mardi 19 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Après-midi chaud, je pense à ces différents commentaires sur les « vedettes », y’a ce vieux dicton qui dis « c’est difficile la vie d’artiste quand on est pas vedette », je démarre avec ça et l’autre qui s’ennuie d’un bar refuge d’alcoolique… Parfois je buvais avec de la compagnie mais eux savaient quand rentré moi je ne décollais pas à ce jour je sais pas pourquoi. Je ne bois plus, maintenant j’essais de bâtir quelque chose de lisible. J’ai plus envie de perdre mon temps à regarder les bouteilles de fort dans un bar, rien de tellement édifiant. Souvent on me disait que j’étais un poète, y’a que ça que j’ai pris au sérieux… Je ne bois plus vous savez et j’écris, je raconte mon senti comment je vie mes longues journées de désoeuvré à vouloir faire œuvre … Rien de tellement intéressant à entrer dans un bar sombre à son ouverture à quinze heure l’après-midi et faire douze heure à boire de la mauvaise bière… C’est toujours mon sujet de prédilection aussi monotone que la vie d’alcoolique avec ces jours et ces nuits toujours pareilles. Parfois la musique me rendait nostalgique, je pensais aux beaux jours terminés. Je veux pas vraiment me rappeler comment c’était je risquerais d’y retourner… Y’en a beaucoup qui sont morts qui ont mis fin à leurs jours, ils ne s’amusaient plus ne faisait que descendre dans les bas-fonds de la dépression alcoolique. Je sais pas pourquoi je vous écris là-dessus dans cette magnifique journée, c’est ma survie l’écriture, j’ai tout essayé, rencontré beaucoup de monde et j’y suis resté accrocher, écrire! Je sais pas ce que ça prend pour être un bon poète surement pas faire des phrases à mille piastres verbeuses. Je pense toujours au vrai poète, j’aimerais beaucoup en être… Je suis plus de ceux qui noient l’inspiration dans l’alcool, ça fait longtemps que je m’inspire du quotidien, de toutes façon dans les bars à part quelques bagarres y’a rien de très poétique, la bière ça rend cynique, on est une gang là-dedans à se regarder couler, désespéré, à voir le monde détruit brisé et croire qu’une recherchiste ciné va nous le réparer. Quand-aux jobs on en a fait plusieurs et c’était toujours la même paye, y’a personne qui se met riche à boire et à travailler. On y arrive pas, y’a que le temps qui nous brise. Un jour on réalise qu’on à pas besoin de châteaux, qu’on est trop gueurlots pour fonder une famille. C’est là qu’on s’arrête quand on a assez vu de tapis brûlé, de videur qui nous envoient promener, en nous cassant un bras, nous brûlant avec une cigarette, on se dis un petit peu y’a surement autre chose que ça dans la vie. On essais d’arrêter un jour à la fois et on réussis, on met plus les pieds dans les débits. Voilà! C’est un peu encore la même histoire aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça sent bon cette nuit. Le goulag occidental est endormi. Je continus mon écriture, hier j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de notre groupe. C’est autre chose c’est pas écris sur le même ton sur le même thème… Vous voulez certainement savoir comment je me sent cette nuit, Muy bien dirais l’espagnol… Je pense aux magnifiques façades des rues de Barcelone et Madrid, j’ai pas vue le quartier des affaires, les grattes-ciel ça m’intéressais pas. J’ai préféré les vieux quartiers. Je suis loin de mon senti, y’a longtemps déjà que j’ai pleuré à gros sanglots, la dernière fois j’ai téléphoné au neuf un un on m’a envoyé les policiers et l’ambulance pour me transporter à l’hôpital… J’étais bouleversé, j’ai vu ma vie et où j’étais rendu rien de bien édifiant, ça m’a pris du temps mais j’ai finis par accepter… Voilà! Je me suis parfumé avec le Burberry Brit Rhytm, j’aime beaucoup ce parfum… On m’a demandé une fois son nom, j’ai pas su quoi répondre sur l’instant, j’ai finis par trouver mais la dame étais partie. Je crois que je me répète c’est le propre du délire, un délire réfléchis qui peux s’apparenter au senti… Je crois avoir longtemps eu peur de la ville pourtant je serais incapable de survivre ailleurs… J’attends du courrier, j’ai acheté en ligne deux recueil du journal Spirou, la poste devrais me les livrer. Je les lis et après je les envois aux petits gars, je crois que ça fait des heureux… J’y vais lentement sans trop d’histoire, pense à Radio-Canada où j’ai donné une entrevue http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  ça commence à faire longtemps, je crois que je suis différent… Dans mon enfance les types comme moi on appelait ça des maniaques, sans trop savoir ce que ça voulait dire. Je suis incapable de vous donner d’autre nouveau qu’écris. Je sais pas trop ce que je dis… Je ne vis pas dans un rêve, c’est la dure réalité mais quand même mieux qu’intoxiqué… Les neurones brûlées c’est pas de l’intelligence. Je pense au stigmate du malade mental, de l’intoxiqué, je préfère de loin rester éveillé… Souvenir d’une visite chez le gouverneur général, j’ai été accueillis par madame son excellence qui m’a fait un gros hug et qui a dis qu’on pouvait les considérer comme des vrais amis je crois que je vous l’ai déjà écris, je sors de cette nuit. Je crois que le facteur sait un peu tout ce qui se passe dans notre vie avec le courrier reçu. Quand j’aurai terminé d’écrire ce blog je vais prendre mon petit déjeuner. Cette nuit le goulag occidental est tranquille… Je veux pas trop me distinguer de la population. J’essais, et je crois que ce soir c’est la première fois que je l’écris, essais, oui! Une tentative de rédaction parfois j’écris comme un enfant sans trop profondeur. Je termine presque ce blog, encore quelques mots. Je devrais toujours commencer par la fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

lundi 18 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me suis calmé, pense encore aux voyages, ce seras pas pour tout de suite. Je vais plutôt regarder des émissions qui traitent de voyages. Ça va peut-être me donner des idées pour une prochaine destination. Je sais pas pourquoi je pense à la Prada de Milan, un magasin de mode que je confonds avec la Pravda, mais j’irais bien à Saint Pétersbourg visiter L’Ermitage un jour. Mon goulag occidental mérite une mention dans cette Pravda, le journal de ce qui était le parti je crois. J’ai pas envie de me lancer dans un procès des média, avec les réseau sociaux, ici en tout cas tout le monde peut faire paraitre ce qu’il pense. C’est vrai que ça prend une certaine notoriété, une salle de rédaction crédible, mon pauvre petit blog sera démantelé en moins de deux. Mais j’écris pas des nouvelles, j’essais de donner des réflexions, une espèce de pensée des valeurs, j’écrirai pas démocratique aujourd’hui tous les régimes se réclament de la démocratie. Après avoir perdu ma jeunesse à essayer de survivre dans de petit boulot et en prêchant aux prolétaires j’écris… Ça toujours été l’argent qui mène, au plus fort la poche comme on dit. Ouais! Au fond c’est de la philosophie de bas de gamme, j’ai pas eu le temps de pensé, j’y vais désarticulé comme un vieux fossile dans la terre glaise. Ce matin je me suis rendu à la réunion de mon groupe, c’était riche en propos  échangé sur la souffrance, ça ne se mesure pas, pour un elle est très grande avec des causes banales pour l’autre elle est petite avec des causes qui tueraient le plus coriace des mortels. Quand j’écris comme ça je vous fait part de ce que j’appelle mon senti à l’approche de l’autre. Ce senti je dois en être très conscient, je veux pas le laisser m’emporter à la dérive, garder le cap comme on dis. Je sais pas si y’a plusieurs années j’ai bien fait de me faire soigner le choix entre l’hôpital et le monastère s’est pas imposé, les agents m’ont menés à l’hôpital, c’était pas une crise spirituelle mais bien la schizophrénie, la folie moderne. J’ai maintenant de la difficulté, je voudrais écrire de toute beauté mais ce qui raisonne c’est mal aimé. Ça donne quoi d’écrire tout ça, incapable de rédiger un conte, une fable avec toujours le désir de faire « moderne ». La journée est presque terminée, lentement on prend du vieux et on écrit comme un damné acharné… Dans les journaux y’a des artistes que j’ai croisé, probablement que leurs écritures est mieux que la mienne, que ce qu’ils font en vaux plus la peine. Mais j’abandonnerai pas, je suis trop avancé… Voilà! J’ai presque terminé pour ce soir, quelques mots encore… Je sais pas si je suis arrivé à vous toucher sinon revenez un jour peut-être je vous atteindrai! Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’en ai finis pour tout de suite. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis revenu au beau fixe. Ai mangé du fromage et des biscuits salés, j’ai mal au ventre. Aujourd’hui c’est la réunion de notre groupe de pairs-aidants. Je vous écris de la nuit du goulag occidental. Je regarde sur la carte statistique des consultations du blog plusieurs sont en Italie, on veut peut-être ma peau, je sais ça sonne idiot mais qu’est-ce qu’un paranoïaque peux penser d’autre… Tout ça c’est des clichés… Aujourd’hui j’ai envie de placer une photo de mon cru de la basilique Sagrada Familia à Barcelone, la ville de Gaudi l’architecte. Si je suis chanceux je vais pouvoir la voir terminée. Lundi, une autre semaine qui commence, je vous donne tout ce que j’ai… Pas grand-chose à vrai dire. J’ai commandé deux recueils de bandes dessinée ils sont dans la poste. Je vous écris encore de mes insomnies… Ça m’étonne que pendant les attentats de Barcelone j’ai pas eu plus peur, si vous voulez plus de détail vous pouvez, je le répète, lire Schizophrénique à Barcelone et à Madrid en dix parties sur ce blog. Insomniaques voilà je m’y fait… Je cherche l’extraordinaire incapable que je suis de l’inventé. Dehors une voiture avec le pot d’échappement brisé mène tout un boucan, le conducteur se croit dans une formule un quand ce n’est qu’une bagnole bruyante… Je suis content lentement je me réveille… Reste plus que les habitués dans les différents bars si je comprends bien à trois heure plusieurs vont quitter pour les machines à poker du Casino. Je savais pas que c’était ouvert toute la nuit. J’ai vérifié, c’est indiqué ouvert jour et nuit. Je sais pas ce que ça donne d’aller se briser la vie là-dedans, le jeux, la dope, l’alcool on en a une belle ville, ville de tous les vices, on décore tout ça et on se fait des accroire de grandes villes, pendant que nos itinérants profitent de ces douces nuits et cherchent un endroit où passé l’automne et l’hiver… Les amis avaient inventé un mensonge avec le compte de téléphone, ils étaient à bout je crois qu’ils sont tous les deux décédés, y’en a un de ceux-là qui étais sous trithérapie, n’empêche je crois qu’il était aussi dépressif et suicidaire. Si jamais t’est vivant et que tu lis ceci fait moi signe. J’ y arrive encore cette nuit à vous écrire. Quinze minutes et on ferme, on a plus l’odeur du tabac qui brûle, parfois j’ai envie d’en griller une mais je passe mon tour… J’ai pas hâte de voir les buveurs cet hiver à l’extérieur des bars pour griller une cigarette, ça coupe tout le plaisir, une bière, un fort et une cigarette dehors ça coupe tout le plaisir… Moi avec tout ce que j’ai fait, tous les endroits où je suis passé je me compte heureux d’être que schizophrène, c’est idiot de dire ça mais les autres maladies étaient là. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 17 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis épuisé. J’ai refusé l’invitation de quelques connaissances comme ami sur facebook… Je me sent comme en enfer. Je veux pas retourner en arrière… Je sais pas quoi vous écrire en ce dimanche après-midi peut-être vous demander de faire une petite prière pour moi. Je pense que j’étais trop en paix fallait que je sois dérangé. Mais oui! J’ai peur, en connaissez-vous beaucoup des paranoïaques  qui ont pas peur… L’angoisse, l’anxiété, la peur… de ceux qui me veulent du mal. Je sais pas pourquoi je pense à ceux qui me jugent, ils ont le droit, c’est pas de mes affaires. J’ai juste envie d’écrire lâchez-moé! J’ai hâte à demain matin, j’ai une réunion du groupe, mon blog seras pas fort. Y’a des contacts qui me paralysent, je disais à l’ami que je devais pas tenir les autres responsables de ce que je suis, tout est de mon ressort, de ma responsabilité… J’ai changé ma vie et je tiens à ce qu’elle change encore pour le mieux, c’est paradoxal ce que j’écris là. Je sais pas, je sais vraiment pas quoi vous écrire, je veux pas nommer personne… Je suis pas placé pour aider. Je sais pas si il se rappelle, j’avais dit que je voulais me suicider, il m’avait renvoyé en me disant de le faire, après ça j’ai longtemps chercher de l’aide, c’est vieux tout ça presque quarante ans je suis toujours vivant et compte bien le rester. Rien de très positif par une belle journée pareille, je me vois à la noirceur dans un sous-sol, un bachelor, l’angoisse qui m’attaque et le soleil est triste, c’est rare… Je me le pose comme défi de vous écrire cet après-midi. J’en entends quelques un me prêter des intentions d’écrivain. Ils ont raison,  je désire ce que veut un écrivain…Toujours en tête ces transports à Barcelone et à Madrid, vous croyez peut-être que je vais me saouler à l’étranger mais non, je serais jamais revenus en un morceau. J’en veux plus de chum de brosse, je préfère aider ceux qui veulent arrêter. Voilà où j’en suis cet après-midi. Je me prépare à souper, le four chauffe… Je crois pas avoir insulter personne avec ce que je viens d’écrire, ça commence à faire longtemps que j’écris. J’y trouve un certain sens mais est-ce bien nécessaire… Je prends mon temps c’est difficile d’écrire pour le sous-prolétariat faut y croire. J’entends des cloches qui sonnent. J’espère que je suis protéger, je dis une prière. Je suis toujours content de savoir que vous lisez, que vous commenter. Encore une fois c’est la répétition, tout ça parce-que je sais pas comment terminer. J’essais d’imaginer pendant que je place le souper au four. Voilà! J’y arrive, même au plus mal. Je deviens à chaque mot, quoi? Un scribe… J’espère quand même que ça vous a plu ce que j’ai écris aujourd’hui. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine et à plus tard j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Voilà pour tout.
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche matin, à court d’inspiration je sors de la douche, pense aux poètes Acquelin, Desbiens, y’a longtemps que j’ai pas lu de poésie. Hier j’écoutais une interview avec Grand Corps Malade, du slam… J’ai pas ce rythme là… C’est encore la nuit, hier j’ai cru entendre un coup de feu… Parfois j’oublie ce privilège de pouvoir faire ma toilette comme je veux, on associe souvent la poésie au gros dégueulasse qui pue la bière et la sueur assis au bout du bar… Quand je buvais on aimait pas mon langage du bas fond, on aurait préféré que je boive sur la main du bas de la ville. Je me rappelle ce gars qui voulait que je lui écrive un poème j’en étais totalement incapable, la bière m’inspirait pas… Cette nuit je me dénigre pas, je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Non! Non! Y’a pas d’enseigne au néon qui flashe près de ma fenêtre… J’ai déjà dormis dans une chambre d’hôtel qu’on démolissait le lendemain, on aurait pu me trouver mort ensevelis sous les ruines… J’étais moi-même une ruine. Je pense au propriétaire du bistro, qui aimais bien les histoires de bas-fond mais qui gagnais très bien sa vie. Je crois après plus de vingt ans que je lui dois encore soixante-dix dollars, c’est pas une fortune il a du passer ça dans les profits et pertes. C’est là qu’on voit que je suis revenue, j’en suis à mes thèmes de prédilection… Tout cet isolement, cet esseulement, je partais toujours à la fin de la nuit, seul, vers ce qui me servait de logement. J’ai jamais trouvé l’âme sœur. J’avance en âge et je commence à m’intéresser au monde, à voyager… Je couche dans des hôtels trois étoiles ce qui est pas si mal… Quand j’ai quitté le Puerta Toledo à Madrid le commis à la réception m’a donné une bonne poignée de main, c’étais bien… Je dois l’admettre je suis un vieux solitaire. Je suis pas un aventurier je vais dans des endroits touristiques, quand même j’étais à Barcelone tout près de la Rambla pendant l’attentat… Je sais plus trop quoi vous raconter, j’aimais bien les longues promenades en Espagne, le café sur la calle Isabel à la terrasse… Au Québec, à Montréal les gens essayent de vivre à l’européenne mais faut avoir les moyens c’est pas donné les primeurs du marché, encore… Je pense au Marché Jean-Talon, je préfère le super-marché Métro de mon quartier, sous le pont. Tout à coup j’ai faim, je vais terminer de vous rédiger ça avant de manger… Je me suis parfumé j’aime bien ça, je raconterais où j’étais et ce que je faisais y’a trente ans vous ne me croiriez pas, y’a une énorme différence avec aujourd’hui. Je vous écris et c’est comme si y’avait quelqu’un qui me regardait par-dessus l’épaule. Ça y est presque pour cette nuit, quelques mots encore. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 16 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de regarder l’émission des Racines et des Ailes sur youtube en haute définition c’est magnifique on y illustrait L’Isère de l’amont à l’aval. Ça me donne le désir de découvrir encore… Ce matin j’ai pris un café et un muffin dans le parc avec le sympathique ami. Je pense aussi aux sorties que je faisais y’a déjà longtemps avec la copine, je pense entre autre aux longues marches à Saint-André-de-Kamouraska c’était très agréable. Ça me manque c’est sorties là… La nature, l’espace a pas l’histoire de la France, mais il y a des choses à voir. Mes derniers voyages étaient très urbains, ça aussi c’est amusant pour les friands d’art et d’architecture. Le berceau de l’art nouveau et de l’art moderne c’est pas rien… Je pense que c’est plus simple de voyager en couple avec une présence féminine, malheureusement je suis un vieux célibataire mais j’ai pas rayé les prochains voyages les prochaines sorties. Je trouve extraordinaire la façon de tourner, de prendre des images avec les drones, moi j’ai qu’un appareil numérique et je crois que je m’en tire pas mal. Je sais pas pourquoi je suis ému… Je pense aux terrasses de bistro à Barcelone et à Madrid mais je dirais dans toutes les grandes villes que j’ai visité… Ici je les connais trop j’ai pas envie d’aller niaiser là. Souvenirs aussi de psychose sur la côte Nord, c’était difficile. Bon! Je vous écrirais bien là-dessus mais ça se termine toujours en jaquette bleu sur une civière dans un corridor d’hôpital. Depuis ce temps-là j’essaye de vivre bien qu’il y ait un langage que je comprends pas. Parfois on me parle d’une façon irritante, c’est peut-être moi qui communique mal, d’une façon schizophrénique… Bon voilà, je trouve ça triste mon senti qui se défait sur des mots. Je veux pas être une victime, si j’avais fait quelque chose de grave j’aurais pas de passeport… Je suis chez moi, je vous écris en cherchant comme souvent à vous communiquer mon senti,  j’ai tendance à diminuer ça dans les larmes, la douleur, et la peine, pourtant la vie est belle. La souffrance c’est peut-être mon côté Judéo-Chrétien qui demande ça, me disant que je ne peux rien faire dans la joie… Chose certaine ça reste moi j’ai pas à imposer ça à personne… Bon! Il fait très beau, tout le monde s’amuse je devrais moi aussi. Parfois dans l’actualité y’a des drames, je ne peux que prier. C’est toujours la même maudite affaire j’arrive pas à vous faire rire, c’est grave de prendre son écriture si au sérieux que ça. C’est le silence dans ma tête, je suis heureux enfin d’une certaine façon, j’ai tous ce qu’il me faut je veux pas avoir le monde à mes pieds juste un peu d’humilité, ce serait assez pour moé. Bon! Je vous lâche les baskets, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’ai rien à ajouter c’est suffisant. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard