mercredi 30 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai de la difficulté à me rétablir de mon voyage des fois je pense que j’aurais dû rester là. Aujourd’hui j’essaye de trouver pourquoi ça va pas avec mon senti. J’ai de la peine et de la difficulté à laisser monter les larmes. Je peux pas vous en donner beaucoup plus, je veux pas me faire de mal ni faire de mal à personne… J’essais de me rappeler des beaux moments de mon voyage. De ces marches à travers Barcelone et ensuite Madrid ces visites de musée. Je vais placer une photo de Vénus de type Médici un marbre de 75-100 A.D. c’est très beau. J’essaye de me calmer, j’imagine les difficultés des migrants haïtiens qui couchent dans des camps c’est difficile surtout que pour certains c’est plusieurs jours… Ce sont toutes des tentatives parfois j’y arrive d’autre pas. Je demande un peu de calme pour cesser de me battre avec des fantômes, dans le parc en face ils tondent le gazon, bientôt ce seras déjà septembre. Je souhaite que mes lecteurs d’Aylmer dans l’Outaouais fassent un beau voyage si il est là-moitié aussi intéressant que le mien ça va être gagné. Ça m’inquiète pas beaucoup ce sont des voyageurs d’expérience. Lentement juste le fait de vous écrire ça me calme, ça éloigne mon senti de persécution… Quand je vous écris c’est une espèce de prière, ça allège mon senti. Ça sert à rien de demander ce que j’ai fait, rien! C’est mon délire de persécution, ma schizophrénie… Je vieillis avec tout ça parfois je crois qu’à mon décès les agents vont ramasser tout ce que j’ai chez moi, pourquoi? Je sais pas. Je donne probablement trop d’importance à ma petite personne. Y’avait ces deux dames près de moi dans l’avion, une demandait sur un ton de dérision si elle s’aimait, elles semblaient ne pas croire à ça se donner de l’amour. Le temps que je passe et je prends à vous écrire ça m’apaise… Y’a la poussière dans les ateliers de sculpture de marbre ça devait encrasser les poumons. Je suis moins triste, mon lecteur de Deux-Montagnes à raison c’est épuisant les voyages outre-mer. Vous pourrez lire mon « récit » de voyage sur ce blog. J’ai de la difficulté à dormir la nuit aujourd’hui j’essaye de pas faire de sieste. C’est quand même absurde tout ça, j’ai hâte de reprendre les activités de parler à mes pairs… Je continue quand même dans la pleine citoyenneté, je remplis mes devoirs bien que je sois schizophrène c’est très fatigant… J’irai pas attendre à l’urgence les médecins sont pas tellement empathique et ça me tente pas de me faire bourrer de médicaments… Je suis seul pourtant je vous ai tout ceux qui lisent ce blog avec ouverture d’esprit. J’essaye de me raisonner de me dire que je suis pas si différent que ça, parfois j’y arrive, parfois pas. C’était ça pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard
 

mardi 29 août 2017

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 3 partie

Un canadien s’est fait tuer à Londres, quelle connerie la guerre… Parfois la guerre c’est des douleurs intimes, on pleure pour les morts fait par le terrorisme… Quand même j’aime les avions, les départs à l’aéroport, l’attente avant d’embarquer… À la guerre d’Espagne pour la première fois les avions c’étais la mort… Où vont-ils encore frapper? La peur, qu’est-ce qu’on fait quand on a peur on se cache, moi, même paranoïaque j’ai décidé de faire le contraire de vivre au grand jour, la peur je sais ce que c’est je l’ai vécu… La peur, la pègre qui tue en vendant sa dope, la même dope qui finance les attaques terroristes. Les anti-psychotique ça empêche la terreur? Dans ma guerre y’a trop de généraux, les commandements nous gardent dans les tranchées pendant que l’ennemi survole et bombarde… La guerre voilà où on en est… Aujourd’hui y’a plus de brigades internationales, toutes les villes sont des fronts potentiels des option d’explosions… Seul, désoeuvré, on attend… Cette folie de vouloir écrire sur ces guerres terroristes et faire un parallèle avec la guerre d’Espagne… Je connais pas la guerre, la terreur oui, la mort pas du tout, angoisse… Je crois que