lundi 2 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps lourd, soleil pesant, on sort dehors et on rentre à la climatisation en faiblesse. Boire beaucoup d’eau et se tenir à l’ombre, peut-être se mettre de la crème solaire… Je pense à la chaleur et à la dépression, la canicule et la maladie mentale. Garder un pichet d’eau dans le frigo… Plomb. Semble que mes lecteurs de l’Outaouais vont déménager le jour de ma fête… Je crois que maintenant ils remplissent les cartons malgré la chaleur. C’est un lundi de congé, la chaleur m’est tombé sur la tête au Tim Horton’s , j’ai presque engueulé la serveuse, un gars m’a dit que les petits vieux comme moi doivent faire attention au soleil. Le climatiseur fonctionne en continu, j’ai un peu peur qu’il se dérègle, j’ai l’impression d’avoir déjà écrit tout ça. Là c’est le parfum qui m’épate, les voisins ont cessé de se promener sur la passerelle… Y’a quelques semaines déjà j’ai entendu un jeune homme me dire de laisser la place aux plus jeunes. Je sais pas si la jeunesse est intéressé d’écrire mille mots par jour. Je pense à la super-maman je sais pas quand elle part pour Myrtle Beach. La matriarche est revenue de son escapade dans le nord avec les cousins, elle a eu du plaisir tant mieux… Si ça vous fatigue vous êtes pas obligés de lire, j’écris pour ceux qui aiment la lecture, bien des choses que j’ignore, ma mémoire est plus ce qu’elle était, pourtant je fais toujours des exercices mnémonique. Chez moi je le dis encore la pièce est fraîche… Ce soir à la télé y’a des émissions que j’aime beaucoup, j’en parle trop je radote et me répète. Les pizzerias ont du faire des affaires d’or, je termine la lecture de mon polar écrit dans les règles de l’art… Pour tout ce qui est déménagement ont me demande plus, je suis un peu vieux un peu cassé, brisé. C’est tant mieux comme ça, j’ai plus la force… C’est pas de la grande prose que je vous offre mais je fais de mon mieux… Je ressent l’air frais chez moi c’est bien. Je pense à l’amie en voyage chez ses parents au Liban, j’espère que tout va.  Je prends mon temps, ai une saveur de frites dans la bouche, cette semaine j’espère que le gouvernement fédéral va déposer le remboursement de la taxe sur les produits et services. Je vous raconte tout vous connaissez presque la couleur de mes bobettes. Je vais regarder quand le dernier dépôt a été fait. Je vous l’ai dit c’est pas de la grande prose, je vous raconte pas encore mes secrets les plus intimes… Je fais pas dans la littérature porno. Je vous laisse juger, je suis quand même de bonne humeur. C’est l’été voilà, on sort dehors sans mettre nos bottes et s’habiller, ce matin j’ai sué mais j’ai eu du plaisir à discuter à l’ombre. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 1 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le lundi férié de la fête du Canada, y’a encore des déménagements qui s’étirent.  Je suis heureux j’en fait plus avant dans mon entourage y’avait toujours quelqu’un qui changeais de logis. La matriarche devrait être de retour chez elle aujourd’hui. Pendant que le climatiseur ronronne je cherche un propos. Pour moi c’est presque un personnage qui me garde au frais… J’avance dans la lecture de mon polar Suédois c’est vraiment bon… Ai commandé un autre recueil Spirou que je vais lire pour après l’envoyer au petit petit neveu. Il est pas encore disponible, je crois qu’on va me l’expédier vendredi. Deux juillets ça va trop vite… J’ai pas réellement de pudeur dans mes écrits, ce soir lundi y’a beaucoup de mes émissions de télévision préférées… Lentement et a regrets on va quitter les campings les plages et les parcs en se promettant de revenir, encore deux semaines et pour plusieurs c’est les vacances, en attendant y’a des enfants qui vont être en camp de jour, ça existais pas dans mon temps on s’amusait à faire des cabanes dans les arbres et à jouer au baseball entre copains, me souviens surtout d’un qui est devenus agent de la Gendarmerie Royale du Canada. Il fait tellement chaud l’asphalte fond sous nos pas.  Je bois beaucoup d’eau, le climatiseur viens de s’arrêter c’est bien comme ça la mécanique se repose. Je vais laisser faire il devrais redémarrer tout seul… Souvenir de mon grand copain qu’on surnommait Omar parce qu’il rougissait facilement… Le climatiseur indique vingt degrés celsius, je vous l’avais écrit que j’en parlerais beaucoup de la climatisation… Je suis debout c’est la nuit j’ai dormis un peu, c’est toujours frais dans le studio. Je crois qu’hier j’ai parlé à personne, présentement narcisse se joue dans le nombril, pense à ce gars qui croyait faire des millions avec l’écriture c’est pas vraiment comme ça que ça se passe. Semble qu’au Québec y’a pas d’agent littéraire on y vas en fonçant dans le tas… Pendant ce temps-là les ivrognes sont tous dans leurs têtes et trouvent de jolies titres de romans qu’ils n’écriront jamais… Le climatiseur viens de redémarrer, il fonctionne bien. Écrire! C’est un acte solitaire à lequel on se donne et s’ordonne… Pour les couche-tard il est encore temps, c’est toujours la fête aujourd’hui on peut passer la nuit debout puisqu’on travaille pas ce matin, c’est ça qu’on se dis on cherche toujours une raison pour faire la fête.  La bringue elle commence souvent dans un parc, on y rencontre ses semblables désoeuvré, mal-aimée parfois quelqu’un à une bouteille où du cannabis on consomme pour oublier notre adolescence souffrante, on se sent à sa place nulle part… On crie à la liberté en s’enfermant dans la pire des prisons la consommation. Vous m’avez déjà lu là-dessus cette nuit je continue dans le bonheur de vous écrire, je pense que je me rebâtis en écrivant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je manque d’inspiration, c’est du travail qu’il me faut, plus de travail de composition d’imagination. J’ai regardé les images de Paris sur la chaîne télé France vingt-quatre… Le thermomètre du climatiseur semble bien régler. Fête du Canada, j’ai pas vraiment de souvenir de cette fête-là à part qu’a une époque on traquais les artistes qui s’y donnaient en spectacle, en les traitant de traitre au pays du Québec… Enfin j’ai jamais été un grand fan de Patsy Gallant. Faut dire les artistes qui s’y produisent son souvent ringard… C’est dimanche je suis resté au frais demain je crois que c’est congé pour beaucoup de monde, y’a pas de poste, j’attends encore quelque chose cette semaine. Je deviens plus fou que fou avec ces bandes dessinées… Je regarde les dates d’expiration de mes cartes de crédit. J’ai parfois des obsessions, je suis un peu débalancé, je commande des recueils qui proviennent d’Europe… Ce matin j’ai lu les chroniques lectures de LaPresse+, j’ai déjà mes lectures pour quelques jours, une biographie, que le libraire trouve excellente et un roman souvenir des jours que j’ai passé en Espagne l’an passé… Je partirais encore mais comme je l’ai déjà écrit je vais attendre le printemps prochain probablement un autre séjour à Paris. J’attends que le climatiseur démarre, je veux pas avoir froid juste garder la pièce fraîche… Pense encore à la poésie à tout ce temps qu’il faut prendre pour écrire un poème. Aujourd’hui dans l’édifice c’est un peu agité on claque les portes, laisse tomber des choses lourdes. Le climatiseur viens de démarrer, je regarde ma grosse face sur un signet publicitaire. Demain à la télé le soir y’a des émissions que j’aime bien elles traitent de voyages et d’hôtels… Je pense aux voyages que mon lecteur professeur de design à la retraite, faisait avec ses étudiants quand je regarde ça je pense à lui, c’est son anniversaire aujourd’hui. Je sais plus si je vous l’ai écrit mais j’ai enregistré ma carte de transport en commun au cas où je la perdrais. Je sais pas trop où je m’en vais avec ce long babillage. Tout à coup y’a un doux parfum c’est délicieux… Dehors il fait au-dessus de trente degrés et c’est humide dans la pièce il en fait vingt-quatre et c’est sec. Je vais terminer cette écriture pour aujourd’hui et préparé mon souper, oignons steak haché carottes et pommes de terre. Souvenir de l’hôtel à Madrid où quand je suis entré dans la chambre je trouvais pas la commande de la climatisation, fallait se servir de la carte clé sur un thermomètre au mur. Madrid était tranquille c’était le temps des vacances pour les madrilènes. Déjà des souvenirs, je devrai m’en faire d’autre, en attendant j’écris. J’ai presque terminer ceci je vous l’annonce vous pouvez quand même lire jusqu’à la fin, ça sent toujours bon, voilà, je salut tout le monde à la plage comme à la piscine. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Heureux de vous écrire cette nuit, les orages sont passées assez loin du centre-ville. Le climatiseur fonctionne très bien, hier je me suis couché sur une angoisse, la prise de sang que m’a demandé le médecin. Je crois être malade pourtant si j’ai quelques choses il me l’a pas dit. Je crois en être à mes derniers jours parce qu’on va subventionner mon loyer, c’est bien, c’est ce qui me rend heureux… Pour moi les bonnes choses durent pas longtemps, pourtant les gens de l’Office municipal d’habitation étaient très avenant, très aimable. Au fond j’ai peur de mourir, c’est mon angoisse fondamentale… Hier j’ai regardé le match des Alouettes ils ont gagné, c’était très spectaculaire. Aujourd’hui c’est une journée très importante c’est l’anniversaire de mon lecteur prof de design à la retraite. Je lui en souhaite encore plusieurs comme ça… Time flyes!  Me semble qu’hier encore on était dans notre discussion pour changer le monde. Le temps a passé et le monde s’est pas trop occupé de ce qu’on avait à en dire… Je sais plus vraiment ça fait combien de temps que je vous écris, beaucoup apprécié le commentaire de ma lectrice secrétaire à la retraite… Ils ont changé de maison, je sais pas quand ils déménagent. Je crois que je vais revenir à mon sentis, c’est toujours la nuit, bientôt le Canada de Trudeau va se réveiller et ce seras sa fête… C’est la fête du hot-dog payer par le gouvernement fédéral, c’est vraiment tout ce qu’ils savent faire. Je sais pas si le neveu informaticien au fédéral fête ça, j’oublie pas que maintenant il a une jolie petite fille qui doit aimer les gâteries. Je pense aussi aux deux familles qui s’en vont à Myrtle beach, je leurs souhaite bien du plaisir… Ici je reviens avec le climatiseur qui marche à fond. Je pense aux livres, je sais très bien que je pourrais m’éditer à compte d’auteur mais je veux pas rester pris avec les invendus… Je continue la lecture du polar qui plus j’avance plus il est intéressant. À partir du mois d’août je vais payer beaucoup moins cher de loyer, c’était un peu ça la surprise que je voulais vous écrire. Je sais bien que je vais faire des jaloux mais tant pis si je vous en parle pas je vais m’étouffer avec… Ça me fait peur, je vois la vie qui s’en va, ce que j’en ai fait mais avais-je vraiment le choix? Lentement la vie avance, les générations changent mais le bon fond est toujours présent, moi je travaille toujours avec l’enjeu de la dé-stigmatisation de la schizophrénie, c’est important faut donner l’exemple et faire le bien pour contrebalancer le mal psychotique. Je suis un peu mêlé dans tout ça mais je prends soin de moi, je me rétablis ça devrais être suffisant sans oublier de dire qu’il n’y a pas que la violence meurtrière dans la santé mentale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 30 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Canicule et je suis heureux, chez moi ça sent bon, ce matin je suis allé enregistrer ma carte Opus de transport en commun, passé à la librairie, le libraire étais très sympathique, me suis acheté de la lecture. Je sais pas pourquoi je suis ému, le bonheur c’est émouvant? Pendant ce temps-là, le climatiseur travaille, pour les petits vieux comme moi ça prend ça… Je crois savoir pourquoi la voisine se promène sur la passerelle, elle est en charge du ménage de l’édifice. Viens de regarder l’émission Thalassa avec un long segment sur le grand navigateur Éric Tabarly, l’ami qui pratique la voile aurait apprécié, mais justement des jours comme celui-ci il préfère naviguer qu’écouter la télé… J’essaye d’être inspiré, y’a des jours comme ça c’est que du bonheur et vous savoir là à me lire participe de tout ça. Je pensais à une amie j’aimerais bien partir quelques jours à Paris avec elle. Je sais pas si elle va se reconnaitre ici sinon je lui en parlerai plus tard… Voilà je fais des mystères de pas grand-chose… Ai parlé au lecteur de Deux-Montagnes on a bien rigolé avec la fête du Canada, les anglais savent même pas ce que sont les patriotes, pourtant Saint-Eustache près de Deux-Montagnes c’est de la grande histoire. Comment vous dire les québécois ont toujours fait l’histoire du Canada… La paye que me dois l’association des libraires du Québec se fait attendre, est-ce que ce sont de mauvais payeurs? Je sais pas mais ils se font attendre. Après une journée nuageuse le soleil est de retour, c’est certainement terrible cette chaleur à l’hôpital pas vivable quand on est psychotique. La matriarche est partie chez des cousins à la campagne j’espère qu’ils passent du bon temps. Je pense qu’aujourd’hui j’ai fait de bonnes choses, je me suis avancé dans la lecture du polar Suédois qui est pas aussi mauvais que je l’aurais cru… Je crois que ce soir il vas y avoir les célébrations des fêtes du Canada, non! Pas ce soir demain! Je croyais avoir perdu ce texte dans l’ordi je l’ai retrouvé Hourra! La fête de la reine c’est bien l’automne? Un ami m’a téléphoné pour savoir, il confond avec la fête du Canada. J’ose pas vérifier j’ai peur de perdre mes données, j’ai pas un calendrier qui indique ça, dans ce temps-là je m’ennuie des vieux paquets de cigarettes Player’s avec un calendrier à l’endos qui l’indiquait . Bein non! J’étais dans le champ c’est au mois de mai, ça indique l’importance que je donne. Je vais terminer avec le chant du climatiseur dans la chaleur qui fait mon bonheur à toute heure… J’ai un peu peur, peur de la couleur que prennent les seigneurs locateurs. Je te mentionne pas ma sœur, sister, sister, tu liras pas d’horreur. Quelques mots encore pour vous inviter à commenter, c’est toujours apprécié. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une finale heureuse. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 29 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai eu des crampes dans les mollets ça fait encore mal  pourtant je bois beaucoup d’eau. Viens de me réveiller quinze minutes avant minuit, j’écris. Je suis heureux d’avoir un climatiseur, j’ai téléphoné à la matriarche, pas de réponse, elle est probablement au frais… J’ai hâte de lire les chroniques voyages dans la presse plus, je me suis couché tôt, viens de me réveiller je crois que ce matin je vais me rendre à la librairie. Samedi plusieurs vont profiter du long week-end pour déménager, d’autre vont déguerpir mais ensuite faut se trouver un logis, plusieurs vont se retrouver itinérant, des saisons comme celle-ci ça va mais ensuite en hiver faut se trouver un vrai abri. Après ces années difficiles y’a trente ans ça va beaucoup mieux, je crois que le bonheur est revenu, est-ce qu’il a déjà été là? J’ai toujours souvenir de ces années de plomb où je faisais antichambre pour consulter le psychiatre, l’attente dans la salle à tous les mercredis dans l’air pesant de l’hôpital… J’arrivais toujours très tôt avec beaucoup d’espoir, j’espérais guérir, que le psychiatre sorte une baguette magique et dise vous êtes guéris, allez en paix. Je pense que les schizophrénies communes comme la mienne sont tenace, la paranoïa persiste longtemps parfois le désir de mourir y a une très grande place. En vieillissant la vie est moins chienne, je survis mieux… Chez moi cette nuit il fait vingt-et-un degrés c’est bien, en ce moment je suis réveillé, vous devez le savoir puisque j’écris ça. Je suis incapable de faire le comique, j’espère que vous me suivez et que vous trouvez ça intéressant. J’aimerais donc, mais j’aimerais donc être poète quelques usurpateurs se donnent ce nom-là, malgré leurs très mauvais français, poète! Ça prend le mot précis , la scansion parfaite faut suivre les règles de l’art. Je sais pas pourquoi sans pudeur je me déclare pas artiste… Le mien, mon art, est difficile… Sans longues études j’ai un sentiment d’infériorité aujourd’hui les vrais poètes ils ont étudié et sont publier dans des éditions scolaires, je suis jaloux. Souvenir du passage à Washington au musée de l’air, des avions… C’était y’a deux étés il faisait aussi beau qu’en ce moment, Obama était là y’avait de l’espoir… L’américain de souche est pas scolarisé c’est lui qui a élu Trump et qui refuse qu’il légifère sur les armes malgré les nombreux massacres.  Les États-Unis d’Amérique ce sont nos voisins ils font plein de bonnes choses mais de ce temps-là ils nous imposent les mauvaises sur l’acier et l’aluminium. J’aimerais pas vivre là… Encore un autre souvenir de l’attente à l’aéroport Billy Bishop de Toronto, j’étais revenus dans un avion presque vide. Voilà! J’essais de terminer ça sur une bonne note, cet été mes aventures sont au coin de la rue, je me donne la permission de vivre, c’est pas rien j’y trouve un peu de bonheur. Voilà la chute merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est enfin l’été, on se plaindras pas. Ce matin j’ai fait des courses au supermarché. En revenant j’ai discuté avec un péruvien japonais de New-York, ça en prends de toutes les sortes… Chez moi, y’a deux ou trois ans j’avais changé de climatiseur, celui que j’ai présentement fonctionne à merveille et est silencieux. J’ai pas reçu la paye du cabaret littéraire et théâtral À notre santé! Ça fait déjà plus que deux mois de ça. Un temps comme aujourd’hui c’est digne d’un voyage, c’est l’impression que j’ai d’être en voyage. Vendredi du week-end de la fête du Canada, je crois qu’il vas y avoir beaucoup de monde sur les plages et au bord des piscines, on a vu notre lecteur de Deux-Montagnes et notre lectrice super-maman qui en profitent. J’ai des souvenirs de canicule difficile à vivre, la nuit au bar bondé le Hazard je me garrochais sous la bouche de climatisation, c’était affreux, en début d’après-midi comme ça ils ouvraient les portes patios qui donnaient sur la rue Ontario. Parfois quand ils les refermaient des gens lançaient je ne sais quoi dans les fenêtres et les brisaient. Je les comprends c’était un bar aux mirages. Une toune pour moi marque bien cette époque, Somewhere down the crazy river de Robbie Robertson https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4  faites jouer ça le soir dans la steam du bas de la ville vous allez avoir toute une ambiance. Est venu un moment où je me posais plus la question pourquoi j’allais boire, il le fallait, je ne connaissais que ça. Le sexe, la drogue et l’alcool m’ont fait raté beaucoup de choses, j’essais de me reprendre mais il est un peu tard… Oui je me souviens de ce petit studio infesté de coquerelles avec la pesanteur de la chaleur, l’humidité sur les draps… Aujourd’hui je veux plus me perdre. Ce matin j’ai fait des provisions pour éviter de marcher sur le ciment et l’asphalte chauffé par la canicule. Je sais pas comment ça se passe maintenant pour les alcooliques fumeurs accoudés au bar, dans le temps on avait qu’à s’asseoir avec un cendrier, on demandait une bière un drink et on allumait une cigarette, pas besoin de sortir tous les poisons étaient là…. Quand je parle avec les amis on se dis souvent qu’aujourd’hui on aurais pas les moyens de boire, on buvait tellement en grandes quantités aujourd’hui on pourrais pas payer. Tout ça c’est de la vieille histoire, tellement fou d’alcool que je croyais jouer dans un film, me sentais observé… Je suis plus fasciné par ces mondes décadents, je me fait une vie autrement, la maison Saint-Jacques, une maison de thérapie était tout près du bar, on en sortais par une porte pour entrer au bar par l’autre… Avec l’alcool et la drogue venait l’univers de la maladie mentale, j’en connais des jeunes qui sont morts pourtant ils avaient tout pour réussir sauf ça… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard