dimanche 24 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Joyeux Noël! Ce soir je prends tout mon temps, y’en a plusieurs d’entre vous qui doivent réveillonner. Moi ça fait des années que je suis seul pour le réveillon. Comment vous dire que je préfère ça… Je suis pas nostalgique, je regrette pas l’époque de mon alcoolisme actif… Je vous écrirai pas le petit renne au nez rouge. Je pense à tous ceux qui l’an passé ont perdus des êtres chers… Je fais une prière, pense aux petits enfants, aussi à ceux qu’on a été… J’ai pas la solitude pesante de ma jeunesse, je préfère être seul et déranger personne. Un peu d’espoir pour moi c’est ça Noël… Je fais le dur mais j’ai mis de la musique, ça me touche cette période de l’année, on fait un peu le bilan de comment ça s’est passé, on peu faire ça sur une semaine jusqu’au jour de l’an. On a beau dire la famille c’est quand même important, je pense à tous ceux qui sont grands-parents… C’est étrange je pense toujours qu’on me juge parce-que je suis vieux et seul mais je crois que j’ai encore à apprendre, encore des expériences à vivre… J’essaye de vous écrire un Noël réseau sociaux, je sais pas si y’en a plusieurs qui vont lire ça… Je pense au punch du regretté patriarche, sans alcool c’était bon pour moi. J’aime rencontré mes frères et la matriarche, d’habitude les textes des fêtes on écris ça hors saison… Je pense aussi à quelqu’un qui m’a marqué, mon parrain de baptême à l’accordéon et qui parfois giguait…  Il prenait un coup fort mais c’est pardonné, je m’ennuis de lui parfois, ça grouillait quand il étais là, il savait s’amuser. Je me souviens d’un Noël chez le patriarche y’a pas tellement longtemps, je leurs avait lu un poème et je les avais touché le parrain et sa conjointe. N’empêche je doute toujours de mon talent. Il ne neige plus mais cette année l’hiver est là, j’ai souvenir de Noël où il pleuvait à boire debout. J’avais laissé la famille pour les amis et me voilà de retour à la famille. Je sais l’enfant prodigue c’est pas votre fort mais les fêtes ça reflète plus mes vrais valeurs. Dans mon enfance aux fêtes de Noël animées, j’aimais ça quand ils me faisaient giguer moi aussi, j’étais pas vieux, j’étais pas grand mais je m’amusais. Souvenir aussi de la rue Kennedy où toute cette douzaine de voitures, sinon plus, étais stationné… Je sais c’est la banlieue, je l’ai longtemps détesté je ne sais pourquoi, peut-être parce-que j’avais pas les moyens d’y habiter. Quand même le patriarche savait ce qu’il faisait quand il a acheté cette maison qu’il illuminait… On pelletais l’entrée pour les invités les premiers arrivés.  Je sais pas si vous trouvez mon écriture émouvante ce soir mais moi je suis heureux de vous écrire ça. Je suis de tout cœur avec vous tous pour un beau Noël et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 23 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On y est presque, je sais pas combien de personnes vont fêter dans cette ville de célibataire. J’ai souvenir d’un Noël sur la rue Boyer dans Villeray chez mon parrain, j’étais allé à la messe de minuit à l’église de la paroisse tout près. Je dors très mal, la neige à cesser, je sais pas si il est encore temps de clubber cette nuit. Je veux écrire du nouveau, pense au chien Rex chez ce parrain. J’aimais bien le train électrique à l’échelle du cousin. Je pense toujours à cette demande de financement pour se rendre aux journées du Centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale à Lille en France, si je participe à ça ça implique que je suis une réussite que je suis en rétablissement et que je vie un empowerment, Oui! J’ai un certain pouvoir… Je pense au bistro où plusieurs buvaient je crois que j’étais pas le seul à être désespéré mais ils le cachaient bien j’étais pas le seul à vivre les lendemains de ces nuits de bringues. J’ai jamais compris pourquoi je perdais mon temps comme ça la nuit, pourquoi cet affect d’attardé. Je vous raconte toujours la même chose, maintenant je ne bois plus et c’est tant mieux. Je ne vais plus à la brasserie. Aujourd’hui c’est dimanche et demain c’est Noël. Je vous en souhaite un joyeux à tous. Je pense à l’album blanc des Beatles sortis dans le temps des fêtes je crois, ma lectrice secrétaire retraité du Collège d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais l’avait eu en cadeau. Je l’ai quand même tant aimé cette musique. L’album Blanc c’était un concept, toute une graphie, des photos aussi et l’affiche avec les paroles à l’endos… Les gars rentrent chez eux encore seul ce soir, hier un jeune homme a cogné à ma porte il voulait avoir une cigarette il tombait mal je ne fume plus. La Matriarche était heureuse d’avoir reçu une carte de souhait de ses amis français, Hé oui! On a des amis français pourquoi pas?  Je sais plus trop quoi vous raconter, y’a plus de bûcheron, plus de chantier forestier y’a quand même les pétroliers où les hommes travaillent des semaines loin de leurs familles mais maintenant la technologie est partout on peut se coucher le soir en disant bonne nuit à sa douce. En fait je le sais pas, je crois quand même que l’internet et les téléphones cellulaire sont disponibles dans les chantiers. C’est une chasse-galerie moderne on vole au- dessus du pays pour parler à sa douce… Encore une fois cette nuit je vous aurai radoté quelques choses. Aussi loin que vous puissiez être j’ai une pensée pour vous. J’espère que ce Noël vous feras pas trop mal. Bon! C’est pas tout ça faut s’en garder encore un peu pour demain. La musique a cessé les lumières sont allumées. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, un jour avant Noël. On pense à ceux qui sont seul, ceux qui n’ont plus de famille. Dehors il neige comme vraiment un temps des fêtes. Si vous êtes seul et lisez ceci n’hésitez pas à m’écrire… Il tombe une bonne bordée. Je pense à tous mes neveux et nièces qui se sont fait des familles. J’ai toujours le souvenir d’il y a très longtemps le Noël chez le patriarche avec les oncles et les tantes les cousins les cousines, la messe de minuit y’avait beau y avoir foule, j’avais pas de copine et je me sentais seul. La solitude c’est pas nouveau pour moi, j’en faisait une maladie… J’essayais de noyer ça dans l’alcool mais ça me faisait seulement pleurer, le patriarche aimait pas ça le temps était à la fête pour lui pas à pleurer. Les bars à Noël étaient fermés, ce soir je suis à jeun et vous inquiétez pas j’irai pas vous visiter. Je sais pas trop quoi vous raconter je suis seul avec mon senti… Les histoires elles ont toutes été racontées, même celles des itinérants qui sont seul dans les rues à l’année, je pense à ceux qui sortent de prison ces temps-ci et qui ne tarderont pas à se mettre dans le trouble… Ils marchent, et marchent allument une cigarette en cherchant un copain une copine qui les accueillerais. Y’a toujours l’idée qu’ils vont s’en sortir seul, une idée impossible sans parler du ressentiment qui tue. Je sais pas comment ils faisaient pour arrêter de boire y’a longtemps, soixante-dix quatre-vingt-ans. Je crois qu’on les enfermait à l’asile faute de mieux, ont les occupais. Ça me fait mal quand je vous parle de ça, j’ai connus des gars qui ont choisis de vivre à la mission incapable de cesser autrement la boisson. C’est difficile de vivre le temps des fêtes avec cette haine de soi qui tue. Ce soir je choisis de rester chez-moi j’arrive à vivre, pense à mes amis qui sont partis si je reste sobre je leurs doit à eux. La tournée des bars c’est impossible on rentre à un pour aussitôt quitter pour un autre on cherche je ne sais quoi et on ne trouve pas c’est de la folie… On voudrais parler, discuter mais y’a personne qui écoute, tout ce qu’on réussis à faire c’est de commander un autre verre. Il neige toujours, bientôt il y auras les patinoires… L’alcool c’est pour moi un dépresseur voilà pourquoi j’en prends pas. C’est redondant mes histoires, je vais faire une petite prière, c’est une question de valeurs. J’ai jamais vraiment vu quand l’alcoolisme m’a frappé, je crois que je l’ai toujours été, ça été long avant que je prenne les moyens pour me rétablir. Quelques mots encore ça m’aide de vous écrire, de vous dire que j’essais de vivre en paix avec vous avec tous… Soyez prudent même dans le plaisir. Je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 22 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas si les compagnies de transport de colis font la livraison aujourd’hui. J’aimerais bien j’attends quelque chose. Je sais pas si un peu plus de vingt-quatre heures c’est suffisant pour une livraison de Chine. Encore cette nuit j’y vais avec mon senti… Je réalise que je suis un bonhomme de soixante et un ans avec des histoires qui intéressent personnes. La recette pour les jeune ça à toujours été sex and drug and rock’n’roll mais y’a quand même des jeunes sérieux. Je me souviens je regardais les publicités de cinéma à New-York dans je ne sais plus quel journal. Je voulais y aller. Aujourd’hui c’est samedi je suis dans la nuit. Je suis pas Charles Bukowsky pour écrire mes saouleries, à l’époque c’est Garry du G Sharp qui me sortais de son bar parce que je dérangeais les clients. Pourtant je voulais que causer un peu, j’étais seul et ivre. Les critiques aiment pas beaucoup la première personne du singulier ils trouvent ça narcissique pourtant le senti ne peux s’écrire qu’à partir de soi, vous savez ça… Vous me lisez sans savoir quand vous arrêterez. Ça exige une mise en scène devant votre écran, comme moi vous êtes insomniaque… Je me raconte, une fois à mi-chemin je vais prendre un break, me souviens pas si je vous l’ai dit je participe à une recherche on va scanner mon cerveau en marche avec la médication, ils cherchent des choses jamais observées. J’ai toujours hâte d’avoir des nouvelles pour la communication à Lille. Je pense au vin chaud, à la soupe à l’oignon je sais pas pourquoi je crois pas que ce soit des spécialités Lilloise. Si on y va c’est fin mars, je vais aussi essayer de profiter des courtes journées à Paris. On y arrive à l’aéroport le lendemain on devrais prendre le train. Ça me fait vivre des souvenirs, j’illustre ça cette nuit avec la décoration de la cage d’escalier de l’hôtel à Lille. Hier j’ai regardé le film la Société des poètes disparus pour la deuxième fois, j’aime beaucoup et aussi le regretté Robin Williams un grand comédien. On souhaite un bon séjour au Mexique à nos lecteurs de Deux-Montagnes. On m’a demandé des textes pour une lecture qui je crois va se faire à l’institut. J’y pense… Y’a de l’action dans ma vie c’est pas mal, ça nourris mon senti. Il est tombé quelques centimètres de neige. Me souviens qu’à mon premier séjour à Lille on avait une caméra je crois qu’ils ont pas su quoi faire de ce qu’ils ont tourné. Je me fait croire que je suis écrivain, je sais pas trop… Quelques mots encore pour la chute, la finale, je considère que j’ai pas à niaiser, un écrivain ça écris envers et contre tous. Je sais que chacun à sa petite idée sur ce que je devrais faire, si elle est bonne faites-moi en part. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai fait la sieste quand je me suis réveillé je croyais qu’il était cinq heure du matin, mais non! Il était dix-sept heures. Je pense au Banquet de la mémoire la pièce que j’ai eu la chance de co-écrire et de jouer cette année c’était bien. Il neige un peu, j’ai hâte de savoir si on vas avoir le financement pour Lille tout le monde à qui j’en parle me dis que oui sauf que c’est pas eux qui gèrent la fondation. Je crois que c’est un bon projet. Deux jours encore et c’est Noël… Je suis calme aujourd’hui je suis resté à la maison… J’imagine la foule dans les centres d’achats heureusement j’avais pas affaire là. Beaucoup vont tomber en congé ce soir. Je pense au voyage à New-York que j’ai fait y’a quelques années, j’étais seul dans un voyage organisé on me prenais pour un gars de la rue. J’ai rien acheté je voulais juste voir la grosse pomme sentir le beat… Dans l’autobus j’entendais des voix insultantes, je crois que c’était la schizophrénie qui faisait des siennes… Hier je suis allé à la journée de Noël du comité des usagers, c’est triste de penser que des gens n’ont que ça comme festivité, sont sans amis sans famille. Je suis pas resté longtemps ma présence étais pas indispensable ils étaient bien entourés. J’aime bien croire que si je suis seul c’est par choix. Je vais voir la famille au jour de Noël. J’entends un avion qui passe, toujours hâte de prendre le prochain vol… Hier j’ai discuté avec deux dames bénévoles une de celles-là dans la cinquantaine s’est marié y’a quatre ans. Je pense que c’est une dame qui attire les problèmes. Quelqu’un qui se sent persécuté par sa famille. Une femme que j’aurais bien vue dans un roman du docteur Jacques Ferron. Ma difficulté pour marcher semble disparue, la circulation est dense je crois que plusieurs se fiancent à Noël et vont se marié à Pâques. Moi j’ai pas vécu ça… J’écoute pas de musique de saisons ça me rend trop nostalgique. Je pense à tous ces vendeurs ceux pour qui c’est le travail de vendre des choses aux gens qui n’en ont pas besoin. À celui qui auras le plus gros chiffre d’affaire comme dans l’immobilier, des gens qui ont pas trop de scrupules… Je crois que c’est inutile de courir après plus que le nécessaire. Je réalise que mes snowbirds de l’Outaouais essaient depuis un certain temps de vendre leur magnifique maison. Je crois pas que ce sont des spéculateurs. Je souhaite de tout cœur qu’il la vende. Voilà où j’en suis dans mon senti pour ce soir, je me souviens plus si je vous ai parlé de l’extraordinaire émission Des Racines et des Ailes c’est à voir… Je vais terminer encore une fois en vous souhaitant de joyeuses fêtes. Je vais surement vous revenir d’ici à Noël. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore debout à cette heure… Quelques jours encore et c’est Noël, quand on est adulte la magie est pas mal disparue… Finalement j’ai quand même fait ce que je m’étais dit. Repas de Noël avec les voisins, souper au resto avec les collègues de la radio, diner au resto avec les amis du groupe de support et visite à la réception du comité des usagers. Aujourd’hui la journée est toute à moi je vais faire le compte rendu de la dernière réunion. Je regarde dans le ciel de la nuit si je verrais pas passé le père Noël. Je crois que le père s’est accroché les pattes dans un bar question de goûter à de petites blondes artisanales. Je pense qu’on va avoir besoin d’un surnuméraire pour prendre en charge la livraison… Souvenir de l’époque de tous ces groupes québécois, ces artistes qu’on adulait, aujourd’hui j’ai fait le compte de tout ça. Je ne suis plus je trouve qu’il y en a trop qui apparaissent et c’est moins important pour moi de les connaitre pour le côté artistique je préfère m’en tenir à la littérature… Cette obsession artistique était présente dans mes psychoses. Je me croyais bein fin bein beau à faire comme les chansonniers alcooliques. Y’a eu un temps où la bière faisait la job, un autre où c’était la mort… Les artistes de « boîtes à chansons » vendaient de la bière, me rappelle d’une auberge de jeunesse où avec ma caisse de bière et mes deux grosses Mol un couple de français m’avait traité d’alcoolique c’était passé bien au-dessus de ma tête. Je le savait mais je voulais pas le voir c’était encore vivable. Le temps des fêtes c’est presque toujours alcoolisé mais moi maintenant j’essais d’éviter ça je veux pas couler encore une fois de plus au fond. J’ai hâte d’avoir des nouvelles du voyage on est un beau quatuor, si ça se fait ça devrais être intéressant. Je ne bois plus, j’ai plus de spleen, c’est mon soixante et unième Noël… Je suis quelques part entre l’âge d’or et l’enfance. Je cherche toujours à savoir ce que font les gens sérieux. Tu parle d’un jeux! Je vous raconte pas tellement mon senti cette nuit, le souvenir de la noirceur dans l’âme cet immense sentiment de solitude même au milieu de la foule, et aussi de la communauté…  Je qualifirai pas mon texte ceux qui le lisent sont assez grand pour le faire… Si jamais mon lecteur de la Rolls-Royce me lis, je l’attends le jour de Noël si son invitation tiens encore. Encore une fois! Donnez-nous une petite chance! Last call! On ferme!!! Trois heure on éclaire c’est très laid ce qu’on voie, des hommes saouls qui ont nulle part où aller pour cuver l’alcool… Voilà, plus que jamais ces temps-ci c’est mon thème de prédilection. Quelques mots encore pour terminer, je suis heureux ce soir je me suis pas saoulé. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 21 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que lentement je paralyse, j’ai de plus en plus de difficulté à marcher. Je sais pas ce que j’ai… C’est pas avec mon écriture que je vais répondre clairement à des questionnaires… À partir d’aujourd’hui il va faire jour plus longtemps. Si j’abandonne l’écriture qu’est-ce que je fais? Cet après-midi j’ai envie de tout lâcher… Pourtant je vous écris et je crois pas que ce seras le point final mais j’ai peur d’être très malade, c’est peut-être ma pression… Pourtant le médecin m’a pas téléphoné après l’avoir pris pendant vingt-quatre heures. Je sais c’est pas intéressant les rapports médicaux. Ça donne quoi écrire entouré d’universitaires, de professionnels? Aujourd’hui j’ai discuté avec un sympathique agent de sécurité de l’institut… Je lui ai raconté que j’étais chanceux de me rétablir… Voilà, Noël arrive à grand pas, j’espère que la demande pour le voyage vas être accueillis favorablement.  Je suis fatigué et tous ce qui sort de cette écriture c’est de la fatigue. Bientôt on va terminer l’année et je l’aurai vécu pleinement. Je pense à la poignée de main, à comment certains ne respectent pas ça et sont incapables de lui donner de la vie. Pour moi c’est du respect. Ce soir je pleure, je sais pas quoi faire avec cette douleur quand je marche… La ville est pleine de camions, les trottoirs sont glacés ce soir je reste enfermé. Parfois après mes journées passées dehors je suis heureux d’être chez-moi. J’ai toujours le souvenir de cette horrible maison de chambres où j’habitais, c’était invivable et je le savais pas… Ce soir je suis fragile mon âme est sur une île de glace fossile et tout ça m’agace en cent en milles j’en fait des piles et j’ai pas de style juste une vrille quand même j’aimerais que ça brille. Voilà j’essaye de faire de la poésie, j’y arrive pas juste des mots inutiles du babillage de vieux collégien. Je gagnerai pas de prix avec ce que j’écris, c’est pas extraordinaire de toute façon j’écris pas pour ça. Je sais plus quoi vous écrire, mon senti et sa fatigue… Je suis content les petits gars ont reçu les bandes dessinées. Ça va leur faire de la lecture pour le temps des fêtes. Dans mon enfance j’aimais ça les vacances des fêtes, souvent en cadeau ont avais des bandes dessinées, de la lecture, et c’était agréable de lire ça à la chaleur pendant que dehors on gelait. Quand on sortait dehors on jouait dans la neige avec nos vêtements de laine quand on rentrait on était tout mouillé mais on avait eu le plaisir de faire un fort de creuser un tunnel comme tous les petits gars de cette époque-là.  Une année on avait eu droit à une patinoire dans la cour, moi j’avais de vieux patins qui me faisaient mal au pied. J’ai vraiment patiné que beaucoup plus tard avec des patins moulés. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard