samedi 7 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore un superbe samedi, c’est frais, on a vu que notre lecteur de Deux-Montagnes se promenait en décapotable avec notre lectrice et la matriarche. Des samedi comme celui-ci ça ressemble pas à la fin du monde, y’a aussi des vacanciers sur la plage è Myrtle Beach c’est amusant de les suivre sur les réseaux sociaux, y’a une part de nous qui est avec eux. Heureux, je vous dis que je suis heureux. J’ai raconté mon histoire à un journaliste, il devrais me rappeler pour faire une vraie entrevue et ensuite la publier… Je souffre toujours de schizophrénie mais c’est moins virulent. Je me rétablis, le climatiseur fonctionne bien… Ce soir j’ai pas faim, je vais attendre pour manger, la première semaine de juillet est déjà passée, je me souviens plus si je vous ai écrit que j’ai reçu un remboursement pour le loyer, c’est bien! Ça aussi ça rend heureux mais parfois j’ai un peu peur comme si je le méritais pas. J’entends des cloches, c’est mon imagination l’église tout près est en réparation elle a été vendue à une communauté chrétienne.  Le soleil brille chacun profite de son bonheur, ce sont de gentilles journées, j’essais d’être positif. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord devrais m’emmener de la truite bientôt. Ce matin j’ai lu les pages voyage de LaPresse+ c’était intéressant ça me donne toujours le désir de partir, de prendre l’avion. J’ai une pensée pour l’amie et ses enfants présentement chez ses parents au Liban. J’ai hâte quelle me raconte ça de vive voix, elle m’a envoyé de magnifiques photos. Je sais pas comment vous dire que j’ai des amis racistes, ce sont des québécois trop pure laine… La semaine prochaine je crois que ça va être la fête des français, le quatorze juillet, je vais encore tenter d’y aller avec mon senti, j’aimerais parfois avoir une écriture plus débridée, plus malade, je crois que c’est plus poétique. Quand même l’idée c’est de faire de mon mieux… J’ai du bonheur à vous écrire, je veux rien gâcher, j’essais toujours de me minuter avec les actualités télévisées. Je pense au gens qui ont un potager et qui vont en profiter pour binner, désherber… Je pense aux lecteurs d’Aylmer, bientôt de Gatineau, je crois qu’ils défont un plancher si j’ai bien lu, je sais pas pourquoi. Lentement j’avance avec ce texte. Je bois de l’eau c’est ce qu’il y a de mieux. Je me souviens plus vous avoir écrit que j’ai terminé la lecture du polar Suédois, c’est très bon… Là j’ai commencé, et ça se lit très bien la lecture d’une biographie de l’auteur des Chroniques de San Francisco, c’est très bien, une bonne traduction, une bonne écriture… Ce soir je vais regarder Thalassa je l’ai enregistré hier, c’est une émission un peu triste sur les tempêtes en mer mais ça reste intéressant. Lentement la température remonte mais je crois pas que ce seras une autre canicule. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard
 

vendredi 6 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Y’a de pauvres petites crapules qui jouent avec les bacs à ordures dehors. J’ai démarré le climatiseur à l’intérieur c’est quand même un peu humides. Quand je sommeille je donne pas prise à l’angoisse. J’ai envie de partir en voyage je cherche quelqu’un qui viendrais avec moi à Paris au printemps prochain… Une touriste, une voyageuse qui n’a pas peur d’être ça une touriste… Ni peur de l’œuvre de Rembrandt le bœuf écorché ça prend pas une végan pour dire que c’est un chef d’œuvre, la viande y a vieillis jaunies… Ça me rappelle un peu un passage du film Rocky où il est dans un frigidaire et boxe avec des carcasses. Cette nuit c’est pas la délicatesse qui m’inspire… Y’a la lumière sur la viande, j’oserais dire que ça fait une composition très vivante. Avec le climatiseur qui fonctionne ç’est comme si j’étais enfermé dans un énorme frigidaire d’abattoir. Ce matin j’étais somnambule je cherchais un couvercle pour quelque chose qui n’en a pas. Je ne sais pas pourquoi les femmes de ma génération ont toutes une petite touche  bio quand elles cuisinent, elles sont loin de nos mères. Vous attendez peut-être que je vous donne une recette vous êtes pas au bon endroit. Quand on veut bien s’alimenter faut suivre le guide alimentaire canadien et acheter local de saison. Souvenir d’une vieille grange dans la campagne, ça puait on y tannais les peaux de vaches. J’essais de comprendre la sensibilité du Rembrandt qui a peint cette toile, voulait-il nous montrer brutalement ce qu’on mangeais quotidiennement du moins ceux qui en avaient les moyens, même d’ici c’est tellement réel je sens les mouches pourtant on est pas encore dans le surréalisme. On classe cette peinture dans l’âge d’or de la peinture néerlandaise. C’est pas pour les cœurs sensibles. Je pense à mon neveu charcutier, le fils du technicien de la Rolls-Royce… J’entends encore ces gens qui ne mangent pas de viande parce qu’ils ne veulent pas faire souffrir les animaux et d’autre qui ne veulent pas qu’on transforme la forêt en broutage pour les animaux et veulent qu’on la garde intacte, à l’époque de Rembrandt les questions se posaient pas comme ça. Aujourd’hui la boucherie c’est technique ont peux suivre notre animal de l’élevage à l’abattage. Je me souviens de cet énorme quartier de viande qu’on amenait à la matriarche pour le congélateur. Elle était un peu boucher elle découpait la pièce avec une scie à viande, c’est ce qu’on mangeait dans les jours suivants. Faut dire que à cette époque c’était la façon la plus sure d’être prêt de l’élevage c’est relatif parce que souvent c’était du bon bœuf de l’ouest, Stampede de Calgary oblige… Je reviens à la peinture qui est un classique accroché au Louvres. Y’a la coupe française en boucherie, je sais pas ce que c’est, j’en achète quand même… Je vois l’estampillage des inspecteurs de boucheries qui garantissent la qualité de la viande. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Début d’après-midi, y’a un parfum de bouffe asiatique ça sent pas très bon. Vendredi, je crois qu’il y a beaucoup de monde qui sont déjà en vacance. Il y a des gens qui veulent nous empêcher d’être en villégiature, touristes… À l’époque je parlais des gens avec une tuque du Chili. Y’en a toujours des plus smarts, du moins qui se croient plus smattes. Je prends pas cette direction, viens de discuter avec un collègue, il était tout étonné qu’une travailleuse sociale vienne me voir. Je trouve ce genre de visite difficile mais je préfère ça. J’ai pas envie d’avoir la visite d’un consommateur actif, quelqu’un qui bois et se dope sans fin. Y’a des voyageurs québécois qui sont comme des caméléons et embrassent la culture du pays où ils sont en rejetant la leurre. C’est pas fort, on est tous des Elvis Gratton. Depuis la télévision et je dirais aussi l’internet y’a pas un mode de vie qui nous est inconnus. Pensez au migrants qui aimeraient bien vivre comme nous, on a pas a craché dans la soupe. Quelques un d’entre nous tiennent la société Québécoise responsables de leurs malheurs, des gens qui manquent d’introspection incapable de regarder où ils sont fautifs. Maintenant je vais continuer avec mon senti, je réussirai pas avec du fort où de la bière là aussi dans leurs consommations plusieurs se croient virils même si ça fait des années qu’ils racontent la même histoire. Ce ne sont que des aspects du monde d’aujourd’hui, je comprends les gens qui veulent pas vivre comme leurs pères de toute façon ce serait impossible… Hier je regardais un reportage sur la Grèce envahie par les touristes, les vacanciers y’a plus personne qui à les moyens de vivre là, moi ça me coupe l’envie d’y aller c’est plus très très exotique… Je vais plutôt retourner en France tant qu’à faire aussi bien que ce soit dans ma langue maternelle. C’est difficile d’écrire comme ça, y’a pas de personnage en scène, c’est juste le brouhaha dans ma tête.  La ville, la ville qui me garde captif, je suis pas maraîcher, je connais pas les légumes. Les parcelles de terre urbaine ne m’intéressent pas. J’ai appris à survivre ici, parfois je pars et je comprends pas les codes d’ailleurs. Non! Non! Je me dénigrerai pas pour moi simplement être c’est beaucoup et c’est pas nécessaire d’être granola… Tout à coup j’ai de la peine, peut-être que vous me trouver fatigant avec mon écriture, c’est pas le but, c’est juste de dire et d’écrire. Je réinventerai pas la « littérature » quand elle a inventée arpanet l’armée avait surement prévu le coup. Voilà où j’en suis pour tout de suite, quelques mots encore pour terminer celui-là, je fait toujours de mon mieux et je vous vois assis à la taverne à lire ça… Vous critiquez même outre-mer, gênez-vous pas! Merci d’avoir lu jusque-là je vous fait une chute radieuse comme d’habitude!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard

jeudi 5 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, une travailleuse sociale devrait passer aujourd’hui. J’imagine que c’est une attention spéciale pour le petit vieux pendant la canicule. Viens de manger un croissant, je sais pas qui a les droits sur la recette qu’importe où on les achète ils sont tous pareils. Hier on m’a remboursé une partie du loyer de l’Office municipal d’habitation, c’est bien c’est même très bien!!! Semble qu’on devrais pas mentionner de choses personnelles sur les réseaux sociaux pourtant si c’est pas ça qu’est-ce qu’on y « publie »? On devrait laisser la place à tous les bandits, les fraudeurs? Le climatiseur fonctionne encore, je crois qu’il fait chaud cette nuit… On m’a demandé si ça m’intéressais de raconter mon histoire à un journaliste du Journal de Montréal. J’y réfléchis si je le fait ce seras pas une question de pouvoir et en même temps je veux pas donner de leçon. Je suis qui moi? Je voudrais juste montrer que c’est possible de se rétablir de la schizophrénie, pas guérir mais se rétablir… Je me donne encore un moment pour y penser, si ça pouvait donner de l’espoir à quelqu’un ce serait bien. Je pense que je vais faire comme dis l’ami technicien à la radio, je vais aller au batte pour ceux qui n’y vont pas. Bon! J’y vais encore avec mon senti, l’espoir c’est une des plus belles choses qu’on peut donner mais il ne faut pas faillir, régresser, si je parle au journal je crois qu’il y en a qui apprécieront pas, pourtant on me dit de la raconter mon histoire semble que ça fait du bien… Le climatiseur fonctionne bien, je pense aux amis maintenant de Gatineau qui préparent les boîtes pour leur déménagement, je leurs souhaite un peu de frais… La super-maman et sa marmaille s’en vont-ils à Myrtle Beach aujourd’hui? Si c’est le cas je leur souhaite bon voyage. Y’a aussi mon lecteur de Deux-Montagnes qui s’en va dans le sud de l’Espagne je crois, il sort de sa zone de confort, je lui souhaite un beau voyage… J’aime écrire la nuit je sens moins de pression, j’ai pas besoin de tout faire en même temps. Le climatiseur c’est une bonne chose, j’écoutais le réseau de l’information et on ne parlait que de ça la canicule et les airs climatisés comme on dit couramment. Hier l’épisode de Des Racines et des Ailes avait déjà été diffusée je l’ai pas regardé, je crois que ce soir je vais regarder Thalassa ce sont toutes des nouvelles émissions.  Cette semaine j’ai discuté avec l’agent de programmation, on se disait que c’étais pas nécessairement une bonne chose que le groupe cesse ses activités l’été, on a besoin autant dans cette saison… J’ai presque terminé pour cette nuit, c’était un drôle de senti, je pense à mes nuits torrides d’alcoolique dans un bar de blues, j’y gueulais des insanités… Voilà c’est terminés, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui panne d’électricité… Je pense à la cousine qui est tannée des appels de fraude, je lui dis que moi aussi je suis écoeuré, ils sont même pas foutu de parler français comme du monde… J’ai du tout redémarrer, la panne d’électricité c’est pas les fraudeurs mais c’est quand même embêtant… Le climatiseur est en marche, j’espère que la fraicheur va revenir… L’électricité je sais pas trop ce que c’est mais quand je l’ai pas c’est difficile. Je crois que c’est payant d’être honnête, mon logement va me couter moins cher… Encore en manque d’inspiration, ce matin je suis allé faire des courses comme disent les français… La jeune caissière était sympathique et française. J’ai à manger pour une couple de jours. J’ai sucé un Mister Freeze c’est rafraichissant. J’essaye de me diriger vers mon sentis, vous pouvez me prendre pour un abrutis c’est pas grave pour aujourd’hui c’est la dernière fois que je me dénigre ici. J’ai commandé un autre recueil Spirou, je pense que demain ils vont être prêt à me le poster… Beaucoup aimé les photos de ma nièce puéricultrice, ses enfants dans le métro de Washington, je leur souhaite un beau séjour c’est une belle ville. J’ai commencé à me servir des sacs réutilisables, j’ai mal au cœur quand je vois tout ce plastique dans la nature, je sais pas si mon effort est suffisant. Le studio se rafraichis, je suis pas puriste j’utilise encore un climatiseur. Je sais ça va pas bien dans le monde, mais y’a quand même les vacances, on essaye de se reposer de se changer les idées, je sais pas si l’agente administrative du propriétaire me lis, mais au cas où je lui dis merci. J’attends à demain pour sortir, il va faire plus frais… J’aurai passé une autre belle journée pas trop décomposée. J’attends plus de courrier, quand on va me payer pour le cabaret littéraire on va me le signaler. Non! Je reviens pas sur ma vie d’avant, c’est pas nécessaire, je préfère aujourd’hui, maintenant… Je sens l’air frais c’est bien pour les petits vieux comme moi. Souvenir de chez pépère et mémère à Normandin au lac Saint-Jean, mémère quand il faisait chaud comme ça gardait ses rideaux fermés, on m’envoyait dormir dans le bas-côté où il faisait frais, c’était ma sieste d’enfant l’après-midi… Ça fait longtemps tout ça j’avais à peine sept huit ans. Je vous écris ça et je suis ému. Je trouve plus quoi vous écrire, bein oui! Mes grands-parents habitaient Saint-Cyrille-de-Normandin la même ville que Dédé Fortin… Ça fait pas de moi un habitant j’ai grandis à Montréal-Mort comme dirais Victor Lévi Beaulieu, et mon adolescence sur la couronne nord comme ils disent aujourd’hui. J’ai un parfum de graisse de patates frites… Je vais y arriver encore aujourd’hui. Quelques mots pour terminer, pour faire une belle chute finale. J’apprécie beaucoup vos lectures, j’espère que ça vous plait. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est toujours la canicule, ai comme toujours arrêter le climatiseur pour lui donner une pause. Ai reçu les différents petits montants d’aide du gouvernement. Hier j’ai appris que l’association des libraires allait verser le montant de notre dédommagement à l’institut qui à son tour va nous le verser. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer? Ce matin je me fouille dans le nombril, le thermostat du climatiseur même à l’arrêt indique vingt degrés celcius ce qui est beaucoup plus bas que la température extérieure. Ce matin je vais aller au supermarché, quelques petits achats à faire. Je sent bon, ai pris une douche et me suis parfumé toujours étonné de ce parfum qui pour moi évoque le voyage… Ils m’ont versé le remboursement de la taxe sur les produits et services ça confirme donc qu’ils ont reçu mon rapport d’impôt c’est pas très senti tout ça. Le climatiseur devrais redémarrer bientôt… Je vais vous placer une photo de Londres en l’honneur du parfum Burberry Britt Rhythm… J’espère que le climatiseur va repartir tout seul, ça devrais… J’ai pas mal cette nuit quand on écris on devrais avoir une conscience sociale, on s’est pas levé un matin avec le droit de vote pour les femmes, la semaine de quarante heures et les deux semaines de vacances, y’a eu des batailles pour ces avancées souvent on se demande pourquoi les grèves? Mais c’est pour protéger tout ça… Le congé parental aussi. Je me lève et me verse un verre d’eau ai toujours l’impression de partir pourtant je reste ici, le climatiseur indique vingt-deux il viens de redémarrer. C’est ça aussi la schizophrénie l’impossibilité, l’incapacité de dire ses sentiments pourtant parfois je suis bouleversé et je trouve pas les mots. D’une certaine façon je tourne autour du pot, tout à coup j’ai peur qu’on envahisse mon domicile, cette anxiété là je sais pas d’où elle vient… Je cherche toujours pourquoi les gens se suicident… Viens de manger mon petit déjeuner en pensant à celui de l’hôtel à Londres je crois que c’était un américain, il était très copieux. Y’a des choses que je vous raconte pas, c’est juste des soupçons de toute façon les responsables sont décédés. Me souviens de la pièce double séparée en deux par un panneau de contreplaqué, c’était une chambre pour les gars une autre pour les filles, elles parlaient du capitaine Troy d’Aventures dans les îles  https://www.youtube.com/watch?v=nJPNvoDX9pk comme si il allait nous rendre visite… C’est loin tout ça la télé était encore en noir et blanc… Ouais! Quand je mange le sommeil reviens, parait que sur le royaume Anglais le soleil se couchait pas… En ce moment c’est la nuit, le climatiseur me refroidis, j’ai commencé une autre lecture une biographie d’Armistead Maupin c’est intéressant. L’idée quand je vous écris c’est d’être heureux quand j’ai terminé.  Quelques mots encore et mes salutations à tous. Je termine là-dessus et je vais dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 4 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai rien reçu par la poste… J’espère que les amis de l’Outaouais sont pas trop stressé par leur déménagement, on sait que c’est un grand facteur de stress… J’attends le dernier recueil Spirou, je vais pas dehors c’est trop chaud je reste à la climatisation. Je manque d’inspiration je parle, j’écris toujours la même chose… Souvenir d’une époque où je roulais beaucoup en vélo, je gonflais bien les pneus et j’aimais bien les entendre ronronner sur l’asphalte… Parfois j’y allais de sprint à l’époque j’étais encore capable… Je pense à l’ami praticien ressource à la retraite qui roule encore. Je peux pas recommencer j’en ai trop perdu. Y’a beaucoup de gens qui me soignaient qui sont maintenant à la retraite, le système les a remplacé et je reste suivis dirais le paranoïaque que je suis. Y’a les avions dans tout ça je pensais pas que ça me plairais tant de voyager. Je cherche une destination Rome ce serais pas mal, je crois que ce seras le printemps prochain. J’aime les lieux d’histoire là où la vie a laissé sa marque, là où les hommes ont sculpté et bâtis. C’est mercredi lentement la première semaine de juillet passe, la nièce de Terrebonne est partie en vacance avec son chum et ses deux enfants. Ils vont s’arrêter à Washington je crois qu’ils vont aimer ça. Quand j’y suis allé et que j’ai pris le métro j’ai voulus demander un renseignement à la dame noire dans le cubicule elle m’a engueulé et un monsieur est venus m’aider. Ça fait déjà deux ans de ça… Y’a le Dulles airport à Washington un immense aéroport où j’ai pas eu trop de difficulté à me repérer, en attendant j’étais assis à côté d’un couple de québécois amateurs de baseball. Je crois que je vous l’ai déjà raconté, j’ai pas de nouveaux souvenirs. N’empêche j’ai toujours envie de partir pour quelques jours aller voir là-bas si j’y suis, du titre d’une émission de radio française excellente animé par le grand Daniel Mermet, émission qui malheureusement n’existe plus. Je me vois dans la maison de chambres de la mort, assis devant le bureau de l’intervenante, je l’aimais bien jusqu’au jour où j’ai sentis que si je restais là j’allais mourir. Chez moi c’est bien c’est tranquille, je suis maintenant beaucoup moins anxieux, je ne vais plus dans les profondeurs de la maladie, je me rétablis. Je rédige pas mon blog à la même heure c’est une petite variante mais ça a du sens, plus tôt l’après-midi mon senti est pas le même qu’en fin de journée, je crois que c’est plus léger. J’ai des nouveaux voisins j’espère qu’ils vont se plaire ici, qu’ils décideront pas trop vite qu’ils sont guéris, souvent ça mène à la rechute, à l’hospitalisation… Parfois la maladie mentale paralyse nous emporte dans la peur, c’est terrible. Il faut faire confiance c’est toute la difficulté du paranoïaque. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard