mardi 1 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je commence toujours par une rapide tournée internet, les sites qui font du sens pour moi. Ce matin je suis parfumé après une douche, c’est bien. Côté senti y’a pas grand-chose maintenant je sais que pour le vol de départ ce seras un écran partagé. C’est pas très grave je pourrai lire et écrire, ça s’en viens tranquillement. Comme d’habitude je suis debout au milieu de la nuit. Je pense aux gens qui travaillent sur les lignes aériennes. Je vais téléphoner à l’agent de voyage pour être bien certain que j’ai tout ce que j’ai besoin avec moi. Ce soir c’est la fête des voisins on va se régaler avec de la pizza. On a souvent voulus me montrer à écrire, j’ai pas appris, je le fait à ma façon. Je dis souvent que c’est parfois dans la durée que ça s’impose… C’est ce que j’essaye de faire, je veux rien torcher, je fais de mon mieux… J’ai mis l’appareil photo sous tension je le recharge… Je pense à tous ceux qui refusent de rester seul parfois la solitude est une bonne compagne. Cette nuit si j’étais pas seul chez moi je pourrais pas vous écrire. J’en profite mais trompez-vous pas j’écris pas toujours dans la douleur. Je sais pas si y’a ces énormes autobus rouge à deux étages à Barcelone, surement. Mon voyage c’est pas dans les stéréotypes d’assistés… J’ai un parfum de départ, y’a cette époque où je fumais la cigarette, j’étais imprégné par l’odeur de la nicotine et je m’en apercevais pas. J’espère que je vais être capable d’écrire dans l’avion, vous verrez bien, à mon arrivée j’essairai de vous envoyer quelques choses. Je trouve que maintenant ça sent déjà l’Europe, c’est une sorte d’obsession chez moi l’odeur. La nuit je me censure moins. Ai ouvert la télé sur une chaîne sud-américaine.  C’est assez terrible toute ces odeurs qui me passent dans le nez. J’essaye de me placer dans un bain hispanique, mais j’apprendrai pas l’espagnol en deux semaines, « numero uno d’el mundo » une publicité. C’est difficile à traduire… Le premier au monde? Au Venezuela c’est «  la dictature contre la democratia » « el canal de las america » je parle pas plus c’est des bouts que j’essais de comprendre. Je ferme la télé j’ai ma dose pour cette nuit. Le plus près de l’Espagne que je suis allé c’est Cuba et il comprenais pas quand j’essayais de leur parler en Espagnol. L’avantage d’être du côté allé dans l’avion c’est que tu peux te lever debout sans déranger trop de monde. Dans pas longtemps je vais être assis dans l’avion. La semaine passée quand j’ai renouvelé ma carte de transport en commun, j’ai eu peur de me faire voler mon mot de passe, mais je crois pas… Je réfléchis sur la photo qui vas accompagner ce post. Un autobus? Où l’architecture hispanique de Cuba, je sais pas. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis allé au supermarché, étrangement y’avait personne peut-être qu’il était un peu tôt… J’ai acheté le tiers de ce que j’achète d’habitude parce que je pars en voyage bientôt. J’ai passé l’avant-midi dehors en prenant un café avec l’ami. Il m’a parlé de l’Amérique comment c’est grand comment c’est beau, que je devrais visiter, l’Amérique pas de problème mais les américains c’est autre chose. L’an passé à Washington j’en ai vu pas mal, mais pour vraiment connaitre un endroit, un pays faut y passer beaucoup de temps ça m’apparait impossible, comme si il m’était défendu d’être seulement un touriste. J’ai pas l’intention de m’expatrier mais j’aime bien voyager. Donnez-moi une chance ça m’a pris des années à me sentir chez moi à Montréal, j’irai pas vivre ailleurs sur un coup de tête. Je sais vous pouvez me reprocher de pas visiter les tantes, les oncles les cousins et les cousines au Lac-Saint-Jean je sais pas comment vous dire, y’a trop de temps qui est passé je me sens pas tellement proche. Je préfère voir du nouveau. J’ai quand même beaucoup aimé les rencontrer quand ils sont venus chez mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes, c’était bien. Je pense à l’ami qui je crois avec ses parents dans son enfance à visiter les États-Unis. Moi mon patriarche disait qu’il fallait visiter son pays, le Québec en occurrence avant d’aller ailleurs. Je crois que je l’ai fait, je deviens vieux faut que j’aille voir ailleurs. Aujourd’hui c’est un magnifique soleil, je crois que les terrasses vont être occupées, c’est le début du mois les gens vont en profiter pour se défouler, échanger avant de regarder les jours qui passent lentement quand on est pauvres… J’ai envie de vous parler de mon sujet de prédilection comment les gens vont se leurrer en se disant je vais en prendre juste une et ça va dégénérer en saoulerie. Faut pas se mentir, une c’est trop mille c’est pas assez, y’a quand même des gens plus tolérants que moi qui sont prêt à donner une chance à ceux qui boivent en disant que ça enlève la pression du quotidien. C’est les vacances, je reste tranquille je pars bientôt. Aux actualités ils parlent des gens qui ont été bloqué dans un avion à Ottawa, ici c’est les avions en Europe c’est les trains. J’espère que dans mon voyage ça va bien se passer. Je viens par accident de débrancher la télé… La journée se passe lentement, j’ai comme toujours le désir de dire que j’ai hâte de partir… Même si les gens bloqués sur le tarmac c’est inquiétant. Enfin, je serai pas malchanceux, je vais lâcher prise c’est une de ces choses sur laquelle on a pas de pouvoir. L’après-midi s’en va on arrive en soirée, je connais des gens qui prennent une bière sur le balcon en regardant passés les voitures comme une parade. Voilà c’est tout!!! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 31 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux pas faire des phrases de con ce matin, je suis encore là. Les journées passent et je vais bientôt partir. Ces nuits d’insomnie c’est comme une répétition pour le vol vers Barcelone. Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin et à ses voyages en Europe. Moi c’est tout ce que je sais faire de mes insomnies écrire. Cette nuit y’a les bistros, les cafés qui sont encore ouvert à cette heure-ci. Je dors et ne sors plus la nuit, j’ai de la difficulté à écrire des choses vaporeuses, de la « poésie », ça m’ennuie. Quinze jours encore et ça y est, à cette heure-ci je vais être assis dans l’avion. Je crois que je vais faire un beau et bon voyage, l’an passé j’étais allé à Washington un peu à la même époque c’était magnifique. Pour Barcelone je sais que mon beauf aime bien l’art moderne moi aussi. Je me souviens plus si Salvador Dali c’est du surréalisme où de l’hyperréalisme. Je vais aller voir ses toiles au musée de la Reine Sofie à Madrid. Dali, un génie qui relève de la paranoïa et qui s’est dit guéris quand il a rencontré Gala, on peut dire qu’elle l’a organisé comme une femme d’affaire. Moi je suis paranoïaque mais j’ai pas son génie, dans toutes ses activités on se demande où il trouvait le temps pour peindre. Il devait faire comme moi rogner sur ses nuits…Il y  à ce que je vais écrire, j’aime bien l’automatisme mais ça demande beaucoup. J’ai démarré le climatiseur,  l’été auras été Barcelone, ça aussi c’est une phrase ratée. Je crois que ça va me faire du bien de sortir de mon univers santé mentale. Faut dire que comme fou y’a pas mieux que Dali. Je vais illustrer ça cette nuit avec une photo prise sur le grand mall à Washington, c’est le mémorial Abraham Lincoln. Je pense pas que Trump va réussir à « Make América great again » la belle époque des U.S.A. est je crois terminée. Pourtant les gens sont toujours militants, manifestent encore pour des avancées civiques. Encore, le Femen se manifeste là où on l’attend le moins, des poitrines féminines nues qui détournent les messages. Je me voulais progressiste mais à un endroit y’a quelques choses que j’ai raté, j’ai pas pu monter du bas de l’échelle je suis resté prolétaire… Ce matin je vais aller au supermarché me ravitailler pour quelques jours, peut-être que je suis dupe que je me prends au jeux de me croire écrivain, mais j’ai pas trouvé de meilleure posture que d’écrire. Y’a rien de nouveau autre que la machine que ce qu’on appelle les médias sociaux… Je cherche à y faire ma marque peut-être que je me goure. Souvent l’art se nourrie de scandale, j’ai trop peur et comme disait les filles c’est seulement des mots. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Voilà maintenant c’est l’orage. Je voulais vous parler des ti-jo connaissant comment ça m’énerve. J’irai pas plus loin, je vais plutôt regarder comment je me sens et pensés à mon senti comme toujours. Étrangement je trouve pas sur quoi vous entretenir, ai mis la télé sur les actualités. « Ayoye tu me fait mal, à mon cœur d’animal, émigré de l’intérieur » une bonne chanson du groupe Offenbach. J’écoute mon cœur, j’écoute mon corps. Ça parle mais mal de cette journée. Il tonne mais la pluie est passée. Pourquoi écrire quand on a rien à dire? Je me cherche un propos, comment vous dire que parfois je me sens aussi connus que Barack Obama, c’est la maladie, la paranoïa… J’ai souper d’une pizza, elle était bonne. Je veux pas me rendre au supermarché, je pars au milieu du mois. Je vais essayer de bouffer ce qui reste dans le frigo et dans l’armoire. Le ti-jo connaissant c’est un vrai schizophrène qui parle des choses qu’il ne connait pas il était trop jeune. C’est pas une belle phrase mais dans les années soixante- dix, la musique dont il parle, il était pas au monde. Mais il s’entête à dire que oui, grosse culture générale mais anachronique. À l’écouter il se tenais dans les bars quand il avait dix ans. Je pense qu’on appelle ça un mythomane. Mais j’arrête là j’ai déjà trop parler de lui. Je suis un pauvre cave, y’a longtemps que je lui ai pas parlé j’en ai pas besoin. Ma facture de télécommunication est payée, mais non je connais pas d’artistes vedettes. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. C’est difficile ce soir je veux pas être de ceux qui se revalorisent sur la célébrité des autres… Parfois dans ma paranoïa je crois être très connus mais c’est pas ça que je cherche. Je veux juste qu’on me lise et encore si on me lis on va me connaitre. Le mythomane il a peut-être essayé de m’évincer y’a quelques années, ils passait ses soirées chez moi parfois je pensais à lui laisser le logement mais j’ai appris avec le temps. Voilà ce soir je délire, tout ce que j’écris n’a aucune importance c’est pas bon de dénigrer, c’est mieux d’aider et c’est ce que j’essaye de faire. C’est pas réussis ici ce que j’écris… Je pars dans deux semaines, j’ai hâte. Je me suis fait un petit programme de visite. J’arrive pas à terminer, à la télé ascenseur pour l’échafaud avec la regrettée Jeanne Moreau, y’a pas beaucoup de comédienne qui peuvent dire avoir joué dans un film avec la musique géniale de Miles Davis. Ce soir j’ai trop mangé j’ai mal au ventre, et on s’en fout, on s’en fout de ce que j’écris. Je pense aux amies qui me lisent et qui trouvent ça bon, moi je trouve pas nécessairement mais quand je termine je suis content. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 30 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je démarre en souhaitant joyeux anniversaire à mon lecteur de Repentigny. C’est quelqu’un de très généreux et qui m’a beaucoup aidé. Je lui en souhaite plusieurs autre. Il reste encore quelques jours avant mon départ à peu près deux semaines. Je remercie mon lecteur de la Rolls-Royce qui dans sa tournée de guide a mentionné ma contribution à la construction des sculptures sur l’île des Moulins à Terrebonne. À Madrid je vais essayer d’aller entendre du flamenco, un autre immanquable… Mon senti cherche quoi vous écrire, la sculpture de l’illustration en est une de André Geoffroy en acier corten fabriqué dans le cadre du Symposium de sculpture de Terrebonne en mille neuf cent soixante-dix-huit. Tout à coup y’a une bonne odeur… On est déjà lundi, première chose que je vais savoir je vais être assis dans l’avion. À tous les étés j’ai toujours le souvenir de ce travail créatif après je suis tombé malade la schizophrénie a fait ses ravages, ça fait trente-neuf ans mais je me rétablis de cette dure rencontre avec la folie. J’ai dormis un peu, je suis pas de ceux qui prennent un langage particulier propre aux associations de douze étapes. Je veux qu’on me comprenne partout. Mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures m’a rassuré hier, y’a des journées qui sont pas bonnes. Je suis fébrile, je sais pas quel type d’avion je vais prendre, ma première visite si c’est possible ce seras la Sagrada Familia et ensuite le parc Güell pour finir avec le musée Picasso. La nuit va passé, je vous aurai écris encore une fois. L’idée c’est pas d’étaler sa « culture » c’est de faire connaitre ce que des artistes ont fait, je crois que l’ami historien de l’art serait d’accord, l’art s’est fait par des gens pour des gens. Ce que j’écris là c’est peut-être des bêtises mais ça me fait du bien… Ce que je remarque c’est qu’on cherche souvent ce qui n’a jamais été fait, c’est rare… Cette nuit j’ai chassé le délire, la folie me laisse tranquille mon nom c’est pas Camille Claudel. J’ai jamais été sculpteur juste un ouvrier qui voulait aider des artistes, je me souviens d’avoir trop grinder une soudure, ça a laissé une belle marque, quelques sculpteurs voulaient pas de nous, ils engageaient leurs helpers mais à un moment ils ont vu qu’on étais capable de travailler, tout ça c’est de la vieille histoire. Je sais mon écriture c’est de la folie, j’ai jamais eu d’autorité pour m’apprendre, toujours été incapable de suivre une consigne. Je suis un peu comme un vieux vinyle égratigné, je saute et me répète, là encore y’a pas de DJ… Souvenir aussi des dimanche soir de musique québécoise au Café Campus à l’époque de la rue Descelles. Le lendemain je rentrais au travail je faisais ce qu’on appelle du présentéisme, juste là et je travaillais pas fort fort. Voilà! C’est tout pour le moment, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’illustre ça avec une statue hommage au poète roumain Mihai Eminescu de Vasile Gorduz né à Bucarest en mille neuf cent trente et un et décédé au même endroit en deux mille huit. On peut la voir sur le plateau au parc Devonshire, Place de la Roumanie angle Sewell et Roy ouest, c’est une statue de cuivre bronze inauguré le dix-huit septembre deux mille quatre. Le poète Roumain qui a vécu de dix-huit cent cinquante à dix-huit cent quatre-vingt-neuf y est cité. « Si éternellement jeune enveloppé dans ma cape… ». Je vais être franc avec vous, je vois un côté féminin dans l’œuvre. Je devrais peut-être m’intéresser plus à ce poète, le féminin je le vois dans la statue… La citation pour moi évoque la mort, l’éternité de la jeunesse… C’est pas une bonne idée d’essayer de faire de la poésie après d’immense poète. Je crois que les Roumains sont très francophile. Je vais revenir à mon senti, j’hésitais à écrire encore… Hier j’ai eu peur des gens avec qui je veux plus avoir de contact se sont signalé, j’ai pas répondu. Le temps que j’ai passé avec eux ça jamais été une bonne idée, maintenant je préfère la solitude que des mauvaises relations. Aidez-moé! Aidez-moé! Je reste chez moi, j’ai de la difficulté à sortir même par ce beau temps. Je vais en profiter quand je serai à Barcelone et à Madrid. La statue du poète y’a longtemps que je voulais l’utiliser, je la trouve très belle et paradoxalement avec ce que j’écrivais plus tôt très vivante. Je recommencerai pas ma vie de « trimpe », de voyou, je pense à l’Amérique des années soixante-dix, j’étais adolescent et déboussolé d’avoir trop lu, trop vu. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui, je pense à la réunion de la semaine passée, essais d’y voir quelques chose de thérapeutique.  La peur est toujours là, j’aime pas ces gars ils nourrissent ma paranoïa… Je pense aux dictatures, Roumaine et les autres, au Québec on voudrait avoir une république. Je sais pas pourquoi j’écris ça. J’ai oublié de vous dire la statue elle est à Montréal. Là je me fais un café c’est une façon de mettre un peu d’humour là-dedans… Vous le savez j’ai pas de talent pour le comique, le burlesque.  Bon! Parfois c’est difficile d’écrire et semble que c’est interdit de s’attaquer aux bons écrivains, je leurs fait mes excuses pour les insultes, les écrivains matures s’en prennent pas aux écrivains de génie. Je veux juste évoquer, c’est-ce qui est difficile, évoquer dans une tentative prosaïque et bavarde l’autre qui est toujours dans le délire, l’autre c’est mon double à la façon littéraire pas schizophrénique comme on le crois souvent. Ce matin, un écrivain de l’académie disait que lire ça aidait pour écrire je crois que c’est vrai. Et voilà, je termine, quelques mots encore j’espère que ça vous fait plaisir de me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

samedi 29 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le feu d’artifice a eu lieu j’ai rien entendus. Je crois que je vais avoir un rhume, me souviens d’avoir marché avec la femme du moment du boulevard Henri-Bourassa à la neuvième avenue coin Dandurand, on avait pas un sou pour prendre l’autobus, ça fait longtemps plus de vingt-cinq ans… Mais il est passé où tout ce temps? Les amis ne souffrent plus, ils sont décédés. Je crois qu’ils sont montés au ciel, ils s’étaient amendés… Me souviens de la lourdeur avec laquelle on prenait internet, on croyait que ce n’étais qu’un jouet pour les enfants, que c’était pas sérieux, maintenant je crois qu’il n’y a pas une ligne d’information qui ne passe pas par là. Je vous écris lentement et calmement dans la nuit de dimanche. Je pense à l’avion, j’ai hâte d’être à l’aéroport, je me répète, j’ai aussi hâte à la noce de ma nièce. Je sais que plusieurs écrivains trouvent qu’écrire sur internet c’est facile, que c’est pas de la vrai littérature. Je peux pas m’empêcher de pensés à ces critiques littéraire qui nommaient paralittérature la bande dessinée et aujourd’hui on parle de neuvième art. La machine est là je serais bien bête de pas m’en servir… Étrangement sans savoir pourquoi je pense à la mort, à ce peu de temps qu’il me reste… Hier sur Facebook j’ai aperçu un visage que je ne veux plus voir, quelqu’un qui s’estimais pas beaucoup et par là même estimait pas les autres. Je pense à ce type qui avait lancé une balle de neige à mon père et l’avait atteint au visage, il trouvait ça très drôle, il est un peu tôt pour parler de neige, ces jours ci c’est vraiment l’été… L’an passé j’étais à Washington, un beau voyage là aussi, le Smithsonian faut voir ça, je me rappelle avoir passé l’avant midi à l’aéroport, c’était bien. Il me reste pas beaucoup plus de deux semaines avant de partir pour Barcelone. Mes lecteurs d’Aylmer vont aussi en Espagne mais un peu plus tard. Les critiques avaient peut-être raison l’écriture informatique, les blogs ç’est du niaisage pourtant je prends ça à cœur faute d’éditeur. Je crois que les gens butinent sur internet, ils cherchent sans trop savoir quoi. Je continus sur ma lancée, j’ai sommeil… Je pense que d’ici au vol je vais avoir pris une sorte de beat de nuit, le décalage vas être moins pire. Je pense à tous ces gars avec lesquels j’ai bu, je crois qu’ils ont arrêté avec les quantités qu’ils buvaient ils seraient maintenant mort, c’était peut-être pas des alcooliques juste des gros buveurs. Dehors une voiture avec une jolie musique en espagnol. Je crois pas perdre mon temps je vous donne à lire. Vendredi soir j’ai vu le regretté Norman Mailer à la télévision, un grand écrivain qui siégeait sur un comité américain. L’ERA… Le progressisme… Bon je vous en dis pas plus je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
 
Bernard