mercredi 27 décembre 2017

Au présent





Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’arrive pas à dormir, j’ai donc décidé de vous écrire. Ils ont pas encore déblayé le devant de l’édifice. Je me questionne si je devrais pas écrire plus sur le sexe, je sais que beaucoup de jeunes lecteurs aime ça mais je réécrirai pas le kama sutra. Le sexe j’ai toujours été profane dans ce domaine, je m’y connais pas très bien. J’ai eu une copine qui me lisait le cantique des cantiques au téléphone. Je sais que mesdames apprécient pas la littérature érotique… Je pense que Hugh Hefner est décédé un peu avant noël. J’arrête là, j’ai pas de pin up chez moi… Les jeunes, la musique, le showbiz aime bien les transgresseurs en fait je crois que l’histoire de l’art est une affaire de transgression, mon lecteur historien de l’art pourrais en dire plus… Vous pouvez regarder l’origine du monde de Gustave Courbet. Je pense qu’on l’a oublié mais selon moi c’est une grande œuvre… Je reviens à mon senti je vous fait un aveux j’ai toujours été mal dans la sexualité, maintenant je suis abstinent là aussi et je ne m’en porte que mieux.  Je pense à ces femmes qui traitent les hommes comme si ils étaient des animaux de compagnie, quand elles disent en regardant le bonhomme « j’aimerais ça en avoir un comme ça » C’est pas une bête mesdames... Sans parler de ces relations qu’on arrive pas à faire durer. Je ferai pas ma Janette Bertrand ici, ce sont les choses de la vie… Souvenir de Madrid où à la terrasse de l’hôtel j’arrivais pas à me faire servir une belle bouteille d’eau minérale… C’est comme si j’avais tout dis sur le sexe, vous êtes peut-être bien avec moi, je suis mieux sans, ça m’a toujours fait souffrir, fait mal… Bon! C’est des confidences et c’est vraiment de l’ordre du senti d’un petit vieux je dirais. Quand j’étais jeune je ne pensais qu’à  ça me rendre au bistro et à l’époque on disait « cruiser » les filles parfois j’étais chanceux et j’arrivais à en baiser une… Côté maladie j’ai pas eu trop de problèmes encore aujourd’hui je me trouve fou d’avoir pris tous ces risques… Ce matin c’est la paye, je vais aller faire les courses, remplir le frigidaire. Pour vivre comme ça j’avais pas de bonnes valeurs ça aussi ça me faisait mal. J’ai jamais vraiment su ce qu’étais l’amour… J’ai longtemps cru que l’un étais l’autre que l’amour c’était le sexe où que le sexe c’était l’amour… J’avais des valeurs de taré. Vous pourrez dire que vous avez lu les confessions d’un blogueur, je suis quand même content que ça se soit calmé cette fureur sexuelle. Voilà je termine en même temps qu’ils ramassent la neige sur mon côté de la rue.  Cette nuit mon senti étais fait de tout ça. Comme toujours avec ma mauvaise habitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce et vous salue tous en espérant vous revoir.


Bernard



Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée très froide mais ensoleillé. J’ai diné du ragoût, pâté à la viande, dinde que mon frère a cuisiné et qu’il m’a offert. C’était succulent… Dehors en face dans le parc Jos Montferrand y’a beaucoup de neige, c’est vraiment l’hiver pour ceux qui ont jamais vue ça venez faire un tour au Québec… La glace est prise sur la rivière à Sainte-Anne-de-là-Pérade on peut pêcher le poulamon, le petit poisson des chenaux. Hier dans l’édifice y’a eu une fuite d’eau ils ont dû la couper. Heureusement ce matin c’était réparé, je vais y aller avec mon senti, je regarde des émissions télé française et je suis ému. J’espère bien me rendre à Lille au mois de mars. Demain le chauffeur d’autobus de la couronne nord va passer cherché son cadeau. Parais qu’à Montréal y’a au moins trois milles itinérants je sais pas comment ils font par une température pareille y’en a surement qui se font des engelures. Je suis un peu loin de mon senti de mes émotions… J’ai ouvert la porte pour prendre une photo, pas longtemps il fait tellement froid… Je crois qu’il y a quand même beaucoup de monde qui travaillent entre Noël et le jour de l’an… J’ai quelques petits sanglots comme si j’étais le seul à pleurer pendant le solstice, quand les journées rallongent… Je partirais bien en voyage tout de suite, mes lecteurs-trices de Deux-Montagnes sont à la chaleur au Mexique, je les envie. Je pensais manquer d’eau plus longtemps, j’ai acheté deux énormes bouteilles d’eau, c’est pas grave. Aujourd’hui j’y arrive pas à vous raconter, heureusement j’habite pas une maison de pierres pas chauffable, cette température là c’est vraiment le goulag occidental. Parfois on prend pour acquis la douche quotidienne, l’eau chaude… Je pense à la poussée extraordinaire de l’avion qui décolle, méchant bon buzz… Aujourd’hui y’avait du courrier, j’entends un peu de musique de la basse disco à la radio chez les voisins. Quelques mots encore pour vous dire l’amour pas la mort, amore… Je parle pas italien mais j’aime bien la pizza, c’est des idioties tout ça… C’est quand même une journée au senti calme, la folie des fêtes se passe… Reste le jour de l’an et l’émission de télévision la plus écoutée au Québec, le Bye! Bye! Moi je l’écoute pas ça a jamais été dans mes habitudes je préférais fêter faut dire que j’avais pas beaucoup de monde qui suivait les actualités pour en discuter. Me souviens d’un party du jour de l’an où les gars avait essayé de contrôler mes consommations, c’était y’a longtemps et j’étais malheureux. Voilà! J’essaye de terminer avec une chute élégante évoquant la spiritualité, la prière et la nouvelle année. Je vais y arriver en même temps que vous. Quelques mots encore, heureusement ce soir j’ai pas mal mon senti est tout petit. Je sais pas c’est pas fort mais j’écris pas « Pour la suite du monde ». Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 26 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai finalement reçu le cadeau pour mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je l’attends il a qu’à venir le chercher. Hier soir je suis allé manger une pizza au restau où selon nous ils font la meilleure pizza à Montréal, c’était bon, j’étais avec mon grand ami.  En fait c’est ce soir, le lendemain de Noël… Je suis à cheval sur deux jours… Cette nuit il fait tellement froid tout est figé… Je me souviens de ces journées où j’allais patiner avec la douce, ça me manque on imagine pas la place que prend la glace pour un québécois. Cette semaine c’est la paye, un peu de bonheur pour débuter la première année… J’ai hâte de savoir si on va avoir les fonds pour le congrès de Lille en mars. Me semble qu’on a une réussite à présenter, deux personnes qui se rétablissent grâce à leurs implications citoyenne… Cette nuit je suis à peu près heureux… C’est un noël blanc comme ceux de mon enfance, on y creusais des tunnels et des forts pour nos batailles de balles de neige… Pendant ce temps-là sur le marché de la grande place les cousins français boivent du vin chaud. Je suis moins émotif cette nuit mon senti se porte bien… Je ferai pas le poète incompris… Je salue les membres de la famille élargie qui me lisent. C’est congé pour les étudiants, je souhaite du bonheur à tout le monde.  Je sais vous vous dites que vous êtes capable d’écrire comme moi soit! Mais moi je vise la durée. https://www.facebook.com/Lesvieuxducentredachats/?hc_ref=ARR9jjG32F3zuBCgy6J9ic-GyewHqTERn45TrQx7I3nEGtdJrXcmZWMxCmhrTK-e6bM&fref=nf Voilà une vidéo que j’aime bien, moi aussi je suis vieux mais je vais pas au centre d’achat. Je sais bientôt je vais avoir besoin de soin gériatrique, j’aurais jamais cru me rendre là. Je me souviens pas si je vous ai raconté ma difficulté à marcher, semble que ça s’arrange lentement. Ce soir j’ai dormis un peu, maintenant c’est la nuit et je suis debout. Je pense à mes lecteurs-trices en vacances au Mexique, ils se la coulent douce. Ce qui est étonnant c’est de vivre vieux et d’être encore comme un enfant… La matriarche parlait de jours de Noël triste, je crois qu’elle voulait évoquer le décès de mémère au jour de Noël… Je pense aux nuits du jour de l’an de mon enfance où on laissait un bas près de l’arbre, on se levait le matin et ils étaient remplis de bonbons et de cadeaux. Au jour de l’an on avait aussi des livres, je crois que ce souvenir-là m’a permis de tenir jusqu’à aujourd’hui, la lecture oui!  C’est drôle à dire mais la folie m’a gardée jeune… Je me sent pas comme un petit vieux, un mon’Onk. Comme toujours j’essais de terminer. Si le lecteur chauffeur d’autobus me lis qu’il me téléphone pour son cadeau. Voilà c’est finis pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’ai encore de la difficulté avec la chute. J’espère que vous serez là pour la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Hier un vrai souper de Noël chez notre lecteur technicien à la Rolls-Royce. On y étais tous même virtuellement avec les snowbirds de l’Outaouais. C’est réception là c’est toujours agréables on discute. La matriarche étais là toujours en très grande forme. J’étais ému quand elle m’a fait dire à la copine du neveu ça faisait combien de temps que j’avais pas bu, cette année je suis dans ma vingt-cinquième année et je ne m’en porte que mieux. J’ai eu plein de cadeaux, je m’attendais pas à ça, une très grandes générosité. On s’est rappelé des souvenirs d’enfance on s’accordais pas mal entre nous. J’attends la livraison du cadeau de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… C’est du monde très recevant… J’arrive plus à manger mon repas traditionnel comme avant, une bonne assiette et c’est suffisant notre ami technicien est un cordon bleu. Aujourd’hui c’est le boxing day on me verras pas là… Je veux aussi dire à mes snowbirds qu’ils me manquent beaucoup… Cette nuit j’ai bien dormis, ça été un Noël enneigé, on s’accorde pour dire que c’est plus beau comme ça. Dans mon enfance on aimait bien le lendemain de Noël pour jouer avec nos nouveaux jouets. Je me rappelle de la poupée cow-boy Johnny West et de son cheval c’était une belle bébelle à l’effigie de John Wayne. Parfois pépère réquisitionnait mon lit pour faire un petit roupillon… J’espère qu’on va avoir l’autorisation pour le voyage à Lille, çe serait bien… Hier j’étais ému en pensant au patriarche et au parrain disparus. Le temps passe, le temps file, les choses nous échappent les enfants grandissent et sont tous très sympathique. La matriarche m’a rappelé son’oncle qui répondait aux questions en disant « on appelle au poste! » il avait toujours sa réponse. J’ai pris des photos du réveillon et surtout de la matriarche, elle aime bien rire c’est sa façon à elle de défier le temps… Voilà Noël est passé, reste le jour de l’an à l’époque on disait que c’était la fête des adultes, un peu plus tard c’était l’anniversaire du patriarche. On fêtait ça aussi… Je me souviens que cette semaine c’est l’anniversaire de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je lui en souhaite un joyeux. Je veux aussi vous dire que je me sent privilégié de vous avoir tous famille comme amis, je me sent pas seul. Je trouve plus quoi vous écrire, j’espère juste que tout le monde s’est bien amusé, bientôt c’est le jour de l’an et le petit blanc… Mon neveu charcutier remet la viande à la mode, il crée de merveilleux jambons, comme il dis, on a toujours mangé de la viande et c’est vrai. Moi j’ai jamais été végétarien c’est surtout pas le temps avec toute la bouffe qu’on m’a donné. Quelques mots encore pour une belle chute, je suis pas capable de donner de l’effet. Je termine donc en vous remerciant encore d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 24 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Joyeux Noël! Ce soir je prends tout mon temps, y’en a plusieurs d’entre vous qui doivent réveillonner. Moi ça fait des années que je suis seul pour le réveillon. Comment vous dire que je préfère ça… Je suis pas nostalgique, je regrette pas l’époque de mon alcoolisme actif… Je vous écrirai pas le petit renne au nez rouge. Je pense à tous ceux qui l’an passé ont perdus des êtres chers… Je fais une prière, pense aux petits enfants, aussi à ceux qu’on a été… J’ai pas la solitude pesante de ma jeunesse, je préfère être seul et déranger personne. Un peu d’espoir pour moi c’est ça Noël… Je fais le dur mais j’ai mis de la musique, ça me touche cette période de l’année, on fait un peu le bilan de comment ça s’est passé, on peu faire ça sur une semaine jusqu’au jour de l’an. On a beau dire la famille c’est quand même important, je pense à tous ceux qui sont grands-parents… C’est étrange je pense toujours qu’on me juge parce-que je suis vieux et seul mais je crois que j’ai encore à apprendre, encore des expériences à vivre… J’essaye de vous écrire un Noël réseau sociaux, je sais pas si y’en a plusieurs qui vont lire ça… Je pense au punch du regretté patriarche, sans alcool c’était bon pour moi. J’aime rencontré mes frères et la matriarche, d’habitude les textes des fêtes on écris ça hors saison… Je pense aussi à quelqu’un qui m’a marqué, mon parrain de baptême à l’accordéon et qui parfois giguait…  Il prenait un coup fort mais c’est pardonné, je m’ennuis de lui parfois, ça grouillait quand il étais là, il savait s’amuser. Je me souviens d’un Noël chez le patriarche y’a pas tellement longtemps, je leurs avait lu un poème et je les avais touché le parrain et sa conjointe. N’empêche je doute toujours de mon talent. Il ne neige plus mais cette année l’hiver est là, j’ai souvenir de Noël où il pleuvait à boire debout. J’avais laissé la famille pour les amis et me voilà de retour à la famille. Je sais l’enfant prodigue c’est pas votre fort mais les fêtes ça reflète plus mes vrais valeurs. Dans mon enfance aux fêtes de Noël animées, j’aimais ça quand ils me faisaient giguer moi aussi, j’étais pas vieux, j’étais pas grand mais je m’amusais. Souvenir aussi de la rue Kennedy où toute cette douzaine de voitures, sinon plus, étais stationné… Je sais c’est la banlieue, je l’ai longtemps détesté je ne sais pourquoi, peut-être parce-que j’avais pas les moyens d’y habiter. Quand même le patriarche savait ce qu’il faisait quand il a acheté cette maison qu’il illuminait… On pelletais l’entrée pour les invités les premiers arrivés.  Je sais pas si vous trouvez mon écriture émouvante ce soir mais moi je suis heureux de vous écrire ça. Je suis de tout cœur avec vous tous pour un beau Noël et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 23 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On y est presque, je sais pas combien de personnes vont fêter dans cette ville de célibataire. J’ai souvenir d’un Noël sur la rue Boyer dans Villeray chez mon parrain, j’étais allé à la messe de minuit à l’église de la paroisse tout près. Je dors très mal, la neige à cesser, je sais pas si il est encore temps de clubber cette nuit. Je veux écrire du nouveau, pense au chien Rex chez ce parrain. J’aimais bien le train électrique à l’échelle du cousin. Je pense toujours à cette demande de financement pour se rendre aux journées du Centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale à Lille en France, si je participe à ça ça implique que je suis une réussite que je suis en rétablissement et que je vie un empowerment, Oui! J’ai un certain pouvoir… Je pense au bistro où plusieurs buvaient je crois que j’étais pas le seul à être désespéré mais ils le cachaient bien j’étais pas le seul à vivre les lendemains de ces nuits de bringues. J’ai jamais compris pourquoi je perdais mon temps comme ça la nuit, pourquoi cet affect d’attardé. Je vous raconte toujours la même chose, maintenant je ne bois plus et c’est tant mieux. Je ne vais plus à la brasserie. Aujourd’hui c’est dimanche et demain c’est Noël. Je vous en souhaite un joyeux à tous. Je pense à l’album blanc des Beatles sortis dans le temps des fêtes je crois, ma lectrice secrétaire retraité du Collège d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais l’avait eu en cadeau. Je l’ai quand même tant aimé cette musique. L’album Blanc c’était un concept, toute une graphie, des photos aussi et l’affiche avec les paroles à l’endos… Les gars rentrent chez eux encore seul ce soir, hier un jeune homme a cogné à ma porte il voulait avoir une cigarette il tombait mal je ne fume plus. La Matriarche était heureuse d’avoir reçu une carte de souhait de ses amis français, Hé oui! On a des amis français pourquoi pas?  Je sais plus trop quoi vous raconter, y’a plus de bûcheron, plus de chantier forestier y’a quand même les pétroliers où les hommes travaillent des semaines loin de leurs familles mais maintenant la technologie est partout on peut se coucher le soir en disant bonne nuit à sa douce. En fait je le sais pas, je crois quand même que l’internet et les téléphones cellulaire sont disponibles dans les chantiers. C’est une chasse-galerie moderne on vole au- dessus du pays pour parler à sa douce… Encore une fois cette nuit je vous aurai radoté quelques choses. Aussi loin que vous puissiez être j’ai une pensée pour vous. J’espère que ce Noël vous feras pas trop mal. Bon! C’est pas tout ça faut s’en garder encore un peu pour demain. La musique a cessé les lumières sont allumées. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, un jour avant Noël. On pense à ceux qui sont seul, ceux qui n’ont plus de famille. Dehors il neige comme vraiment un temps des fêtes. Si vous êtes seul et lisez ceci n’hésitez pas à m’écrire… Il tombe une bonne bordée. Je pense à tous mes neveux et nièces qui se sont fait des familles. J’ai toujours le souvenir d’il y a très longtemps le Noël chez le patriarche avec les oncles et les tantes les cousins les cousines, la messe de minuit y’avait beau y avoir foule, j’avais pas de copine et je me sentais seul. La solitude c’est pas nouveau pour moi, j’en faisait une maladie… J’essayais de noyer ça dans l’alcool mais ça me faisait seulement pleurer, le patriarche aimait pas ça le temps était à la fête pour lui pas à pleurer. Les bars à Noël étaient fermés, ce soir je suis à jeun et vous inquiétez pas j’irai pas vous visiter. Je sais pas trop quoi vous raconter je suis seul avec mon senti… Les histoires elles ont toutes été racontées, même celles des itinérants qui sont seul dans les rues à l’année, je pense à ceux qui sortent de prison ces temps-ci et qui ne tarderont pas à se mettre dans le trouble… Ils marchent, et marchent allument une cigarette en cherchant un copain une copine qui les accueillerais. Y’a toujours l’idée qu’ils vont s’en sortir seul, une idée impossible sans parler du ressentiment qui tue. Je sais pas comment ils faisaient pour arrêter de boire y’a longtemps, soixante-dix quatre-vingt-ans. Je crois qu’on les enfermait à l’asile faute de mieux, ont les occupais. Ça me fait mal quand je vous parle de ça, j’ai connus des gars qui ont choisis de vivre à la mission incapable de cesser autrement la boisson. C’est difficile de vivre le temps des fêtes avec cette haine de soi qui tue. Ce soir je choisis de rester chez-moi j’arrive à vivre, pense à mes amis qui sont partis si je reste sobre je leurs doit à eux. La tournée des bars c’est impossible on rentre à un pour aussitôt quitter pour un autre on cherche je ne sais quoi et on ne trouve pas c’est de la folie… On voudrais parler, discuter mais y’a personne qui écoute, tout ce qu’on réussis à faire c’est de commander un autre verre. Il neige toujours, bientôt il y auras les patinoires… L’alcool c’est pour moi un dépresseur voilà pourquoi j’en prends pas. C’est redondant mes histoires, je vais faire une petite prière, c’est une question de valeurs. J’ai jamais vraiment vu quand l’alcoolisme m’a frappé, je crois que je l’ai toujours été, ça été long avant que je prenne les moyens pour me rétablir. Quelques mots encore ça m’aide de vous écrire, de vous dire que j’essais de vivre en paix avec vous avec tous… Soyez prudent même dans le plaisir. Je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard