lundi 19 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous raconte ma vie en direct, les réseaux sociaux je devrais laisser ça aux enfants. Écrire aujourd’hui ça veut dire ça, facebook et le blog. Je vais y aller comme toujours avec mon senti, aujourd’hui la journée s’est bien passée, lentement le soleil se couche, me suis abonné au service expert conseil de mon fournisseur de service, pourtant c’est mon lecteur de Deux-Montagnes qui en a fait le plus… J’essaye de rester dans le calme, c’est rare mais j’entends gueuler chez le voisin. J’ai l’âme en paix quand j’écris je pense au regretté poète Gaston Miron et aussi à monsieur Jacques Ferron, des écrivains des années cinquante-soixante mais toujours actuel… J’aimerais avoir autant de beauté qu’eux dans ce que j’écris, de la finesse aussi un pays pour un, de la dérision pour l’autre… Quand même je voudrais pas être à part, je le suis par ma condition, je suis plus prolétaire mais je fais ce que je peux pour rester en contact avec mes semblables…Voilà, on me traite de maudit chien, je crois que c’est les voisins mais j’ai déjà vécu pire, tout à coup j’ai peur, le blog c’est aussi ça l’angoisse. Mes écrits intimes deviennent public et comme on dis chez les français ça me fout les boules. Je regarde dans le ciel espère voir passer un avion, la semaine prochaine ce seras le départ… Quand j’écris j’ai pas la distance qu’apporte le livre, l’imprimé y’a personne qui veux m’éditer… Les bums du bas de la ville ça reste tranquille de toute façon j’arrive jamais à rien. Le gueulage a cessé, je me sens mieux, je pense aux amis européens que j’ai jamais rencontré. Paris est sous la neige, ici lentement ça se réchauffe… Je crois que la machine va me tuer, l’agonie est longue. Je pense à la communication que je vais faire à Lille, tout ça c’est du domaine de l’intime je vous l’écris mais je paye le prix. Pour eux écrire c’est faire des rapports, prendre des notes sur les maladies de leurs semblables, je sais pas où je vais avec ça c’est n’importe quoi… Les snowbirds sont dans le springbreak, méchante phrase. Je les envie quand même de les voir sur la plage. Je pense à cette époque souffrante où je croyais que la télévision parlait de moi! C’est plutôt moi qui ai fait une apparition y’a quelques temps et si on cherche bien on me retrouve sur les réseaux sociaux. J’ai hâte de voir la température de la France la semaine prochaine. Je suis loin de mon senti avec tout ça, si je m'écoute je pleure c’est tellement pathétique ce que j’écris. Voilà! J’écris des niaiseries y’a rien d’émouvant dans tout ça. Je me relis et je suis déçu, j’espère qu’au moins ça vous plait un peu. Je me serai encore perdu au fil de cette écriture. J’y suis quand même allé de bon cœur. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une toune du regretté Alain Bashung dans la tête. Je me suis couché tôt, j’étais debout somnambule et je cherchais quelque chose qui n’existe pas. Ce matin j’ai une réunion, c’est un peu surréaliste ce que j’écris là, j’écoutais une interview où quelqu’un disait aimer marcher que c’était le départ d’une aventure, le risque de rencontrer quelqu’un, c’est vrai… C’est le silence dans ma tête, j’arrive pas à trouver quoi vous écrire, dans exactement une semaine c’est le départ vous allez me trouver fatigant mais en ce moment c’est ça qui me préoccupe, je vais avoir quelques journées de libre, je vais en profiter… Encore très très heureux du travail qu’a fait mon lecteur de Deux Montagnes, cette semaine c’est à livre ouvert, Mercredi vous pouvez venir me voir dans le hall d’entrée de l’hôpital Santa Cabrini , jeudi à la bibliothèque de Ville Mont-Royal et samedi à la bibliothèque de Boisbriand c’est un événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je pense aussi à la communication que je vais faire à Lille. Finalement quand je regarde tout ça je suis heureux malgré tout. C’est le petit bonheur du poète, «  Quand t’est né dans le Vercors voleur d’amphores au fond des criques » -Bashung. Je bois de l’eau, j’aime ça… Cette nuit je suis calme j’hésite à écrire que je suis pas angoissé. Je pense à l’ami de Repentigny, j’espère qu’il va mieux. Encore l’avion qui me reviens en tête, pas parce que j’ai peur mais bien parce que j’aime ça. Je sais pas ce que j’attends quand je vous écris, ça vient pas facilement. Je me visualise assis dans l’avion, y’a rien à faire juste à se laisser transporter et regarder la tévé… Me suis pris un bonbon, c’est des saveurs souvenir d’enfance quand on vieillis on oublie souvent ces petits plaisirs. Un mot sur ces fameuses boissons alcoolisées que vendent les dépanneurs, c’est de la scrap! Ça peu juste servir à développer un alcoolisme latent. Ça prend un peu de contrôle même si les adolescents aiment bien la transgression… Même chose pour le cannabis ça aussi c’est de la scrap, on va remplir les urgences des hôpitaux avec des psychoses toxiques. Je poursuis mon rêve, ce désir d’être écrivain, je sais pas si ce que j’écris est suffisant, encore des souvenirs du patriarche qui à chaque matin faisait ses exercices. Me souviens aussi de la matriarche qui passait l’aspirateur tôt le matin, ça me réveillais faut croire que je suis paresseux… Maintenant je ne dors plus tellement, l’aspirateur c’est il y a tellement longtemps… Bon! Je me vois au comptoir d’un bistro à Lille, mais je crois que je vais plutôt essayer de visiter un groupe d’entraide mutuelle. Question de me fabriquer encore de bons souvenirs. Cette nuit ça se termine avec l’angoisse qui reviens… Aujourd’hui ça devrais être ensoleillé. Me reste que quelque mots pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 18 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux rien voler aux poètes, j’essaye la mienne de poésie! J’ai marché une bonne demie heure, tout ça pour me faire insulter par la caissière du supermarché. Dans ces moments là je me sent bien seul. Quand on me rabaisse je crois l’avoir mérité. Je crois que je suis trop présent sur les réseaux sociaux quand même j’ai qu’une centaine de visites par jours. Une semaine encore avant de partir, j’espère qu’on va me donner la clé USB avec le montage power point demain. J’ai une réunion de mon groupe, je sais pas trop comment écrire aujourd’hui. Parfois j’ai envie de sortir dehors et de me mettre à crier, ça ferais rien on est en ville les gens passeraient leurs chemins. Tout ça c’est probablement ma paranoïa… Je remercie le bof pour son commentaire, ça me coûte cher de folie ce que j’écris… Je sais plus vraiment où me cacher, je reste chez moi c’est tranquille. La télé est allumée, j’essaye de trouver pourquoi je vie ce sentiment de persécution… Tout à coup j’ai sommeil, la vaisselle est lavée et rangée. J’abandonne pas je continue à écrire même pour ceux qui n’aiment pas ça… Je le répète j’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à des choses aussi futile que comment je vais m’habiller… Je vous raconte ma vie, c’est parfois la poésie. Je me souviens de la vie dans cette maison de chambres, je voulais aller à l’université mais j’étais dans l’enfer de l’alcoolisme et de la toxicomanie. Maintenant je suis bien chez moi. Je viens de regarder le téléjournal Français avec un long reportage sur les jeunes et la pornographie, ça me rappelle la chanson « p’t’être bein que je mélange la vie pis les vues ». J’ai souper ai encore mangé mon mijoté en ai discuté avec l’ami sclérosé, il fait toujours clair c’est l’heure avancé, le soleil entre chez moi, je me souviens encore de ces appartements sombres au sous-sol… La schizophrénie c’est aussi le lieu où vous passé votre vie et les gens aussi. Je cherche comme jamais quoi vous écrire. Mon senti oui! Mais je ronfle presque devant l’écran de l’ordi. Je peux pas toujours avoir des textes forts vous le savez parfois ça m’ennuis. Me suis fait une beurrée, une tartine de Nutella même si c’est pas très bon pour la santé j’en mange pas souvent, je me souviens de leurs publicités dans les revues de bandes dessinées françaises, je crois qu’à cette époque- là y’en avait qu’en importation dans les épiceries fines. Le premier ministre français disait que la France et le Québec marchaient côte à côte. Ça vole bas les français et le Nutella, voilà où j’en suis, c’est pas très inspirée… J’espère que ma semaine à Lille seras pas gâché par les grèves dans les transports. Bon! Je salut tous mes lecteurs, lectrices et comme toujours je les remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, je persévère. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est un retour rapide, j’ai quand même dormis, l’autre appareil fonctionne très bien. Il reste vingt cinq minutes au couche-tard pour étancher leur soif, ça n’arriveras pas on le sait bien, un coup partis on sait jamais quand ça va arrêter. Encore à peu près une semaine avant mon départ. C’est dimanche, le jour du Seigneur, je Lui dédie ma journée… Je vais encore aujourd’hui essayer de passer la journée sans alcool… Je pense toujours aux avions, une salutation toute spéciale à mon ami historien de l’art qui m’a gentiment signalé la nouvelle émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, de toute beauté ce pays, vraiment magnifique. Mais je vais à Lille dans le Pas-de-Calais, je fais erreur c’est le chef-lieu des Hauts-de-France, tout près de la Belgique… J’ai pris une douche je veux sentir bon, je pense au voyage, aux amis qui me permettent d’aller-là… Voilà! C’étais le last-call on a de la misère à tenir debout, l’alcool nous a endormis. La semaine prochaine je quitte l’aéroport enneigé de Montréal pour celle que j’espère moins enneigé de Paris. Ce matin je pense encore au travail qu’à fait le lecteur de Deux- Montagnes c’est fantastique j’en reviens pas. Je vois les gens évachés sur des sofas dans un afterhour, ils s’y passe beaucoup de chose y’en a certains qui se font des injections… Je pense à ce gars qui dis pogner un buzz avec des intramusculaires d’antipsychotique, c’est de la bull shit… Je me tiens tranquille pense à cet ancien voisin qui est déménagé et qu’on a trouvé mort pas longtemps après, qu’est-ce qu’il savait je crois qu’on l’a tué… De toute façon dans ma paranoïa y’a toujours un complot. Je crois que dans le vol pour la France, je vais avoir un écran vidéo pour moi seul, c’est bien. Hier c’était la folie informatique ça valait la peine tout est en marche et fonctionne beaucoup mieux. Je pense que cette semaine je vais faire beaucoup d’insomnie. Je participe à des événements contre la stigmatisation en santé mentale. Ce matin j’ai préparé des muffins, ça aussi c’est bon. Pendant que le four chauffe je vous écris ceci… Les muffins sont au four, la télé diffuse une émission de voyage au Portugal. Je vais revenir à mon senti, ai fermé la télé quand je vous écris c’est un peu mon yoga, je médite… Je trouve pas quoi vous écrire les mots se précipitent dans ma tête sans ordre précis, parfois ça fait même pas une phrase. Je vais en profiter pour saluer les snowbirds et espérer qu’ils vont ramener du beau temps. Demain, lundi je rencontre les amis de mon groupe de patient partenaire… Ça me rend un peu malheureux qu’on ais enlever les lithographies égyptiennes du mur. Encore cinq minutes et les muffins seront prêt. Quelques mots encore au son du voisin qui ronfle à faire tomber les murs. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 17 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’attends un téléphone de mon lecteur de Deux-Montagnes. J’ai quelques problèmes techniques qu’il va m’aider à régler… Ce soir je suis loin de mon senti, j’ai mangé mon mijoté… Dehors c’est grand soleil, je viens pas à bout de mes problèmes… Je laisse ça là et je vous écris, les faits c’est que je suis pas un génie. Ma tasse de thé c’est la littérature, un bon à rien voilà comment je me sent maintenant, si je m’écoutais… J’ai pas à me dénigrer ce ne sont que des épithètes, ça a quand même pas de maudit bon sens. Y’a rien de grave, faut que je respire par le nez. Je me rends compte que pour le strict « nécessaire » tout fonctionne… Je pense à mon voyage dans un peu plus qu’une semaine que je vais passer à faire le livre ouvert. Je pense aux avions, à la neige sur Paris, le temps est déglingué, j’ai la larme à l’œil, envie de pleurer… J’écoute ce que ça me dis, j’ai beau dire que la force c’est demander de l’aide j’étais gêné de le faire. Va bientôt falloir que je fasse mes bagages, j’ai regardé où est la gare à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Je crois que j’aurai pas trop de difficultés, lentement le soleil se couche dans une belle couleur orange. Pâques à la fin du mois c’est le dimanche de mon retour, y’a ce vieux dicton qui dis « patience et longueur de temps font plus que force et rage ». Bientôt je serai dans l’avion en espérant qu’il y ais pas grève, un ami m’a dis tu à qu’a rester là… Pendant que je parlerai dix minutes à Lille un conférencier très connus seras à l’institut… Syndrome de persécution, les lampadaires qui clignotent, un ami m’a dis que lui aussi croyait ça on est donc deux… J’ai fermé les rideaux , je crois qu’en France il seras trop tôt pour s’asseoir à la terrasse des bistros. Je suis très heureux mon lecteur de Deux-Montagnes à réparé le bug, moi je pense que c’est un génie… Voilà une autre soirée de passée avant le voyage… Je reviens à mon senti ça faisait des semaines que je pensais à ce bug, j’arrivais pas à trouver qui pourrais le réparer, je vais pouvoir partir avec un appareil qui fonctionne bien. Si mon lecteur de Deux-Montagnes me lis je veux qu’il sache que c’est très apprécié… C’est la nuit, ici c’est très tranquille… J’entends les voitures qui passent, je vous écris quelques minutes avant d’aller au lit, je vais peut-être revenir cette nuit, d’habitude je dors pas d’une traite. Ça me rassure d’avoir des gens comme mon lecteur autour de moi. Parfois je crois que dans l’administration y’a un autre langage, je sais pas pourquoi je vous écris ça… Aux journées du CCOMS de Lille je vais prendre des notes en français, beaucoup si possible comme conseillé. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis contant d’être réveillé, je faisais un cauchemar parfois quand je vois sur facebook qui s’implique en politique c’est un cauchemar éveillé… Mais la démocratie veux ça… Une autre nuit qui passe le voyage approche, c’est samedi, le week-end, je « travaille » encore à mon blog pour moi y’a pas de jour férié. Je sais qu’il y en a qui se paient ma gueule parce-que j’écris. Je vous laisse derrière, vous avez jamais rêvé toujours terre à terre y allant pour l’argent. Cette nuit je ferai pas d’éditorial, je pense à cette douleur dans laquelle j’ai longtemps été plongé, je suis du un pour cent de ceux qui ont souffert et qui souffrent encore. Ça me fait moins mal, j’ai déragé, envoyez moi pas de texte que vous trouvez beau où bon, je les lis pas et si vous aimez pas les miens passez votre tour et allez voir ailleurs. Je reste polis c’est mon sentis de cette nuit, bein non! Je suis pas Saint-Exupéry… Il est quatre heure du matin, hier soir j’ai regardé l’émission de plongée sous-marine en pensant à l’ex-directrice de l’institut que j’ai-je crois l’honneur d’avoir comme lectrice. Ce mois-ci je continue la tradition voyage et santé mentale initiez par cette même personne. Je réfléchis à tout ça, à ce que je vais raconter sur la pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois, ce voyage c’est un peu de la résistance… Je veux aussi dire au chargé de projet de L’association québécoise de réadaptation psychosociale que j’appuie son dévoilement à cent pour cent et le remercie pour son honnêteté. Ce blog ça me tiens en vie… La nuit est calme, je pense à l’événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je veux parler à ceux qui croient que la schizophrénie ce n’est que de la monstruosité criminelle, mais non! Je me rétablis toujours et ça va mieux. J’ai souvenir de tout ce parcours que j’ai fait pour demander de l’aide et qui s’est terminé dans les corridors de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Je suis pas guéris mais ça va mieux, la schizophrénie c’est pas de vivre sans émotion mais de les vivres avec difficulté… Écrire! Écrire! Voilà mon désir essayez de traduire cette plongée affreuse et douloureuse dans la folie, quelques un d’entre vous croient pas que je suis schizophrène, mais moi je vie toujours des choses pour me le rappeler, même moi je me laisse prendre je souffre de schizophrénie paranoïde avec comorbidité ce qui est différent  de dire je suis schizophrène. C’est pas un état c’est une maladie qui se traite et dont on peu se rétablir. Je sais y’en a d’entre vous qui préfèrent les textes vaporeux, désincarné, mais moi je veux écrire bien vivant bien en chair… Quand je termine je suis bien heureux, j’ai traduit ce que je vie en mots, un exercice difficile. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 16 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La journée est avancée. J’ai fait un peu de popote à la manière du chef Berny. Je pense que ça va être bon ça mijote. Encore quelques jours et je prends l’avion… Je vais me préparer pour ma communication, j’arrive quelques jours avant les journées santé mentale j’ai le temps. Ce que je cuisine ça sent bon, cet après-midi je me sent bien, je vous l’écris et je sais que ça dureras pas. Il fait froid c’est encore l’hiver… Tiens je vous donne ma recette, saucisses chorizo découpées on fait revenir avec des oignons, bouillon de bœuf, rutabaga en cube, carottes en rondelles et choux, on rajoute un litre et demi d’eau et on laisse mijoter lentement. On touille de temps en temps. Je vous le dis encore ça sent bon. Ça va bien et quand je le réalise ça dure pas comme si ça devais toujours aller mal… Je sais pas si ça se dis mais je crois être francophile, un grand pays dont je partage la langue… Ici, on a souvent affaire à des espèces d’Elvis en admiration devant les États-Unis d’Amérique… C’est bien aussi, je me souviens de mon voyage à Washington, une magnifique ville et une grande capitale. La neige dans la rue à fondue, encore sur les U.S.A. et leurs stupides lois sur les armes à feu. Ici c’est interdit de se balader avec une arme, et c’est tant mieux. Je vous écris ça et je pense à nos snowbirds en Floride… Ma cuisine c’est pas ce qu’il y a de plus raffinée, c’est un peu rough mais c’est bon… Avec la journée qui se termine je sens l’angoisse m’envahir pourtant y’a pas de raison, je suis tranquille chez moi… J’ai éteint le rond de la cuisinière, ça a assez mijoter… Cet après-midi j’ai regardé la magnifique émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, que de belles images! Quel beau pays! Ça m’a sortis de mon ennuis. Je vous écris lentement en essayant de revenir à mon senti, je vais beaucoup mieux j’ai retrouvé mon rythme de marche. J’ai coupé le sel. J’ai compté mes médicaments je vais en avoir assez pour partir en voyage, je vais renouveler l’ordonnance en revenant de voyage. Viens de recevoir un appel, ça parlais pas, j’ai rappelé et la personne qui a répondu m’a dit que c’était un faux numéro où qu’on s’était trompé de numéro. Je vous l’avais dit que ça durerais pas que l’angoisse arriverais… Viens de manger, c’est un bon repas c’est très gouteux, piquant aussi. Je sais pas comment on écrit, ouvert? Allumé? La télévision mais enfin elle diffuse la chaîne info, on y donne la météo. Quand j’écris comme ça c’est comme si je voulais pas vous écrire ce que je sens, ce malaise angoissant. C’est ensoleillé ça devrais soulager mon mal. Aujourd’hui je suis pas sortis. Quelques mots encore, toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est j’y suis, à la prochaine j’espère!!!
Bernard