mercredi 5 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Suis assis devant mon écran, j’aime beaucoup vos commentaires. Je suis bien réveillé j’ai pris un café, y’a un autre recueil Spirou qui s’en viens. J’ai eu la confirmation du local où je rencontre mes pairs la semaine prochaine. Lundi j’ai une réunion du groupe Reprendre Pouvoir…. Mercredi prochain y’a la présentation du film Myosis, le rétablissement par l’expression artistique en présence de la réalisatrice… Voilà j’ai tellement peu de choses à dire, je vous fais mon agenda. J’y vais avec mon senti, souhaite bon voyage aux amis lecteurs de Brossard. Je pense au mien de voyage, à San Francisco dans quelques mois, va falloir passer au travers de l’automne et de l’hiver, pour le moment on est encore dans une canicule d’été, le climatiseur fait bien son travail, je vous l’avais dit qu’il serait omniprésent dans ce que je raconte. J’ai reçu tous les montants d’argent auquel j’ai droit… C’est le côté confidentiel de mes écrits, je vous le raconte mais garder le pour vous… Ce soir j’ai dormis un peu maintenant je baille aux corneilles dirais la matriarche. Je pense à cette maudite solitude que fait vivre la maladie, cette perte de confiance c’est très difficile de se reconstruire mais je connais des pairs qui ont beaucoup de courage. J’ai participé à un concours littéraire, j’ai eu des nouvelles hier on a pas retenu mon texte, je manque surement de talent, j’écris quand même… Je me fait des illusions avec cette maudite écriture pourtant c’est ce que j’ai toujours voulu faire écrire! Je sais pas si ma lectrice de Gatineau a essayé de débrancher son modem quelques minutes parfois ça fait des miracles… Quoi vous raconter cette nuit? J’ai une chanson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=1erOPipxocI  Je ne suis qu’une chanson, un très grand texte, j’aimerais dire ça que je n’ai été qu’écriture, je vais peut-être crever avant que ça se sache… Lentement j’avance dans la nuit pour vous dire merci et ne pas rester dans le déni ce ne serais qu’ennuis, et puis et puis on arrive à rien à rêver d’être un poète maudit éloigné de ses écrits, avant d’être immense être petit et vouloir écrire en sanscrit, c’est pas joli joli  et je suis pris aux jeux interdit, vous vous rappelez cette mélodie? Vous l’écoutiez comme si, comme si c’était pas permis et puis et puis j’arrête tout ça ici… Voilà je vous ai un peu traduit mon sentis c’est difficile de mettre des mots sur la schizophrénie… Je sais souvent les poètes cherchent le mot rare et on se perd dans l’incompréhension… Autant vous le dire tout de suite ma compagne c’est la folie, je veille et dors avec, elle est toujours là tapis au fond de mes nuits.  J’arrive à la chute, à l’épilogue, je vous aurai encore raconter une nuit d’insomnie ce seras encore une fois écris que j’ai pas dormis à la fin. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est torride aujourd’hui, je me rappelle cette chanson de Robbie Robertson, Somewhere down the crazy river https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 , au bar les vitrines étaient ouvertes, la piste de danse étais vide et je dansais là-dessus comme un perdu. Je m’inventais des ailleurs avec dans les poches juste assez pour boire, danser, et rêver. Ça sonnait comme le sud- américain mais j’étais dans le bas de la ville à Montréal… Je voulais pas rentrer chez moi, je sais pas pourquoi ce temps-là je le perdais, la bière me calmait un moment la folie surgissait plus qu’un hang-over c’était la psychose. Je fréquente plus ces endroits un soir j’ai voulu mourir, je me suis senti partir, j’ai dit non et j’ai changé de vie maintenant je fréquente les installations du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’est de l’île de Montréal, la direction des programmes santé mentale et dépendance… J’aimais bien la musique c’était ma seule compagne quand je m’assoyais au bar et je rêvais. C’est finis tout ça, j’essais de rester sobre maintenant je reconnais mes dépendances aux substances, j’en consomme pas… C’est quand même honorable de fréquenter ces endroits et d’essayer de combattre la stigmatisation autant celle des malades que celle des employés. La semaine prochaine je dois me rendre au pavillon Bédard mais je crois que j’ai pas le bon local, dans ma paranoïa je crois qu’on veut me faire rechuter. Mais il n’est pas question que je consomme aujourd’hui… Tout à coup je me sens coupable quand même je sais pas où aller ni quoi faire d’autre que de m’impliquer dans mon rétablissement… C’est toujours le travail qui me viens dans la tête, je suis incapable de faire un travail physique et j’ai de la difficulté avec les collègues. Mon implication c’est un genre de job mais on a que le beau côté des choses… J’abandonne pas, j’abandonne pas il est pas question de monter l’échelle mais juste de rester là… Parfois je suis vraiment désolé et impuissant, y’a des manies sexuelles que j’ai réussis à régler, aujourd’hui ça me fait moins mal. Parfois je pense à en finir juste dire bonsoir et m’asseoir… Avant! Mais avant quoi j’aime pas pensés à ça, je vie aujourd’hui avec mes valeurs qui sont pas l’argent… J’ai hâte de partir en voyage, prendre l’avion et arriver dans une ville étrangère, ça sent bon chez moi… Je crois qu’il y a quelqu’un qui monte sur mon ordinateur, on contrôle mon clavier! Voilà je vais essayer de terminer sans trop m’en faire, je sais on veut m’arrêter mais je continue. Je vous donne tout ce que j’ai cet après-midi et fuck les difficultés… J’ai envie de vous dire venez me chercher! Venez me chercher! Mais pour aller où ils sont toujours derrière moi. Je sais pas où me cacher, j’ai peur. Je termine comme toujours en essayant de vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer sans trop me faire mal. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

mardi 4 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai des démangeaisons aux doigts… Un climatiseur qui fonctionne très bien. Ce matin j’ai une rencontre à neuf heures, me suis préparé un café… Je pense toujours à ce voyage à San Francisco que je veux faire, je devrai être patient au mieux c’est dans sept mois. Je pense à certaines personnes qui ont toujours la même image négative de l’institut, ils voudraient que comme avant on y garde certaines personnes tout le temps, ce qui m’étonne c’est que ces gens-là sont très malades sous des apparences de « normalité », on en est encore à nommer l’institut, hipopo… J’ai reçu mon crédit d’impôt pour solidarité… Non! Non! Je vous parlerai pas d’argent, je dis bon voyage au nouveau lecteur de Brossard qui s’en va en France en Provence je crois , non c’est plutôt le sud-ouest  la Gascogne, le Poitou, les Charentes, le Bordelais, le Limousin et le pays Basque c’est surement pas laid. La capitale c’est Bordeaux. Il va rater la lecture de quelques textes mais la comparaison tiens pas si j’avais le choix entre la France et me lire je choisirais la France. Cette nuit je suis moins paranoïaque, je serai jamais guéris c’est un peu pour ça que je garde un lien avec l’institution… Souvenir de cette femme qui étais soigné à l’époque à Hippolyte Lafontaine qui disait qu’elle n’était pas folle comme tout le monde soigné là et qui dès qu’on l’a changé d’hôpital allait mieux. C’est dire le stigmate associé à l’institut, on en veux pas on y va plus… Je sais pas pourquoi je pense à cet oncle du Lac-Saint-Jean qui la dernière fois que je l’ai vu était venu en limousine à des funérailles. Y’a ce mot « normal », est-ce dans la norme de vouloir l’être, les pratiques sociales, culturelles, sexuelles sont tellement différentes d’un individus à l’autre quand respecte on la norme? Bon! C’était mon passage de sociologie à la petite semaine. Ce soir comme photo je vous met les chapiteaux de Cavalia, je trouve ça beau… Je vais maintenant essayer d’y aller avec mon senti, j’attends encore un petit montant pour les déplacements thérapeutiques, voilà le sommeil qui me gagne, le clavier plante, je crois que les piles sont à plat, ça a rien à voir avec mon senti, ça fait même pas une jolie phrase.  Orgueilleux je crois qu’avec ces écrits j’arrive au monde, je caresse ce que précédemment j’appelais le normal n’empêche on dis toujours un pauvre fou, un riche est selon la plèbe plus admirable. Quelques mots encore, le lecteur technicien à la Rolls-Royce doit être heureux d’avoir entendu les péquistes parler de permis de pêche et de chasse je crois qu’ils vont couter moins cher si ils sont élus évidemment c’est une promesse d’élection… Mon senti cette nuit passe par la politique, j’ai reçu un appel téléphonique de l’équipe de la péquiste, je sais pas, pauvre fou! Quoi pensés. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est étrange, je me sent comme en voyage comment mettre des mots sur ce sentiment. Mes post disparaissent du journal… Cet après-midi y’a un parfum de cuisson de bacon… Je fais pas la sieste, je sais pas si mes post apparaissent chez vous, je vais peut-être ouvrir un autre compte. Facebook ça plante parfois… Je crois que je l’utilise trop où mal. Je devrais arrêté de croire en la pensée magique, voilà ça vient de planter et si tout va bien ça devrais se replacer… Comme je vous l’ai dit ça c’est replacé, mes post ont recommencé à apparaitre. J’espère que mes écris font de mal à personne, je sais qu’il y en a qui sont accroché aux réseaux sociaux. J’ai de la peine ma paranoïa viens d’apparaitre, je sais pas qui me persécute dans mon réseau. Je pense à internet comme si j’étais un pusher, je vous donne à lire comme de la dope. Pourtant je devrais pas m’en faire cette saloperie de cannabis va bientôt être légale, je vois tous nos élus qui ont fumé avec leurs enfants, le fait de rendre ça permis ça leurs facilite la tâche. Je devrai me souvenir de ça la semaine prochaine quand je vais parler à mes pairs. Défoncé, la dope m’a défoncé, j’étais curieux et ignorant, je lisais toute cette paralittérature underground en la croyant. Tout ce que j’ai réussis à faire avec la dope c’est du mal, à moi et aux autres. Maintenant j’essaye de me rétablir, d’être un exemple et d’aider ceux qui sont encore accroché à ça. Une chose est certaine ceux qui avaient mis de grand espoir en moi doivent être déçu, présentement je fréquente l’institut universitaire de santé mentale, c’est pas la même chose que l’assemblée nationale. Je cherche ce que ne pas consommer m’a permis de faire disons que je suis assez fier d’avoir joué au Théâtre du Nouveau Monde. Comment dire j’ai pas réintégré le marché du travail, je suis trop vieux et ce que vous lisez maintenant fait office de travail. Me suis ouvert une SanPellegrino à l’orange, c’est désaltérant. OK! Je me rends ceux qui veulent faire sauter ma connexion internet facebook, qu’ils le fassent. Tout ça c’est comme si je me battais avec des fantômes,  j’espère que c’est pas le lecteur de Brossard… Voilà où j’en suis cet après-midi, j’accuse et je sais pas, trouver moi un moyen d’arrêter tout ça. J’ai mal et j’ai peur tout à coup, je fais des erreurs avec ma machine et je crois que c’est des invasions informatiques. Voilà! Quelques mots encore et je termine, je m’excuse auprès de tout le monde je fais de mon mieux, la folie ça pardonne pas, d’un jour à l’autre c’est pas pareil j’aurai « réussis » encore une fois à me trainer au bout des mots. Je suis impardonnable, cette « littérature » est trop directe pour en avoir le nom. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 3 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai dormis, c’était la fête du travail… C’est ensoleillé et il fait chaud. Je me questionne sur mon départ à San Francisco, je trouve ça cher… Quand même, j’ai le temps d’économiser. Lentement je fais cuire les légumes, je sais pas pourquoi je suis triste, si le voyage coûte plus cher bein je paierai plus cher et je partirai. À la télé ils parlent du salaire minimum, je me rappelle à l’époque je gagnais un dollar vingt-cinq de l’heure maintenant on en veux quinze, les temps ont changé. J’ai souper et je suis pas très inspiré… Cet après-midi un toxicomane étais dans l’abribus et se faisait une injection. Je sais pas pourquoi je suis déjà fatigué… J’ai mangé une longe de côte de porc. La télé diffuse lentement je la ferme… Pour le voyage je fais confiance à l’amie agent. Ce matin j’ai parlé avec l’ami ex-col bleu à la retraite, il comprend bien ma difficulté à partager une chambre. Je vais revenir à mon senti… Je continue dans ma tristesse je veux pas tous dépenser. Je suis désolé pour ma lectrice de Gatineau qui s’est fait hacker… Comment nommer cette plaie spirituelle que je traîne, que j’arrive pas à « guérir » ce mal intérieur fourre-tout qui me malmène et provoque mon senti… Je vous écris à la course y’a des émissions que je veux pas rater pourtant je préfère écrire. Aujourd’hui j’ai commencé tard la rédaction… J’ai vu que ma lectrice de Gatineau avait de la belle visite d’un lecteur de Brossard… Ça sert à rien de vous dire que j’ai hâte de partir c’est dans sept mois si tout se déroule comme il faut. Je pense toujours à l’aéroport, du temps que j’y passe au quai d’embarquement à regarder les avions, ces belles machines. Je radote, je radote, j’attends encore un peu d’argent. Je pense que je vais mettre fin à ces rédactions c’est trop puéril pourtant ça m’arrache le cœur de cesser, y’a que ça qui m’allume… Cette semaine, mercredi, j’ai une réunion « contenus web » ça risque comme toujours d’être intéressant. La semaine prochaine si ça va comme prévu, on présente une vidéo sur le retour de la création collective J’veux, D’Lamour et ensuite le vendredi je rencontre mes pairs pour essayer de les aider à se rétablir. Sans oublier lundi prochain, la plénière du groupe Reprendre Pouvoir. Je m’arrache quand même quelques mots, je me crache moins le cœur, j’aimerais bien participer encore une fois à l’émission Folie Douce, je vais essayer d’entrer en contact avec le producteur animateur. Tout ça tout à coup me semble bien inutile, ça meuble mes jours de désespoir. C’est toujours l’idée d’aider, dites-moi je vous aide vous? Quand vous lisez ça. On m’a conseillé de mettre du spirituel dans ma vie, c’est ce que j’ai fait et ça va mieux. Je termine sur quelques mots encore, une prière toute simple que j’écrirai pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 2 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bientôt lundi fête du travail et c’est congé, pour les amis français c’est la rentrée, ils sont tout énervés. Ils sont revenus à leurs ancienne mode, je crois que le jeudi y’a pas de classe, me souviens que dans mon enfance je les enviait d’avoir congé dans le milieu de semaine par contre ils allaient en classe le samedi. Lentement je lis sur San Francisco, déjà c’est le trois septembre… Je pense que j’ai choisis une bonne époque de l’année pour m’y rendre. Je vous entends, Bernard fout nous la paix avec tes voyages, mais ça va m’aider à vous écrire des textes originaux. Pour pas qu’il y ait de confusion, je répète que je devrais partir début avril deux milles-dix-neuf… J’ai dormis tôt en soirée, maintenant je suis bien réveillé. Hier j’ai parlé avec la matriarche comme souvent elle était pas d’accord avec moi, a fallu que je lui explique que je n’en étais qu’au préparation du voyage, que les réservations entrent en vigueur que trois mois avant le départ. Je vous écris ça et je me vois déjà à l’aéroport… Tout ça pour moi c’est des vacances je sors un peu de la routine de la schizophrénie. Je trouve adorable ces grands moments à l’aéroport avant de partir, j’arrive même à avoir de courtes discussions avec d’autres voyageurs. Tout-à-coup j’ai une odeur de soupe poulet et nouilles dans le nez, je pense aux tremblements de terre à San Francisco à comment j’écris plus Frisco c’est un manque de respect et ça porte malchance. Semble que c’est au milieu septembre qu’on sait à quoi s’en tenir pour le voyage, Haigt Hashbury l’époque des hippies c’était fin des années soixante, j’avais douze ans je lisais là-dessus dans la grosse Presse, je trouvais ça intéressant… Plus tard j’ai joué au hippie dans le parc, c’était une répétition pour la vrai vie, les enfants fleurs avaient pas tellement d’amour. Je suis même pas sûr que mes compagnes et compagnons savaient ce que ça voulait dire vivre en hippie. Je pense à la mort du peace and love au show Gimme Shelter des Rollings Stones, le rock avait maintenant une couleur assassine. https://www.youtube.com/watch?v=RbmS3tQJ7Os  c’est parce que j’étais un enfant-fleur qu’il y avait pas des abuseurs qui tournaient autour, dans la presse alternative? Underground? On disait de pas faire confiance à quelqu’un de plus de vingt ans. Souvenir aussi des méthodes des Moonistes qui ne laissait pas seul les enfants qui arrivaient à San Francisco, un couple vous accompagnait sans que vous puissiez donner un coup de fil, et vous lavait le cerveau, quelques jours passaient et vous étiez enrôler dans cette secte… Enfin si je voyage c’est pas pour me mêler plus. Lentement j’arrive à la finale quelques mots avant la nuit, c’est une sorte de senti que je vous ai écrit… Je m’apaise avant d’aller me fabriquer de nouveaux souvenirs. Voilà c’est terminé, merci d’avoir lu jusque-là à la prochaine j’espère. Au revoir!!! À bientôt!!! C’est finis pour cette nuit.
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous écrire aujourd’hui, dimanche après-midi je me rappelle chez le patriarche dans mon adolescence la télé étais pas câblé et y’avait que des émissions plates l’après-midi à la télé à part peut-être le magazine Bon Dimanche à ce qui s’appelait Télé-Métropole à l’époque… Plus tard à Radio-Canada y’a eu la Bande des Six où j’ai souvenir d’un Léo Lévesque invité malmené… Dans LaPresse+ aujourd’hui ils parlent d’une réédition de recueils introuvables du poète Denis Vanier et une autre de Josée Yvon… Je pense à comment il faut rester dans la réalité pour ne pas se briser dans la psychose. Ce matin à la radio y’a eu un reportage sur les pairs aidants https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/reportage/85399/aide-sante-mentale-psychologique-importance-pairs-aidants-alexandre-touchette pour ceux qui connaissent pas ça c’est intéressant, si vous l’écoutez remarquer la musique d’une tonalité poétique désespérée… Je viens de voir des jeunes hommes qui gueulaient en sortant de l’édifice, ça à pas l’air d’enfants de cœur. Le voisinage faut savoir vivre avec… Je sais pas comment vous écrire mon senti cet après-midi, il est empreint de nostalgie pourtant y’a des dimanches que j’ai détesté, j’étais pas capable de me protéger. Je vais rester tranquille sans consommer, j’ai entendus dire que des gens avaient ouvert un endroit pour fumer du cannabis, voilà les psychotiques qui s’invitent, je pense que ça va prendre, un peu comme les centres de dégrisements à l’alcool, des centres ou on va prendre en charge les psychotiques, pour l’instant c’est l’hôpital mais ça pourras pas toujours être comme ça. Je me souviens d’une de mes premières psychoses que j’avais passée avec la neige en noir et blanc dans l’écran de télé. Je veux plus vivre ces enfers qui revenaient épisodiquement. Je reste quand même angoissé et paranoïaque… Mais c’est moins grave je contrôle mon environnement. Ça reviens souvent à la même chose mes écrits, certains vont lire ça et me stigmatiser, en rajouter sur la « maladie »… Demain c’est la fête du travail, c’est congé, je crois que la lectrice de Gatineau est maintenant bien installée. J’ai stoppé le climatiseur, le temps est frais, je lis mon guide de voyage. Je trouve plus je trouve pas quoi vous écrire, le quartier est agité y’a beaucoup de circulation automobile, comme toujours c’est plus prosaïque que poétique. Je sais pas si je rêve quand j’écris si ma pensée est claire comme de la poésie… Je suis seul comme souvent, ça me permet de mettre des mots sur ce que je ressens. J’aurai écris quelques pages, rien pour changer la face de la littérature, les vrais écrivains savent que je suis bien peu de choses. Quand j’arrive à ce point-là je veux m’auto-dénigrer mais je le ferai pas, je vaux autant que n’importe qui. J’écris pour donner de la valeur à ce que je fais. En écriture et ailleurs… Encore quelques mots, je me sent tomber ces mots là je les ai arrachés. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard