer d’entrer en contact avec le producteur animateur. Tout ça tout à coup me semble bien inutile, ça meuble mes jours de désespoir. C’est toujours l’idée d’aider, dites-moi je vous aide vous? Quand vous lisez ça. On m’a conseillé de mettre du spirituel dans ma vie, c’est ce que j’ai fait et ça va mieux. Je termine sur quelques mots encore, une prière toute simple que j’écrirai pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard