samedi 2 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’ordinateur fonctionne malgré les problèmes. Je deviens gâteux de ce temps-là, la nuit, je perds une prothèse. J’ai la musique officielle du hockey, il me semble qu’hier encore je serrais la main du démon blond, Guy Lafleur. J’ai pris une douche semble que la voisine du dessous, une chinoise, est de retour je l’entends causer. Il est deux heure du matin, vous savez maintenant à quel propos j’écris pas besoin de me répéter. Souvenir de quand je partais du plateau pour aller dormir à Cartierville dans un logement infesté de vermines, je peux pas mentir j’étais itinérant, la vie étais dure. https://www.youtube.com/watch?v=KTh6Rpk74zs , un chef d’œuvre.  J’ai vu à la télé qu’il y avait pas mal de neige à Québec. Me suis aspergé d’eau de toilette, j’aime bien sentir bon ai mis ma pommade, semble que tout est O.K. Hier après-midi j’ai ramené le brassard pour ma tension, au centre local de services communautaires. Juste le temps de l’enlever, de détacher la ceinture et de la donnée à l’infirmier c’était terminé, il va envoyer les données au médecin… C’est une nuit tranquille, même là malgré tout j’ai pas le temps de tout faire ce que je veux. Le temps que ça prend pour rédiger un post, ce seras lu en cinq minutes max et moi j’aurai mis quelques heures à le rédiger. Noël bientôt… Hier soir j’ai essayé d’avoir un technicien de Bell au téléphone, c’était impossible. Ils ont jamais rappelé.  Lentement je recommence à avoir sommeil, ça sent le pot rue Frontenac, comme si tout étais déjà légaliser… J’ai mangé deux muffins aux carottes et bu mon café, hier ils ont découvert de plus grandes grottes à Saint-Léonard, ce seras une attraction naturelle. Les spéléologues sont fous de joie, quel beau cadeau! Souvenir de m’être rendu à des grottes dans le bas-du-fleuve, je suis jamais descendu j’ai eu trop peur et j’étais pas équipé pas même une lampe frontale. Maintenant ça fait longtemps que j’ai un chez moi, c’est pas chic mais c’est pas cher… J’ai la paix, les voisins sont tranquille. Je pense que j’en ai finis avec le médecin à moins qu’il me rende la marche moins difficile. Je sais toujours pas si je fais de la pression comme on dis dans le langage populaire. Les pieds me trainent par terre et je marche très lentement, ça fait dur… Je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce et à son cancer il est guéris. La nuit est déjà pas mal avancée, c’est samedi, il est trois heure l’autobus de nuit passe devant chez moi, c’est l’heure où beaucoup de couche-tard rentrent chez eux. Je vais pas dans cette direction là pour terminer. J’aimerais beaucoup participer à la prochaine production théâtrale de l’institut, c’est dans me cordes ils parlent d’une écriture collective pourquoi-pas? Samedi, je crois que beaucoup de gens vont faire leurs achats de Noël. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je vous souhaite un bon magasinage. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 1 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je prends ma tension avec un brassard électronique. J’ai du l’enlever un moment j’espère que c’est pas grave, aujourd’hui c’est la journée de la paye…  La paye! Du mois voyons! Les pauvres ne survivent qu’un mois à la fois, on mange le premier parfois le deux ensuite vogue la galère… Je pense que mon moniteur d’ordi est fini. Il fonctionne quand même ce matin. Y’a longtemps que j’ai dormis comme ça…Vous en faites pas voilà le texte quotidien… Noël qui s’en viens, il me semble qu’hier encore j’étais à Barcelone… Je suis invité chez mon lecteur technicien à la Rolls-Royce le jour de Noël. Y’a plus de neige… Parfois le brassard serre plus… Je vais essayer de vous revenir avec mon senti… J’ai quand même différents problèmes avec mon ordi, ma connexion internet, le voisin à je crois trouvé une solution à son insomnie, y’a quelqu’un qui le veille pendant qu’il dort… J’aurais pas dû baisser le rythme, le désir d’écrire semble disparaitre, voilà… Je sais pas si le brassard pour la tension va faire une bonne lecture. J’espère que le médecin va régler le problème, que je vais pouvoir marcher avec moins de difficultées… J’ai réglé ma douleur dans le dos et les démangeaisons, n’empêche les petits bobos c’est parfois épuisant. J’ai pris le médicament anti-inflammatoire et mis l’onguent… Mon senti est très calme ce matin, c’est pas très beau comme phrase. Je sais y’a des gens qui écrivent mieux que moi mais chaque post pour moi est un apprentissage. Ce matin j’avance lentement dans l’écriture… Si le brassard a pas été efficace on recommenceras c’est tout! Parfois je m’en fait pour rien, je vais dire comme l’autre « y’a pas mort d’homme! » J’ai essayé de rejoindre l’ami à l’hôpital je crois qu’il a été transféré au centre de réadaptation. Je pense au vieux scandale de la payola dans les stations de radio-rock, comment on payais pour faire jouer une toune pour qu’elle monte sur les charts… J’avais un copain qui quand il a appris ça à cessé de faire de la musique. C’est plus long que ça le scandale mais disons qu’un représentant achetais les discs-jockeys, c’est sortis dans le magazine Rolling Stones y’a plusieurs années… Je me demande toujours ce qui fait qu’une page web deviens virale, je suis un peu dépassé avec mon écriture et la lecture, les gens veulent s’amuser… Bon! C’est un matin vide, j’ai mangé des croissants pour déjeuners, un jus d’orange et du café, je suis pas triste, cet après-midi je vais voir l’infirmier pour lui remettre le brassard… Le temps ressemble à la météo de Londres, j’y suis allé y’a quelques années à l’époque des changements dans le système de santé. J’avais une réflexion cette semaine, je me disait que si on refuse de nous payer c’est qu’on existe plus et tout ce qu’on a fait seras perdus. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 30 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je vais au supermarché mais avant tout je vais essayer de vous parler de mon senti. Le médecin m’a fait une ordonnance de pommade cortisone pour mes démangeaisons ça fonctionne j’en ai plus je vais finir le traitement. J’ai bien dormis même si je me suis réveillé tôt, je suis content d’avoir le temps de vous écrire. Je me pose une question, comment je me sent? Pas facile de répondre, j’entends une musique, c’est juste dans ma tête, un ver d’oreille… J’espère que j’ai inquiéter personne avec les textes précédents, parfois j’ai le senti du désespoir… Allez donc trouver de la poésie dans tout ça, le pourquoi du commun, hier j’ai terminé une lecture, Origine de Dan Brown, c’est bien meilleur que ce que les critiques en disait. Je suis sortis de cette lecture bouleversé… Maintenant je vais commencer une lecture très légère le recueil Spirou… Je me sent bien ce matin, ça me met en panne d’inspiration. Je crois toujours qu’il y a pas moyen d’écrire dans le bonheur pourtant… J’y arrive pas ce matin mon senti est muet. Je serai pas prosélyte en vous parlant de Dieu  mais je trouve que parfois on l’oubli.  Je reviens toujours à la nuit dans laquelle je suis, y’a longtemps que l’écriture me suis… Je pense à cette amie qui m’a écrit pour me dire que j’ai beaucoup de volonté et de courage, je l’en remercie.  Je suis bloqué cette nuit j’écoute mon discours intérieur fait le tri dans tous ce bruit… C’est là que ça bloque quand je choisis ce que je vais vous écrire plutôt que de me laisser aller. Je veux pas écrire de pornographie d’autre l’on fait avec plus de bonheur que moi… Pourtant, voilà une chanson que je me rappelle avoir écouté avec joie au retour de je ne sais ou dans la voiture du patriarche https://www.youtube.com/watch?v=RBoWZiln7Yc . Voilà! Chercher à dire plutôt qu’a décrire et oui dire le temps qui passe, la douleur et la peine et cette espèce de nostalgie des beaux jours qui se sont envolés qui n’ont peut-être même jamais existé… Je m’en fabrique des souvenirs même si je préfère m’en tenir au présent, à l’ici maintenant. Je voudrais bien vous dire mon désarroi sans vous faire peur… Oui! Je suis désemparé ne sais dans quel sentier marché, vers où aller sans me blesser. Le matin arrive parfois ça me fait peur, j’ai soigné mes petits bobos ça va mieux. J’avais mis ça au pire j’ai eu peur, je suis rassuré… Mais non! La chanson c’est pas de la pornographie, juste un air… J’aime bien vous donner à lire mon senti est toujours là… J’y arrive ce matin pourquoi pas? Je rédige pour pas figer… Je pense au fromage peut-être que vous allez rire, j’aime bien ça le matin, le supermarché ouvre à huit heure. Je vais y aller tout à l’heure. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 29 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me suis couché tôt, ai réussis à dormir. Quand même debout à trois heure trente. Je pense à ceux qui cherchent un blind pig, aujourd’hui on emploi plus ce mot là after hours serait plus juste, un endroit où on peut consommer n’importe quoi… Je vais plutôt m’en tenir à la longue saga de mon senti… Hier j’ai monté l’arbre de noël dans la salle communautaire, je sais pas pourquoi je suis gêné d’écrire sur cette salle… Ça commence tôt ce matin cette tentative d’écrire ceux que j’entends défaire le langage, ça arrive toujours quand je les quittes où qu’ils me quittent, ils glissent toujours des mots qui n’ont pas de sens, ça me perturbe j’ose pas en parler ce sont pas des hallucinations c’est bien réel… Vous voyez c’est avec ça que ma matinée commence je suis déjà épuisé. Entre ça et les objets qu’on déplace chez moi voilà de quoi ma schizophrénie est faite, je pense pas avoir fait quelque chose pour mériter ça parfois ça m’amène à pensés au suicide. Pourtant je me promène partout en disant que je suis schizophrène paranoïde avec comorbidité, je devrais m’y attendre ça fait plus de trente ans que je vie avec ça, là aussi je devrais l’accepter. Je vais dire comme on dis je vie avec je sais quoi faire pour y mettre fin… Parfois ces « voix » je les ressent comme une tentative de me renvoyer consommer ce qui serais la même chose que me tuer. Je pense que je… Non j’ai rien fait de criminel j’ai toujours mon passeport, ça fait dur mon senti aujourd’hui… Je vous écris pas une chanson, ce matin c’est tranquille, le voisin entends du bruit la nuit je sais pas d’où ça viens, ici c’est silencieux, parfois je pense à jumper le train, j’ai soixante et un ans un peu vieux pour recommencer ma vie, ma prison c’est la folie, la maladie quand je pense à ça j’ai jamais vraiment été en liberté, je la traine partout où je vais. Des fois je me dis que c’est une mauvaise passe mais y’a longtemps qu’elle dure… Je pense à l’ami col bleu ça semble pas plus simple dans ce milieu… Je suis trop vieux, je continue à vous écrire c’est avec ça que je me sent le plus confortable. C’est aussi possible que j’ais des ennemis tout en subtilité… Pourtant j’étais bien avec la dernière copine mais je suis trop intransigeant. Je pense à ces espèces de jobs où tout ce que tu à a faire c’est d’être présent, tu fais des sudokus où des mots croisés et tu laisse le temps passé… Gardien de sécurité. Je sais vous me voyez comme la pire des engeances et moi j’essaye toujours… Laissez-moi vous dire que fou comme je suis je la gagne mon argent, voilà c’est la chute, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots beaucoup plus long avant qu’on les écrivent. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 28 novembre 2017

Au présent



Bonjour! Bonsoir! J’ai un vieux voisin qui déménage. Il s’en va dans un édifice avec ascenseur ça lui prend ça depuis qu’il a eu une chirurgie de la hanche. Il va me manquer, je suis pas très près de lui mais je le trouve sympathique. Il réalise le rêve d’une vieille voisine qui désirait déménager dans l’édifice à côté… Il trouve qu’ici le building est bruyant, je lui ai parlé de la maison de chambre où je logeais comment c’était l’enfer, ici c’est le paradis… On consultait le même psychiatre maintenant retraité… J’ai de la peine, tout ce temps et toujours au même endroit, j’ai pas tellement grimpé l’échelle sociale… La neige fond un peu, moi je suis un vieil abrutis, je devrais pas me dénigrer y’en a qui s’en chargent… J’ai plusieurs voisins avec qui j’étais très ami ils sont tous partis et certains sont même décédé ça me fait mal quand je pense à ça… Moi dans l’échelle sociale je suis resté un grand bum, j’ai jamais grimpé d’échelon je suis juste au bas de l’échelle. C’est mon senti de cet après-midi… J’espère qu’il lui arriveras rien à mon voisin que la maladie l’amèneras pas trop loin. C’est le crépuscule, le goulag occidental est bouchonné les voitures n’avancent pas… Ce soir j’ai mal, je veux pas vous faire pleurer, c’est ma douleur hivernale… Je préfère « travailler » à vous écrire ça que n’importe quel autre boulot… Une âme en peine, je sais pas quel genre d’espoir il me reste… Depuis le temps je suis seul… Je suis pas malheureux mon âme est douloureuse, dolorosa… Triste mais triste à ne pas l’écrire, ne pleurer pas pour moi les amies c’est juste mon état… Dans le travail j’ai jamais trouvé de satisfaction j’étais jamais à ma place et la paye ne me satisfaisait jamais. Je pense toujours à la Norvège de l’ami Émile, il avait trouvé refuge à l’asile, je crois pas être malade pour faire comme lui… Une chose est certaine avant tout je me serai exprimé, j’entends encore les salauds appeler ça de la « masturbation » intellectuelle. Quand même j’ai pas de delirium tremens, c’est ça de pris bien que parfois quand je fais pas attention je suis prêt de la psychose… Les grands poètes savants méditent… Je pense au proprio de la librairie le Chercheur de trésor rue Ontario, il est décédé c’était un érudit. J’ai discuté quelque fois avec lui toujours intéressant. Toute mes sympathies à sa famille et ses amis. Quand je me tourne vers l’autre je suis privilégié, je pense à toute cette paperasse que j’ai signé il y a longtemps avant de me faire soigner, ça fait partis de ma paranoïa… À l’époque sur la couronne nord on trouvait pas tellement de « fou ». Juste un foyer avec quelques femmes malades… Voilà! Je trouve pas comment terminer, ce seras pas de toute beauté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonne nuit! Bonjour! Cette semaine je vais au centre local de service communautaire pour installer un appareil qui mesure la pression pendant vingt-quatre heure semble que c’est plus précis comme mesure. Je pense au Spoonful des Cream https://www.youtube.com/watch?v=hH_YhoULx4A  Ça fait longtemps j’étais qu’un enfant… Parfois je lisais des Archie bien que je préférais les bandes dessinées avec plus de contenu… Je trouvais Betty et Veronica jolies. Ça fait pas des enfants forts. Je vous ferai pas un autre post bandes dessinées… Cette nuit j’y vais encore avec mon senti endormis.  Voilà! Je viens de me lever, j’ai retrouvé mon sommeil de nuit… C’est le matin, je crois que ma prose est moins fertile. Je perds le feu sacré… Hier la machine à café m’a remboursé deux dollars, je vais les remettre la semaine prochaine. Ce matin c’est difficile, je crois que les camions qui ramassent la neige sont sortis. Je vais y aller avec mon senti du matin il est probablement différent, je sais pas trop quoi écrire, je pense à l’époque où je fumais comment les murs devenaient jaune et les choses se beurraient de nicotine. Je sais pas comment ils tolèrent la cigarette maintenant dans les petits ateliers c’est surement interdit… Le matin je suis moins enthousiaste, je prends mon temps… J’ai ouvert la fenêtre j’ai besoin d’air. Ai mis de l’onguent, ça semble vraiment calmer les démangeaisons et je me suis rasé. Me souviens de ce bonhomme qui en regardant la circulation automobile demandait où vont tous ces gens? Ils travaillent pas? Je pense que la neige est là pour rester ça va faire des skieurs heureux… Je pense aussi aux amis qui sont fiancés je les vois plus, moi j’ai pas de copine et beaucoup de temps. Je rends plus visite à personne à l’époque la douce voulait pas faire livrer de la bière elle avait peur que le voisinage sache qu’elle prenait un coup. C’est vrai que depuis que je bois plus je vois pas beaucoup de monde mais cet immense sentiment de solitude est disparus. Je pense au Refuge des jeunes et aux groupes de douze étapes, j’espère qu’ils y en a qui s’en sortent. Ce matin sur le trottoir, dans la rue c’est surement très froid, je sais pas où ils se réfugient, parfois un ami nous accueille et on reste là quelques jours. Je l’ai vécu, je pense à cette femme avec qui j’avais emménagé avec mon affect dérangé, j’ai vécu là quatre ans de torture, je me rétablis de ça aussi. Dehors y’a un ouvrier qui ouvre les bouches de canalisation, il frappe dessus avec une masse pour les dégeler. J’entends le système d’alarme d’une voiture. Je vais essayer de vous parler de mon senti pour terminer, je suis heureux d’être tranquille chez moi sans personne qui met de la pression… J’ai pas envie de sortir, c’est pas ce qu’il y a de mieux comme texte mais enfin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 27 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, la neige reste là… Le mois de novembre tire à sa fin. Je suis un fou dans le bas de la ville. Un fou dans l’hiver qui arrive qui essaye de nommer le temps qui passe. Toujours dans mon senti, on m’a dit qu’être un faiseux c’est pas grave… Pendant que plusieurs souffrent la vie continue et d’autre s’envolent pour les îles du sud… Ça me fait mal de savoir qu’on a pas besoin de moi, pourtant je m’implique j’essais d’aider les amis… J’écoute, j’écoute parfois la schizophrénie me brise… J’ai pas à me placer en avant, faute d’être rien, je suis un poète, on est pas supposé se déclarer poète c’est presque pire que de dire qu’on est gay… Vous voyez j’écris des absurdités c’est loin de la poésie, j’essaye j’essaye de plomber l’ennuis de dire ma vie et parfois merci avec mon senti qui tombe au fond du puits et qui depuis se fait une vie une sorte de bris je prie je prie du matin à minuit et l’envie me dis part d’ici c’est pas permis dans l’hiver qui luit tu rie tu rie de mes jeux interdits que j’essaye poésie pourtant je plie je plie devant les mots maudits à pas savoir quoi faire l’après-midi ce que je dis c’est comme la pluie qui gèle qui luit , Oh baby! Baby! Tu vie et maudit cette folie de souris, gris, gris, on se roule dans la suie du charbon de l’ennemi, tout ça c’est pourris, je me laisse partis sans autre sens qu’ici… Voilà c’est comme ça que j’écris ma poésie, y’a longtemps que j’avais fait ça, je me rappelle à l’hôpital de jour avec l’ergothérapeute j’avais écrit quelques vers aussi mauvais que ceux-ci, l’ergo m’avait dit c’est pas parce que c’est facile que c’est mauvais… Je suis vraiment désolé de cette écriture désemparé où je ne compte pas les pieds comme il sied. Ma nourriture c’est la pourriture dans l’ouverture comme une aventure dans les mots obscurs, la tenure et l’allure des grands poètes c’est pas sûr. L’amanchure! Tout ça c’est comme si je recommençais un autre cycle… Je pense à ces trois jeunes que j’ai vus à la télé hier qui gagnent leurs vies sur les réseaux sociaux… Je sais pas quoi en dire c’est tant mieux pour eux. Moi je suis un petit vieux qui parfois à des mots… Là-dedans c’est toujours la tentative, le risque de l’écriture même quand on sait pas qu’on est ignorant pourtant… Encore aujourd’hui j’y suis allé de ces quelques mots qui je l’espère vous feront plaisir où réfléchir… C’est toujours la même chose, les fenêtres sont fermées à peine si on entends le son sourd de la circulation, c’est presque le soir, une autre journée où je vous aurai donner ça, je fait de mon mieux, quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminée et il me manque des mots je suis muet. À la prochaine j’espère!!!
Bernard