Barcelone et Madrid seront bien.. C’est pas bon écrire sur la terreur, y’a pas de brigades internationales, les nations sont toutes alliées, les fous de Dieu veulent tuer. C’est pas bon ce que j’écris je suis pas un de ces barbus assassin du Coran… J’en vois un dans l’édifice, toujours seul, parfois il sort fumer dehors, il semble attendre le moment, les ordres… Pour eux y’a que la charia vous vous voulez pas que j’écrive des choses pareilles, que je mette l’accent sur ces tueurs musulmans… Tu vas dire c’est raciste pourtant au nom de la leur ils tuent les nôtres… Je suis pas partis je pense déjà à mes bagages à la navette de l’aéroport à l’hôtel… J’écrirai pas le grand roman Catalan, la question que je me pose y’avait il des canadiens-français dans les brigades internationales? Des gars qui plutôt que bûcher s’était engagé à combattre pour la liberté… Hé oui! Je crois qu’à Barcelone y’a encore de la place pour le rêve, une sorte d’idéal anarchiste. Je sais pas si c’est décadent de s’intéresser à Picasso à notre époque de terreur, mais je crois que vaux mieux ça que la mort… Je suis sortis m’asseoir dans le parc parfois on entend des avions mais on les sent pas comme des menaces étrangement y’a un parfum dehors, j’ai lu  et regardé un documentaire sur les œuvres de jeunesse de Picasso, un génie! Même ici on connait le FC Barcelone… L’Espagne… J’ai hâte d’y être, j’ai regardé ma carte pour situer le musée Picasso par rapport à l’hôtel. Étrangement je… La guerre s’est aussi dans la tête, la terreur aussi d’ailleurs… On se lève après une mauvaise nuit comme d’habitude dans la terreur tout est détruit… Ça sent la mort, on soigne les blessés, les estropiés, y’a pas assez d’ambulance… En temps de guerre de terreur ce qui manque c’est l’argent… Je veux bien écrire raconter cette guerre que je mène contre le Franco de la schizophrénie, j’ai pas rencontré de combattant des brigades internationales contre la folie, la terreur… Pourquoi l’Espagne? J’ai un peu peur de m’y perdre je ne parle pas espagnol… Que font les gens le vendredi soir, je crois qu’ils sont assis à une table et boivent de la sangria… Les terroristes islamistes ne boivent pas d’alcool, ici y’a un parfum de boisson forte… Les fous d’Allah lui font dire ce qu’ils veulent… Je me demande ce qu’ils ont dans la tête… Moi je demande à Dieu de m’aider dans ce voyage. Dimanche j’ai marché sur la rue Ontario est, pris des photos de céramique, une mendiante m’a engueulé parce que j’ai pas d’argent… J’ai marché encore ce matin, les sirènes arrêtent pas… Souvenir d’un ingénieur Tunisien qui s’était recyclé en tenancier de bar, il savait pas ce que c’était de boire, sa religion le lui permettais pas mais pour le baratin il étais là… La terreur je sais pas trop, je pense à l’Espagne, j’arrive pas à écrire, je veux pas me planter dans un attentat… Voilà une femme qui a réservé au restaurant de tapas… J’ai un peu peur… Je sais pas comment la prendre… et cette autre qui m’a écrit qu’elle avait un petit quelque chose pour moi, je dois faire attention à ce qu’on va me demander, je dois pas transporter rien pour des inconnus… Je m’inquiète pour l’allocation logement, j’espère que le formulaire que j’ai mis dans la poste s’est rendu… Yo soy quebequense… Voilà je suis ce qu’on appelle une grosse tarte une pâte molle… Comment écrire la schizophrénie, c’est parfois une difficulté à vivre une émotion… Barcelone! J’y vais-je sais que c’est la ville, je rêve pas d’autre chose, une ville et ses quartiers, ses édifices historiques. J’ai trois livres à lire sur elle la ville des brigades internationales. Ce soir j’ai croisé un grand écrivain je crois qu’il me trouve chiant… La chaleur les gars jouent au rugby, beaucoup de lecture c’est pas très grave si je termine pas un roman. J’aurai essayé d’apprendre seul mais c’est trop, j’ai pas eu la chance de faire le cours classique et il est très tard à soixante ans pour en apprendre plus… Rendez-vous demain avec une gentille libanaise photographe… J’apprends un peu sur l’architecture des églises… J’en écris pas beaucoup, quelques mots en attendant qu’on me contacte pour la rémunération, j’essais d’écrire une introduction à ce texte. Je pense encore à l’avion, au départ encore beaucoup de temps avant de partir… S’agit pas d’écrire un autre roman sur Barcelone, de bien meilleurs écrivains des brigades internationales l’ont fait mais d’un passage de la vie d’un québécois en manque de culture… On dis merci à l’amie pour les tapas c’était très bon, j’hésite à réserver mes billets pour la Sagrada Familia et pour le parc Güell. Ai commandé et reçu mon billet d’entrée pour la Sagrada et pour le parc Güell !!!  Et oui parc Güell j’ai mes réservations, pas pris de tour guidé, j’ai jamais été si organisé pour un voyage. J’ai un peu peur de Barcelone peur d’être dans la foule de la Rambla. J’ai aussi mon laisser passer pour le Prado à Madrid, une peur d’être en retard sur l’horaire des laisser passer. Quoi dire de sacré? Du Christ loin d’ici? Viens de terminer la partie lecture du journal électronique, une écrivaine qui se dis vrai écrivaine passe un mois sur deux à Barcelone. Je peux pas m’empêcher de pensés à tous ces écrivains qui n’ont pas connus leurs parents disparus dans les camps morts prématuréments, ça peux pas faire autre chose que des « fous »… Je commence à avoir peur de partir, mon frère me disait qu’il avait toujours peur mais qu’il partait pareil, c’est un grand voyageur… Si je me souviens bien les espagnols ont légalisé la marijuana… J’essais de voir comment de l’hôtel je vais me rendre à la Sagrada Familia et au parc Güell. Je regarde la carte et l’horaire si j’arrive pas à temps pour l’un j’y serai pour l’autre… Le passage de ma lecture est au cimetière de Barcelone, ça aussi ça me fait peur. Roman de la guerre des anarchistes à Barcelone, maintenant la terre est effrayé par les terroristes. Parais que Barcelone est magique, j’aimerais ça écrire quelque chose d’émouvant… Je suis pas encore partis que je veux déjà raconter le voyage. J’aurai à choisir la Barcelone des musées et de l’architecture où celle des Ramblas des terrasses et des cafés… Je suis pas ça, dont pas ça un vrai artiste… Je pense à Picasso, je sais pas comment m’y prendre pour travailler avec autant de passion que lui, je suis pas catalan et aujourd’hui c’est la fête « nationale » du Québec… Me suis fait « piqué » mes idées de photos de Barcelone, va falloir que je trouve une façon originale de présenter mon voyage… J’ écrirai bien sur la guerre mais celle que j’ai connue étais pas civile c’étais et ça reste la guerre à la maladie sans armes mains nues, la paranoïa qui se débat et livre combat… Fête nationale… Dans la guerre c’est toujours d’immense moment de solitude, on prie Dieu pendant le combat, la maladie vous soudoie. Pourtant une bataille de tant d’années qui se termine par les visites des musées à quoi bon? Ouais! Au Québec y’en a pas de guerre mais la terreur est quand même là, l’histoire des indépendantistes catalan et la nôtre n’est pas la même comment? Je serai pas le premier a écrire sur Barcelone, en tout cas quelque chose d’Espagnol… Ce qui me terrorise le plus c’est l’alcool… La guerre saoule à mort. On s’en va pas au carnage, c’est la terreur mais il faut quand même travailler, les mettre au bout de la plume ces terroristes. On braille parce qu’on est seul sans pensés à ces enfants qui crèvent sans l’avoir demandé, les forces de la coalition…
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis dans une période prolifique. Ma lectrice secrétaire à la retraite du cégep de l’Outaouais à pas à s’inquiéter les souvenirs sont bien présent. Je pense entre autre à une petite place que j’ai découvert juste avant mon départ de Madrid et le musée de l’art moderne catalan à Barcelone, tellement beau je sais pas comment le qualifier, des vitraux, du bois de la céramique et du génie. De très belles pièces du grand ouvrage. Mais maintenant je reviens sur mon senti, j’ai dormis en fin d’après-midi et dans la soirée ça coupe ma nuit. J’espère que vous aimez le texte de voyage schizophrénique. Comme souvenir j’ai aussi ce sentiment vivace d’Europe c’est difficile à expliquer, cette nuit j’entends les moteurs d’avions à hélices qui passent au-dessus du goulag occidental… J’aime toujours autant les avions. Nuit de mardi à mercredi… Je crois qu’il y a un vieil avion en perdition au-dessus de nous… Maintenant j’ai sommeil rien ne m’interdit de l’écrire… Quelques instants j’ai cru avoir perdu ce texte, heureusement non, j’ai pas eu à recommencer. La schizophrénie ça beaucoup à voir avec les émotions déréglées parfois elles sont pas à leurs place. Je pense au silence et aux ordres, la prière des moines dans la nuit… J’ai envie de vous dire que lorsqu’on a pas de boulot on travaille tout le temps, c’est comme ça que je me sent, j’essais de bâtir quelque chose avec la machine. Je mange des biscuits soda pas mes émotions. Je suis pas rigolo, j’entends pas à rire. J’aimerais avoir le sérieux d’un Foucault c’est un peu niaiseux… Je vais en profiter pour saluer ma lectrice de Deux-Montagnes pour le gentil mot qu’elle m’a écrit… J’essaye de vous dire comment je me sens, parfois c’est l’enfer mais il faut que je m’abandonne que je lâche prise… J’ai pas beaucoup de mots pour décrire mon senti maintenant j’ai moins peur de la nuit. Je sais pas vraiment où ça me mène cette écriture mais oui ça allège ma souffrance paranoïaque… Parfois j’entends quelques chauffards dehors, des conducteurs criminels… Je me souviens de mes journées d’entretien ménager que je terminais à minuit, j’aimais pas ça… Ça vous en dis pas beaucoup sur mon senti de cette nuit y’a pas de nostalgie. Je cherche et je trouve pas comment vous exprimer c’est un peu ça qui me fait dire que je vais mieux… « Tout mes cauchemars passent à six heure à la télévision » Michel Rivard. Quand j’ai plus d’inspiration y’a toujours une chanson. Lentement j’essais de terminer ça, d’aller vivre mes émotions ailleurs que sur un clavier où devant un écran… Je sais pas pourquoi tout à coup je pense à la Madone, je crois que c’est ça qui me sauve… J’écoute pourtant quand quelqu’un me parle je l’entends souvent terminer par des insultes où des mots qui ont pas de sens. Ça me tue. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 2 partie

On nous a donné de vieux fusils pour se battre… Je comprends que la guerre d’Espagne à été une guerre dans la guerre, les Brigades Internationales versus les communistes qui tous les deux combattent les franquistes. Orwell se battait du côté du Poum, les communistes de Staline ont tenu un congrès culturel où tous les grands écrivains étaient présents. Hemingway était avec les Brigades Internationales, les nationalistes n’étaient pas du même bord  que ceux qu’on retrouve ici, comment vous dire j’essais d’écrire sur la révolution ici dans un pays qui n’a eu d’autre révolution que tranquille… Je vais peut-être acheter la traduction d’un roman espagnol… D’accord je suis pas en territoire hostile ni même à l’époque de la guerre d’Espagne, on y a quand même tué des enfants et en occident présentement les terroristes font un carnage. Je crois pas qu’elle se termine jamais cette guerre de la terreur, on aurait besoin d’un autre Guernica pour dénoncer tout ça, fatwa, terrorisme, on tue pour son Dieu pourtant… Le terrorisme islamique est différent des guerres d’Espagne, je pense aux anarchistes et aux communistes qui se battaient entre eux contre les franquistes c’est compliqué tout ça, je suis à quelques mois de mon départ pour Barcelone… C’est pas sérieux ce que j’écris, l’Europe est une terre de souffrance… Je pense aux révolutionnaires marxistes, à leurs idéal… Les syndiqués qui disent que le seul moyen de protester qui leur reste c’est la grève, d’autre travailleurs qui n’aiment pas les syndicats et traitent leurs collègues de lâches… Je pense aux avions qui amenaient la mort sur Madrid, les bombes allemandes, et aujourd’hui les avions remplies de touristes qui vont faire tourner l’économie Madrilène… Les vieux vétérans avaient raison tu peux pas parler de la guerre si t’a pas été au front… Les enfants bombardés à Madrid à Barcelone… Ai regardé une vidéo sur Barcelone, c’est l’Europe, l’Histoire… Je regarde la carte géographique de Barcelone y’a tant de choses à voir, Gaudi, Miro, Picasso… L’architecture, la Rambla… La terreur toujours la terreur imposée avec des moyens minimalistes, avec les très domestiques voitures et camionnettes, les fous s’imposent… Comment écrire? On croyais qu’après la deuxième guerre mondiale c’était terminé…
 

Schizophrénique à Barcelone et à Madrid 1 partie

Je veux écrire un roman en sachant que c’est pas payant. Je viens de lire un article sur les motivations de l’écrivain faut pas que ce sois l’argent. Cet après-midi j’ai voulu acheter un roman, le bourreau de Gaudi, dans quelques mois je serai à Barcelone. Je veux vous raconter sans trop penser à éditer. J’irai sur la Rambla, pour commencer je vais écrire une page complète sans interligne et y’a Christophe Colomb comment dire que c’est lui qui nous a fait nous a découvert, j’écris pas un roman historique… Comme toujours je croirai partir quand je serai assis dans l’avion en vol pour la ville de l’architecte « fou » mort seul écrasé par un tramway, je pense à la mienne de mort. Gaudi c’était un as de la géométrie et du calcul, moi c’est tout juste si je sais multiplier et question volume je ne connais que la lecture. Catalan!!! J’écris pour me calmer avant de partir, ai retourné un appel pour faire savoir que je suis chez moi. Je connais pas assez l’histoire pour mettre en scène Gaudi, Dali, Miro, Picasso les plus grands feront pas les bouffons pour moi… Ce soir documentaire sur la guerre d’Espagne… Barcelone c’était le bastion anarchiste, Malraux, Saint-Exupéry c’est des grosses pointures… Anarchie et carnage… Les républicains et les libertaires, leur milices désorganisées tuent les religieux franquiste… Les brigades internationales chantent justement l’Internationale. La Russie de Staline s’implique. J’ai peur d’écrire ça je pense à notre gauche québécoise contemporaine. Mauriac et Orson Welles étaient là… C’est idiot d’écrire ça… Franco est mort dans les années soixante-dix… Gaudi a fait comment pour continuer à construire sa Sagrada Familia… Je vous parle de la guerre d’Espagne mais je sais même pas ce que c’est un tapas… On disait que le sort du monde dépendait des Brigades Internationales… Je pense à ceux qui jugent les anarchistes et les cocos… Voilà la première embûche je sais pas ce que veux dire pasadan c’est no pasaran, « ils ne passeront pas » la seconde république Espagnole… Je pense à ces faux républicains américains...
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement je me replace bien que j’ai quelques pensées mortifères en sachant très bien que c’est pas la solution. J’essaye comme toujours de vous traduire mon senti, bientôt je vais vous revenir avec un long texte de voyage en plusieurs parties. Je suis de retour dans mes après-midi désoeuvrés. J’ai pas envie de faire la sieste… J’ai toujours des souvenirs du temps où j’allais au boulot, j’aimais pas ça aujourd’hui je suis « retraité » et j’ai pas envie de sortir… Je vais vous illustrer ça avec l’arc de triomphe de Barcelone… Je pense déjà à repartir je ne sais où même si le décalage « magane » son homme c’est normal. De vous écrire comme ça, ça me calme, dans ma tête j’ai comme une ambiance d’Espagne. Je pense aux agents de bord dans l’avion qui passent dans l’allée et m’accrochent l’épaule, c’est pas grave…  même en première classe je dormirais pas, trop de bruit. Je crois que les avions sont faits pour les petites personnes à l’allée y’avait deux vieilles dames à mes côté et les sièges semblaient avoir amplement d’espace pour elles. Je m’intéresse aux chefs d’œuvre artistique et j’essaye d’aimer mon prochain je pense pas que ce soit antinomique, j’aime quand même bien. Si jamais quelqu’un part en voyage et veux de la compagnie qu’il me fasse signe je suis très vivable. C’est ça mon senti cet après-midi, il fait beau temps. Je repartirai l’an prochain en espérant que la voix ce soit éteinte… Je sais pas pourquoi je regarde les camions et je pense à un ancien copain chauffeur… Tout ça c’est comme si je l’avais vécu deux fois, une sorte d’hallucination, de delusion qu’on dis en anglais. J’essaye de garder les deux pieds sur terre. Je pense à mon chauffeur de Madrid très sympathique même si il ne parlait pas un mot de français ni d’anglais on a réussi à avoir une conversation, si jamais vous voulez avoir un chauffeur de cette compagnie faites-moi signe je vous donnerai le numéro de téléphone de mon agent de voyage. Comme toujours quand j’écris viens un moment où j’ai envie de pleurer… Les enfants sont à l’école et j’ai des souvenirs d’odeur de papier cartonné. J’aimais beaucoup les livres scolaires… Le voisin croyait que les moteurs bruyant des camions c’était pour lui faire peur lui passé un message… Vous voyez bien ça se tiens pas ce que j’écris je passe de Jean à Jacques. J’essaye d’alléger mon senti, voyager à deux ça valide, je pourrais très bien avoir passé dix jours chez moi en vous racontant des histoires mais je crois que c’est un exercice trop difficile. J’y étais à Barcelone pendant l’attentat, j’aurais pu facilement être sur la Rambla. Mais non! Merci mon Dieu! J’écris c’est un refuge, je ferais pas un autre voyage tout de suite. Je pense au film X-Men des Marvels comics, y’a des images magnifiques. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 28 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je remercie tout le monde pour les gentils messages. Je vais mieux cette nuit je sais que je ne suis pas seul… Vais essayer de vous illustrer ça avec de l’art moderne catalan. J’espère que ça va plaire à plusieurs moi j’ai trouvé ça magnifique… Je reviens à mon senti cette nuit j’étais somnambule j’ai presque jeté l’ordinateur par terre. Pour le moment la nuit est courte je remercie aussi mon lecteur de Deux-Montagnes pour l’appel téléphonique, la matriarche aussi… Oui! J’ai fait beau voyage, j’en reviens pas comme on dit. Je me suis couché tôt ce soir et j’ai dormis trois ou quatre heures… Je souffre beaucoup, j’ai pas besoin que quelqu’un entre chez moi pour déplacer les choses je le fait moi-même somnambule. Maintenant je suis réveillé, j’aime vous écrire… L’écriture ça me tiens en vie, ça m’empêche de délirer dans la vie de tous les jours… Je pense aux bars ouvert dans la nuit de lundi, je sais pas qui va là pendant la semaine quelques alcooliques? Me souviens des deux bonhommes au bar de la brasserie je crois qu’ils étaient là pour la sécurité. J’écoute ce que ça me dis cette nuit, on arrive à minuit… La chasse et les armes à feu arrivent j’ai toujours eu peur de ça comme j’ai peur de la mort. Je racontais qu’à la magnifique noce de Cantley je regardais pas comment les gens buvaient, ça m’intéresse pas si ils ont du plaisir, c’est quand il y a plus de plaisir que je crois pouvoir faire quelque chose pour eux. Minuit tapant, encore trois heure pour essayer d’arrêter le bruit de fond dans la tête. Je souhaite pas que ça vous arrive c’est très douloureux comment écrire qu’on rentre au boulot endormis dans le métro, ce sont tous de vieux souvenirs… J’essaye encore de vous décrire mon senti, c’est bien quand je suis seul chez moi, j’ai jamais eu de copine que je pouvais réveiller la nuit pour parler parfois maintenant je prie. Quand je m’arrête y’a un silence émotif si ça se peut rien n’apparait de mon monde intérieur… Je bois de l’eau, je m’hydrate c’est bon, je mange un bonbon. J’écoute cette saloperie qui me parle heureusement c’est pas toujours comme ça. Je veux pas trop en faire c’est une question de rythme… Je sors plus la nuit je suis trop vieux, la vie nocturne est pas très intéressante avec son lot de buveurs et de toxicomanes ça vous dis pas comment je me sent en espagnol je dirais « muy bien ». Quand je voyage comme ça et que je visite des musées je suis toujours étonné de voir comment l’être humain est capable du meilleur comme du pire. Je crois que ça prend un peu de confiance pour faire mes voyages… Je reste paranoïaque mais c’est moins intense. Je crois que ce seras ça pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Buenas noche!!!
Bernard