dimanche 18 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est un retour rapide, j’ai quand même dormis, l’autre appareil fonctionne très bien. Il reste vingt cinq minutes au couche-tard pour étancher leur soif, ça n’arriveras pas on le sait bien, un coup partis on sait jamais quand ça va arrêter. Encore à peu près une semaine avant mon départ. C’est dimanche, le jour du Seigneur, je Lui dédie ma journée… Je vais encore aujourd’hui essayer de passer la journée sans alcool… Je pense toujours aux avions, une salutation toute spéciale à mon ami historien de l’art qui m’a gentiment signalé la nouvelle émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, de toute beauté ce pays, vraiment magnifique. Mais je vais à Lille dans le Pas-de-Calais, je fais erreur c’est le chef-lieu des Hauts-de-France, tout près de la Belgique… J’ai pris une douche je veux sentir bon, je pense au voyage, aux amis qui me permettent d’aller-là… Voilà! C’étais le last-call on a de la misère à tenir debout, l’alcool nous a endormis. La semaine prochaine je quitte l’aéroport enneigé de Montréal pour celle que j’espère moins enneigé de Paris. Ce matin je pense encore au travail qu’à fait le lecteur de Deux- Montagnes c’est fantastique j’en reviens pas. Je vois les gens évachés sur des sofas dans un afterhour, ils s’y passe beaucoup de chose y’en a certains qui se font des injections… Je pense à ce gars qui dis pogner un buzz avec des intramusculaires d’antipsychotique, c’est de la bull shit… Je me tiens tranquille pense à cet ancien voisin qui est déménagé et qu’on a trouvé mort pas longtemps après, qu’est-ce qu’il savait je crois qu’on l’a tué… De toute façon dans ma paranoïa y’a toujours un complot. Je crois que dans le vol pour la France, je vais avoir un écran vidéo pour moi seul, c’est bien. Hier c’était la folie informatique ça valait la peine tout est en marche et fonctionne beaucoup mieux. Je pense que cette semaine je vais faire beaucoup d’insomnie. Je participe à des événements contre la stigmatisation en santé mentale. Ce matin j’ai préparé des muffins, ça aussi c’est bon. Pendant que le four chauffe je vous écris ceci… Les muffins sont au four, la télé diffuse une émission de voyage au Portugal. Je vais revenir à mon senti, ai fermé la télé quand je vous écris c’est un peu mon yoga, je médite… Je trouve pas quoi vous écrire les mots se précipitent dans ma tête sans ordre précis, parfois ça fait même pas une phrase. Je vais en profiter pour saluer les snowbirds et espérer qu’ils vont ramener du beau temps. Demain, lundi je rencontre les amis de mon groupe de patient partenaire… Ça me rend un peu malheureux qu’on ais enlever les lithographies égyptiennes du mur. Encore cinq minutes et les muffins seront prêt. Quelques mots encore au son du voisin qui ronfle à faire tomber les murs. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 17 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’attends un téléphone de mon lecteur de Deux-Montagnes. J’ai quelques problèmes techniques qu’il va m’aider à régler… Ce soir je suis loin de mon senti, j’ai mangé mon mijoté… Dehors c’est grand soleil, je viens pas à bout de mes problèmes… Je laisse ça là et je vous écris, les faits c’est que je suis pas un génie. Ma tasse de thé c’est la littérature, un bon à rien voilà comment je me sent maintenant, si je m’écoutais… J’ai pas à me dénigrer ce ne sont que des épithètes, ça a quand même pas de maudit bon sens. Y’a rien de grave, faut que je respire par le nez. Je me rends compte que pour le strict « nécessaire » tout fonctionne… Je pense à mon voyage dans un peu plus qu’une semaine que je vais passer à faire le livre ouvert. Je pense aux avions, à la neige sur Paris, le temps est déglingué, j’ai la larme à l’œil, envie de pleurer… J’écoute ce que ça me dis, j’ai beau dire que la force c’est demander de l’aide j’étais gêné de le faire. Va bientôt falloir que je fasse mes bagages, j’ai regardé où est la gare à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Je crois que j’aurai pas trop de difficultés, lentement le soleil se couche dans une belle couleur orange. Pâques à la fin du mois c’est le dimanche de mon retour, y’a ce vieux dicton qui dis « patience et longueur de temps font plus que force et rage ». Bientôt je serai dans l’avion en espérant qu’il y ais pas grève, un ami m’a dis tu à qu’a rester là… Pendant que je parlerai dix minutes à Lille un conférencier très connus seras à l’institut… Syndrome de persécution, les lampadaires qui clignotent, un ami m’a dis que lui aussi croyait ça on est donc deux… J’ai fermé les rideaux , je crois qu’en France il seras trop tôt pour s’asseoir à la terrasse des bistros. Je suis très heureux mon lecteur de Deux-Montagnes à réparé le bug, moi je pense que c’est un génie… Voilà une autre soirée de passée avant le voyage… Je reviens à mon senti ça faisait des semaines que je pensais à ce bug, j’arrivais pas à trouver qui pourrais le réparer, je vais pouvoir partir avec un appareil qui fonctionne bien. Si mon lecteur de Deux-Montagnes me lis je veux qu’il sache que c’est très apprécié… C’est la nuit, ici c’est très tranquille… J’entends les voitures qui passent, je vous écris quelques minutes avant d’aller au lit, je vais peut-être revenir cette nuit, d’habitude je dors pas d’une traite. Ça me rassure d’avoir des gens comme mon lecteur autour de moi. Parfois je crois que dans l’administration y’a un autre langage, je sais pas pourquoi je vous écris ça… Aux journées du CCOMS de Lille je vais prendre des notes en français, beaucoup si possible comme conseillé. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis contant d’être réveillé, je faisais un cauchemar parfois quand je vois sur facebook qui s’implique en politique c’est un cauchemar éveillé… Mais la démocratie veux ça… Une autre nuit qui passe le voyage approche, c’est samedi, le week-end, je « travaille » encore à mon blog pour moi y’a pas de jour férié. Je sais qu’il y en a qui se paient ma gueule parce-que j’écris. Je vous laisse derrière, vous avez jamais rêvé toujours terre à terre y allant pour l’argent. Cette nuit je ferai pas d’éditorial, je pense à cette douleur dans laquelle j’ai longtemps été plongé, je suis du un pour cent de ceux qui ont souffert et qui souffrent encore. Ça me fait moins mal, j’ai déragé, envoyez moi pas de texte que vous trouvez beau où bon, je les lis pas et si vous aimez pas les miens passez votre tour et allez voir ailleurs. Je reste polis c’est mon sentis de cette nuit, bein non! Je suis pas Saint-Exupéry… Il est quatre heure du matin, hier soir j’ai regardé l’émission de plongée sous-marine en pensant à l’ex-directrice de l’institut que j’ai-je crois l’honneur d’avoir comme lectrice. Ce mois-ci je continue la tradition voyage et santé mentale initiez par cette même personne. Je réfléchis à tout ça, à ce que je vais raconter sur la pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois, ce voyage c’est un peu de la résistance… Je veux aussi dire au chargé de projet de L’association québécoise de réadaptation psychosociale que j’appuie son dévoilement à cent pour cent et le remercie pour son honnêteté. Ce blog ça me tiens en vie… La nuit est calme, je pense à l’événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je veux parler à ceux qui croient que la schizophrénie ce n’est que de la monstruosité criminelle, mais non! Je me rétablis toujours et ça va mieux. J’ai souvenir de tout ce parcours que j’ai fait pour demander de l’aide et qui s’est terminé dans les corridors de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Je suis pas guéris mais ça va mieux, la schizophrénie c’est pas de vivre sans émotion mais de les vivres avec difficulté… Écrire! Écrire! Voilà mon désir essayez de traduire cette plongée affreuse et douloureuse dans la folie, quelques un d’entre vous croient pas que je suis schizophrène, mais moi je vie toujours des choses pour me le rappeler, même moi je me laisse prendre je souffre de schizophrénie paranoïde avec comorbidité ce qui est différent  de dire je suis schizophrène. C’est pas un état c’est une maladie qui se traite et dont on peu se rétablir. Je sais y’en a d’entre vous qui préfèrent les textes vaporeux, désincarné, mais moi je veux écrire bien vivant bien en chair… Quand je termine je suis bien heureux, j’ai traduit ce que je vie en mots, un exercice difficile. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 16 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La journée est avancée. J’ai fait un peu de popote à la manière du chef Berny. Je pense que ça va être bon ça mijote. Encore quelques jours et je prends l’avion… Je vais me préparer pour ma communication, j’arrive quelques jours avant les journées santé mentale j’ai le temps. Ce que je cuisine ça sent bon, cet après-midi je me sent bien, je vous l’écris et je sais que ça dureras pas. Il fait froid c’est encore l’hiver… Tiens je vous donne ma recette, saucisses chorizo découpées on fait revenir avec des oignons, bouillon de bœuf, rutabaga en cube, carottes en rondelles et choux, on rajoute un litre et demi d’eau et on laisse mijoter lentement. On touille de temps en temps. Je vous le dis encore ça sent bon. Ça va bien et quand je le réalise ça dure pas comme si ça devais toujours aller mal… Je sais pas si ça se dis mais je crois être francophile, un grand pays dont je partage la langue… Ici, on a souvent affaire à des espèces d’Elvis en admiration devant les États-Unis d’Amérique… C’est bien aussi, je me souviens de mon voyage à Washington, une magnifique ville et une grande capitale. La neige dans la rue à fondue, encore sur les U.S.A. et leurs stupides lois sur les armes à feu. Ici c’est interdit de se balader avec une arme, et c’est tant mieux. Je vous écris ça et je pense à nos snowbirds en Floride… Ma cuisine c’est pas ce qu’il y a de plus raffinée, c’est un peu rough mais c’est bon… Avec la journée qui se termine je sens l’angoisse m’envahir pourtant y’a pas de raison, je suis tranquille chez moi… J’ai éteint le rond de la cuisinière, ça a assez mijoter… Cet après-midi j’ai regardé la magnifique émission Des Racines et des Ailes sur la Corse, que de belles images! Quel beau pays! Ça m’a sortis de mon ennuis. Je vous écris lentement en essayant de revenir à mon senti, je vais beaucoup mieux j’ai retrouvé mon rythme de marche. J’ai coupé le sel. J’ai compté mes médicaments je vais en avoir assez pour partir en voyage, je vais renouveler l’ordonnance en revenant de voyage. Viens de recevoir un appel, ça parlais pas, j’ai rappelé et la personne qui a répondu m’a dit que c’était un faux numéro où qu’on s’était trompé de numéro. Je vous l’avais dit que ça durerais pas que l’angoisse arriverais… Viens de manger, c’est un bon repas c’est très gouteux, piquant aussi. Je sais pas comment on écrit, ouvert? Allumé? La télévision mais enfin elle diffuse la chaîne info, on y donne la météo. Quand j’écris comme ça c’est comme si je voulais pas vous écrire ce que je sens, ce malaise angoissant. C’est ensoleillé ça devrais soulager mon mal. Aujourd’hui je suis pas sortis. Quelques mots encore, toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est j’y suis, à la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 15 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout j’en profite pour  vous rédiger le blog, la musique que j’entends et qui m’accompagne c’est les quatre saisons de Vivaldi, l’hiver, c’est vraiment génial…  https://www.youtube.com/watch?v=lmdQYavtUMI  même si bientôt ce seras le printemps. Lentement je bois mon café, j’entends de la machinerie qui roule dehors… J’essais de me préparer pour mon départ dans quelques jours, un peu plus d’une semaine… Là-bas je vais essayer de noter des choses qui m’apparaissent importantes. J’espère que le jet lag seras pas trop fort, mes insomnies servent un peu de répétition pour ça… Fin mars un grand chantre du rétablissement donneras des conférences à l’institut pendant que je serai à Lille. Je crois que je vais m’en tirer sans trop de dommage pour les grèves dans les transport ce seras après mon passage, je me croise les doigts, je touche du bois… Hier y’avait la diffusion de l’émission Des Racines et des Ailes, je l’ai pas toute regardé j’avais trop sommeil. Pas de reprise à la télé, ni d’émission sur les aéroports et les avions finalement j’y serai réellement… Devant chez-moi y’a des camions qui attendent d’être chargé de neige, ça mène un de ces boucan. À mon époque de paranoïa intense j’aurais cru qu’ils étaient là pour moi… J’ai comme une vibration d’Europe une sorte de senti , neuf jours encore. Je vais leur parler de mon vécu, de l’institut, des patients partenaire et du rétablissement comment le dédommagement monétaire participe à ça. J’aime beaucoup vous écrire comme ça la nuit, mon senti et l’angoisse sont pas omniprésent, y’en a plusieurs malheureux qui rentreront pas à l’ouvrage, une nuit de jeudi trop arrosée. Les camions sont partis, le silence est revenus… Je sais pas pourquoi j’ai un peu peur d’être mal accueillis à Lille, pourtant on va parler de stigmatisation, je crois qu’il en rajouterons pas… Je vais placer une photo de gare.  Cette nuit je suis pas trop triste, les journées passent vite. Je le croirai pas et je serai dans l’avion, à l’aéroport je vais me prendre un carosse pour trainer mes bagages… En France j’espère que le transfert avion train va bien se faire… J’aime beaucoup être assis dans l’espace d’embarquement après être passé à la fouille ça rend le départ imminent… Je me cherchais un départ, j’en ai un, ça devrais bien se passé. C’est la nuit, il est une heure vingt-cinq, toujours en malaise de poésie, une phrase vaporeuse comme ça de temps à autre. Cette nuit je laisse pas faire j’écris… Quelques lignes encore, toujours ravis de voir les mots s’aligné pour donner à lire à qui veux bien. Y’a longtemps déjà quand le copain me quittais à cette heure-ci je devenais psychotique, c’est terminé tout ça, je reste chez moi loin des folies nocturnes, des blindpigs aux odeurs de sueur et d’alcool… Là-bas je vais faire la job du mieux que je peux, j’aime pas beaucoup les gens qui boivent de la bière et qui parlent de rétablissement. Merci! À la prochaine!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un échec tout ça. J’ai de la difficulté à être positif. Encore onze jours et je prends l’avion. J’ai hâte j’arrête pas de le répéter. Je crois que ma communication à Lille va être une réussite pour tout le monde. J’ai quand même le trac. Aujourd’hui c’est ensoleillé mais il fait froid… J’oublie jamais que les paranoïaques comme moi on quand même des ennemis. J’espère que les snowbirds étaient loin de la passerelle qui s’est effondrée en Floride… Quand je sais pas trop quoi écrire de vieilles chansons me trottent dans la tête. Y’a plein d’événements culturel à Montréal. Je suis resté chez moi pour ne pas briser la paix dans laquelle je suis. La neige dans la rue à fondue. Je sais toute la poésie du monde est écris, y’a rien de nouveau sous le soleil, les grands poètes sont disparus et je renouvellerai pas le genre. C’est des postures tout ça, des amanchures de mots, il faut lire… Les skieurs sont heureux, un ignorant se vantaient de ne prendre aucun médicament, le ski selon lui le gardaient en santé. Moi j’en ai fait beaucoup de sports, marche, ski, et cyclisme ça m’a pas empêché de tomber malade, tant mieux pour lui si il a jamais été malade mais qu’il parle pas trop vite. Y’a pas de façon facile de se rétablir, pour aujourd’hui je réussis, la paranoïa est légère, l’angoisse aussi. J’ai essayé beaucoup de choses je crois qu’écrire est un bon moyen de me rétablir… Comment vous dire? Y’a pas de recette facile, un peu d’exercice une saine alimentation et ça devrais faire, pourtant j’ai connus des gens qui menaient des vies tout ce qu’il y a de plus équilibrés et qui sont décédés dans la cinquantaine!!! Aujourd’hui je remercie le Bon Dieu pour toutes les journées qu’il me donne. Jeudi, après-midi souvenir des jours de paye. Je suis heureux j’ai plus de « hangover », je tiens debout à chaque jours, je sais que ça plait pas à d’anciens copains que j’écrive… C’est pas une belle phrase comme souvent, mais j’écris pas de la littérature de fonctionnaire. Je me souviens j’avais une voiture et je savais pas trop quoi faire avec, je travaillais pas et je roulais jusqu’au bout du chemin, désespéré. Je passais sur les chemins de campagne… Maintenant la banlieue de la couronne nord où j’habitais est développée, Centre d’achats et maison de banlieue… Tout ça pour écrire que maintenant même si y’a des transports en commun les voitures sont omniprésentes, plus on s’éloigne du centre plus on attend l’autobus et je veux pas critiquer le travail de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Avec le temps les jours sont devenus moins lourd, j’ai enlevé mes habits noirs, je sais le monde va mal mais moi j’essais d’aller mieux. J’ai survécu jusqu’ici avec moins d’ennuis. Voilà pour le moment! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà, j’espère qu’il y en a pas trop qui m’attendais. Hier je suis allé préparer ma communication au colloque de Lille. Y’a un chercheur de l’institut qui seras là. J’ai hâte d’être assis dans l’avion, j’ai un peu le trac. J’espère que la Société Nationale de Chemin de Fer seras pas en grève où plutôt qu’ils vont donner le service Paris-Lille. Je pense que je vais aller sur la place. Je sais pas si ils ont bien mon nom pour la présentation… Je serai partis qu’une semaine c’est déjà bien, dans l’avion y’a un téléviseur individuel… Hier à l’institut j’ai rencontré des gens qui ont travaillé pour moi pour que je me rende à Lille. Semble que ça va être long avant d’avoir le remboursement des frais, je vais faire la job et après je verrai. La semaine prochaine je serai un livre dans le cadre d’un événement national de lutte contre la stigmatisation en santé mentale. Je serai à trois endroits trois jours différents. Je termine le mois avec ça et après je m’envole pour Lille.  J’ai situé l’endroit de ma première intervention à Livre ouvert… Cette semaine y’a pas d’émission sur les avions mais y’a là splendide Des racines et des ailes… Je suis pas mal éloigné de mon senti, je me rappelle plus qui a dit que l’écriture c’est pas viril! Je voudrais le voir mettre deux mots à la suite de l’autre, être en contact avec sa très vivante voix intérieure qui parfois parasite tout et m’empêche d’être au plus près de l’émotion. Deux semaines, dont l’une à Lille, sans répétition création théâtrale. J’ai écrit un petit quelque chose, je sais pas si ça va être utile. Je pense à l’illustration qui va accompagner ce texte… Je pense que ça va être une sculpture espagnole, désolé pour l’ami historien de l’art je peux pas en dire plus… Ça se bouscule aux portes de l’écriture, les mots arrivent et c’est n’importe quoi, je pense au dictateur Franco… C’est intéressant les émissions voyage à la télé mais j’arriverai jamais à voir ce qu’ils voient faut pas oublier que c’est une équipe de tournage télévision… Je dois toujours essayer d’être positif, de voir le bon dans toutes les situations… Il neige encore, nous sommes jeudi, la semaine est presque finie. Pour Lille je me prépare à prendre beaucoup de notes… C’est vrai que pour trouver deux ou trois bonne idées faut être attentif. Ce soir je remarque que mon écriture change déjà, ma thématique est différente. Aujourd’hui je reste chez moi bien que j’ai hâte d’être à l’hôtel… D’habitude les petits déjeuners y sont sympathiques… Parfois j’ai la cervelle et la pensée couper en deux, deux discours, c’est un peu ça la schizé bien qu’on se tue à dire que la schizophrénie c’est pas un dédoublement, une séparation. Voilà je crois que je vais terminer avec ça je deviens confus. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard