vendredi 20 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis vide. Je veux écrire quelque chose d’honnête sans esbroufe, ils profitent de la nuit pour nettoyer la rue, les voyageurs sont à Bilbao ils sont vraiment dans l’exotisme, je sais pas si ils vont aller faire un tour dans le sud de la France. Je me rappelle de l’expression, aller se promener quand ils rendaient visite à des parents, quand ils étaient la visite… Ce sont des mots qu’on a perdus, je les entends de plus en plus rarement dans la bouche de la matriarche… Aujourd’hui j’attends du courrier, il est peut-être trop tôt. Je vais vous écrire comment je me sent, un peu endormie et j’essais de réfléchir… Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord viendrait se promener en Chine avec moi. J’ai très envie d’y aller, Shangaï, Pékin, Hong-Kong et la campagne chinoise ce serait sympathique avec un partenaire, je pense pas qu’il y ait destination plus exotique. Je vois déjà mes bagages, mon sac tellement pratique… J’aimerais aussi visiter un village de pêcheurs. Je vais vous illustrer ça avec un le jardin chinois du jardin botanique. Je me vois déjà repartir assis dans l’avion à écouter un film, j’avais pas beaucoup aimé ne pas avoir mon écran personnel dans les derniers vols que j’ai pris.  La Chine un pays avec beaucoup d’histoire, je pense à Mao Zedong, le grand timonier. Tout ça pour un hypothétique voyage… Je pense que c’est pas trop cher à peu près trois mille dollars tout compris. Dans ma jeunesse et ma grande paranoïa j’avais brûlé mon petit livre rouge, voilà que j’aurais une chance de visiter cette chère Chine. J’ai pris une douche ça me fait toujours pensés au voyage, je me parfume, j’aime bien sentir bon. C’est bien certain que pour la Chine on est plus dans la jeunesse d’Hébert et Trudeau. Je pense aussi au père d’un ancien copain qui jouait au cinéma, il faisait l’occidental dans les films chinois. Je vous en parle souvent de la Chine, y’a aussi le fleuve Yang-tsé, on peut y faire une croisière, cette nuit mon blog ça ressemble à un préliminaire de guide de voyage. Me semble que j’y reviens souvent à la Chine, y’a pas beaucoup de mon senti là-dedans c’est plus de l’ordre du désir… Le parfum me ramène à des odeurs du passé, des odeurs d’enfance et de vieux bouquins. Je crois que la voisine chinoise du dessous est partis dans son pays, depuis que son mari est mort elle voyage beaucoup je crois qu’elle va à Shangaï… Je rêve de Chine depuis que dans mon enfance j’ai vu le cerf-volant du bout du monde, un film qui m’a beaucoup ému, plus tard j’ai bien aimé le dernier empereur… Voilà j’y arrive presque, je pense aux magasins de pacotilles chinoise bientôt avec l’halloween ils vont faire de bonnes affaires. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots malheureusement je maitrise pas l’alphabet oriental!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 19 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On a inspecté mon logement ce matin, moi je crois que c’est propre. Hier j’ai fait un peu de ménage, les dames m’ont envoyé jouer dehors, j’avais pas envie… J’aime pas beaucoup quand elles se prennent pour ma mère. J’en dis pas plus… Le ménage et le senti, on se sent un peu mieux quand on a ramassé, les tuiles de la cuisine sont toutes fendillées, la cire est disparue, c’est pas très beau mais je lave ça à quatre pattes, je peux pas faire plus. Cet après-midi c’est une chronique ménagère, j’ai pas autre chose a raconté pour débuter. Toujours de la difficulté avec ce qui s’appelle ménage, les années où j’ai passé à en faire pour gagner ma vie. Je pense surtout à ma job de balayeur à la shop rien pour remonter l’estime que j’avais de moi, y’avait aussi ma job de préposé à l’entretien lourd au stade olympique à parfois me geler les pieds à cassé de la glace sur le parterre… On dis toujours qu’il y a pas de sot métiers mais je valais pas grand-chose. De toute façon je vous l’ai déjà écrit. Je reviens à mon senti, je l’écris cet après-midi… J’étais déjà schizophrène quand je faisais ces jobs-là, la peur et la folie étaient omniprésente. On est pas des ecclésiastique mais ça s’apparentais à du népotisme, quoi que c’était pas la plus belle job de la job. Le grand boss était quand même mon oncle. C’est pas ce dont je suis le plus fier dans ma vie. C’est jeudi, jour de paye pour beaucoup, ils vont aller s’épivarder dans ces hauts lieux de culture que sont les tavernes du plateau, le travail et la consommation deux mondes concomitants. Je pense que j’étais le seul gars à pleurer partout où il passait. Parfois quand j’étais helper sur un camion, on arrêtais en prendre quelques une, je dis ça parce que je rentrais assez tard j’étais passé au guichet, la paye était pas énorme il me manquait toujours quelques heures. J’arrivais tout cassé, tout brisé, en taxi avec ma pauvre fortune toute dépensée. Ça fait longtemps tout ça, ces mondes-là m’intéressent plus celui du balayeur et du buveur. Je ferais mieux de me taire c’est toujours la même histoire… Boire, c’est une routine ça aussi, je me souviens je discutais avec un gars dans un cocktail, il me disait avoir arrêté de boire mais aussitôt qu’on a offert du vin, il s’est jeté dessus sans même pensés à ce qu’il venait de me dire. Je me répète, me souviens je finissais de travailler à quatre heure, je surveillais l’horloge, la cloche sonnait à la fin du shift. Je pense à la laideur des quartiers industriels, je les fuyait jusqu’à temps qu’il fasse noir… J’ai vieillis dans tout ça, les néons m’attirent plus autant. J’étais déboussolé je savais pas pourquoi je travaillais. Assez de niaiseries pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les snowbirds s’en vont à Bilbao. Tout un voyage qu’ils font, le mien c’était de la petite bière à côté du leur. Je sais pas trop quoi vous écrire ce matin, je vais y aller comme à l’habitude avec mon senti. J’écoute radio centre-ville, je fais un effort pour vous écrire… D’Espagne je passe à des mélodies créoles… J’ai le sommeil léger, ai rêvé à de vieux copains récupérateurs. Je suis paralysé devant l’écran, je trouve pas, je trouve pas une once de poésie à vous écrire. C’est toujours la tentative… Je sais pas si y’a vraiment des chauffeurs de taxi qui écoutent ces émissions de radio… L’animateur étire l’émission à n’en plus finir, c’est énervant, je pense qu’il attend son remplaçant… C’est du compas cette musique… Tiens! Je vais vous l’écrire, j’espère passé à la radio ce matin, j’ai enregistré y’a quelques semaines déjà. Le gars nous souhaite peace and love! Je suis vide ce matin, j’aimerais recevoir la paye de la rencontre de cette semaine, il est un peu trop tôt. Je crois que je vais placer la photo d’une sculpture dans le quartier Gotic de Barcelone, je sais pas si je m’en suis déjà servis. Me suis préparé un café, je cherche la poésie, les images potentielles, cette âme qui dispute, qui discute en entendant les chauffards qui passent à toute vitesse. Je vous écris ça et après je crois que je vais prendre une pause. Vous voyez bien que ça mène à rien, que je suis incapable de vous amener à une chute qui a du sens. Les voyageurs vont être très près de la France à Bilbao, c’est sur l’Atlantique. Je pense à la chanson « C’est la vie » d’Emerson Lake and Palmer https://www.youtube.com/watch?v=xKvGVVpj9jQ  une sorte de nostalgie m’envahie, je partirais encore toujours, au mois de novembre je fais une présentation au colloque de l’AQRP. J’y parlerai du Banquet de la mémoire et de la bibliothèque vivante. Mon expérience. Quand ils passent chez moi les gens sont surement étonné de voir que rien n’évoque la sexualité, c’est trop de trouble, là aussi je préfère être abstinent… Une vie de moine à ma façon…Sans me rendre au monastère. Cette semaine j’ai beaucoup aimé la photo de la statue de Saint-Bernard que ma snowbird m’a envoyé… Je suis heureux que ce pan de ma vie se soit calmé, je vie ça avec une sorte de sérénité. Je sais pas pourquoi je pense aux cols bleue qui sont loin de l’abstinence et souvent violent. Je vois leurs casiers avec des photos de pin-up, je sais pas si ils ont encore le droit depuis qu’il y a des femmes qui travaillent avec eux. J’irai quand même pas travailler là, un gars croyait que je courrais après les belles jobs, pour moi y’a pas de belles jobs à la ville. Voilà! Comme toujours c’est éclaté mais j’y suis quand même arrivé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 18 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau temps, et il fait doux… J’ai fait un peu de ménage et débloquer le drain de la baignoire. Cet après-midi je suis très calme, on nous avait dit qu’il y aurait une coupure d’électricité, semble que c’est pas le cas à moins qu’ils ait changé l’horaire… Hier j’ai rencontré des femmes impressionnantes une éthicienne et deux directrices de L’INESSS. Je leurs ai raconté mon implication et ma vision de l’implication des patients partenaires des personnes en rétablissement en route pour une pleine citoyenneté. Je leurs ai aussi parlé de dédommagement comment c’était important, elles étaient d’accord pour dire que ce serait cheap de s’attaquer à nous. J’ai expliqué que le groupe de personnes en rétablissement avait grâce au dédommagement, permis au groupe d’exister, les gens sont resté à cause de cette petite somme, autrement je crois qu’il y aurait eu un gros roulement de personnes. J’arrête ça là, je reviens à mon senti… Ça me demande beaucoup d’écouter mon discours intérieur, je pense aux oncles aux cousins aux cousines… Je sais pas pourquoi. Je me fait vieux… Je crois que la poésie c’est la jeunesse, à la télé le chanteur disait qu’à une époque la poésie c’était pour les « tapettes » pas pour les rockers pourtant je pense pas que Jim Morrisson et Lucien Francoeur étaient gay. On lui souhaite du bien au chanteur, il a été opéré… Je reviens au ménage on m’a dit que ça prendrais beaucoup de temps pour me mettre à la porte, je crois quand même que chez moi c’est pas insalubre. J’aimerais beaucoup recevoir rapidement mon dédommagement pour la réunion d’hier. La poésie souvent c’est éclaté, on y parle pas d’argent, c’est toujours le discours intérieur, je cherche à dire, voyons! Y’a des mots, des phrases qui sont beau, belles, mais j’y arrive pas. Ce que j’écris c’est comme moi tout mélangé… Je continus quand même et tout ça je le fait pas pour l’argent ça me rapporte pas un sou.  Je pense toujours aux pommes ces temps-ci, comment la dernière fois que je suis allé à la récolte j’ai pas fait l’affaire tout ça fait plus de vingt-cinq ans… Je suis pas Newton j’ai pas découvert la gravité sous un pommier. Je pense au Rubrique-à-brac du regretté Gotlib dans le magazine Pilote, Newton y étais caricaturé d’une façon très amusante. Les voitures roulent très vite, par la fenêtre je les regarde passées, voilà où j’en suis cet après-midi, je pense au froid qui s’en viens, au vent, à la pluie, à la neige, les trottoirs glissants… J’aime beaucoup les photos de nos voyageurs en Espagne, c’est magnifique. Si j’ai la chance l’an prochain je repartirai, je pense à ma pauvreté mais je ne bois plus, je ne fume plus ça me donne une chance. Arriveras ce qu’il y a à arriver, je confie ça. Voilà pour le moment, j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 17 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’écris présentement à partir d’un site, https://www.facebook.com/premiersjoursphotographie/  L’artiste est très talentueuse. Étrangement je pense à ce voisin qui n’a pas totalement changé sa vie et qui sort encore cruiser la nuit… Je sais pas vraiment si y’a un voisin qui fait ça, en tout cas… Il est dix heure douze et j’essais de prendre une parole limpide et honnête, souvenirs d’un poète avec un dictionnaire pour qui l’aube était la naissance de la poésie, sa poésie c’étais lui avec la douleur et l’esprit. Je sais pas ce que j’écris, je pense au parc Lafontaine au Carré Saint-Louis, le poète hantait ces lieux. Bien d’autre aussi, on pouvait l’entendre dire la musique de sa poésie… Vous inquiétez pas je reviens sur terre, hier j’ai débloqué le renvoi d’eau du bain… Je suis complètement vidé, hier je suis allé dire ce que je pensais de la rémunération pour les patients partenaires quand j’aborde ça du point de vue pleine citoyenneté je trouve que c’est essentiel, comment dire? Je crois qu’on est encore à gagner son pain à la sueur de son front!... C’était intéressant cette réunion, les dames ont tourné les mots de la bonne façon… Je vous l’écris encore je fais ce que je peux avec ce que j’ai…  Viens t’en poésie, semble qu’il n’y a que le poète de l’Abitibi et l’autre du nord de l’Ontario qui ont la main mise sur les mots… Moi je suis du lac Saint-Jean que j’ai quitté y’a longtemps. Je suis totalement assimilé à Montréal, j’ai l’accent de cette ville… Parfois avant de partir la nuit j’avais peur, j’en buvais une ça se calmais. J’ai pris une douche le renvoi d’eau à jamais si bien coulé, y’a rien de poétique là-dedans, les poètes c’est sales et ça pue tout le monde sait ça… La photo ça en est une du parc Médéric Martin qu’ils ont aménagés y’a pas longtemps… J’essais de trouver un beat, une sorte de street mais je l’ai pas, c’est sans musique pendant que les junkies se piquent, dans la roulotte les sites spécialisés, moi je touche à rien de ça. J’ai pas envie d’en finir en chauffant une cuillère… Hier j’étais à la direction, à l’institut national d’excellence en santé et en services sociaux, j’ai dit mon mot c’était loin d’être de la poésie… Y’a toujours cette position, eux et nous ça aussi c’est un peu un stigmate… L’idée c’est qu’il y a toujours un boss quoi qu’on fasse dans l’échelle sociale. J’aime toujours le parfum, je suis désemparé, j’aimerais bien écrire une pièce de théâtre pour l’an prochain… Je trouve désolant d’afficher mes valeurs en fréquentant le Tim Horton’s… Cette nuit j’ai un parfum d’avant le départ… Des odeurs en mémoire de l’aéroport c’est extraordinaire. À l’avant de l’avion ça sent bon, j’ai appris que les C-Series c’est des monocouloirs trois sièges sur un bord deux sur l’autre. Voilà! J’aurai finis avant minuit! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
     Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai une pensée pour mes bonnes vieilles amies les coquerelles. J’ai longtemps vécu avec elles et un copain qui voulait pas s’en débarrasser, il trainait tout ses meubles infestées comme on traine la misère à en pleurer c’est le cas de le dire il avait le cafard dans les murs et dans la peau et tout le monde se demandait pourquoi il était malade, les bestioles aidait pas, la misère et les cockroachs ça va toujours bien ensemble. Dans cet appartement là y’avait que de la vermine et de la poudre pour essayer de la faire disparaitre… On ouvrait la lumière et ces sales insectes grimpaient partout, de quoi être dépressif où dans mon cas schizophrène. Je pense qu’on mangeait les œufs qu’elles pondaient sur la nourriture, moi je suis partis de là j’ai tout laissé derrière, j’ai aussi fait ça avec les meubles du co-loc qu’une espèce de cerbère féminin protégeait. Triste réalité du pauvre qui de chambres en logement traine sa misère et les cucarachas comme des compagnes affectionnées. Et il en sortait de partout de derrière les plinthes au fond de tiroir, sur mon futon posé par terre, je suis partis j’ai tout laissé derrière, le co-loc lui tenait à son mobilier infesté. C’était les années du malheur on se renvoyait la balle pour savoir qui avait infesté. Pauvres fous et les salopes dans les boîtes de céréales… Hier je me disait que ça allait de soi que la folie soit tombées sur ma génération ça aurait été trop « normal » notre famille, et c’est tombé sur moi, comment vous écrire que je souhaite que ça en reste là on a assez donné dans la parenté. Dans le bas-fond c’est toujours infesté de toutes les bêtes grandes où petites, et comme on dis à Rome on fait comme les romains, on vie dans la débauche en espérant que ça se termine un jour. Je pense que le co-loc faisait exprès il achetait dans les épiceries les plus susceptibles d’infectés. Voilà! C’est pas des bons souvenirs, ça fait plus de vingt ans tout ça, j’avais la peau dure et je me suis débarrassé de tout ça… La vermine c’est suffisant pour vouloir en finir, je me suis toujours dis que si je me retrouvais là-dedans à nouveau, j’en finirais pour de bon. Y’a toute la légende qui dis que t’est propre si t’est infecté, faite moi rire, elles mangent tout et sortent d’entre les lattes du plancher. Vous en faites pas y’en a pas chez-moi, à mort le cancrelat! Cette semaine y’a une inspection pour la propreté de mon logement, au moins ils trouveront pas ça… Mais c’est toujours de la pauvreté qu’il s’agit quand on est pauvre on couche et on mange n’importe-où, quand l’automne et le froid arrive on veut pas rester dehors, ça prend de la chaleur. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous disant inquiétez vous pas!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 16 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’automne il fait froid, les arbres sont jaune. Moi je dors mal. Lentement les gens rentrent à la maison… Les cols bleu se paient ma gueule, y’a des cônes orange partout… Dans le bas de la ville on respecte plus les ouvriers que les policiers. Les itinérants ramassent les bouteilles et les canettes dans les poubelles… Aujourd’hui j’ai eu une réunion, je me rend compte que je suis intolérant, je laisse pas les gens parler, demain je parle à l’Institut National En Santé et Services Sociaux. Je vais faire valoir mon point de vue sur le dédommagement dans une optique de rétablissement, dire que je suis pas riche, en bas du seuil de pauvreté et que les montants qui me sont alloué permettent seulement d’améliorer le quotidien.  Si on cesse de me rétribuer, je vais cesser mes activités de rétablissement et par là même ma santé mentale risque de se dégrader et j’aurai peut-être besoin d’être hospitalisé avec tous les coûts afférent pour le gouvernement. Je sais ce scénario est trop simple mais il est du domaine du possible… Schizophrène paranoïde avec comorbidité c’est difficile à soigner, moi je commence toujours par cesser toute consommation pour ensuite prendre ma médication tel que prescrit, exactement et me livrer à des activités thérapeutiques. Je vous écris ça pour l’avoir bien en tête demain… Hé oui! Je suis paranoïaque j’ai toujours peur qu’on me coupe tout ça cette aide de derniers recours, étrangement je pense à ces femmes qui se font harceler au travail, je connais ça j’ai été harceler moi aussi c’est une raison pour ne pas retourner sur le marché du travail. Faut dire aussi que je suis plus tout jeune, j’ai l’âge de la retraite, je laisse la place aux juniors. J’essais d’accepter ma situation avec humilité. Je sais que la sécurité du revenu ça sert d’exemple aux mauvais patrons qui menacent leurs employés, ils risquent de se retrouver à la rue si ils ne produisent pas assez et n’arriveront à récupérer qu’avec beaucoup de difficultés. Je suis gênés de vous écrire ça, ça vaux pas grand-chose moins qu’un col bleu au volant de son camion. Quand-même je me bat à ma façon peut-être que ça vaux pas un rond, je suis pauvre je le répète j’ai pas des millions. Ce soir ici au point où je suis rendu, j’ai quelques pensées mortifères. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré, ma persécution paranoïde coûterait trop cher pour que ça vaille la peine. Quand même parfois je suis fatigué d’endurer ça. Je sais pas ce que j’ai fait je mérite pas ça. Je reviens au dédommagement juste ce que je vie ça me donne assez de trouble pour être dédommagé. Voilà! J’arrive à me raisonner parfois avec de l’aide. Je suis un pauvre fou… Je vous ai bâtis ce texte ce soir c’est pour vous faire plaisir. Vous exposer ce que je vie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois j’espère que vous aller revenir!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard