mercredi 24 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La nuit chez moi le bruit c’est comme une bande sonore d’un vieux film de l’Office National du Film. C’est presque la fin du mois, les gens sont à sec monétairement. Je soigne ma haute tension avant qu’il m’arrive malheur. J’ai dormis un peu maintenant je vous écris… Je pense qu’aujourd’hui les snowbirds vont être en Floride et le chauffeur d’autobus de la couronne nord est avec sa douce à la chaleur du Mexique. J’aimerais beaucoup partir, j’attends des nouvelles pour Lille sinon l’automne prochain avec l’ami col bleu on pourrais aller à Bali en Indonésie. Faut être patient avant de partir essayer d’attendre les opportunités de départ. Je devrai soigner mon alimentation manger beaucoup moins de sel et de produit préparé. Vous voyez ce matin le mal est beaucoup plus physique que mental. Hier à la pharmacie un monsieur me confiait avoir soixante-seize ans et travailler encore, je sais pas si c’est vrai, c’est le genre de bonhomme qui a développé une maladie cardio-vasculaire, l’a fait soigner avec succès et est redevenus actif… Je suis loin de mon senti, me suis calmé cette nuit. Je pense encore à la Place du Trocadéro l’endroit préféré à Paris de ma lectrice snowbirds et secrétaire retraité du cégep de l’Outaouais… Je crois que les soins et mes précautions pour mon alimentation vont être efficace. Je dois faire vérifier dans deux semaines. La nuit je suis toujours beaucoup plus calme, ça me fait moins mal, comme si la douleur prenais des vacances toujours étonné de voir comment les gens utilisent les créations des autres sur Facebook, ont remplis des pages et des pages sans même essayer d’être original. Les réseaux sociaux semblent au point, je sais pas où on va être dans dix ans, ça va toujours plus vite. Je risque de me trouver égaré dans la réalité virtuelle… comme toujours le jeudi pour les ouvriers c’est la journée de la paye, vous me voyez venir avec un compte-rendu de la débauche hebdomadaire. Hier je me suis trop exprimé dans mon malaise, c’est négatif. J’ai toujours plus de difficulté à exprimer le positif… Je crois que j’ai perdus des lecteurs, les lectrices sont toujours présente heureusement… Je m’étouffe en buvant de l’eau, je crois que c’est un mauvais effet secondaire du nouveau médicament… Là-aussi y’a un stigmate, une impossibilité de parler, de dire, d’écrire qu’on se soigne avec des médicaments… Je me cache, je me couche pour le cash pour la souche que tu sache que tu souffre… Je manque… Non! Non! Non! J’en ai de l’inspiration du moins j’y travaille c’est toujours ça le « travail » avant le concept. Je cherche une façon de conclure, ça fait pas une belle phrase comme souvent… Je sais pas trop comment je vais terminer je crois que j’ai plus rien à dire. Quelques mots encore avant de vous laisser je suis toujours content de réussir à vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait une gaffe, j’ai pris de mauvaises décisions. Je m’étais promis de ne rien demander et voilà que je le fait… Je sais pas trop comment vous dire ça, je me sent comme une grosse pute pourtant je suis pas à vendre. J’ai pourtant dis à l’amie que je collaborerais même si j’étais pas payé. Je lui laisserai pas une bonne impression. C’est une erreur j’espère qu’on va me pardonner, elle m’a quand même laissée ses amitiés. Je suis allé chez le médecin même avec des médicaments ça prend un horaire régulier. Le sel voilà ce que je dois couper… Quand à l’amie elle a dit qu’elle allait me revenir, j’ai posé des questions j’ai eu mes réponses… J’aurais quand même dû me retenir. Dehors un gars passe en gueulant, je crois qu’il me traite de cave… Ce soir c’est mon senti remplis de difficulté,  j’ai gâché ma journée avec des questions que je ne devais pas poser. Fallait être prudent pour se rendre au centre local de services communautaire, de la glace partout dans la rue et sur les trottoirs… Ce soir je crois que tout le monde est mieux que moi, ça doit être vrai même si je fait de mon mieux. Quand ces états d’âme sont là c’est comme si ça arrêterais jamais, j’ai pas le droit d’être dans l’erreur… J’essaye de me calmer, j’en ai parlé ça va pas… Je laisse tomber y’a pas que moi qui peut être