mercredi 21 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis là cette nuit, je viens de me réveiller. Hier j’étais à Livres Ouverts, j’ai fait de belles rencontres. Ce midi si tout va bien je serai à la bibliothèque de ville Mont-Royal. Hier encore j’ai croisé l’adjoint à la direction j’en ai profité pour lui glisser quelques mots sur les budgets. Les transports sont perturbé en France. J’espère pouvoir me rendre à Lille sans trop de problèmes. Je trouve des écouteurs partout dans mes poches. Aux informations de TV5 on parle pas de perturbation sur les vols internationaux d’Air France. Je pars lundi qui viens, l’ami agent de communication m’a dit de m’amuser, je vais essayer… J’y vais comme toujours avec mon senti, j’ai pas encore réussis à lire Marcel Proust, je crois qu’il faut le mériter… Dehors je vois que quelqu’un fouille dans les bacs de rebut, on cherche les bouteilles et les cannettes vides… Je pense à Achille Talon le héros de bandes dessinées, il était toujours mal pris à s’engueuler avec son voisin sans parler de son père qui était alcoolique dans une bande dessinée c’est comique dans la vrai vie ça l’est moins. En voyage j’amène un cahier je vais essayer de noter quelques bonnes idées. Je suis toujours heureux de voir que ma tablette électronique à récupérer toute ses fonctions. Je pense à la chanson évidemment par la regretté chanteuse France Gall https://www.youtube.com/watch?v=eXsox2-70VE  Une chanson très touchante de Michel Berger, c’est un peu ridicule d’être ému par une chanson pendant que des enfants meurent en Afrique… Parlant d’Africain j’aime bien celle là https://www.youtube.com/watch?v=WDr3qCcXKXk parce qu’on vient de loin de Corneille. Cette nuit je suis très musique, j’aime bien les balades comme on appelle ces chansons… Si les trains sont en grève pendant mon séjour en France je prendrai l’autobus. C’est un court séjour j’ai pas tellement de temps à perdre. Au retour comme c’est le congé de Pâques j’imagine que les trains vont être bondés. Je confie ça à Dieu, ça vaux mieux pour moi, c’est pas dans mon pouvoir de changer ces choses-là. Je pense à l’habillement des gens, comment y’en a qui portent des habits dispendieux mais qui sont très discret, très sobre… Lentement la semaine passe, dans quelques jours je serai à l’aéroport, j’ai hâte mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dit « tu vas te contenter! ». C’est vrai… Je sais plus trop quoi vous écrire, encore quelques mots en rêvant aux avions, je crois que je vais faire mes bagages demain et peut-être demander au libraire si il connait un roman qui se passe à Lille… Je crois que ça va me faire du bien de passer quelques jours à l’hôtel… Encore ce soir les mots sont apparus dans l’écran, j’en ai fait le tri dans ma caboche, je suis toujours étonné et heureux d’avoir réussis à communiquer… Voilà où j’en suis cette nuit, encore quelques mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! Ma finale ce seras pas l’apothéose. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu à court mais je vais essayer quand même de vous en écrire un. Ce matin c’est À livres ouvert, j’espère qu’on va m’emprunter souvent que je vais être occupé… Je pense à Lille où je serai la semaine prochaine, je crois que ça va discuter pas mal… Ce matin j’ai pas beaucoup d’inspiration c’est juste du travail, quelques mots arrachés à mon senti, j’ai bu mon café. Dans ma tête y’a que quelques mots sans importance. Je voudrais bien que ce soit poétique mais c’est futile, sans valeur, la poésie c’est du domaine de l’émotif je crois, on cherche à faire vivre un sentiment une émotion. J’y arrive jamais mon senti a besoin d’une permission, je là lui donne mais ça semble pas suffisant. Je cherche à nommer une douleur puisque la joie ne se donne pas en spectacle et que souvent il est plus facile d’écrire le malaise. Je vie avec l’espérance de faire œuvre utile et de mon mieux, j’y vais avec un classique les muses m’ont abandonné, je respire par le nez… Quelques nuits encore et c’est le départ, faut pas que je me leurre je m’en vais travailler… Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin, peut-être à cause de son séjour en Suisse dans son roman L’invention de la mort. Je sais pas jusqu’à quel point je commande ce qui me passe par la tête, comment je peux avoir du « contrôle » sur mes pensées. Je me parle me dis parfois de me laisser tranquille, ça fait pas de la belle écriture tout ces moi, tout ces me… Tu me lis et tu te demande où je veux en venir je le sais pas plus que toi, c’est juste l’expression spontanée, ça fait pas de grands textes c’est juste un dérapage contrôlé. Ce matin je pleurerai pas, j’essaye juste de mettre de l’ordre dans ma caboche. Plus tard je serai dans le hall d’entrée d’un hôpital pour partager mon vécu avec la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cet appel hier d’une femme qui travaille à l’association québécoise de réadaptation psycho sociale, elle m’a fait mal en me traitant comme un plouc du haut de sa job de chargé de projet, bein non j’en donnerai pas d’entrevue au journal le devoir et c’est tant mieux, je peux pas m’entendre avec tout le monde. Vous le croyez peut-être pas que je souffre de schizophrénie mais moi je le sais, j’ai beaucoup souffert, ça aussi c’est laid comme phrase, j’ai eu mal très mal mais heureusement ça a diminué. Je crois que c’est bien ce matin s’agit de démarrer… Je sais pas trop où vous amener dans ce monde intérieur, y’en a qui me font suer elles me jugent parce que je travaille pas au sens classique du terme. Le stigmate est aussi à l’intérieur des organisations de santé mentale. Je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en ferez ce que vous voudrez. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 20 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à l’affaire Facebook et cette façon de recueillir les données… Moi quand j’écris, je vous partage ma vie privée pourtant c’est toujours comme ça que j’ai vu la littérature, une plongée au plus profond de soi… Mais tout ça permet pas la distance, l’éloignement que permet l’imprimé et je vous en donne des données, comme le matin chez le boulanger c’est tout chaud ça sort du four et on va me manger. Je sais l’écriture c’est difficile à digérer pour certain pourtant dans notre monde de communication tout est écris. Je crois l’avoir déjà dit. Ce soir j’arrive pas à écrire mon plus intime, je sais pas si c’est de la « nouvelle » littérature, les vrais écrivains sont tous à leurs chaires, écrivent de leurs créneaux… Je sais on est plus au moyen-âge pourtant… J’ai pas d’histoire juste je le répète mon monde intérieur. Je sais bien que lire à l’écran c’est très différent que de tourner les pages d’un livre… Pourtant j’aime beaucoup les mots, les phrases qui prennent forme dans l’écran… Je prends mon temps j’ai pas de romance, je sais pas pourquoi je pense aux chevaux. C’était avant le moteur, y’avait aussi les moines et les enluminures, je pense aux ruelles gothiques de Barcelone, ça tiens pas debout ce que j’écris ce soir mais je préfère ça au tricot. Ça prend un peu de sérieux, j’ai jamais vraiment eu le sens de l’humour, parfois j’esquisse un sourire et c’est tout… La nuit est tombée, demain j’ai une activité… Je viens de regarder les snowbirds qui se promènent en bateau en Floride, disons que c’est pas la misère du goulag occidental… Je pense à tous ces jours d’alcooliques actifs que j’ai mené, au prix que coûtait la bière dans les clubs et à la quantité que je buvais, c’était plusieurs voyages en Floride. C’est pas très intéressant ce que j’écris là, la semaine prochaine je serai tout de même en France. Ce que je vous donne quand j’écris c’est un peu ma vie, j’invente rien c’est toujours mon senti. Je suis à la chasse à l’émotion… Je pense à ma lectrice privilégiée qui a surement de la difficulté à s’ajuster à mes horaires de publications. Parfois je change la routine ça m’aide. J’invente rien, je crois que je suis incapable, je reste dans le réel, je peux pas mentir, souvenir de ces moments où sans un sous je faisais du stop de Montréal-Nord à Terrebonne pour aller voir des amis. J’étais fou, maintenant je reste chez moi… Je suis encore fou mais d’une folie moins douloureuse, je passe de meilleurs moments je me suis calmé avec le temps. Demain je serai à Livres ouvert, je vais raconter ma vie dans la maladie à ceux qui veulent bien l’entendre. Je me rétablis un petit peu plus à chaque jour ce seras jamais terminé. Voilà, c’est tout pour tout de suite, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour avec un deuxième blog rapproché, décidément vous saurez tout! J’ai mal à la tête je prends des comprimés d’acétaminophène. Hier aux nouvelles j’ai entendus dire que les personnes âgées prenaient des antipsychotiques de trop, le ministre a même parlé, on voie bien qu’ils n’y connaissent pas grand-chose. Les pharmaciens aussi s’en mêlent… Je sais pas pourquoi les médias pognent le fix sur la médication, ils sont tous de la génération du tout naturel, de la verveine on veut soulager des maladies graves avec des poches de thé. Moi je suis certain que si j’arrête ma médication on va me retrouver à l’urgence de l’hôpital dans pas long, sans parler des gestes que je pourrais pauser avec cette maladie de fou. Un jour le ministre dis qu’il est pas là pour soigner avec des soins ésotériques, l’autre jour il dis qu’on soigne avec trop de médicaments, c’est paradoxal, la maladie mentale ça existe et je veux pas me soigner avec des méthodes expressionnistes. Dans mon mal y’a pas juste la parole, la folie, la schizophrénie c’est compliqué, vous pouvez le constater la paranoïa disparait pas facilement, pour les orthodoxes du tout naturel les médicaments sont interdit. J’ai envie de vous emmener voir au centre-ville de Montréal, ce que ça fait des malades pas soignés, je sais pas si vous me comprenez . Ils essayent de s’en sortir seul loin des autres et de toutes médication vous les voyez parler seul sur la rue, pas lavée ils se disent qu’ils vont s’en sortir sans aide, même avec une ordonnance de cours ils ne suivent pas les soins, les malades c’est les autres pas eux, c’est juste une mauvaise passe qu’ils se disent les voix vont disparaitre j’ai pas besoin de l’hôpital. Les fous c’est eux je sais qu’on m’en veux au prochain chèque je fuis à Vancouver, je me refait une vie ils ne m’y prendront pas… J’essaye de rentrer dans la tête de celui qui est victime d’un complot en attendant je poursuis mon traitement, je vais mieux, je les vois d’ici ceux qui vont tenter d’arrêter la médication, ils vont remplir l’urgence des hôpitaux. Je sais y’a des méthodes de soins durs, la médication est de celle-là et y’a des méthodes douces mais il faut avoir les moyens encore la maladie mentale faut pas mettre ça dans les mains de n’importe qui. J’ai pas de solution facile, faut faire face à nos engagements à nos obligations et parfois accepter des moments délirants, la fuite ça à jamais de bon sens… J’espère que j’irai pas de sitôt dans un centre hospitalier de soins de longues durées, encore là je peux comprendre les vieux qui préfèrent la rue. Bien que parfois y’a des abus du laisser-faire pour les droits des malades, c’est pas simple surtout quand vous êtes pris dans le délire. Heureusement cette nuit je suis chez-moi, j’ai pris ma médication tout va pour le mieux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 19 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous raconte ma vie en direct, les réseaux sociaux je devrais laisser ça aux enfants. Écrire aujourd’hui ça veut dire ça, facebook et le blog. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, aujourd’hui la journée s’est bien passée, lentement le soleil se couche, me suis abonné au service expert conseil de mon fournisseur de service, pourtant c’est mon lecteur de Deux-Montagnes qui en a fait le plus… J’essaye de rester dans le calme, c’est rare mais j’entends gueuler chez le voisin. J’ai l’âme en paix quand j’écris je pense au regretté poète Gaston Miron et aussi à monsieur Jacques Ferron, des écrivains des années cinquante-soixante mais toujours actuel… J’aimerais avoir autant de beauté qu’eux dans ce que j’écris, de la finesse aussi un pays pour un, de la dérision pour l’autre… Quand même je voudrais pas être à part, je le suis par ma condition, je suis plus prolétaire mais je fais ce que je peux pour rester en contact avec mes semblables…Voilà, on me traite de maudit chien, je crois que c’est les voisins mais j’ai déjà vécu pire, tout à coup j’ai peur, le blog c’est aussi ça l’angoisse. Mes écrits intimes deviennent public et comme on dis chez les français ça me fout les boules. Je regarde dans le ciel espère voir passer un avion, la semaine prochaine ce seras le départ… Quand j’écris j’ai pas la distance qu’apporte le livre, l’imprimé y’a personne qui veux m’éditer… Les bums du bas de la ville ça reste tranquille de toute façon j’arrive jamais à rien. Le gueulage a cessé, je me sens mieux, je pense aux amis européens que j’ai jamais rencontré. Paris est sous la neige, ici lentement ça se réchauffe… Je crois que la machine va me tuer, l’agonie est longue. Je pense à la communication que je vais faire à Lille, tout ça c’est du domaine de l’intime je vous l’écris mais je paye le prix. Pour eux écrire c’est faire des rapports, prendre des notes sur les maladies de leurs semblables, je sais pas où je vais avec ça c’est n’importe quoi… Les snowbirds sont dans le springbreak, méchante phrase. Je les envie quand même de les voir sur la plage. Je pense à cette époque souffrante où je croyais que la télévision parlait de moi! C’est plutôt moi qui ai fait une apparition y’a quelques temps et si on cherche bien on me retrouve sur les réseaux sociaux. J’ai hâte de voir la température de la France la semaine prochaine. Je suis loin de mon senti avec tout ça, si je m'écoute je pleure c’est tellement pathétique ce que j’écris. Voilà! J’écris des niaiseries y’a rien d’émouvant dans tout ça. Je me relis et je suis déçu, j’espère qu’au moins ça vous plait un peu. Je me serai encore perdu au fil de cette écriture. J’y suis quand même allé de bon cœur. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une toune du regretté Alain Bashung dans la tête. Je me suis couché tôt, j’étais debout somnambule et je cherchais quelque chose qui n’existe pas. Ce matin j’ai une réunion, c’est un peu surréaliste ce que j’écris là, j’écoutais une interview où quelqu’un disait aimer marcher que c’était le départ d’une aventure, le risque de rencontrer quelqu’un, c’est vrai… C’est le silence dans ma tête, j’arrive pas à trouver quoi vous écrire, dans exactement une semaine c’est le départ vous allez me trouver fatigant mais en ce moment c’est ça qui me préoccupe, je vais avoir quelques journées de libre, je vais en profiter… Encore très très heureux du travail qu’a fait mon lecteur de Deux Montagnes, cette semaine c’est à livre ouvert, Mercredi vous pouvez venir me voir dans le hall d’entrée de l’hôpital Santa Cabrini , jeudi à la bibliothèque de Ville Mont-Royal et samedi à la bibliothèque de Boisbriand c’est un événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je pense aussi à la communication que je vais faire à Lille. Finalement quand je regarde tout ça je suis heureux malgré tout. C’est le petit bonheur du poète, «  Quand t’est né dans le Vercors voleur d’amphores au fond des criques » -Bashung. Je bois de l’eau, j’aime ça… Cette nuit je suis calme j’hésite à écrire que je suis pas angoissé. Je pense à l’ami de Repentigny, j’espère qu’il va mieux. Encore l’avion qui me reviens en tête, pas parce que j’ai peur mais bien parce que j’aime ça. Je sais pas ce que j’attends quand je vous écris, ça vient pas facilement. Je me visualise assis dans l’avion, y’a rien à faire juste à se laisser transporter et regarder la tévé… Me suis pris un bonbon, c’est des saveurs souvenir d’enfance quand on vieillis on oublie souvent ces petits plaisirs. Un mot sur ces fameuses boissons alcoolisées que vendent les dépanneurs, c’est de la scrap! Ça peu juste servir à développer un alcoolisme latent. Ça prend un peu de contrôle même si les adolescents aiment bien la transgression… Même chose pour le cannabis ça aussi c’est de la scrap, on va remplir les urgences des hôpitaux avec des psychoses toxiques. Je poursuis mon rêve, ce désir d’être écrivain, je sais pas si ce que j’écris est suffisant, encore des souvenirs du patriarche qui à chaque matin faisait ses exercices. Me souviens aussi de la matriarche qui passait l’aspirateur tôt le matin, ça me réveillais faut croire que je suis paresseux… Maintenant je ne dors plus tellement, l’aspirateur c’est il y a tellement longtemps… Bon! Je me vois au comptoir d’un bistro à Lille, mais je crois que je vais plutôt essayer de visiter un groupe d’entraide mutuelle. Question de me fabriquer encore de bons souvenirs. Cette nuit ça se termine avec l’angoisse qui reviens… Aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Me reste que quelque mots pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 18 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux rien voler aux poètes, j’essaye la mienne de poésie! J’ai marché une bonne demie heure, tout ça pour me faire insulter par la caissière du supermarché. Dans ces moments là je me sent bien seul. Quand on me rabaisse je crois l’avoir mérité. Je crois que je suis trop présent sur les réseaux sociaux quand même j’ai qu’une centaine de visites par jours. Une semaine encore avant de partir, j’espère qu’on va me donner la clé USB avec le montage power point demain. J’ai une réunion de mon groupe, je sais pas trop comment écrire aujourd’hui. Parfois j’ai envie de sortir dehors et de me mettre à crier, ça ferais rien on est en ville les gens passeraient leurs chemins. Tout ça c’est probablement ma paranoïa… Je remercie le bof pour son commentaire, ça me coûte cher de folie ce que j’écris… Je sais plus vraiment où me cacher, je reste chez moi c’est tranquille. La télé est allumée, j’essaye de trouver pourquoi je vie ce sentiment de persécution… Tout à coup j’ai sommeil, la vaisselle est lavée et rangée. J’abandonne pas je continue à écrire même pour ceux qui n’aiment pas ça… Je le répète j’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à des choses aussi futile que comment je vais m’habiller… Je vous raconte ma vie, c’est parfois la poésie. Je me souviens de la vie dans cette maison de chambres, je voulais aller à l’université mais j’étais dans l’enfer de l’alcoolisme et de la toxicomanie. Maintenant je suis bien chez moi. Je viens de regarder le téléjournal Français avec un long reportage sur les jeunes et la pornographie, ça me rappelle la chanson « p’t’être bein que je mélange la vie pis les vues ». J’ai souper ai encore mangé mon mijoté en ai discuté avec l’ami sclérosé, il fait toujours clair c’est l’heure avancé, le soleil entre chez moi, je me souviens encore de ces appartements sombres au sous-sol… La schizophrénie c’est aussi le lieu où vous passé votre vie et les gens aussi. Je cherche comme jamais quoi vous écrire. Mon senti oui! Mais je ronfle presque devant l’écran de l’ordi. Je peux pas toujours avoir des textes forts vous le savez parfois ça m’ennuis. Me suis fait une beurrée, une tartine de Nutella même si c’est pas très bon pour la santé j’en mange pas souvent, je me souviens de leurs publicités dans les revues de bandes dessinées françaises, je crois qu’à cette époque- là y’en avait qu’en importation dans les épiceries fines. Le premier ministre français disait que la France et le Québec marchaient côte à côte. Ça vole bas les français et le Nutella, voilà où j’en suis, c’est pas très inspirée… J’espère que ma semaine à Lille seras pas gâché par les grèves dans les transports. Bon! Je salut tous mes lecteurs, lectrices et comme toujours je les remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, je persévère. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard