dimanche 10 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai bien dormis avant de créer ce texte, on y va pour je ne sais combien de fois. Cette année à moins de changement y’a pas de départ. Ce week-end j’ai rencontré le fils de mon ami col bleu c’est un bon gars . Je savais que ce serais difficile d’écrire cette nuit. Je me souviens comment en classe je prenais déjà ça plus mollo pour certaines matières, pour d’autre les examens du ministère on aurais voulu que j’étudie que j’assiste au cours pour une révision de la matière, je le faisait pas, j’avais passé l’année à glander je voyais pas la nécessité de réviser ce que je savais pas. Hier je pensais à des gars de mon âge que j’ai connu un a fait carrière d’ingénieur, l’autre de journaliste et le dernier d’enseignant ces gars là étaient sérieux dans leurs études, moi je me débattais déjà avec l’échec la consommation parfois je me trouvais un job pour arrêter l'été et retirer des allocations de chômage. J’avais pas compris qu’une job tu gardais ça que c’était important est venus un moment où j’en trouvais plus où c’était difficile, pas d’argent, pas de chômage, trop jeune pour l’aide sociale je crevais de faim. Je crois quand même que si j’avais gardé ces jobs je serais mort… C’est vieux tout ça presque quarante ans, je crois que j’ai une bonne culture générale mais que pour le reste je suis un bum, tout ce que je savais faire c’est boire quand je recevais le chèque, je trouvais jamais un job où j’étais confortable soit j’avais toujours peur qu’on me mette à pied soit je m’entendais pas avec les collègues, souvenir d’une année dans la shop à bois où je suis devenus dépressif, j’ai quitté pour aller trainer sur la côte-nord. Je me rappelle  et ça fait mal… Ai pris une douche, j’ai en tête la chanson, « La langue de chez nous » d’Yves Duteuil . Je suis pas tellement dans mon senti au présent, je peux pas refaire le passé, j’aimerais que le facteur laisse du courrier aujourd’hui… Je sais que dans l’Outaouais un jeune garçon vas en recevoir. Ce matin réunion du groupe d’entraide et dans l’après-midi réunion au théâtre pour un retour sur la pièce je veux de l’amour, y’a aussi une étudiante qui va tourner des entrevues à propos de l’art-thérapie. C’est la nuit, me suis parfumé ça fait du bien. Quelques mots encore, je cherche toujours… Une voiture fait crisser ses pneus pourtant le grand prix est terminé. Je pense que c’est le début des festivités pour Montréal, l’été c’est toujours actifs. Après je crois que je vais avoir une pause dans mes activités c’est tant mieux je commence à avoir la tête pleine… Je termine ceci et je vais déjeuner, tout le monde dors c’est très calme dans l’édifice, y’en a plusieurs qui sont partis sans être rétablis. Voilà la redondante chute pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore une journée superbe à Montréal. C’est dimanche, je suis allé dans le parc en face du Centre Canadien D’Architecture, je sais pas trop si on doit parler d’installation ou de sculptures du regretté Melvin Charney, le même qui a créé les sculptures du parc Émilie Gamelin. Je place une photo, j’ai pas pensé à prendre l’ensemble en photo, je le répète c’est une œuvre de Melvin Charney et je fais pas une cenne avec ça, c’est pour faire connaitre de belles choses à Montréal… Y’a quelques chose de romain dans cette œuvre un genre de référence aux bâtiments romains. J’arrête ça là, j’y vois aussi des références à l’architecture grecque. Je veux pas dire de bêtise… Je voulais pas rester chez moi cet après-midi, à un moment en revenant en métro je croyais que j’étais pas allé au bon endroit, pourtant c’est ça que je voulais voir… Je cherche quoi vous raconter, comme toujours je me rabats sur mon senti, la journée est pas mal avancé me suis préparé un café, je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour le like et mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pour le commentaire. Dimanche après-midi semble qu’il y a des asperges du Québec au marché, y’a rien de mieux que les produits d’ici… J’espère que l’ami historien d’art seras pas trop choqué par la photo que j’utilise. Je suis quand même calme, l’angoisse me laisse tranquille aujourd’hui, hier je parlais de respiration de comment c’est important de respirer par le nez… Je suis quand même content d’y être allé dans ce parc, le chauffeur d’autobus était en chaussette, je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord fait ça… L’autobus que j’ai pris sur René-Lévesque fait une partie du trajet que prend l’autobus sept quarante-sept pour se rendre à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, ça m’a rappelé mes départs en voyage… Je suis rentré en métro, quand je suis partis j’ai croisé un ami qui s’en allait voir les jolies femmes rue Crescent, je croyais que c’était aux voitures qu’il s’intéressait. Je pense, je ne sais pourquoi, à tous ces créateurs qui se sont donnés la mort, c’est triste comme si le talent étais mortifère. Des gens sensibles, trop sensible je crois qu’ils avaient mal de là la dope les overdoses. Je sais, je mêle tout c’est pas une thèse que j’écris, c’est pour l’amour… On a quand même une belle fin de semaine, demain matin les gens entrent au boulot, c’est pas drôle d’être pris dans les bouchons de la circulation automobile. Je saute un peu vite à demain, le dimanche est pas finis, je crois qu’il y en a qui vont se faire un B.B.Q. Je fais pas de belles phrases j’utilise trop le verbe être, pardonnez-moi, mais d’une certaine façon vaux mieux être que mort. Voilà pour cet après-midi, je sais pas trop comment seras la chute, quelques mots pour une finale acceptable, toujours de la même façon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Excellente sortie sur le chemin du Roy hier. J’étais avec l’ami, on est arrêté mangé dans ce qu’on appelle un stand à patate frites, c’étais bon, ça rappelais les années soixante, les balades en auto le long du fleuve on s’est rendu à Lanoraie avant on a mangé un cornet de crème glacée molle… Le copain et moi on pouvait pas s’empêcher de pensés à notre enfance, le stand prenait pas les cartes bancaires on avait pas de cash, on m’a laissé en garantie et l’ami s’est rendu dans le guichet le plus prêt. Ce chemin là pour moi ça rappelle les vacances. Je pense qu’on est plusieurs avec le souvenir des balades en famille. Cette nuit je suis pas tout à fait réveillé, ça y est presque j’ai les yeux grands ouvert et j’ai un café… Et oui hier c’était le bonheur malgré tout ce que les biens pensants pensent du fast-food, on était loin du McDonald. Je l’apprécie beaucoup mon ami col bleu à la retraite, je me souviens de notre jeunesse, j’avais essayé de nous faire changer de vie il avait pas voulu, il s’est débrouillé pour avoir une femme et des enfants mais au fil du temps sa relation s’est brisée… J’aime ce genre de sortie imprévue, c’est sympathique même si pas très très écologique… Je pense vivre avec la peur de la fin du monde… À la cantine tout était emballé dans du papier c’est très biodégradable si je me trompe pas. Le long de la route y’a des terrains de campings bondés de monde, des roulottes tassées une sur l’autre. J’ai pas pu m’empêcher encore une fois de penser au patriarche et au camping en famille, les filles, les parents et les plus jeunes couchaient dans une tente roulotte, moi et mon frère on dormais dans une tente. Y’a aussi les snowbirds qui ont une magnifique roulotte. En passant sur la rue Notre-Dame à Repentigny j’ai pas pu m’empêcher d’avoir le souvenir de cet oncle directeur d’école et frère du patriarche, il habitait là à Repentigny on l’a visité quelques fois… Hier, c’était un petit bonheur dirais Félix, avec l’ami on s’est raconté nos « brosses » comment on pouvait se rendre à l’autre bout de la province sans raison juste pour boire et faire les fanfarons. C’est fini c’est jour-là, je suis content je les regrette pas… Disons qu’on était des champions  des road trip, j’étais tellement psychotique que je voyais rien pris par l’angoisse la peur et la paranoïa… Lentement j’y arrive, je m’étais dis que je mangerais une poutine et un cheeseburger cette semaine, c’est fait… Ouais! Une drôle de vie, je me rétablis ça fait des années que j’ai pas rencontré un psychiatre… Les balades en voiture ont plus le même effet avant elles étaient apaisantes mais maintenant elles sont distrayantes, l’angoisse et la peur sont plus loin. Je termine comme toujours avec la même chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 9 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai longtemps été sans regarder la télé parce que je croyais qu’elle s’adressait à moi personnellement où même qu’elle parlais de moi… Souvenir de cette télévision toute brouillée dans la salle commune de l’hôpital en psychiatrie on y interviewait l’écrivain Christian Mistral quelqu’un avait changé de chaîne. J’en avait parlé avec l’infirmière, elle m’avait conseillé d’écrire au scribe. Je l’ai fait mais un peu tard je lui avait demandé de lire un de mes textes, il m’avait répondu que dans ses périodes d’écriture il ne lisait pas de peur que ça déteigne sur sa prose. Voilà pour ma courte histoire épistolière… Viens de lire la définition d’un queer, c’est pas parce que j’ai joué le rôle d’un personnage qui l’étais que j’en suis un… Je pense au grand chef de cuisine qui s’est suicidé, il avait fait avec deux autres chefs une tournée des bars et des restos de Montréal dans la boîte d’un pick-up avec une bouteille d’alcool qu’ils se partageaient. Ils avaient volé mon idée une ride dans une boîte de pick-up j’ai déjà fait ça… Soixante et un an mon âge c’est jeune pour mourir, on a beau avoir beaucoup de succès on est pas à l’abri de la maladie mentale quelqu’un de fort aurais demandé de l’aide… Faut pas flirter avec les idées noire, la dépression, la vie est trop précieuse . C’est samedi, pas trop douloureux cette nuit, même chez moi on entends des gens gueuler à la sortie des bars, l’été le village est piétonnier c’est une bonne idée pour les gens qui boivent ils seront obligés de marcher. Je pense aux gens en province qui tiennent des stands à patate, ils sont très occupé vers trois heure à la fermeture des bars, après une grande beuverie on a souvent de l’appétit. Cette nuit c’est difficile je suis heureux d’être sortie de cette night life du pauvre comme disait le poète y’a une différence entre le club Saint-Jacques et le pub Saint-Jacques… Bon! Vais-je y arriver encore une fois, hier j’ai écouté Thalassa c’était à propos des gens qui vivent avec la marée, on imagine pas comment c’est difficile tous ces métiers de la mer, pêcheurs, ostréiculteurs ,  et même une bergère qui élève les derniers spécimens de moutons de cette région, elle veut faire revivre la race… J’aimerais bien visiter le mont Saint-Michel mais y’a trop de monde trop de touristes. Une chose que j’ai raté quand je suis allé en Espagne c’est Saint-Jacques-de-Compostelle, j’y suis pas resté assez longtemps pour faire le pèlerinage, j’aimerais bien marcher longtemps mais il faut se préparer, je crois qu’on marche dans le silence et que les repas sont frugal. J’aime l’Europe chargée d’histoire… Ici c’est toujours le nouveau monde surtout pour les migrants qui passent la frontière. Beaucoup d’entre eux commencent une nouvelle vie. Encore une autre nuit où je vous aurai écris. Je pense au pêcheur de tangue, une sorte de glaise médicale bonne pour la peau. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
 
 

vendredi 8 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je devrais m’arrêter, je vous remercie pour les like et les commentaires. Aujourd’hui il fait un temps superbe. Notre lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a reçu sa nouvelle voiture toute électrique. Bravo! Il est à jour… Le balai-brosse gros engin passe dans la rue ça va peut-être diminuer la poussière estivale… La première semaine de juin est déjà passée, les familles s’en vont bientôt â Myrtle Beach… Ces enfants-là vont avoir de beaux et bons souvenirs. Moi, j’attends avant de partir y’a des choses qui devrait se placer. Lundi j’ai une réunion de mon groupe et dans l’après-midi on a un retour sur la pièce, Je veux De l’amour, y’a une étudiante qui veux tourner des interviews à propos de l’art-thérapie. Je vais essayer de vous l’écrire parfois j’ai des émotions de toutes sortes, des retours en enfance où des sentiments de départ en voyage, ça me fait du bien, juste de vivre ça c’est réconfortant, ça fait partie de mon senti. Voilà j’ai une toune de Plume Latraverse avec Fabienne Thibault dans la tête. https://www.youtube.com/watch?v=6vJdbZWDUH0  C’est pas une mauvaise chanson mais les souvenirs qu’elle me fait vivre je les aime pas… Maudits artistes qui jouent dans nos émotions, ça me fait souffrir d’écouter ça, pourtant y’a quelques minutes j’étais bien, j’écoute ça et tout bascule… Y’avait ce gars qui se prenait pour Paco De Lucia où Manitas de Plata, il avait pas une note de leurs talents. Je pense à toute cette époque ce malaise que je vivais, la psychose qui me poursuivait et la paranoïa… Bon, le passé c’est le passé ça sert à rien de revenir là-dessus, il a bien fallu vivre. Voilà! La nostalgie pour un bonhomme de soixante et un an c’est pas utile… Tout à coup j’ai envie de pleurer. Je me donne dans ce que j’écris, j’essais de chasser la folie, la maladie, ça aussi c’est un de mes thèmes… L’été c’est quand même un peu de répit pour les itinérants, quoi que dormir dehors sur le sol c’est pas facile, c’est dur et humide sans parler de tout ceux qui passent et voudraient vous détrousser. Je vais vous illustrer ça avec une deux chevaux demander moi pas pourquoi je sais pas… Peut-être un souvenir d’accident en Renault. Vraiment j’y arrive pas, y’a des beaux après-midi comme ça qui sont difficile quand je veux me replacer je pense à tout ce qui a changer. Voilà! Pas de bière pour moi, pas aujourd’hui, y’a des artistes qui ne créent qu’avec l’alcool, c’est malheureux, les jeunes prennent souvent comme mentor des alcooliques et des toxicomanes c’est pas une bonne idée, un bon exemple. Certains sont décédés d’overdose, on se demande pourquoi leurs œuvres sont encore si vivantes. Y’en a d’autre qui ont eu une mort violente, un suicide à l’arme à feu… Moi ma vie est plus forte que ça, Voilà! Je termine avec une chute ordinaire et habituelle je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 7 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je croyais que nous étions dans la nuit de vendredi à samedi mais non c’est de jeudi à vendredi. Je sors de la douche, je suis parfumé, j’ai ce jingle en tête « Oui tu es un vrai casanova quand tu emploi aqua velva » inquiétez-vous pas je suis pas cheap comme ça… Le parfum c’est Britt de Burberry. Je viens de commencer un nouvel atomiseur, j’ai jamais compris pourquoi les granos aiment pas le parfum à part le patchouli et les odeurs de bâtonnet d’encens comme si la sueur c’était le summum des parfums, je sors de la douche j’aime bien mon odeur surtout que comme schizophrène paranoïaque j’ai longtemps cru que je puait et je prenais ma douche trois ou quatre fois par jour, je vous l’ai déjà raconté c’est toute ma relation avec le parfum . À l’époque y’avait les odeurs viriles de tabac et d’alcool, la vérité c’est que ça, vraiment ça puait surtout dans les bars de seconde zone… La nicotine quand tu fume pas c’est vraiment désagréable. Souvenir des gars qui plutôt qu’aller à leurs cours au collège d’étude générale et professionnelle, se rendait à la brasserie la plus près, moi j’ai commencé ça beaucoup plus jeune, quatorze quinze ans et j’éclusais les bières… Je suis toujours dans mes thèmes de prédilection. Je me rappelle je partais seul pour marcher dans la foule rue Sainte-Catherine, j’étais tout jeune, je crois que la maladie commençais à s’installer. Je savais pas comment m’y prendre avec la vie. La fête nationale arrive bientôt, me souviens d’une à Saint-Charles-de-Mandeville avec en spectacle des talents locaux, c’était triste… En ce moment j’ai mangé un peu ça m’endors, dans le temps on commandait un casseau de patate frites, on était loin de la banale frite… Je sais pas si le président français Macron va manger au moins une poutine pendant son séjour. Pendant le G7 nos dirigeants seront dans un clos à La Malbaie, on peut pas imaginer plus loin du citoyen parfois on oublie que c’est pour nous qu’ils travaillent… La fin de semaine arrive j’attends toujours du courrier, c’est le grand prix de Formule un à Montréal ça a jamais autant été du pain et des jeux… Je pense aux « ladies of the evening » hier j’en ai croisé quelques une le chandail un peu trop moulant pour ne pas faire des affaires… Tout ça c’est mon monde extérieur, l’intérieur est silencieux, on va avoir le droit à quelques chauffards qui prennent les rues pour une piste de formule un, dans l’ouest il va y avoir quelques bagnoles, Ferrari, Lamborghini et tutti quanti… J’arrive pas à vous écrire mes sentiments, mes émotions, c’est calme j’écoute la voix elle ne dis que ce que vous lisez là . Parlant « char » mon lecteur de Deux-Montagnes devrait faire une parade avec ses voitures… C’est vrai que la voiture vintage et la formule un c’est deux mondes. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je serai pas trop romantique aujourd’hui, je vous écris ça pendant que je fais la lessive. J’ai aussi fait des courses on est dans le domestique. Je crois que les snowbirds sont encore dans les travaux, ils arrêtent jamais, je leurs souhaite de se trouver une nouvelle maison bientôt. Aujourd’hui le temps est pas mal, la caissière du supermarché avait raison on est des chiâleux, quand il fait chaud c’est trop et quand c’est frais et même froid c’est trop aussi. Étrangement l’odeur du détergent me rappelle le voyage. Ce matin je lisais des bandes dessinées et c’est comme si je vivais les mêmes douces émotions qu’il y a cinquante ans, une espèce de retour à l’enfance. Je sais pas si on peut appeler ça le bonheur mais je suis heureux… J’ai pris mon temps pour rentrer après les courses question de profiter du beau temps. Hier soir j’étais heureux de parler avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Je croyais qu’on était plus avancé dans l’après-midi mais non! J’essaye de pas être triste et de m’amuser mais l’humour ça jamais été mon fort. La lessive est dans la sécheuse, un fois sec on range le tout et je suis bon pour un bout. Je sais pas trop comment m’y prendre pour vous raconter mon bonheur ça se passe tout de suite en vous écrivant, j’arrête de me prendre pour Kafka. Voilà! Mon senti fait surface, j’ai jamais entendu autant de klaxons à cette intersection , y’a toute la machinerie municipale qui sors de la cour rue Bercy, une nouvelle installation. C’est difficile, toujours beaucoup de transpiration et très peu d’inspiration malheureusement je suis pas boxeur je transpire pas beaucoup, pour l’inspiration vous l’avez devant vous c’est pas fort. Je sais pas pourquoi je pense à Hemingway à Gaétan Hart, deux tough.  Je pense aux sculptures de Melvin Charney au Centre Canadien d’Architecture, je vais suivre les conseils de l’ami historien de l’art et je vais aller les voir.  Bon! Je devrais apprendre à écrire, ce scribouillage c’est pas de la grande littérature, je passerai pas à l’histoire mais faute d’avoir laissé des enfants j’aurai laissé ce blog, vous pourrez vous amuser… Écrire! Ne serait-ce que ça, les filles avaient peut-être raison, ce ne sont que des mots mais les sensibles ont parfois mal à les lire, ça laisse une blessure dans l’âme… Je veux pas vous blesser en partageant ma douleur pourtant j’ai débuté en vous parlant de mon bonheur y’a quand même mon malaise existentiel, vous pouvez rire j’ai rien pour l’adoucir. J’écris et j’essaye d’y croire à cette expression, je m’en libérerai jamais complètement… C’est très laid comme phrase. J’aimerais que ce soit tout en douceur, tout en délicatesse s’agit pas juste de l’écrire faut le faire. J’ai passé l’âge de me faire des amis, on a tous notre monde et on veut le préservez. Vous pouvez quand même m’écrire je vais peut-être vous répondre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard