lundi 20 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La neige s’est arrêtée le ciel s’éclaircis et je vous écris, ce matin je parlais de mon senti à mes collègues. Encore rencontré quelqu’un une femme qui a fait une chose pas brillante comme de donner son numéro d’identification personnelle à un étranger, à son amant, maintenant qu’ils se sont laissés il a vidé son compte. Je sais pas ce qu’elle pensait. Y’a des femmes qui courent après c’est tenté le diable. Après elle va dire que c’est pas sa faute. Voyons! Voyons! Elle se demande pourquoi on veut la mettre sous curatelle, c’est pas sa faute selon elle! Ça fait pas de la belle prose ces choses là.Y’a aussi tous le fait de le dire, de pas gardé son geste secret, je suis certain qu’autour d’elle on veut son bien, mais elle se croit persécuté, y’a peut-être une part de vrai, mais je peux pas croire… Maintenant je vais y aller avec mon senti, la psychiatrie est remplie de gens désorganisés, j’espère que je deviendrai pas comme eux, l’ami peux pas sortir de son lit il attend qu’on vienne avec un lève-personne… Une voisine est venue me demander des vis pour accrocher un cadre. L’ami a soif, la dame vas arriver bientôt pour lui donner à boire et le placer dans sa chaise… Je suis désolé de parler de ces choses-là mais c’est mon senti aujourd’hui. Je me sens lourd, j’ai hâte de recevoir la bédé, ça va surement être bientôt. On a voulu me faire agent culturel pour la dame désorganisé, c’est pas dans mes cordes, elle semble pas voir les choses prioritaires dans sa vie, on a essayé de lui dire de se rétablir elle ne veut rien entendre. C’est assez étonnant de voir la maladie mentale en action et tous le déni que ça contiens. Faut que je fasse attention de pas me faire mal. Lentement le soleil se couche, on se promène sur la passerelle. Le défaut de ce que j’écris aujourd’hui c’est que je vous parle pas de moi mais de ce qui me tourne autour… Pour le groupe on a besoin de gens qui se rétablissent, on est pas des professionnels on veut bien aider mais y’a des choses qu’on comprends pas, en tout cas que moi je comprends pas. Je me dénigrerai pas aujourd’hui, c’est égoïste ce que je vous écris, mon senti est bête et méchant pourtant… Je fait une tentative de vous communiquer mon senti… C’est assez terrible de voir cette folie à l’œuvre… Je veux me protéger…  La dame je crois qu’elle souffre d’une schizophrénie virulente, pardonnez-moi je suis pas psychiatre… J’essaye juste de pas tout garder ça pour moi, c’est important que je le dise que je l’exprime, que je réalise mon impuissance devant tout ça. Voilà! Je remercie particulièrement Pivoine pour son bon mot. J’espère qu’elle me lis encore. Ce que j’écris j’ose voir de l’espoir là. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis, me suis calmé dehors y’a pas de neige. C’est quand-même l’hiver. Je me suis levé tôt, je suis trop anxieux pour rester couché longtemps. La semaine passée j’ai parlé avec l’ancienne patronne elle m’a parlé de son excursion de plongée sous-marine en Finlande je crois, c’est assez extraordinaire ce que cette femme là fait. Cette nuit j’essaye de trouver une piste pour vous écrire, y’a une femme qui donne des cours d’écriture qui m’envoie des courriels pour que je m’y inscrive. Je crois pas en avoir besoin sinon ce serait pour la forme et je crois que de ce côté-là je m’en tire assez bien… Si je me trompe dites le moi. Je discuterai pas ici des modalités de l’écriture… Je pense au chauffeur d’autobus que je vais devoir affronter ce matin, je dirai pas un mot, je soupçonne une bonne femme de raconter mon histoire, comment écrire? Je suis pas guéris c’est pour ça que j’écris, c’est toujours une tentative d’écrire vrai et fort. Y’a toujours ces malheureux qui m’envient. Heureusement ils sont pas dans ma peau à vivre la schizophrénie, je crois qu’ils ne feraient pas long-feu. Pendant que j’y pense je remercie tout le monde pour la lecture… Ce matin je vais illustrer ça avec une vue du Sacré-Cœur à Montmartre. Voilà les escalier de la butte https://www.youtube.com/watch?v=yQGnnivKj2I . Je suis passé là tôt le matin avec les couche-tard qui finissaient la nuit… Je partirais encore, me souviens d’une époque où les couples partaient en voyage de noces. Si j’avais attendus ça je serais jamais partis… J’ai écouté la chanson je la trouve très émouvante. Je sais pas pourquoi j’ai si peur… Parfois je suis romantique surtout quand je pense à Paris… Je vais revenir à mon senti, cette espèce d’analyse que je vous offre… C’est demandant d’écrire son cri intérieur, sa psychose ignorante qui s’en fait avec des riens. Pourtant, voilà l’essentiel de ce que j’écris… Me souviens de cette médication, le Risperdal, j’en suis presque mort, j’ai vite arrêté tellement ça blessait mon âme. Je sais pas comment les psychiatres voient ça les nombreux décédés à leurs comptes. Ça aussi j’en ai peur… Je pense qu’on veut pas que j’arrête la médication je pourrais en mourir. La nuit passe rapidement il est bientôt cinq heure et je meurs toujours un peu plus… Tout ça faut pas être pressé de s’y rendre. Cette nuit j’ai le vertige, je médite un peu sur mon sort… Je pourrai pas dire que j’aurais tant aimé être écrivain, c’est ce que je fais… http://www.art-cranien.xyz/  Voilà un autre site auquel j’ai collaboré. À force de le chercher ce site je me suis coupé de mon senti. Comme toujours c’est la chute finale qui est la plus difficile. Quelques mots encore, la nuit à filé comme jamais. Aujourd’hui il fait froid d’habitude on commence avec ça. Lentement je termine en vous remerciant encore d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots  pour dire que j’aime ça!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
 

dimanche 19 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin le chauffeur d’autobus m’a traité de smic. Je crois qu’en France ça veut dire salaire minimum interprofessionnel de croissance. Ici on a pas ça  c’était juste pour me harceler à moins que ce ne soit qu’une de ces voix que j’entends parfois… Il a neigé, j’imagine que ma lutte plait pas à tout le monde surtout que pour un schizophrène l’écriture mène parfois au carnage. C’est le contraire que je veux prouver qu’écrire et se rétablir ça peut aller de pair. Ai mangé un sandwich au capicolli fort ça me donne soif. C’est pas en écrivant des choses pareilles que je vais trouver un éditeur… Déjà il fait noir, j’ai pas envie de consulter à l’hôpital en psychiatrie, ça va passer dans une couple de jours j’en parlerai plus. Ce soir le désir de vous écrire est pas très grand, ces poussées de schizophrénie, ces états près de la psychose sont très fatigants… Mais oui! Je mène une lutte pour améliorer mon sort… Le silence voilà à quoi je devrais m’en tenir. De toute façon il est écris dans la presse d’aujourd’hui que les gens ne lisent pas, je peux pas croire qu’on me lit. Quand je pense comme ça je suis suicidaire. Je reste souvent accroché sur le négatif… Me souviens du jambon beurre à Paris, de cette caissière qui semblait désolée que je n’achète qu’une baguette que j’ai amené à la charcuterie. J’ai ouvert la fenêtre et fermé le chauffage… Ce soir ça fait mal… Mon senti douloureux qui reviens… Je veux pas me battre parfois en présence des autres c’est facile d’avoir l’air bien. Je suis seul chez moi et je discute pas parfois je comprends pourquoi les gens s’enlèvent la vie… J’ai de la difficulté à croire qu’on soit si cruel. Demain je vais à mon groupe reprendre pouvoir, je vais leurs parler de ce que je vous raconte ici. Voulez-vous bien me dire ce que J’ai fait au bon Dieu pour endurer ça ? Ai ouvert une boîte de biscuits de style Danois, ils sont très bon… Je fais surement fausse route, je devrais me taire et ne pas parler de ma schizophrénie paranoïde avec comorbidité, les gens aiment pas ça c’est tabou. Enfin! La maladie mentale c’est souvent la raison pour mettre fin à ses jours. Quoi écrire de positif ce soir! Chez-moi je me sent pas persécuté, j’ai quand-même peur de sortir demain. L’ami viens de me téléphoner, je suis humain rien qu’humain et cette humanitude se présente souvent avec la souffrance. Je sais la vie est pas facile, je peux pas plaire à tout le monde et oui je fais des erreurs… C’est ça aussi écrire, être à l’écoute de son senti… Parfois c’est du délire… Je vous demande pardon pour ce texte ce soir. J’essaye de terminer sur une bonne note et de vous dire comme souvent que j’apprécie votre lecture. Merci d’avoir lu jusque’là!!! Merci de m’accueuillir chez vous!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une histoire de partouze d’il y a longtemps qui me viens en tête. J’avais emprunté le lit d’un copain pour faire ce que vous savez avec une femme, le copain étais là aussi dans le lit de sa fille lui aussi avec une femme. Le lendemain matin on était descendu dans le bas du fleuve. Je sais pas trop ce que j’étais allé faire là, une chose est sure les gars avaient sortis le fusil pour aller dans le bois, j’ai eu peur je les ai pas suivis… Je vais pas plus loin avec cette histoire là. C’était pas possible de vivre comme ça je devenais tout de suite psychotique… Je sais même pas pourquoi je faisais ça, j’avais même pas de plaisir… Des mauvais souvenirs… Ma peur est plus grande de vous parler de mon crédit bancaire que de ma vie. Je vais encore y aller de mon senti… Viens de regarder mon compte tout est dans l’ordre… On est loin de la sensibilité cette nuit, me rappelle du patriarche qui disait une business ça a pas de cœur et qu’un bon patron ça devait agir en bon père de famille. Souvenir de ma vie de bum,  je me trimballais avec un couteau fallait que je sois idiot. Un autre copain est devenu psychotique plus tard, il fumait trop de Haschich, se promenait lui aussi avec un couteau, c’est un peu avant que je change de vie… Vendredi j’ai été très touché de recevoir la carte de remerciement pour ma participation à la noce de ma nièce, c’est très gentil… Souvenir du chat noir qu’on appelait Pasdesous, parce qu’il étais aussi fauché que moi. Souvenir de tout ce temps passé dans Rosemont, Villeray et la Petite Italie… Ça fait bien des choses à se rappeler.  Cette nuit le senti c’était encore un cauchemar dans le lit, j’ai eu toutes les difficultés du monde à me lever. J’écris ça j’espère que ça va vous plaire. C’est pas tellement au présent cette nuit, ça se passe dans le passé quand l’été je couchais dans les parcs sur le gazon et la rosée. Aujourd’hui ils annoncent de la neige, heureusement je suis au chaud et au sec… Les nuits du samedi commençaient plus tard, les bars étaient plus tranquille. Je réussissais pas à prendre une distance avec la musique, me dire que c’était que ça des chansons des années quatre-vingt. https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  Drive par The Cars je pense que dans mes lecteurs y’a des amateurs de New-Wave… Elle reviens souvent cette chanson là, elle est magnifique, j’aime bien là vidéo aussi. À cette époque je portais un léger costume gris deux pièces, il est pas resté propre longtemps j’ai vomis dessus, et je l’ai perdu à la buanderie ils ont pas voulu faire mon lavage… Bon! Je pense qu’ici aussi on va fermer bientôt, ça va se terminer sur cette note là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une douzaine de mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 18 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui après ma sieste je me croyais lundi, pourtant nous ne sommes que samedi. J’ai dormis j’en avais besoin. C’était le défilé du Père Noël. On parle déjà de la magie de Noël. Moi j’ai pas d’enfant, j’envie un peu mes lecteurs qui sont grand-parents. Semble qu’il y a un des petits enfants qui est premier de classe, juste à le voir j’aurais pu le dire. On lui souhaite que ça dure et qu’il se rende loin.  Ils annoncent de la pluie verglaçante.  Je pense au garage de mon neveu par alliance de Cantley surtout à sa soudeuse. Parfois je me prends à rêver d’atelier et de sculpture… Je crois que l’important c’est de créer, les jeunes essaient de créer une vie de famille que je sais pas comment qualifier, une bonne vie de famille? Je crois que oui, ils ont de bonnes valeurs. Moi c’est ce que vous lisez ici que je crée. On a déjà dit que c’était prétentieux de dire qu’on crée mais je sais pas comment appeler ça autrement. Plusieurs diraient que je recycle mais les mots pour moi sont souvent nouveaux… Si y’a quelque chose d’écologique dans la création pour moi c’est l’écriture. Tout-à-coup j’ai mal à l’estomac, c’est pas très intéressant… Je vais y aller avec mon senti, souvenir du premier studio que j’ai eu avec le chauffage qui craquait, j’ai eu très peur je savais pas ce que c’était, dans ma paranoïa je croyais que ce bruit là c’était pour me persécuté. La télé est en arrière-plan, y’a beaucoup de publicité de Noël… Le soir est maintenant tombé. J’essais de trouver des souvenirs, y’a cette jeunesse où on partais en auto-stop et en autobus de Terrebonne pour se rendre dans le Vieux-Montréal. On y prenais quelques bières parfois on écoutais des bands de musique. Je peux dire qu’à cette époque-là j’avais mis ma fratrie de côté… Maintenant en vieillissant je suis très heureux de l’avoir retrouvée. Je pense au bar Swan que mon frère fréquentais je crois. J’y suis allé quelque fois mais j’aimais pas l’endroit… C’est rare mais j’entends un peu de musique chez la voisine, le volume est très bas…Aux nouvelles ils parlent des élections en Espagne, l’indépendance de la Catalogne… De mon senti je sais pas trop quoi dire sur l’indépendance, le Québec à manquer son coup quelques-fois… La télé coupe mon angoisse, j’essais d’être tranquille… Ça m’aide un peu, pourtant je veux écrire quelque chose d’original. Demain on attend deux centimètres de neige. Je vous termine ça en fermant la télé… Je vais essayer de lire un peu un autre roman qui se passe à Barcelone, j’ai regardé quelques émissions françaises sur L’Espagne. Je crois qu’à cause de l’actualité et de ce qui s’est passé, Barcelone reste présente, j’ai jamais fait de voyage qui l’est resté autant. Je suis désolé de pas être plus original, mon senti est pas très présent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de me réveiller paniqué. Je faisais un cauchemar. Je l’ai pas noté ça semblait assez horrible. Je me suis levé et je vous écris, c’est vraiment la nuit. J’ai plus sommeil. Je pense aux voisins d’en bas des chinois, l’homme est décédé et sa femme on ne la vois plus, je crois qu’elle est repartie en Chine, la dernière fois qu’elle y est allé à son retour elle était toute contente de me le dire on avait réussis à communiquer avec peu de mots. Cette nuit y’a pas d’automobiles qui circulent, c’est silencieux… J’aime beaucoup vos commentaires et je vous en remercie. C’est samedi, plus tard je vais lire La Presse+ le cahier voyage surtout… Je voulais vous parler de mon compte à la caisse mais c’est pas assez poétique. J’ai un petit souvenir de la poésie violente de Josée Yvon, une grande poète décédée trop jeune. Jeudi passé à la présentation, le prof m’a offert un jus de mangue il était très bon. C’est vendredi soir dans les bars les jeunes hommes se cherchent une proie féminine avant que ça ferme, sachant que la majorité des clients sont des hommes ça deviens difficile. Je comprends pas notre façon de danser « free style » je crois que c’est parce que on aime pas les danses sociales. Je me souviens, je faisais la tranche de bacon et je me roulais par terre sur la piste de danse. On me laissait faire, je crois que j’aurais pu me déshabiller, me mettre nu, ils auraient rien dis occupé qu’ils étaient à leurs « cruise ». Faut dire que c’était pas des églises, juste des boîtes de nuit où on tolérait beaucoup de chose, à l’époque on pouvait encore fumer quand on rentrait chez soi pour se coucher nos vêtements puaient. Je pense encore à ma présentation de jeudi si on avait pas voulu que je parle le professeur me l’aurait dit. J’essais d’imaginer la vie d’une étudiante entre travail et étude, certaines sont aidées par leurs parents c’est tant mieux… Je suis accoté sur mon pupitre devant mon écran et je cherche quoi vous écrire, cette nuit je vous ai pas mentionné mon senti, hier j’étais assis devant la télé et j’avais la larme à l’œil je sais pas pourquoi, ça fait longtemps que j’ai pleuré. La nuit dans mon édifice c’est tranquille, les gens qui déménagent réalisent pas ce qu’ils perdent. Jeudi le prof comme il l’a dit semblait touché par cette terrible maladie, semble qu’autour de lui y’a des gens qui souffrent. Terrible oui! On en meurt et le ministère de la santé semble pas faire grand-chose.  On veut pas entendre les cris, le malaise de ceux qui souffrent, on croit qu’ils sont inconséquents. On en ai encore au botte toi le cul tu va t’en sortir mais c’est pas de ça du tout qu’il s’agit. Je termine avant de faire une prière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 17 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore une très belle journée, ils annoncent de la neige pour le week-end. Aujourd’hui je me suis reposé, pour ce qui est du senti c’est bien, j’ai pas de douleur viscérale intérieure, mon cœur amoureux est en bon état, vendredi après-midi, quand le boulot seras fini ils iront prendre un verre au bistro, beaucoup d’entre eux ne rentreront pas avant très tard dans la nuit où au petit matin. C’est encore ma thématique de prédilection… Je pense aux innombrables motos dans les capitales européennes, bientôt ici il va falloir les ranger les routes, les rues seront glacées… Les arbres sont nus, tout ça va gelés… Je me sent apaisé, j’ai parlé aux copains au téléphone… Je vais plus m’accoter au comptoir pour boire, de toute façon je parlais à personne et l’alcool me tuais. Je vous ai déjà raconté ça… C’est tranquille j’ai regardé une émission de télévision sur Madrid, j’y ai passé cinq jours c’est pas suffisant pour tout voir, parfois j’aimerais y retourner comme à tous les endroits où je suis passé. Ce matin je me disais et si j’allais vivre en Espagne? C’est loin, j’aime bien savoir que la fratrie est près… À Barcelone la nuit de l’attentat tout étais fermé on pouvait pas manger et je comprends que c’était pas le temps de travailler. https://www.facebook.com/search/top/?q=schizophr%C3%A9nique%20%C3%A0%20barcelone%20et%20madrid%201%20partie Voilà encore pour ceux qui arrivent et qui veulent un récit consistant. Y’a une belle lumière, je suis pas sortis je crois qu’il fait froid… Les ouvriers de Gaz Métropolitain tout près de chez moi, on finit leurs journées, c’est le week-end pour eux aussi, ils rangent les camions. Je sais pas si je vous ai écrit? Je me fait vieux j’ai de la difficulté à marcher, mercredi j’ai faillis me péter la gueule en traversant la rue, mes jambes avaient de la difficultés à me soutenir… Pendant ce temps-là dans le parc un gars joue au ballon… On m’a fait cadeau d’une carte prépayée Tim Horton’s je vais prendre un café. Bientôt il va faire noir, les journées sont courtes… J’écris toujours vous voyez… Hier, au cours où je suis allé j’ai réalisé que c’est très important de bien s’exprimer pour qu’il y ait pas d’ambiguïté . Je crois que je réussis, un de mes défauts c’est que je manque d’humilité. J’ai toujours admiré les écrivains, lire les œuvres ça m’a souvent apporté du soulagement, de l’apaisement. La solitude est moins grandes et la souffrance apaisée. Voilà la semaine se termine, j’essaye de terminer mais ça semble être déjà l’hiver dans ma tête, mes idées sont froides à brûler, vous savez le froid qui cause des engelures, le froid des amputations comme les doigts gauche du patriarche qui étaient coupés. T’a beau avoir des bonnes bottes quand t’est debout immobile sur la glace tu te gèle les pieds!!! J’écris ça parce-ce que je vois venir l’hiver. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie. À la prochaine!!!
Bernard