lundi 22 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Beaucoup apprécié vos commentaires sur le texte précédent. Je suis debout à me chercher une thématique… Il a neigé, je regarde le lampadaire ça semble avoir cessé, quand à mon senti j’ai aucun sentiment d’être complet, mais oui parfois c’est comme si il me manquait des bouts… Je veux aussi dire à la super maman de Cantley de faire attention avec l’alcool, c’est traitre… Hier j’ai discuté avec l’ami col bleu à Montréal, lui aussi parfois il se sent bitché  on en est venu à la conclusion qu’une fois qu’on a fait de notre mieux on peut pas nous en demander plus. Je vous servirai pas la même « médecine » accablante… Avec cette température là c’est silencieux dehors… La semaine passée dans une émission française qui traitait de psychiatrie, j’ai entendu le nom d’un monsieur que j’ai croisé en Guadeloupe. Je crois qu’il est le père d’une sorte de réforme psy à la française. Viens de sortir de la douche ça fait du bien comme toujours je me suis parfumé… La nuit comme ça je pense au voyage, je devrais avoir des nouvelles de l’agent de planification à propos du texte et de la communication qu’on veut faire à Lille, comme on est inscrit et que si notre communication est refusé par l’institut, on peut toujours y aller comme participant… On verras tout dépend si la fondation paye les frais … Je devrais pas vous parler de ça faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Je vais m’acheter un cahier, j’ai un parfum d’Europe. Je pense à la directrice de la fondation qui vis des moments difficile mes pensées sont avec elle… Hier on m’a conseillé de rester positif mais j’ai pas ça dans ma nature faut que je fasse un effort. Je me vois déjà à l’aéroport avec les collègues. J’aime bien ces lieus de passage… Je pense à mon départ l’an passé c’était bien… Mais là ça risque d’être différent c’est un voyage « d’affaire » avec des collègues, c’est intéressant. Je me répète, je trouve pas toujours de nouvelles idées. Ce soir j’étais somnambules, je cherchais mes prothèses dans le frigidaire, je dormais debout… Je me vois passant les douanes, c’est toujours étonnant. Je suis toujours là trois heures à l’avance, je flâne devant les boutiques hors taxes… Je m’assois et regarde dehors toujours émerveillé par les avions, souvent je me promène d’un bout à l’autre de l’aéroport. J’arrête là je sais pas si je vais partir… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord part pour le sud avec sa douce ce matin. Je lui souhaite un bon voyage, beaucoup de plaisir. Je pense au chagrin, comment c’est difficile à vivre. On a beau vouloir se changer les idées ça part pas. Me voilà à la finale, dehors la charrue passe. Je vais essayer de terminer sur une bonne note. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai envie de tout laisser tomber. Je viens de réaliser qu’une femme avait pas été honnête avec moi… C’est pas grave! Aujourd’hui j’ai marché au moins une heure. Je pense que ma pression est pas bonne, je vais voir le médecin mercredi. Tout ça pour dire que je suis honnête, j’écris de mon mieux… Une étudiante de maîtrise en service social a été très gentille elle m’a donné une carte de remerciement pour avoir participé à son mémoire qui portais sur l’interrelation entre la participation des usagers en santé mentale dans leurs activités et leurs rétablissement. Le rétablissement c’est comme la saucisse Hygrade elles sont plus fraiches parce que plus de gens en mangent et plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches. Je sais c’est niais mais le rétablissement dans l’implication pour moi ça fait du sens, de ce temps-là je regrette seulement qu’il y ais pas de comités dans lequel on puisse s’impliquer… On a quand même différent projets qui pourraient nous faire avancer sur le chemin du rétablissement. J’aime bien discuter avec mes pairs, de ce temps-là ça tourne autour du dédommagement, comment si y’a plus de fonds pour l’implication le groupe va tomber, c’est pas une fortune qu’on demande, l’expérientiel ça demande rétribution. J’ai un peu peur d’écrire là-dessus, le bénévolat c’est valable, mais les comités et notre expérience valent plus que ça. On parle de tabou en santé mentale, je crois que le bénévolat ça en est un ça se discute pas… Tout le monde le dis quand on est actif on se rétablis mais ça vaut quoi si on est incapable de payer notre dîner… Ça commence à faire des années que je parle de ça, mais on recule malgré toute la bonne volonté des adjoints à la direction. Au début je vous parlais que je voulais tout laisser tomber là aussi je reste pour combattre le stigmate, cette idée qu’à la première difficulté un malade laisse tout tomber, je crois que c’était comme ça avant mon rétablissement c’était toujours à recommencer… La santé mentale j’en ai fait une cause comme plusieurs, j’essaye de grandir à travers tout ça… L’idée maitresse c’est toujours d’aider et d’essayer d’être un exemple, comme je dis souvent les devoirs et après les droits. J’ai peur parfois de trop vouloir en faire, dans le rétablissement y’a aussi quelque chose de personnel, d’intime je dirais, ça nous appartiens et c’est pas une course entre pairs. Je sais des idées éparses comme ça c’est pas simple, mais y’a Bell Canada qui veut qu’on cause pour la cause, je vous écris ça et je vois plein de tabou lié au travail et même à ceux qui comme moi sont des « séniors »… J’ai décidé d’écrire malgré tout, même si j’en fait pas un gagne-pain. Quand je termine un texte souvent je me sent bien. Voilà! C’était ça pour aujourd’hui merci d’avoir lu jusque-là!!! J’ai encore quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 21 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Suis sortis du sommeil, y’a une musique qui me joue dans la tête. Je sais pas ce que c’est… Les snowbirds sont sûrement rendus assez loin. Ici il est toujours question de mon senti et de la difficulté à me débarassé  de cet ego malade, les grands écrivains y arrivent mais toujours en fin de vie en fin de parcours. Je mange un croissant, en pensant à l’Europe à la France… Comme souvent j’ai du chagrin… La nuit de dimanche on pense toujours au lendemain… De retour, j’ai dormis encore un peu, me suis préparé un café… Je pense toujours à ce voyage à Lille… Une femme que je connais passait en cour la semaine dernière, elle semblait prendre ça à la légère, curatelle? Pinel? Y’a rien de drôle là-dedans. C’est toujours cette tentative d’écriture du fou chez les fous, je m’auto-stigmatise, le psy dis que c’est pas bon d’écrire comme ça, pourquoi? L’angoisse peut-être que ça développe l’angoisse devant la page blanche, la peur de ne pas y arriver et d’écrire que des niaiseries… Pourtant je cherche dans mon âme, dans mon senti comment vous dire comme le malheureux que je suis et là je crois penser mais c’est que du délire, de l’agitation corticale, hé oui! Ça tiens toujours du cortex, du cerveau mais je suis pas neurologue je ne saurais préciser. Je sais pas pourquoi je vais dans cette direction, j’écoute ce que ça me dis, c’est ça même si c’est pas précis… Pendant ce temps-là le voisin ronfle du sommeil du juste, on est passé le milieu du mois encore quelques jours et c’est la paye… Encore une fois les bums boivent de la bière cette nuit, ils ont le temps encore une heure et quart avant la fermeture. Je me demande toujours où ils prennent l’argent pour consommer comme ças? Moi dans toute ma consommation j’ai gagné qu’un prix un titre, alcoolique! Parfois sur les réseaux sociaux je vois un conférencier santé mentale qui bois de l’alcool je trouve ça étrange… C’est pas un exemple. J’ai lancé une idée à un copain et à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, un voyage à Bali tous les trois l’automne prochain, ce serait bien… Le lecteur chauffeur d’autobus à une bonne connaissance de ces pays-là… Ouais! Je suis réveillé y’en à quelques un qui ont choisis d’écrire plutôt que de regarder la télévision. Dans ma paranoïa je crois que certaines personnes veulent me faire connaitre un autre bas-fond, pour aujourd’hui c’est non à la consommation, l’ivresse c’est pas raisonnable, on peut pas raisonner quelqu’un d’intoxiqué… Voilà! J’approche de la finale pour cette nuit, bientôt ils vont rentrer à la maison où chercher un bar ouvert passé les heures. J’ai pas d’inquiétude y’en a toujours un, on ferme les rideaux quand le soleil se lève…  C’est ça pour moi cette nuit, j’ai pas bus j’ai écrit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 20 janvier 2018

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop avec quoi débuter cette nuit, c’est dimanche à Montréal on entends plus de cloches sonnées. Pendant qu’en France on rénove les églises ici on les démolis ou on en fait des condos, elles ont quand même de l’histoire nos églises même si on y vas plus c’est notre patrimoine commun. Je sais bien les gens payent plus leurs dîmes mais je crois pas qu’avec ces petits montants on ferait vivre une paroisse… Depuis plusieurs années les gens ont la religion en aversion, c’est un sujet controversé… Souvent on fait pas la distinction entre spiritualité et religion… Une force intérieure personnelle voilà ce qu’il faut développer, une forme de prière envers une force supérieure qu’on développe soi même… Montréal c’est la ville aux cent clochers, je trouve quand même l’église honorable quand elle vend son patrimoine à des organismes communautaires. Je regrette quand même de plus entendre les cloches… Parfois dans mes grandes promenades j’entre méditer dans un lieu bénis. Ça me fait du bien ce silence… Cette semaine Pops est décédé il avait fondé le Bon Dieu dans la rue qu’on avait renommé Dans la rue, tellement on a peur… Pop’s il aidait les jeunes de la rue c’était une très noble mission ses hot-dogs étaient toujours bienvenus. Il y avait toujours une oreille qui aidait à se repérer dans l’itinérance, dans ces rues monstrueuses où on ne voit plus le pauvre… Le pauvre ça longtemps été moi je crois qu’à cette époque j’étais près du bon Dieu et je le savait pas… Un pauvre bougre, voilà!!! Parfois pour une prière j’avais un repas au Welcome Hall et le soir un peu plus tard on distribuait des sandwichs, y’avait aussi ces dames méprisantes envers les homosexuels à qui elles donnaient à manger, je leurs pardonne même si je suis pas gay, c’est y’a déjà longtemps… Parfois avant de manger on pouvait entendre le Amazing Grâce , y’avait aussi la Maison Labre dans Griffintown qui offrait une bonne soupe avec du pain, on pouvait repartir avec des fruits, oranges, pommes, bananes… j’étais, je suis pauvre mais je suis riche de projets, d’écriture aussi. C’était difficile et quand même humiliant de demander ces restants de boîtes de guignolée… On dis que le chômage est à la baisse mais j’ai jamais vu autant d’itinérants, je pense à ces programmes gouvernementaux qui bonifient le chèque d’aide sociale, ça paye les cigarettes et c’est tout… Quand on a cessé de fumer on réalise comment ça pue la nicotine… À la maison Labre on nous donnait toujours un ticket qui nous permettais de revenir. Voilà où j’étais dans ces années difficiles d’avant mon rétablissement, Pointe-Saint-Charles voisin de Griffintown, qu’on veut maintenant revamper… Disons que là aussi c’est de la gentrification, je sais pas où on va les repousser les pauvres. Je crois que les maisons de chambres disparaissent lentement, j’espère qu’on va mieux loger les anciens chambreurs. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai dormis une partie de l’après-midi, les snowbirds nous quittent demain matin… Aujourd’hui je suis resté seul toute la journée. J’écoute mon monde intérieur c’est samedi soir… Me souviens de la pièce de bois travaillé sur laquelle on se posait les coudes au bar de la brasserie. Comme toujours je boirai pas d’alcool aujourd’hui, à l’époque le samedi soir c’était souvent une soirée plate. Je sais pas trop quel angle prendre pour vous écrire ce soir, cet été à la noce on m’a demandé gentiment si je retournais parfois à Terrebonne sur la couronne nord. J’ai répondu non, que j’avais trop de mauvais souvenirs. Me suis préparé à souper des hot-dogs, j’ai aussi le désir de partir. Je vais attendre des nouvelles de mes projets. Le soir j’ai parfois envie de boire mais je le ferai pas, ce serait me tuer avec les médocs que je prends je deviendrais très fou et le lendemain si lendemain il y avait je serais psychotiques et déprimés. C’est pas très bon ce que je vous écris là me semble que je n’écris que ça… Je préfère me concentrer sur mon prochain voyage si c’est pas à Lille ce seras en Asie du sud est… Ce soir j’ai un grand vide à l’intérieur, je sais pas comment le remplir, peut-être avec la prière… Je vous écris aussi pour ça pour nommer cette vacuïtée… Boire ça règle rien je me ferais pas d’amis. C’est juste pour aujourd’hui, je vais rester tranquille cette nuit. Souvenir de ce gars qui avait un dépanneur tout près de chez moi, c’était y’a plus de trente ans, il était aussi pauvre que moi, parfois il me faisait crédit pour de la bouffe. Je passais des soirées chez lui l’hiver il ne chauffait pas, voilà où j’irais si je buvais… Quand-même je comprends la solitude de qui a une maladie mentale, seul, abandonné il veut voir du monde mais n’y arrive pas, après la bière et la boisson forte, la drogue et le lendemain la psychose à l’urgence de l’hôpital, psychotique à vouloir en mourir, je vous l’écris parce que c’est important que je me rappelle. Je voudrais pas retourner vivre dans un mouroir, une maison de chambres. Ce soir je crois que c’est vivable dehors, il est pas question que je boive de l’eau dans un bar, le portier me mettrais vite à la porte. Finalement ce soir je suis malheureux mais c’est juste ce soir, les amis sont là. J’ai qu’a téléphoner, ils vont m’écouter, et peut-être aussi dire une prière et avoir de la gratitude.  C’est encore la même thématique, l’abstinence, la sobriété… Je termine cette écriture et je téléphone à l’ami, la force c’est de demander de l’aide… Parfois j’ai qu’à me souvenir dans quel état, j’étais… Je vais dire une prière et si vous voulez vous pouvez en dire une pour moi. Ce soir je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est finis à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Départ dès demain pour nos snowbirds, allo la Floride! Je comprends pas, selon Falardeau, Elvis Gratton, on vie comme des aliénés avec une douleur à la patrie trop présente et beaucoup de couple comme mes snowbirds descendent à la chaleur chez nos voisins américains. Mais non je suis pas jaloux je relève juste un paradoxe… Pour eux c’est Elvis pour moi c’est les Bougons. Je suis d’une race de béesse qu’on tente de soigner, j’œuvre dans le domaine social ce qui selon moi justifie ma rente de vieillesse. Je sais pas si les socialistes québécois vont en vacances à Cuba… Y’a la France aussi qui est à gauche si c’est être à gauche d’avoir une visite de médecin à domicile, je vous en parle parce que je l’ai vu, le médecin étais venus soigner quelqu’un à l’hôtel… J’attends des nouvelles pour le voyage à Lille si ça se fait pas, cet automne, je vais essayer de programmer un voyage à Bali en Indonésie avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord et mon ami col bleu nouvellement retraité. J’ai quand même hâte de prendre l’avion, d’attendre à l’aéroport, accompagné ça risque d’être sympathique. Souvenir d’avoir attendu quelques heures à Amsterdam pour un transfert, une correspondance vers Montréal. Tout à coup je croyais m’être fait rembourser le paiement d’un clavier inutilement mais non j’ai vérifié,  je l’ai reçu et bien payé tout ça à cause d’un paiement illégitime qu’on m’a remboursé chez Amazon. Voilà la paranoïa qui s’empare de moi… Je crois que si je parle d’achat en ligne ça va me créer des problèmes, encore un déjà vu en pensant au vieux professeur de français Lenneville, qui devais se taper les copies qu’on écrivait dans les cours pendant la soirée, ce que j’écrivais ça devait pas être si remarquable de l’écriture schizophrénique en gestation. On a beau dire on est américain avec des particuliarités, l’assurance-maladie, l’Hydro-Québec et l’aide sociale bien que je sache pas si ils ont l’aide sociale aux États. Je sais par exemple qu’ils ont pas d’assurance maladie. Je suis très loin de mon senti cette nuit… Parfois j’ai de la difficulté à croire que j’ai soixante et un ans. Les jours défilent rapidement c’est pour ça que je dors pas j’ai peur de mourir… Semble que l’ami agent de planification à apprécié les textes que je lui ai envoyé… Je vous parlerai pas de la télé elle est omniprésente. Encore pour celui-là c’est la nuit, la machine fonctionne, elle me détruit l’intérieur, m’avilie l’âme… J’ai le souffle cour c’est l’angoisse, cette nuit les gars ont eu un break, il fait doux, c’est pas encore l’idéal pour dormir dehors mais on gèle moins. Dans dix minutes les bars ferment, comme toujours je vais vous demander de me donner une petite chance. Mais non je suis pas surdoué ça se saurais… Me manque que quelques phrases pour terminer. Voilà c’est comme à l’habitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 19 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense à tous ces gens dans les hôpitaux surtout ceux qui attendent et à qui on va donner une civière dans le corridor beaucoup de ceux-là souffrent d’une maladie mentale et attendrons une admission pour des soins plus intenses. Je me souviens de cette femme qui en voulait au personnel parce qu’il le laissait pas manger ses bonbons Tic-Tac ils sont assez facile à confondre avec des médicaments. Disons que pour elle c’était une espèce de substitution au médicament. C’est quand même vrai que le temps à l’aile psychiatrique est long beaucoup en profitent pour flirter… Deux ou trois jours dans le corridor à entendre les plaintes et les râles, vous en êtes pas rapidement sortis quand on vous admet dans l’unité de soins où vous partager une chambre avec trois où quatre autre personnes malade. Reste qu’à attendre le psy qui va vous poser quelques questions et vous garder sous observation, avec de la chance on va vous dire que vous n’êtes pas fou, folle mais malade souvent on retrouve des bipolaire et autre schizophrène psychotique. Faut pas se décourager quand on commence à consulter on peut faire plusieurs aller-retour à l’hosto, on est jamais guéris mais les mêmes façons donnent les même résultats. On deviens down fermé et psychotique. Moi j’avais très peur de l’aile psychiatrique. Dans ma vie à un moment j’avais un voisin maintenant décédé qui disait que l’hôpital c’était son hôtel, c’est pas le cas c’est loin d’être un hôtel moi ça nourrissait ma paranoïa comment vous dire que maintenant je me tiens loin de là… Je me rétablis en ayant un mode de vie sain quand à la folie je suis pas guéris mais de nos jours qui n’est pas un peu fou. Ça va mieux je veux pas être un échec pour tous ces gens qui m’ont soigné. À l’époque parfois on devait ouvrir un lit pour me traiter, je restais là rarement plus d’une semaine, j’étais en liberté je pouvais sortir comme entré, j’attendais le psy… Avec ces allers retour je pouvais pas bâtir grand-chose en fait c’était pas la faute des hospitalisations mais beaucoup plus de mon mode de vie, de la consommation… Y’a longtemps que j’ai pas vécu de psychoses, c’est tant mieux… Je me rétablis je voyage j’écris et j’essaye d’aider ceux qui souffrent, parfois y’a des gens qui me laissent tomber et qui reviennent après plusieurs années. Je suis prêt à les écouter mais c’est pas une façon de nourrir l’amitié… Changement de sujet, les snowbirds partent bientôt pour la Floride, j’espère qu’ils vont avoir chaud et faire bon voyage. J’attends une réponse pour différent projets j’espère que ça va marcher. En attendant maintenant je me sent beaucoup moins oppressé… Je voulais vous écrire sur quelqu’un pour finir mais je trouve qu’il n’en vaut pas la peine… Voilà! Pour le présent c’est ici maintenant. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! En attendant je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard