mardi 15 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’espèce de confort dans lequel j’étais après la représentation a pas duré. J’écoutais les actualités sur le réseau de l’information et la présentatrice a terminé en disant « écrire pour rire ». Je sais pas pourquoi ni à qui ça s’adressait mais je l’ai pris pour moi et ça me fait mal… Ma paranoïa me dis qu’ils peuvent savoir quelles chaînes télé j’écoute et quelle émission mais au fond je sais bien qu’il y en a des millions… C’était quand même bien hier, je me sentais à ma place même quand j’ai terminé et que j’ai rencontré tout ce monde. Cet état dans lequel je me sent c’est toujours la fin du monde l’apocalypse, je me sent persécuté… Faut pas, je continus à faire ce qui me plait, tout ça c’est peut-être la schizophrénie, le sens que je donne au chose qui n’en ont pas. Je suis désolé de vous écrire ça après de si beau moment, je me demande ce que j’ai fait pour qu’on me traite comme ça… J’abandonne cette histoire et je vais essayer de me réfugier dans mon senti. J’ai pas envie de prendre un médicament pour me calmer après c’est deux fois pire. Je l’ai pas vu venir cette crise, hier je pensais pas du tout à ça j’avais un répit. Comment vous dire ce ne sont que des ennuis?  Voilà je suis accroché dans l’angoisse avec une voix qui chuchote schizophrénie… Je persévère j’écris et les actualités nous déversent les drames internationaux. J’aime pas ça, j’aime pas ça cette écriture de malade, mais je sais pas où ça m’amène, ça me tue, ça me tue et j’écris justement pas pour rire. J’ai envie de m’arracher le cœur, de me briser dans la mort, quand je suis comme ça je veux qu’on me débarrasse… Je suis un peu tanné de l’histoire d’Émile de ses rimes, la poésie c’est tellement plus que ça… Ils écrivent n’importe quoi sous couvert de licence poétique. Y’a parfois quand même de belles rimes. Je suis un fou seul dans la ville tout ça a commencé avec un envoi pornographique, j’ai tout de suite rayé le personnage de ma liste. J’ai envie de crier de hurler au mal, vous voyez j’arrive pas à rester bien plus de vingt-quatre heures. J’aimerais bien me transformer mais semble que le bonheur se colle pas à moi. C’est quand même vrai que si j’étais persécuté ça couterais cher, mettre des hommes là-dessus… Je m’excuse ma baloune se dégonfle, c’est rien d’intéressant, j’ai bien aimé les amis du théâtre. Ce soir je participe à un conseil d’administration, je veux terminer ça sur une bonne note malheureusement y’a des journées qui sont moins enrichissantes. Hier les voix étaient positives, magiques dirait l’amie. Je suis étourdis, les alarmes d’automobiles cessent pas… Je sais pas comment me sortir de tout ce fatras. Ça m’a fait du bien de vous écrire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a finalement joué hier. Je crois que les gens ont apprécié, je remercie tous les amis qui étaient présent. Quand on termine c’est magique moi j’éprouve un grand sentiment de satisfaction… Cette nuit je vous écris en pensant à tout ça ce fut un succès. Je pense à Madame Pintal à sa grande générosité… J’espère que l’ami sclérosé a assisté, qu’il a réussis à entrer. Je reviens donc au blog je vous avais un peu abandonné, je crois que les gens ont aimé mon rôle de travesti je ne sais trop, mais de quelqu’un d’efféminée… Ce soir j’ai un conseil d’administration… J’éprouve un sentiment de plénitude, je crois que j’ai accomplis mon devoir, on a réunis beaucoup de monde autour d’une pièce de théâtre et de la santé mentale. Mon senti cette nuit en est un de calme… Comme le disait un vieux maître je prends tout mon temps pour vous écrire. Je vous raconterai pas la pièce je crois que vous allez pouvoir la voir en ligne. J’étais content de voir que tous les « patrons » étaient là. Les gens ont passé un bon moment… J’en profite pour remercier tous les collègues toute l’équipe, c’était beaucoup de travail mais tout s’est bien déroulé. J’ai de la difficulté à vous écrire mon monde intérieur est pas agité, c’est comme si on avait fait de la magie, une magie qui me calme. Faut dire qu’hier j’étais entouré de gens que je considère magique. Je pense à l’ami agent de programmation comment il se donne dans son travail, c’est inspirant. Y’a aussi la magnifique médiatrice culturelle qui avait toujours un bon mot pour encourager… Ouais! Des gens formidables… Tout à coup je suis ému, je sais que je réussis à faire ça parce que je ne consomme pas. C’est dans ces moment-là que j’aime vivre… Il se passait quelque chose, je me sentais vivant, très vivant. J’ai serré la main à plusieurs personnes et donner des câlins. Je sais pas si c’était juste mon jeu, je crois que ça a fait la job, après quand j’ai quitté la metteure en scène m’a tendue la main gauche, je crois que c’est parce qu’il y a chez moi quelque chose qu’elle n’apprécie pas. Enfin laissons ça là c’est dans ma tête… Voilà! J’avais réussis à cacher le négatif il reviens c’est pas long. Hier pour jouer, j’ai fait ce qu’on m’a dit et j’y suis aussi aller à l’instinct, je pouvais pas me tromper, un mot pour l’extraordinaire Pascale Monpetit qui nous a fait l’honneur d’être avec nous sur les planches, merci! Je sais cette nuit ça ressemble à un discours ce que j’écris mais je vais essayer de terminer avec mon senti. Je suis content c’est une autre expérience souvent pour moi c’est plus difficile d’écrire les bonnes choses que les mauvaises, les muses sont souvent négatives. Voilà pour ce moment! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’arrive au mot de la fin. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 13 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je vous remercie de vos petits mots rassurant. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1100617/art-therapie-tnm-theatre-sante-mentale-jveux-dlamour  voilà pour ceux qui n’ont pas vue le reportage télé. Je cherche un peu quoi vous écrire cette nuit. J’y vais avec mon senti, aujourd’hui c’est la première. J’ai lu la pièce une couple de fois heureusement que c’est une lecture je serais incapable d’apprendre mon texte par cœur. J’espère qu’il y auras beaucoup de monde, je trouve que c’est une chance et un privilège d’être mis en scène par madame Pintal. J’ai plus de mots, j’y arrive plus, je deviens muet et ça me fait peur. Les sirènes d’ambulance et de voitures de police n’arrêtent pas. Je viens de regarder le lien du reportage vidéo ça me donne un message d’une erreur provenant du média. J’espère que vous pourrez le voir… Je pense à mon bôf qui dois voir ce que je fais d’un œil critique… Je sais pas pourquoi je pense au quant à soi… C’est une chose que j’ai pas dans les réseaux sociaux, mais dans la vrai vie je suis plutôt réservé. Je viens de retrouver le reportage, votre humble serviteur y est très présent… Pour ceux qui sont libre ce lundi soir je vous invite à venir nous voir. C’est la nuit et je suis debout, je crois que c’est le stress de la représentation… J’en profite pour vous écrire ceci. J’ai détruit ma carte de crédit on va m’en envoyer une autre… Je vous écris et après je vais relire la pièce. C’est le cas de le dire mes collègues viennent de différents horizons, différentes problématiques qui partagent un même intérêt pour la création. Je pense, je ne sais pourquoi, à ce gars qui avait une plaque de métal vissée au crâne, c’est pas reposant… Y’a pas de gars comme ça dans la pièce à ce que je sache. Je pense à cette femme au centre local de services communautaires qui disait à l’infirmier, le petit monsieur est là, j’ai jamais entendus rien d’aussi condescendant, elle est qui elle pour m’appeler petit monsieur? Faut pas trop en demander, le respect se perd, trop de monde, elle pouvait pas simplement dire monsieur Saulnier est là, l’infirmier aurais surement fait la déduction que c’étais moi. Mais non, les pauvres comme moi on appelle ça des petits monsieur, c’est enrageant. Je sais ma « plume » est pas très raffinée, mais c’est mon écriture la plus vrai… J’ai sortis les menthes Life Saver’s pourtant je coule pas, je suis bien à la surface des choses, la profondeur c’est une chose qui me manque. On me l’avait dit de rester à l’école, j’ai préféré l’argent, de toute façon j’avais pas les notes pour aller au collège, quand j’ai quitté ça faisait un fardeau de moins pour les enseignants. Je les vois pas mes soixante et un ans, j’y crois pas que je suis rendus là. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore une journée et on donne la représentation. Je suis anxieux j’ai une sorte de trac. Hier j’ai lu la pièce au complet en essayant de me rappeler où j’étais pour chaque scène. Je crois qu’on va l’avoir. Aujourd’hui c’est le dimanche de la fête des mères, on pense à vous toutes. Hier y’a encore eu un attentat à Paris ça coupe mon désir d’aller encore y passer quelque jours. Je me souviens d’une époque dans les années soixante-dix je crois où y’avait eu plusieurs attentats terroristes de groupuscules de gauche, tout ça avait finis par disparaitre des jours meilleurs s’annonçaient pour Paris. C’est la nuit de samedi à dimanche, je sais plus trop où est rendue le night life de Montréal, je pense au regretté Coco Richard qui animait ces nuits. Y’a un long moment que je ne sors plus la nuit j’ai peur. Ça me prenait de l’alcool pour endormir ça et comme je ne bois plus la peur reste bien présente. Comme il m’arrive souvent la nuit j’ai pris une douche et je me suis parfumé, ça fait du bien… J’ai laissé une fenêtre ouverte j’essais de me ramener sur mon senti. Pas sur mon odeur! Mais bien sur mes sentiments comment je me sens toujours avec ce désir d’écrire que je mets en œuvre. Je sais pas si c’est utile, quand j’aurai finis ceci je vais regarder les infos de Radio-Canada un journaliste et son caméraman sont passés au théâtre jeudi. Je sais pas si le reportage va passer, l’actualité nous a rattrapé, encore un attentat. Demain, je vais hanter les loges du Théâtre du Nouveau Monde. Je crois que ça va être bien la lecture… J’espère que je chokerai pas, je vais avoir mon texte en main. Je sais y’a des choses plus graves que de jouer au Théâtre du Nouveau Monde mais disons que je suis pas la relève de Lili Saint-Cyr… Je trouve plus, je trouve pas comment vous dire mon état à une époque psychotique j’entendais des voix et ça me tuais, la peur toujours la peur qui me minais. Les gens rentrent à la maison il est presque trois heure les bars vont fermer. J’espère que ça vous plait ce que j’écris… Je pense à Paris, à Maurice Chevalier, c’est vieux mais j’aimais bien cet artiste de variété. Je crois que le monde se meurt, où qu’on aille quoi qu’on fasse y’a toujours une guerre et je vois pas la fin… Je vais essayer de terminer sur une bonne note, je suis toujours étonné de voir comment les voitures roulent rapidement pourtant c’est une rue résidentielle… «  Maman tu est la plus belle du monde » Je me rappelle plus qui chantais ça mais ça nous faisait bien rigoler, c’était surement un artiste du canal dix, de télé métropole à l’époque… Voilà! Je termine comme ça et embrasser bien votre mère et j’ai une pensée pour celles qui sont partis. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 12 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça va pas bien, j’ai été victime d’une fraude avec une carte de crédit. Je vous en dis pas plus, ils vont faire enquête mais c’est chiant. On a peut-être piqué des informations à partir d’internet. Tout allait trop bien… Juste pour dire que je me questionne sur mon utilisation de la machine… Même mon blog je crois que je donne trop d’information. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré, j’arrête tout ça la et je change de sujet. Il fait beau temps… J’hésite beaucoup à vous écrire ce soir… J’abandonnerai quand même pas pour des conneries pareilles. J’arrête je me calme… Je me sens comme un gros poisson qui a mordu à l’hameçon, la pêche est ouverte? J’ai jeté la carte, je pense que je vais me calmer avec l’utilisation du crédit. Quand même j’aimerais bien savoir comment ils se sont procuré mon mot de passe… Je trouve ça absurde que j’ais un fardeau pour ça… Ça me donne pas envie de sortir, c’est vrai que sur l’échelle de la douleur c’est pas grand-chose. Je vais arrêter de chercher de toute façon je trouverai pas… On dis toujours qu’il faut payer pour apprendre, je préfère rester ignorant. La dernière chose du genre qui m’est arrivé c’est le vol de ma tablette électronique, j’ai plus remis les pieds dans un café depuis ce temps là. Je pense encore aux astrologues qui téléphonent pour nous soutirer de l’information, voyons donc! Si vous saviez comme j’ai pas envie de vous écrire ce soir. J’ai peur que ça marche pas… Comme je vous disais au début ça allais trop bien, fallait que ça se gâche… Faut pas que je m’en fasse trop à date j’ai rien à payer. J’ai beau écrire que j’aime pas la routine quand il m’arrive des choses qui sortent de l’ordinaire je sais pas quoi faire. Quand il fait de belles soirées les gens gueulent je ne sais quoi dehors… C’est toujours ma paranoïa, je me souvenais plus que Brian Wilson le leader et fondateur des Beach Boys avait la même maladie que moi, je crois que cet homme là à fait beaucoup de bonnes choses dans sa vie, il a un bon rétablissement. Ce qui m’arrive j’ai pas de pouvoir là-dessus, j’ai fait ce que j’avais à faire reste que le temps. Le mérite de ce qui m’arrive ça change mon quotidien. J’ai surfé, comme dirais les Beach Boys, sur la vague de la fraude… J’en ai quand même raconté plus que je pensais. Je vais en profiter pour souhaiter une bonne fête des mères aux mamans qui me lisent. Je sais c’est demain mais je veux pas oublier. Je suis quand même pas le centre du monde, y’a pas que moi qui se fait frauder, on va voir l’efficacité de tout ça. Voilà pour ce soir j’attends en espérant que tout rentre dans l’ordre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours les mots de la fin sont difficiles. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 11 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Lentement je me réveille. J’ai un peu dormis, y’a une vieille odeur de tabac à pipe. Plus tard cette nuit je vais lire la pièce pour me la mettre en bouche comme ils disent… C’est samedi tout est dans le silence du moins dans le goulag occidental plus à l’ouest dans le quartier gay les boîtes sont pleines de monde, ça danse et ça entre en transe, musique techno, musique de robot disait le vieux poète radoteux national.  Cette nuit je pense à la surprise qu’on m’a fait et dont je peux pas vous parler. Je vous ai pas raconté que je recevais des appels d’un bureau d’astronomie, ça m’intéresse pas, j’ai raccroché poliment. C’est la nuit de vendredi à samedi, je pense à une jolie collègue aux cheveux noir qui est avec le théâtre aphasique… J’ai hâte à lundi c’est la générale et après on joue pour le public. Je pense que ça va encore le faire que ça va marcher… Je suis content tout roule rondement, la tablette s’est placée, j’ai reçu les documents que j’avais besoin… Maintenant je me rabat sur mon senti je me souviens de cet ami régisseur qui me faisait entré dans les salles pour voir les pièces sur lesquelles ils travaillait, c’étais généreux… Ce matin je vais me raser, je veux pas avoir la barbe longue et me charcuter le visage… Parfois je réfléchis trop c’est ce que je vois quand je me relis. Je me rétablis lentement, les jours semblent meilleurs, y’a un peu de bonheur aujourd’hui c’est pas plus mal de l’écrire ça mange pas le monde… Y’avait cette foule en liesse de juifs orthodoxe pour la visite d’un de leurs grands rabbins, l’étranger me questionne toujours. Je suis maintenant bien réveillé. Hier je discutais permis de conduire avec un voisin je lui expliquais pourquoi je l’avais pas, que les occasions de conduire étaient rare et que j’avais pas les moyens d’avoir une auto. J’ai eu un souvenir de jeunesse quand je fouillais partout dans la maison familiale aujourd’hui c’est le contraire comme si quelqu’un fouillait chez moi mais j’habite seul dans un studio. C’est pas de très jolies phrases cette nuit, lundi je vais mettre tout ce que je peux dans mon jeu… Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord travaille lundi mais je l’invite à venir voir la pièce. Ces jours ci c’est ce qui me préoccupe le plus cette pièce, je veux bien rendre mon rôle. Faut pas que j’oublie ce que c’est, une lecture, je crois quand même que malgré tout le travail on va bien s’amuser. Voilà! C’est presque terminé pour cette nuit, j’en aurai mis un autre dans la boîte, un autre cannage, les mots ce sont pas placés comme des sardines où du hareng. J’arrive au milieu de la nuit, c’est presque finis. Je termine comme ça avec ces quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait beau soleil mais c’est frais. Aujourd’hui je me suis beaucoup promené, j’ai eu de bonnes nouvelles mais je peux pas vous en parler, peut-être plus tard quand ce seras fait. J’ai pas eu de courrier…  Lavé la vaisselle, la fenêtre est ouverte c’est bien un peu d’air frais… Je sais pas vraiment quoi vous raconter, y’a des odeurs de bouffe… Lundi prochain c’est la représentation, ce matin je suis allé au Centre Local de Services Communautaire pour un prélèvement sanguin. Cet après-midi j’ai dormis un peu. Je suis content la semaine s’est bien passée. J’ai rencontré des gens intéressant. J’entends les oiseaux qui chantent dehors, le vendredi plusieurs vont tomber dans la débauche, pas les oiseaux mais d’autres méchants moineaux qui rentrent du boulot, ils vont faire un détour par la brasserie et s’accrocher les pieds pour la nuit. Y’a longtemps que j’ai pas fait ça, que je ne fais plus ça je ne m’en porte que mieux, la bière me rendait dépressif et parfois psychotique et j’étais détestable mais je vous ai déjà raconté tout ça, de vieilles histoires pour un vieux bonhomme et sa vieille musique… Y’a des motos, de grosses cylindrées qui passent… Ce matin j’ai discuté un peu en anglais avec un jeune itinérant qui avait un magnifique chien, tout à coup ça sent la mouffette. Je reviens au jeune et son chien qui prenaient soin l’un de l’autre comme il disait. Je sais pas comment il faisait pour le nourrir, je crois qu’il y a des ressources qui acceptent les animaux mais je pense que son chien passait avant lui. Ce soir je crois que je vais manger une côtelette de porc avec une pomme de terre, des carottes et des brocolis c’est pas un festin mais j’aime ça… Un gars passe avec sa veste de cuir remplie de spike, je croyais pas que ça existais encore je sais pas si ces gens là fréquentent encore les Foufounes Électriques… Je vous ai déjà raconté que j’y faisait le bacon sur la piste de danse? C’était pas long qu’ils me jetaient dehors, c’est pas fort se faire vider d’un endroit comme ça, ça fait longtemps. Cette semaine je parlais d’itinérance à mon groupe à comment c’était difficile de se trouver un logement quand on sortait d’un long séjour à l’hôpital psychiatrique, c’est ça l’itinérance on couche chez l’un et chez l’autre et parfois on retombe en crise, on décompense. Et on retourne à l’hôpital quand ils veulent bien nous soigner, souvent on est dans le déni on est pas malade pas nous c’est autour qu’ils le sont. Encore et toujours la même histoire. Je sais pas trop comment vous terminer ça, le week-end qui arrive c’est la fête des mères mes meilleurs vœux à toutes les mamans Voilà! Encore quelques mots pour terminer avant d’aller peler les légumes. Comme toujours je vais vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé pour ce soir. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard