Voilà!
J’attends le mois d’août, le départ pour Barcelone. La mort ça rien à voir avec
la poésie, on l’a pas demandé montre moi celui qui ne trouve pas de poésie dans
le Coran je te montrerai un terroriste. Je me vois déjà au départ de Barcelone pour
Madrid je courre après l’avion… Viens de regarder un documentaire sur le
carnage nazi. Je pense à tous ces migrants dans la méditerranée, je sais pas
pourquoi dans leurs pays on en veut à leurs vie… La publicité évacue la mort,
je pense aux voleurs de la Rambla à Barcelone, hier j’ai fait la liste de ce
que je veux visiter j’ai pas beaucoup de temps, ce matin j’écoute du rock
grundge, ça me rend triste, c’est toujours la guerre, la terreur… Mais j’ai à
manger… La guerre s’arrêteras pas même si je brûle de l’encens… Ça vaux quoi
d’écrire quand on est pas génial et qu’on regarde la guerre et les avions à la
télévision. Je me suis vendu l’idée que je travaille quand je regarde quand
j’écoute quel idiot! J’amène un peu d’Espagne sinon d’Amérique du sud me suis
abonné à des chaînes de télé en Espagnol. Je peine avec mon mauvais Espagnol.
Je peux pas écrire et apprendre l’espagnol en même temps ,
« escribir » à la guerre comme à la guerre… Je suis perdus dans mes
photos de Paris, je le serai surement en Espagne… Je sais pas pourquoi la
douleur, je me sens comme Christophe Colomb qui retourne chez lui… Ça fait
beaucoup de choses à apprendre l’espagnol et l’histoire de l’art. Je suis loin
des brigades internationales devant la télé et des chaînes espagnoles… Y’a
erreur sur le continent, la télé c’est latino en Amérique du sud et je crois
que ce sont les noces du footballeur Lionel Messi les terroristes font…
J’apprendrai jamais l’espagnol en si peu de temps… Un vrai fou qui crois que
les brigades internationales vont apparaitre chez lui à la télévision…Ouais!
C’est pas fort surtout qu’on aime pas quand je prends cette tonalité là… La
terreur, j’ai hâte de partir au mois d’août, j’attends le billet d’avion, et les papiers pour
l’hôtel, ce soir lentement je découvre que je suis pas un écrivain. Tout juste
bon a gueuler contre la terreur dans un voyage que je vais faire…
mercredi 30 août 2017
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! J’ai de la difficulté à me rétablir de mon voyage des fois je pense
que j’aurais dû rester là. Aujourd’hui j’essaye de trouver pourquoi ça va pas
avec mon senti. J’ai de la peine et de la difficulté à laisser monter les
larmes. Je peux pas vous en donner beaucoup plus, je veux pas me faire de mal
ni faire de mal à personne… J’essais de me rappeler des beaux moments de mon
voyage. De ces marches à travers Barcelone et ensuite Madrid ces visites de
musée. Je vais placer une photo de Vénus de type Médici un marbre de 75-100
A.D. c’est très beau. J’essaye de me calmer, j’imagine les difficultés des
migrants haïtiens qui couchent dans des camps c’est difficile surtout que pour
certains c’est plusieurs jours… Ce sont toutes des tentatives parfois j’y
arrive d’autre pas. Je demande un peu de calme pour cesser de me battre avec
des fantômes, dans le parc en face ils tondent le gazon, bientôt ce seras déjà
septembre. Je souhaite que mes lecteurs d’Aylmer dans l’Outaouais fassent un
beau voyage si il est là-moitié aussi intéressant que le mien ça va être gagné.
Ça m’inquiète pas beaucoup ce sont des voyageurs d’expérience. Lentement juste
le fait de vous écrire ça me calme, ça éloigne mon senti de persécution… Quand
je vous écris c’est une espèce de prière, ça allège mon senti. Ça sert à rien
de demander ce que j’ai fait, rien! C’est mon délire de persécution, ma
schizophrénie… Je vieillis avec tout ça parfois je crois qu’à mon décès les
agents vont ramasser tout ce que j’ai chez moi, pourquoi? Je sais pas. Je donne
probablement trop d’importance à ma petite personne. Y’avait ces deux dames
près de moi dans l’avion, une demandait sur un ton de dérision si elle s’aimait,
elles semblaient ne pas croire à ça se donner de l’amour. Le temps que je passe
et je prends à vous écrire ça m’apaise… Y’a la poussière dans les ateliers de
sculpture de marbre ça devait encrasser les poumons. Je suis moins triste, mon
lecteur de Deux-Montagnes à raison c’est épuisant les voyages outre-mer. Vous
pourrez lire mon « récit » de voyage sur ce blog. J’ai de la
difficulté à dormir la nuit aujourd’hui j’essaye de pas faire de sieste. C’est
quand même absurde tout ça, j’ai hâte de reprendre les activités de parler à
mes pairs… Je continue quand même dans la pleine citoyenneté, je remplis mes
devoirs bien que je sois schizophrène c’est très fatigant… J’irai pas attendre
à l’urgence les médecins sont pas tellement empathique et ça me tente pas de me
faire bourrer de médicaments… Je suis seul pourtant je vous ai tout ceux qui
lisent ce blog avec ouverture d’esprit. J’essaye de me raisonner de me dire que
je suis pas si différent que ça, parfois j’y arrive, parfois pas. C’était ça
pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 29 août 2017
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 3 partie
Un canadien
s’est fait tuer à Londres, quelle connerie la guerre… Parfois la guerre c’est
des douleurs intimes, on pleure pour les morts fait par le terrorisme… Quand
même j’aime les avions, les départs à l’aéroport, l’attente avant d’embarquer…
À la guerre d’Espagne pour la première fois les avions c’étais la mort… Où
vont-ils encore frapper? La peur, qu’est-ce qu’on fait quand on a peur on se
cache, moi, même paranoïaque j’ai décidé de faire le contraire de vivre au
grand jour, la peur je sais ce que c’est je l’ai vécu… La peur, la pègre qui
tue en vendant sa dope, la même dope qui finance les attaques terroristes. Les
anti-psychotique ça empêche la terreur? Dans ma guerre y’a trop de généraux,
les commandements nous gardent dans les tranchées pendant que l’ennemi survole
et bombarde… La guerre voilà où on en est… Aujourd’hui y’a plus de brigades
internationales, toutes les villes sont des fronts potentiels des option
d’explosions… Seul, désoeuvré, on attend… Cette folie de vouloir écrire sur ces
guerres terroristes et faire un parallèle avec la guerre d’Espagne… Je connais
pas la guerre, la terreur oui, la mort pas du tout, angoisse… Je crois que
Barcelone et Madrid seront bien.. C’est pas bon écrire sur la terreur, y’a pas
de brigades internationales, les nations sont toutes alliées, les fous de Dieu
veulent tuer. C’est pas bon ce que j’écris je suis pas un de ces barbus
assassin du Coran… J’en vois un dans l’édifice, toujours seul, parfois il sort
fumer dehors, il semble attendre le moment, les ordres… Pour eux y’a que la
charia vous vous voulez pas que j’écrive des choses pareilles, que je mette l’accent
sur ces tueurs musulmans… Tu vas dire c’est raciste pourtant au nom de la leur
ils tuent les nôtres… Je suis pas partis je pense déjà à mes bagages à la
navette de l’aéroport à l’hôtel… J’écrirai pas le grand roman Catalan, la
question que je me pose y’avait il des canadiens-français dans les brigades internationales?
Des gars qui plutôt que bûcher s’était engagé à combattre pour la liberté… Hé
oui! Je crois qu’à Barcelone y’a encore de la place pour le rêve, une sorte
d’idéal anarchiste. Je sais pas si c’est décadent de s’intéresser à Picasso à
notre époque de terreur, mais je crois que vaux mieux ça que la mort… Je suis
sortis m’asseoir dans le parc parfois on entend des avions mais on les sent pas
comme des menaces étrangement y’a un parfum dehors, j’ai lu et regardé un documentaire sur les œuvres de
jeunesse de Picasso, un génie! Même ici on connait le FC Barcelone… L’Espagne…
J’ai hâte d’y être, j’ai regardé ma carte pour situer le musée Picasso par
rapport à l’hôtel. Étrangement je… La guerre s’est aussi dans la tête, la
terreur aussi d’ailleurs… On se lève après une mauvaise nuit comme d’habitude
dans la terreur tout est détruit… Ça sent la mort, on soigne les blessés, les
estropiés, y’a pas assez d’ambulance… En temps de guerre de terreur ce qui
manque c’est l’argent… Je veux bien écrire raconter cette guerre que je mène
contre le Franco de la schizophrénie, j’ai pas rencontré de combattant des
brigades internationales contre la folie, la terreur… Pourquoi l’Espagne? J’ai
un peu peur de m’y perdre je ne parle pas espagnol… Que font les gens le vendredi
soir, je crois qu’ils sont assis à une table et boivent de la sangria… Les
terroristes islamistes ne boivent pas d’alcool, ici y’a un parfum de boisson
forte… Les fous d’Allah lui font dire ce qu’ils veulent… Je me demande ce
qu’ils ont dans la tête… Moi je demande à Dieu de m’aider dans ce voyage.
Dimanche j’ai marché sur la rue Ontario est, pris des photos de céramique, une
mendiante m’a engueulé parce que j’ai pas d’argent… J’ai marché encore ce
matin, les sirènes arrêtent pas… Souvenir d’un ingénieur Tunisien qui s’était
recyclé en tenancier de bar, il savait pas ce que c’était de boire, sa religion
le lui permettais pas mais pour le baratin il étais là… La terreur je sais pas
trop, je pense à l’Espagne, j’arrive pas à écrire, je veux pas me planter dans
un attentat… Voilà une femme qui a réservé au restaurant de tapas… J’ai un peu
peur… Je sais pas comment la prendre… et cette autre qui m’a écrit qu’elle
avait un petit quelque chose pour moi, je dois faire attention à ce qu’on va me
demander, je dois pas transporter rien pour des inconnus… Je m’inquiète pour
l’allocation logement, j’espère que le formulaire que j’ai mis dans la poste
s’est rendu… Yo soy quebequense… Voilà je suis ce qu’on appelle une grosse
tarte une pâte molle… Comment écrire la schizophrénie, c’est parfois une
difficulté à vivre une émotion… Barcelone! J’y vais-je sais que c’est la ville,
je rêve pas d’autre chose, une ville et ses quartiers, ses édifices
historiques. J’ai trois livres à lire sur elle la ville des brigades
internationales. Ce soir j’ai croisé un grand écrivain je crois qu’il me trouve
chiant… La chaleur les gars jouent au rugby, beaucoup de lecture c’est pas très
grave si je termine pas un roman. J’aurai essayé d’apprendre seul mais c’est
trop, j’ai pas eu la chance de faire le cours classique et il est très tard à
soixante ans pour en apprendre plus… Rendez-vous demain avec une gentille
libanaise photographe… J’apprends un peu sur l’architecture des églises… J’en
écris pas beaucoup, quelques mots en attendant qu’on me contacte pour la
rémunération, j’essais d’écrire une introduction à ce texte. Je pense encore à
l’avion, au départ encore beaucoup de temps avant de partir… S’agit pas
d’écrire un autre roman sur Barcelone, de bien meilleurs écrivains des brigades
internationales l’ont fait mais d’un passage de la vie d’un québécois en manque
de culture… On dis merci à l’amie pour les tapas c’était très bon, j’hésite à
réserver mes billets pour la Sagrada Familia et pour le parc Güell. Ai commandé
et reçu mon billet d’entrée pour la Sagrada et pour le parc Güell !!! Et oui parc Güell j’ai mes réservations, pas
pris de tour guidé, j’ai jamais été si organisé pour un voyage. J’ai un peu
peur de Barcelone peur d’être dans la foule de la Rambla. J’ai aussi mon
laisser passer pour le Prado à Madrid, une peur d’être en retard sur l’horaire
des laisser passer. Quoi dire de sacré? Du Christ loin d’ici? Viens de terminer
la partie lecture du journal électronique, une écrivaine qui se dis vrai
écrivaine passe un mois sur deux à Barcelone. Je peux pas m’empêcher de pensés
à tous ces écrivains qui n’ont pas connus leurs parents disparus dans les camps
morts prématuréments, ça peux pas faire autre chose que des « fous »…
Je commence à avoir peur de partir, mon frère me disait qu’il avait toujours
peur mais qu’il partait pareil, c’est un grand voyageur… Si je me souviens bien
les espagnols ont légalisé la marijuana… J’essais de voir comment de l’hôtel je
vais me rendre à la Sagrada Familia et au parc Güell. Je regarde la carte et
l’horaire si j’arrive pas à temps pour l’un j’y serai pour l’autre… Le passage
de ma lecture est au cimetière de Barcelone, ça aussi ça me fait peur. Roman de
la guerre des anarchistes à Barcelone, maintenant la terre est effrayé par les
terroristes. Parais que Barcelone est magique, j’aimerais ça écrire quelque
chose d’émouvant… Je suis pas encore partis que je veux déjà raconter le
voyage. J’aurai à choisir la Barcelone des musées et de l’architecture où celle
des Ramblas des terrasses et des cafés… Je suis pas ça, dont pas ça un vrai
artiste… Je pense à Picasso, je sais pas comment m’y prendre pour travailler
avec autant de passion que lui, je suis pas catalan et aujourd’hui c’est la
fête « nationale » du Québec… Me suis fait « piqué » mes
idées de photos de Barcelone, va falloir que je trouve une façon originale de
présenter mon voyage… J’ écrirai bien sur la guerre mais celle que j’ai connue
étais pas civile c’étais et ça reste la guerre à la maladie sans armes mains
nues, la paranoïa qui se débat et livre combat… Fête nationale… Dans la guerre
c’est toujours d’immense moment de solitude, on prie Dieu pendant le combat, la
maladie vous soudoie. Pourtant une bataille de tant d’années qui se termine par
les visites des musées à quoi bon? Ouais! Au Québec y’en a pas de guerre mais
la terreur est quand même là, l’histoire des indépendantistes catalan et la
nôtre n’est pas la même comment? Je serai pas le premier a écrire sur
Barcelone, en tout cas quelque chose d’Espagnol… Ce qui me terrorise le plus
c’est l’alcool… La guerre saoule à mort. On s’en va pas au carnage, c’est la
terreur mais il faut quand même travailler, les mettre au bout de la plume ces
terroristes. On braille parce qu’on est seul sans pensés à ces enfants qui
crèvent sans l’avoir demandé, les forces de la coalition…
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je suis dans une période prolifique. Ma lectrice secrétaire à la
retraite du cégep de l’Outaouais à pas à s’inquiéter les souvenirs sont bien
présent. Je pense entre autre à une petite place que j’ai découvert juste avant
mon départ de Madrid et le musée de l’art moderne catalan à Barcelone,
tellement beau je sais pas comment le qualifier, des vitraux, du bois de la
céramique et du génie. De très belles pièces du grand ouvrage. Mais maintenant
je reviens sur mon senti, j’ai dormis en fin d’après-midi et dans la soirée ça
coupe ma nuit. J’espère que vous aimez le texte de voyage schizophrénique.
Comme souvenir j’ai aussi ce sentiment vivace d’Europe c’est difficile à
expliquer, cette nuit j’entends les moteurs d’avions à hélices qui passent
au-dessus du goulag occidental… J’aime toujours autant les avions. Nuit de
mardi à mercredi… Je crois qu’il y a un vieil avion en perdition au-dessus de
nous… Maintenant j’ai sommeil rien ne m’interdit de l’écrire… Quelques instants
j’ai cru avoir perdu ce texte, heureusement non, j’ai pas eu à recommencer. La
schizophrénie ça beaucoup à voir avec les émotions déréglées parfois elles sont
pas à leurs place. Je pense au silence et aux ordres, la prière des moines dans
la nuit… J’ai envie de vous dire que lorsqu’on a pas de boulot on travaille
tout le temps, c’est comme ça que je me sent, j’essais de bâtir quelque chose
avec la machine. Je mange des biscuits soda pas mes émotions. Je suis pas
rigolo, j’entends pas à rire. J’aimerais avoir le sérieux d’un Foucault c’est
un peu niaiseux… Je vais en profiter pour saluer ma lectrice de Deux-Montagnes
pour le gentil mot qu’elle m’a écrit… J’essaye de vous dire comment je me sens,
parfois c’est l’enfer mais il faut que je m’abandonne que je lâche prise… J’ai
pas beaucoup de mots pour décrire mon senti maintenant j’ai moins peur de la
nuit. Je sais pas vraiment où ça me mène cette écriture mais oui ça allège ma
souffrance paranoïaque… Parfois j’entends quelques chauffards dehors, des
conducteurs criminels… Je me souviens de mes journées d’entretien ménager que
je terminais à minuit, j’aimais pas ça… Ça vous en dis pas beaucoup sur mon
senti de cette nuit y’a pas de nostalgie. Je cherche et je trouve pas comment
vous exprimer c’est un peu ça qui me fait dire que je vais mieux… « Tout
mes cauchemars passent à six heure à la télévision » Michel Rivard. Quand
j’ai plus d’inspiration y’a toujours une chanson. Lentement j’essais de
terminer ça, d’aller vivre mes émotions ailleurs que sur un clavier où devant
un écran… Je sais pas pourquoi tout à coup je pense à la Madone, je crois que c’est
ça qui me sauve… J’écoute pourtant quand quelqu’un me parle je l’entends
souvent terminer par des insultes où des mots qui ont pas de sens. Ça me tue.
Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 2 partie
On nous a
donné de vieux fusils pour se battre… Je comprends que la guerre d’Espagne à
été une guerre dans la guerre, les Brigades Internationales versus les
communistes qui tous les deux combattent les franquistes. Orwell se battait du
côté du Poum, les communistes de Staline ont tenu un congrès culturel où tous
les grands écrivains étaient présents. Hemingway était avec les Brigades
Internationales, les nationalistes n’étaient pas du même bord que ceux qu’on retrouve ici, comment vous
dire j’essais d’écrire sur la révolution ici dans un pays qui n’a eu d’autre
révolution que tranquille… Je vais peut-être acheter la traduction d’un roman
espagnol… D’accord je suis pas en territoire hostile ni même à l’époque de la
guerre d’Espagne, on y a quand même tué des enfants et en occident présentement
les terroristes font un carnage. Je crois pas qu’elle se termine jamais cette guerre
de la terreur, on aurait besoin d’un autre Guernica pour dénoncer tout ça,
fatwa, terrorisme, on tue pour son Dieu pourtant… Le terrorisme islamique est
différent des guerres d’Espagne, je pense aux anarchistes et aux communistes
qui se battaient entre eux contre les franquistes c’est compliqué tout ça, je
suis à quelques mois de mon départ pour Barcelone… C’est pas sérieux ce que
j’écris, l’Europe est une terre de souffrance… Je pense aux révolutionnaires
marxistes, à leurs idéal… Les syndiqués qui disent que le seul moyen de
protester qui leur reste c’est la grève, d’autre travailleurs qui n’aiment pas
les syndicats et traitent leurs collègues de lâches… Je pense aux avions qui
amenaient la mort sur Madrid, les bombes allemandes, et aujourd’hui les avions
remplies de touristes qui vont faire tourner l’économie Madrilène… Les vieux
vétérans avaient raison tu peux pas parler de la guerre si t’a pas été au
front… Les enfants bombardés à Madrid à Barcelone… Ai regardé une vidéo sur
Barcelone, c’est l’Europe, l’Histoire… Je regarde la carte géographique de
Barcelone y’a tant de choses à voir, Gaudi, Miro, Picasso… L’architecture, la
Rambla… La terreur toujours la terreur imposée avec des moyens minimalistes,
avec les très domestiques voitures et camionnettes, les fous s’imposent…
Comment écrire? On croyais qu’après la deuxième guerre mondiale c’était
terminé…
Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 1 partie
Je veux
écrire un roman en sachant que c’est pas payant. Je viens de lire un article
sur les motivations de l’écrivain faut pas que ce sois l’argent. Cet après-midi
j’ai voulu acheter un roman, le bourreau de Gaudi, dans quelques mois je serai
à Barcelone. Je veux vous raconter sans trop penser à éditer. J’irai sur la
Rambla, pour commencer je vais écrire une page complète sans interligne et y’a
Christophe Colomb comment dire que c’est lui qui nous a fait nous a découvert,
j’écris pas un roman historique… Comme toujours je croirai partir quand je
serai assis dans l’avion en vol pour la ville de l’architecte « fou »
mort seul écrasé par un tramway, je pense à la mienne de mort. Gaudi c’était un
as de la géométrie et du calcul, moi c’est tout juste si je sais multiplier et
question volume je ne connais que la lecture. Catalan!!! J’écris pour me calmer
avant de partir, ai retourné un appel pour faire savoir que je suis chez moi.
Je connais pas assez l’histoire pour mettre en scène Gaudi, Dali, Miro, Picasso
les plus grands feront pas les bouffons pour moi… Ce soir documentaire sur la
guerre d’Espagne… Barcelone c’était le bastion anarchiste, Malraux,
Saint-Exupéry c’est des grosses pointures… Anarchie et carnage… Les
républicains et les libertaires, leur milices désorganisées tuent les religieux
franquiste… Les brigades internationales chantent justement l’Internationale.
La Russie de Staline s’implique. J’ai peur d’écrire ça je pense à notre gauche
québécoise contemporaine. Mauriac et Orson Welles étaient là… C’est idiot
d’écrire ça… Franco est mort dans les années soixante-dix… Gaudi a fait comment
pour continuer à construire sa Sagrada Familia… Je vous parle de la guerre
d’Espagne mais je sais même pas ce que c’est un tapas… On disait que le sort du
monde dépendait des Brigades Internationales… Je pense à ceux qui jugent les
anarchistes et les cocos… Voilà la première embûche je sais pas ce que veux
dire pasadan c’est no pasaran, « ils ne passeront pas » la seconde
république Espagnole… Je pense à ces faux républicains américains...
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Lentement je me replace bien que j’ai quelques pensées mortifères en
sachant très bien que c’est pas la solution. J’essaye comme toujours de vous
traduire mon senti, bientôt je vais vous revenir avec un long texte de voyage
en plusieurs parties. Je suis de retour dans mes après-midi désoeuvrés. J’ai
pas envie de faire la sieste… J’ai toujours des souvenirs du temps où j’allais
au boulot, j’aimais pas ça aujourd’hui je suis « retraité » et j’ai
pas envie de sortir… Je vais vous illustrer ça avec l’arc de triomphe de
Barcelone… Je pense déjà à repartir je ne sais où même si le décalage « magane »
son homme c’est normal. De vous écrire comme ça, ça me calme, dans ma tête j’ai
comme une ambiance d’Espagne. Je pense aux agents de bord dans l’avion qui
passent dans l’allée et m’accrochent l’épaule, c’est pas grave… même en première classe je dormirais pas, trop
de bruit. Je crois que les avions sont faits pour les petites personnes à l’allée
y’avait deux vieilles dames à mes côté et les sièges semblaient avoir amplement
d’espace pour elles. Je m’intéresse aux chefs d’œuvre artistique et j’essaye d’aimer
mon prochain je pense pas que ce soit antinomique, j’aime quand même bien. Si
jamais quelqu’un part en voyage et veux de la compagnie qu’il me fasse signe je
suis très vivable. C’est ça mon senti cet après-midi, il fait beau temps. Je
repartirai l’an prochain en espérant que la voix ce soit éteinte… Je sais pas
pourquoi je regarde les camions et je pense à un ancien copain chauffeur… Tout
ça c’est comme si je l’avais vécu deux fois, une sorte d’hallucination, de
delusion qu’on dis en anglais. J’essaye de garder les deux pieds sur terre. Je
pense à mon chauffeur de Madrid très sympathique même si il ne parlait pas un
mot de français ni d’anglais on a réussi à avoir une conversation, si jamais
vous voulez avoir un chauffeur de cette compagnie faites-moi signe je vous
donnerai le numéro de téléphone de mon agent de voyage. Comme toujours quand j’écris
viens un moment où j’ai envie de pleurer… Les enfants sont à l’école et j’ai
des souvenirs d’odeur de papier cartonné. J’aimais beaucoup les livres
scolaires… Le voisin croyait que les moteurs bruyant des camions c’était pour
lui faire peur lui passé un message… Vous voyez bien ça se tiens pas ce que j’écris
je passe de Jean à Jacques. J’essaye d’alléger mon senti, voyager à deux ça
valide, je pourrais très bien avoir passé dix jours chez moi en vous racontant
des histoires mais je crois que c’est un exercice trop difficile. J’y étais à
Barcelone pendant l’attentat, j’aurais pu facilement être sur la Rambla. Mais
non! Merci mon Dieu! J’écris c’est un refuge, je ferais pas un autre voyage
tout de suite. Je pense au film X-Men des Marvels comics, y’a des images
magnifiques. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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