dans l’erreur, je vais essayer de me corriger… Mot de Josef autiste «  un grand plaisir quand on est concerné par un handicap c’est de faire mentir les pronostics ». Tout de suite là, j’ai envie de pleurer y’a rien de grave dans tout ce que je vous ai écrit là, j’ai, je le répète juste mal. C’est pas mon hypersensibilité schizophrénique qui dois m’empêcher d’écrire et je n’écrirai pas que je fais des erreurs parce que je suis schizophrène, c’est juste de l’erreur humaine… J’aime bien avoir les commentaires des lecteurs, lectrices, lentement je me calme, écrire là-dessus comme disait le passant ça donne pas grand-chose… Je crois pas, expressionniste c’est peut être ça que je suis… Beaucoup de doute et je me pose… Voilà! Le soir arrive je vais essayer de me centrer sur le positif, ne serait-ce que le chauffeur d’autobus qui dis gentiment bienvenue. Toujours ce long discours dénigrant que je me fait, je dois viser plus haut, m’accueillir quand même dans toute mon imperfection. Je crois que pour me récompenser ce soir je vais placer une photo des vitraux de Madame Ferron, une grande artiste… Une grande œuvre … Pourquoi? Je sais pas, j’aime ça, je trouve ça beau et inspirant, juste pour dire qu’il y a encore de la beauté dans ce monde. Quand j’écris c’est autant avec désespoir qu’espoir. Voilà j’approche de la chute, je termine comme toujours avec les mêmes mots. Merci d’avoir lu jusque-là!!!  Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour les différents projets. Aujourd’hui je vous écris de la matinée. La pluie a cessé, cet après-midi je rencontre le médecin au centre local de services communautaires. Les snowbirds sont en Caroline du sud et devraient arriver en Floride aujourd’hui.  Je prends tout mon temps pour vous écrire. Je me souviens plus à quoi j’ai rêvé, dehors c’est la lumière grise du matin. Maintenant la rue est très achalandée, je crois que c’est à cause des différents travaux. Les gens s’en vont au boulot, je pense à la belle chanson Petit matin https://www.youtube.com/watch?v=SG05CT-yAR4  du regretté Sylvain Lelièvre. Je me souviens que plus jeune j’aimais me lever le matin, j’étais pas angoissé… La chanson traduit bien l’état d’esprit dans lequel j’étais. J’ai jamais rêvé d’habiter un château, juste un chez moi décent… J’aimerais beaucoup avoir une réponse bientôt pour les différents projets. Je suis désolé pour les gens de la fondation ce monsieur qui y travaillais et qui a mis fin à ses jours… J’essais de comprendre le lien entre la psychose et les tentatives de suicides, je sais que j’ai beaucoup vécu ça. Ce matin j’ai le sentiment d’être en Europe mais je suis au Québec l’hiver. Hier j’ai soupé avec un morceau de fromage fumé. J’ai pas encore mangé. Je sais que j’ai des problèmes avec ma pression. Lentement le ciel se dégage, toujours la même chose je me suis douché et parfumé. J’aime bien sentir bon. À travers les nuages on voie le bleu du ciel, mercredi milieu de semaine. Parfois pour moi la nuit c’est plus facile d’écrire… Je crois que les trottoirs sont glissant. Lentement je me rétablis, y’a des gens qui ont beaucoup de matériel, un beau travail mais qui souffrent. Ils doivent demander de l’aide c’est essentiel… Je pense à mon dernier voyage, mon passage dans la magnifique Madrid… Comment vous dire que moi aussi j’ai envie de partir, peut-être que ça va être possible pour Lille. Y’a une très belle lumière ce matin, une lumière pour jouer dehors l’hiver… Je sais pas de quoi à l’air la patinoire. J’irais bien patiner mais je serais vite à bout de souffle, À bout de souffle c’est un film de Godard c’étais la nouvelle vague, je sais pas pourquoi je vous raconte ça, si je me rappelle bien c’est une espèce de poursuite, une intrigue autour d’un meurtrier. Après le médecin cet après-midi je crois que je vais me rendre à la librairie. Je suis pas certain j’ai déjà un livre à lire. Y’a des sujets tabou comme la carte de crédit à propos de laquelle je ne vous parle pas, en plus ça fait pas de très belles phrases. On entend toujours le bip des charrues et des camions, ils reculent souvent. Voilà! Je suis quand même capable d’écrire le matin, ça tire à la fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!! Deux mots!!!
Bernard

mardi 23 janvier 2018

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Temps moche…  Je pense déjà à manger. J’y arrive pas cet après-midi, le verglas dans la rue à fondue. Maintenant je marche comme un petit vieux, j’espère que le docteur va soigner ça. J’aimerais vous écrire comme souvent sur mon senti, c’est pas facile. Mardi, j’espère avoir des nouvelles bientôt pour le voyage à Lille, la communication est à propos du dédommagement et son rapport avec le rétablissement. Je sais pas si la direction va accepter, j’espère que oui… Ce matin j’ai regardé un documentaire sur l’anarchisme comment ces gens ont tenté de nous libérer du fascisme, du communisme et du capitalisme, ils y étaient presque on les a tué comme si tous les axes s’étaient mis de pair pour les éliminés. Je pense à Barcelone que j’ai visité cet été encore une fois victime d’une autre forme de terrorisme. Des rues, des boulevards qui suintent l’histoire. Les catalans tentent encore et toujours de devenir indépendant, un beau combat… Madrid n’est pas d’accord, on veut faire arrêter les élus expatriés, un juge à dis non. Le combat des peuples est difficile, chacun veut sa part on espère très fort, je vous parlerai pas de ça très longtemps j’y connais pas grand-chose, au Québec un de nos regretté premier ministre a déjà dis qu’on était peut-être quelque chose comme un grand peuple… Je crois qu’ici il est trop tard pour un autre référendum, y’a plus personne prêt à mourir pour la patrie… J’aimerais y croire encore mais souvent on retrouve les indépendantistes québécois dans l’alcool. J’ai plus la foi dans cette cause, ma cause c’est la santé mentale comment me débarrassé de la paranoïa… Politique et santé mentale c’est difficile de faire le lien entre les deux, on est en démocratie c’est ce que j’aime à penser… Ces jours ci on est dans une bonne situation économique, le gouvernement en place en prend tout le mérite mais moi je sais pas. C’est loin de mon senti tout ça j’essaye de le nommer de le dire de l’écrire… Souvent en politique un veut dominer l’autre, ce que je comprends c’est que les gens veulent vivre en paix, moi aussi, nos grands indépendantistes sont tous décédés, y’a plus personne pour les remplacer, personne qui a la stature d’un homme d’état. Ça me rend triste d’écrire ça, les gens réfléchissent avec une caisse de bière, je trouve ça bête avec le temps je crois que je suis devenus misanthrope. Bientôt au Québec il va y avoir des élections, j’ai peur de dire mes choix politiques, y’a longtemps déjà un vieil irlandais handicapé disait que j’étais un jaune. Il voulait faire venir des « top notch from Ohio » comme il disait. J’irai pas m’installer dans l’ouest… De toute façon c’est dans l’urne que ça se décide entre temps on peut dire ce qu’on veut. La politique ça me rend quand même paranoïaque. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour dire à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!



Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps moche…  Je pense déjà à manger. J’y arrive pas cet après-midi, le verglas dans la rue à fondue. Maintenant je marche comme un petit vieux, j’espère que le docteur va soigner ça. J’aimerais vous écrire comme souvent sur mon senti, c’est pas facile. Mardi, j’espère avoir des nouvelles bientôt pour le voyage à Lille, la communication est à propos du dédommagement et son rapport avec le rétablissement. Je sais pas si la direction va accepter, j’espère que oui… Ce matin j’ai regardé un documentaire sur l’anarchisme comment ces gens ont tenté de nous libérer du fascisme, du communisme et du capitalisme, ils y étaient presque on les a tué comme si tous les axes s’étaient mis de pair pour les éliminés. Je pense à Barcelone que j’ai visité cet été encore une fois victime d’une autre forme de terrorisme. Des rues, des boulevards qui suintent l’histoire. Les catalans tentent encore et toujours de devenir indépendant, un beau combat… Madrid n’est pas d’accord, on veut faire arrêter les élus expatriés, un juge à dis non. Le combat des peuples est difficile, chacun veut sa part on espère très fort, je vous parlerai pas de ça très longtemps j’y connais pas grand-chose, au Québec un de nos regretté premier ministre a déjà dis qu’on était peut-être quelque chose comme un grand peuple… Je crois qu’ici il est trop tard pour un autre référendum, y’a plus personne prêt à mourir pour la patrie… J’aimerais y croire encore mais souvent on retrouve les indépendantistes québécois dans l’alcool. J’ai plus la foi dans cette cause, ma cause c’est la santé mentale comment me débarrassé de la paranoïa… Politique et santé mentale c’est difficile de faire le lien entre les deux, on est en démocratie c’est ce que j’aime à penser… Ces jours ci on est dans une bonne situation économique, le gouvernement en place en prend tout le mérite mais moi je sais pas. C’est loin de mon senti tout ça j’essaye de le nommer de le dire de l’écrire… Souvent en politique un veut dominer l’autre, ce que je comprends c’est que les gens veulent vivre en paix, moi aussi, nos grands indépendantistes sont tous décédés, y’a plus personne pour les remplacer, personne qui a la stature d’un homme d’état. Ça me rend triste d’écrire ça, les gens réfléchissent avec une caisse de bière, je trouve ça bête avec le temps je crois que je suis devenus misanthrope. Bientôt au Québec il va y avoir des élections, j’ai peur de dire mes choix politiques, y’a longtemps déjà un vieil irlandais handicapé disait que j’étais un jaune. Il voulait faire venir des « top notch from Ohio » comme il disait. J’irai pas m’installer dans l’ouest… De toute façon c’est dans l’urne que ça se décide entre temps on peut dire ce qu’on veut. La politique ça me rend quand même paranoïaque. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour dire à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 22 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Beaucoup apprécié vos commentaires sur le texte précédent. Je suis debout à me chercher une thématique… Il a neigé, je regarde le lampadaire ça semble avoir cessé, quand à mon senti j’ai aucun sentiment d’être complet, mais oui parfois c’est comme si il me manquait des bouts… Je veux aussi dire à la super maman de Cantley de faire attention avec l’alcool, c’est traitre… Hier j’ai discuté avec l’ami col bleu à Montréal, lui aussi parfois il se sent bitché  on en est venu à la conclusion qu’une fois qu’on a fait de notre mieux on peut pas nous en demander plus. Je vous servirai pas la même « médecine » accablante… Avec cette température là c’est silencieux dehors… La semaine passée dans une émission française qui traitait de psychiatrie, j’ai entendu le nom d’un monsieur que j’ai croisé en Guadeloupe. Je crois qu’il est le père d’une sorte de réforme psy à la française. Viens de sortir de la douche ça fait du bien comme toujours je me suis parfumé… La nuit comme ça je pense au voyage, je devrais avoir des nouvelles de l’agent de planification à propos du texte et de la communication qu’on veut faire à Lille, comme on est inscrit et que si notre communication est refusé par l’institut, on peut toujours y aller comme participant… On verras tout dépend si la fondation paye les frais … Je devrais pas vous parler de ça faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Je vais m’acheter un cahier, j’ai un parfum d’Europe. Je pense à la directrice de la fondation qui vis des moments difficile mes pensées sont avec elle… Hier on m’a conseillé de rester positif mais j’ai pas ça dans ma nature faut que je fasse un effort. Je me vois déjà à l’aéroport avec les collègues. J’aime bien ces lieus de passage… Je pense à mon départ l’an passé c’était bien… Mais là ça risque d’être différent c’est un voyage « d’affaire » avec des collègues, c’est intéressant. Je me répète, je trouve pas toujours de nouvelles idées. Ce soir j’étais somnambules, je cherchais mes prothèses dans le frigidaire, je dormais debout… Je me vois passant les douanes, c’est toujours étonnant. Je suis toujours là trois heures à l’avance, je flâne devant les boutiques hors taxes… Je m’assois et regarde dehors toujours émerveillé par les avions, souvent je me promène d’un bout à l’autre de l’aéroport. J’arrête là je sais pas si je vais partir… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord part pour le sud avec sa douce ce matin. Je lui souhaite un bon voyage, beaucoup de plaisir. Je pense au chagrin, comment c’est difficile à vivre. On a beau vouloir se changer les idées ça part pas. Me voilà à la finale, dehors la charrue passe. Je vais essayer de terminer sur une bonne note. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai envie de tout laisser tomber. Je viens de réaliser qu’une femme avait pas été honnête avec moi… C’est pas grave! Aujourd’hui j’ai marché au moins une heure. Je pense que ma pression est pas bonne, je vais voir le médecin mercredi. Tout ça pour dire que je suis honnête, j’écris de mon mieux… Une étudiante de maîtrise en service social a été très gentille elle m’a donné une carte de remerciement pour avoir participé à son mémoire qui portais sur l’interrelation entre la participation des usagers en santé mentale dans leurs activités et leurs rétablissement. Le rétablissement c’est comme la saucisse Hygrade elles sont plus fraiches parce que plus de gens en mangent et plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches. Je sais c’est niais mais le rétablissement dans l’implication pour moi ça fait du sens, de ce temps-là je regrette seulement qu’il y ais pas de comités dans lequel on puisse s’impliquer… On a quand même différent projets qui pourraient nous faire avancer sur le chemin du rétablissement. J’aime bien discuter avec mes pairs, de ce temps-là ça tourne autour du dédommagement, comment si y’a plus de fonds pour l’implication le groupe va tomber, c’est pas une fortune qu’on demande, l’expérientiel ça demande rétribution. J’ai un peu peur d’écrire là-dessus, le bénévolat c’est valable, mais les comités et notre expérience valent plus que ça. On parle de tabou en santé mentale, je crois que le bénévolat ça en est un ça se discute pas… Tout le monde le dis quand on est actif on se rétablis mais ça vaut quoi si on est incapable de payer notre dîner… Ça commence à faire des années que je parle de ça, mais on recule malgré toute la bonne volonté des adjoints à la direction. Au début je vous parlais que je voulais tout laisser tomber là aussi je reste pour combattre le stigmate, cette idée qu’à la première difficulté un malade laisse tout tomber, je crois que c’était comme ça avant mon rétablissement c’était toujours à recommencer… La santé mentale j’en ai fait une cause comme plusieurs, j’essaye de grandir à travers tout ça… L’idée maitresse c’est toujours d’aider et d’essayer d’être un exemple, comme je dis souvent les devoirs et après les droits. J’ai peur parfois de trop vouloir en faire, dans le rétablissement y’a aussi quelque chose de personnel, d’intime je dirais, ça nous appartiens et c’est pas une course entre pairs. Je sais des idées éparses comme ça c’est pas simple, mais y’a Bell Canada qui veut qu’on cause pour la cause, je vous écris ça et je vois plein de tabou lié au travail et même à ceux qui comme moi sont des « séniors »… J’ai décidé d’écrire malgré tout, même si j’en fait pas un gagne-pain. Quand je termine un texte souvent je me sent bien. Voilà! C’était ça pour aujourd’hui merci d’avoir lu jusque-là!!! J’ai encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard