lundi 31 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je veux pas faire des phrases de con ce matin, je suis encore là. Les journées passent et je vais bientôt partir. Ces nuits d’insomnie c’est comme une répétition pour le vol vers Barcelone. Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin et à ses voyages en Europe. Moi c’est tout ce que je sais faire de mes insomnies écrire. Cette nuit y’a les bistros, les cafés qui sont encore ouvert à cette heure-ci. Je dors et ne sors plus la nuit, j’ai de la difficulté à écrire des choses vaporeuses, de la « poésie », ça m’ennuie. Quinze jours encore et ça y est, à cette heure-ci je vais être assis dans l’avion. Je crois que je vais faire un beau et bon voyage, l’an passé j’étais allé à Washington un peu à la même époque c’était magnifique. Pour Barcelone je sais que mon beauf aime bien l’art moderne moi aussi. Je me souviens plus si Salvador Dali c’est du surréalisme où de l’hyperréalisme. Je vais aller voir ses toiles au musée de la Reine Sofie à Madrid. Dali, un génie qui relève de la paranoïa et qui s’est dit guéris quand il a rencontré Gala, on peut dire qu’elle l’a organisé comme une femme d’affaire. Moi je suis paranoïaque mais j’ai pas son génie, dans toutes ses activités on se demande où il trouvait le temps pour peindre. Il devait faire comme moi rogner sur ses nuits…Il y  à ce que je vais écrire, j’aime bien l’automatisme mais ça demande beaucoup. J’ai démarré le climatiseur,  l’été auras été Barcelone, ça aussi c’est une phrase ratée. Je crois que ça va me faire du bien de sortir de mon univers santé mentale. Faut dire que comme fou y’a pas mieux que Dali. Je vais illustrer ça cette nuit avec une photo prise sur le grand mall à Washington, c’est le mémorial Abraham Lincoln. Je pense pas que Trump va réussir à « Make América great again » la belle époque des U.S.A. est je crois terminée. Pourtant les gens sont toujours militants, manifestent encore pour des avancées civiques. Encore, le Femen se manifeste là où on l’attend le moins, des poitrines féminines nues qui détournent les messages. Je me voulais progressiste mais à un endroit y’a quelques choses que j’ai raté, j’ai pas pu monter du bas de l’échelle je suis resté prolétaire… Ce matin je vais aller au supermarché me ravitailler pour quelques jours, peut-être que je suis dupe que je me prends au jeux de me croire écrivain, mais j’ai pas trouvé de meilleure posture que d’écrire. Y’a rien de nouveau autre que la machine que ce qu’on appelle les médias sociaux… Je cherche à y faire ma marque peut-être que je me goure. Souvent l’art se nourrie de scandale, j’ai trop peur et comme disait les filles c’est seulement des mots. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Voilà maintenant c’est l’orage. Je voulais vous parler des ti-jo connaissant comment ça m’énerve. J’irai pas plus loin, je vais plutôt regarder comment je me sens et pensés à mon senti comme toujours. Étrangement je trouve pas sur quoi vous entretenir, ai mis la télé sur les actualités. « Ayoye tu me fait mal, à mon cœur d’animal, émigré de l’intérieur » une bonne chanson du groupe Offenbach. J’écoute mon cœur, j’écoute mon corps. Ça parle mais mal de cette journée. Il tonne mais la pluie est passée. Pourquoi écrire quand on a rien à dire? Je me cherche un propos, comment vous dire que parfois je me sens aussi connus que Barack Obama, c’est la maladie, la paranoïa… J’ai souper d’une pizza, elle était bonne. Je veux pas me rendre au supermarché, je pars au milieu du mois. Je vais essayer de bouffer ce qui reste dans le frigo et dans l’armoire. Le ti-jo connaissant c’est un vrai schizophrène qui parle des choses qu’il ne connait pas il était trop jeune. C’est pas une belle phrase mais dans les années soixante- dix, la musique dont il parle, il était pas au monde. Mais il s’entête à dire que oui, grosse culture générale mais anachronique. À l’écouter il se tenais dans les bars quand il avait dix ans. Je pense qu’on appelle ça un mythomane. Mais j’arrête là j’ai déjà trop parler de lui. Je suis un pauvre cave, y’a longtemps que je lui ai pas parlé j’en ai pas besoin. Ma facture de télécommunication est payée, mais non je connais pas d’artistes vedettes. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. C’est difficile ce soir je veux pas être de ceux qui se revalorisent sur la célébrité des autres… Parfois dans ma paranoïa je crois être très connus mais c’est pas ça que je cherche. Je veux juste qu’on me lise et encore si on me lis on va me connaitre. Le mythomane il a peut-être essayé de m’évincer y’a quelques années, ils passait ses soirées chez moi parfois je pensais à lui laisser le logement mais j’ai appris avec le temps. Voilà ce soir je délire, tout ce que j’écris n’a aucune importance c’est pas bon de dénigrer, c’est mieux d’aider et c’est ce que j’essaye de faire. C’est pas réussis ici ce que j’écris… Je pars dans deux semaines, j’ai hâte. Je me suis fait un petit programme de visite. J’arrive pas à terminer, à la télé ascenseur pour l’échafaud avec la regrettée Jeanne Moreau, y’a pas beaucoup de comédienne qui peuvent dire avoir joué dans un film avec la musique géniale de Miles Davis. Ce soir j’ai trop mangé j’ai mal au ventre, et on s’en fout, on s’en fout de ce que j’écris. Je pense aux amies qui me lisent et qui trouvent ça bon, moi je trouve pas nécessairement mais quand je termine je suis content. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 30 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je démarre en souhaitant joyeux anniversaire à mon lecteur de Repentigny. C’est quelqu’un de très généreux et qui m’a beaucoup aidé. Je lui en souhaite plusieurs autre. Il reste encore quelques jours avant mon départ à peu près deux semaines. Je remercie mon lecteur de la Rolls-Royce qui dans sa tournée de guide a mentionné ma contribution à la construction des sculptures sur l’île des Moulins à Terrebonne. À Madrid je vais essayer d’aller entendre du flamenco, un autre immanquable… Mon senti cherche quoi vous écrire, la sculpture de l’illustration en est une de André Geoffroy en acier corten fabriqué dans le cadre du Symposium de sculpture de Terrebonne en mille neuf cent soixante-dix-huit. Tout à coup y’a une bonne odeur… On est déjà lundi, première chose que je vais savoir je vais être assis dans l’avion. À tous les étés j’ai toujours le souvenir de ce travail créatif après je suis tombé malade la schizophrénie a fait ses ravages, ça fait trente-neuf ans mais je me rétablis de cette dure rencontre avec la folie. J’ai dormis un peu, je suis pas de ceux qui prennent un langage particulier propre aux associations de douze étapes. Je veux qu’on me comprenne partout. Mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures m’a rassuré hier, y’a des journées qui sont pas bonnes. Je suis fébrile, je sais pas quel type d’avion je vais prendre, ma première visite si c’est possible ce seras la Sagrada Familia et ensuite le parc Güell pour finir avec le musée Picasso. La nuit va passé, je vous aurai écris encore une fois. L’idée c’est pas d’étaler sa « culture » c’est de faire connaitre ce que des artistes ont fait, je crois que l’ami historien de l’art serait d’accord, l’art s’est fait par des gens pour des gens. Ce que j’écris là c’est peut-être des bêtises mais ça me fait du bien… Ce que je remarque c’est qu’on cherche souvent ce qui n’a jamais été fait, c’est rare… Cette nuit j’ai chassé le délire, la folie me laisse tranquille mon nom c’est pas Camille Claudel. J’ai jamais été sculpteur juste un ouvrier qui voulait aider des artistes, je me souviens d’avoir trop grinder une soudure, ça a laissé une belle marque, quelques sculpteurs voulaient pas de nous, ils engageaient leurs helpers mais à un moment ils ont vu qu’on étais capable de travailler, tout ça c’est de la vieille histoire. Je sais mon écriture c’est de la folie, j’ai jamais eu d’autorité pour m’apprendre, toujours été incapable de suivre une consigne. Je suis un peu comme un vieux vinyle égratigné, je saute et me répète, là encore y’a pas de DJ… Souvenir aussi des dimanche soir de musique québécoise au Café Campus à l’époque de la rue Descelles. Le lendemain je rentrais au travail je faisais ce qu’on appelle du présentéisme, juste là et je travaillais pas fort fort. Voilà! C’est tout pour le moment, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’illustre ça avec une statue hommage au poète roumain Mihai Eminescu de Vasile Gorduz né à Bucarest en mille neuf cent trente et un et décédé au même endroit en deux mille huit. On peut la voir sur le plateau au parc Devonshire, Place de la Roumanie angle Sewell et Roy ouest, c’est une statue de cuivre bronze inauguré le dix-huit septembre deux mille quatre. Le poète Roumain qui a vécu de dix-huit cent cinquante à dix-huit cent quatre-vingt-neuf y est cité. « Si éternellement jeune enveloppé dans ma cape… ». Je vais être franc avec vous, je vois un côté féminin dans l’œuvre. Je devrais peut-être m’intéresser plus à ce poète, le féminin je le vois dans la statue… La citation pour moi évoque la mort, l’éternité de la jeunesse… C’est pas une bonne idée d’essayer de faire de la poésie après d’immense poète. Je crois que les Roumains sont très francophile. Je vais revenir à mon senti, j’hésitais à écrire encore… Hier j’ai eu peur des gens avec qui je veux plus avoir de contact se sont signalé, j’ai pas répondu. Le temps que j’ai passé avec eux ça jamais été une bonne idée, maintenant je préfère la solitude que des mauvaises relations. Aidez-moé! Aidez-moé! Je reste chez moi, j’ai de la difficulté à sortir même par ce beau temps. Je vais en profiter quand je serai à Barcelone et à Madrid. La statue du poète y’a longtemps que je voulais l’utiliser, je la trouve très belle et paradoxalement avec ce que j’écrivais plus tôt très vivante. Je recommencerai pas ma vie de « trimpe », de voyou, je pense à l’Amérique des années soixante-dix, j’étais adolescent et déboussolé d’avoir trop lu, trop vu. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui, je pense à la réunion de la semaine passée, essais d’y voir quelques chose de thérapeutique.  La peur est toujours là, j’aime pas ces gars ils nourrissent ma paranoïa… Je pense aux dictatures, Roumaine et les autres, au Québec on voudrait avoir une république. Je sais pas pourquoi j’écris ça. J’ai oublié de vous dire la statue elle est à Montréal. Là je me fais un café c’est une façon de mettre un peu d’humour là-dedans… Vous le savez j’ai pas de talent pour le comique, le burlesque.  Bon! Parfois c’est difficile d’écrire et semble que c’est interdit de s’attaquer aux bons écrivains, je leurs fait mes excuses pour les insultes, les écrivains matures s’en prennent pas aux écrivains de génie. Je veux juste évoquer, c’est-ce qui est difficile, évoquer dans une tentative prosaïque et bavarde l’autre qui est toujours dans le délire, l’autre c’est mon double à la façon littéraire pas schizophrénique comme on le crois souvent. Ce matin, un écrivain de l’académie disait que lire ça aidait pour écrire je crois que c’est vrai. Et voilà, je termine, quelques mots encore j’espère que ça vous fait plaisir de me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

samedi 29 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le feu d’artifice a eu lieu j’ai rien entendus. Je crois que je vais avoir un rhume, me souviens d’avoir marché avec la femme du moment du boulevard Henri-Bourassa à la neuvième avenue coin Dandurand, on avait pas un sou pour prendre l’autobus, ça fait longtemps plus de vingt-cinq ans… Mais il est passé où tout ce temps? Les amis ne souffrent plus, ils sont décédés. Je crois qu’ils sont montés au ciel, ils s’étaient amendés… Me souviens de la lourdeur avec laquelle on prenait internet, on croyait que ce n’étais qu’un jouet pour les enfants, que c’était pas sérieux, maintenant je crois qu’il n’y a pas une ligne d’information qui ne passe pas par là. Je vous écris lentement et calmement dans la nuit de dimanche. Je pense à l’avion, j’ai hâte d’être à l’aéroport, je me répète, j’ai aussi hâte à la noce de ma nièce. Je sais que plusieurs écrivains trouvent qu’écrire sur internet c’est facile, que c’est pas de la vrai littérature. Je peux pas m’empêcher de pensés à ces critiques littéraire qui nommaient paralittérature la bande dessinée et aujourd’hui on parle de neuvième art. La machine est là je serais bien bête de pas m’en servir… Étrangement sans savoir pourquoi je pense à la mort, à ce peu de temps qu’il me reste… Hier sur Facebook j’ai aperçu un visage que je ne veux plus voir, quelqu’un qui s’estimais pas beaucoup et par là même estimait pas les autres. Je pense à ce type qui avait lancé une balle de neige à mon père et l’avait atteint au visage, il trouvait ça très drôle, il est un peu tôt pour parler de neige, ces jours ci c’est vraiment l’été… L’an passé j’étais à Washington, un beau voyage là aussi, le Smithsonian faut voir ça, je me rappelle avoir passé l’avant midi à l’aéroport, c’était bien. Il me reste pas beaucoup plus de deux semaines avant de partir pour Barcelone. Mes lecteurs d’Aylmer vont aussi en Espagne mais un peu plus tard. Les critiques avaient peut-être raison l’écriture informatique, les blogs ç’est du niaisage pourtant je prends ça à cœur faute d’éditeur. Je crois que les gens butinent sur internet, ils cherchent sans trop savoir quoi. Je continus sur ma lancée, j’ai sommeil… Je pense que d’ici au vol je vais avoir pris une sorte de beat de nuit, le décalage vas être moins pire. Je pense à tous ces gars avec lesquels j’ai bu, je crois qu’ils ont arrêté avec les quantités qu’ils buvaient ils seraient maintenant mort, c’était peut-être pas des alcooliques juste des gros buveurs. Dehors une voiture avec une jolie musique en espagnol. Je crois pas perdre mon temps je vous donne à lire. Vendredi soir j’ai vu le regretté Norman Mailer à la télévision, un grand écrivain qui siégeait sur un comité américain. L’ERA… Le progressisme… Bon je vous en dis pas plus je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
 
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Notre lecteur de la Rolls-Royce est revenus de la pêche. Ils ont fait de belles prises, brochets et dorés. C’est une magnifique journée, ai nettoyé le climatiseur, comme toujours je cherche quoi vous écrire, je me sens coupable de pas être sortis plus longtemps dehors. Je veux pas dépenser j’économise pour mon voyage en Espagne. Un peu plus que deux semaines et je pars… Je me souviens plus si je vous l’ai déjà écris, j’ai un sentiment déjà d’être ailleurs pourtant je suis chez moi, je regarde mon guide de Barcelone, les maisons, que je vais aller voir, à l’architecture de Gaudi, art moderne? Nouveau? Me suis ouvert une Sanpellegrino, c’est délicieux… Vague souvenir de chez mon parrain à la campagne où parfois on faisait des feux de camps. J’étais tout jeune, je veillais pas tard, j’allais dormir dans la tente-roulotte, étrangement on y a pas séjourné longtemps mais c’est comme si on y avait passé des étés. Je me souviens avec le cousin d’être allé au ciné-parc à Drummondville. J’espère que j’ai pas brisé le climatiseur, mais il semble fonctionner… Je vais essayer de décrire mon senti, je suis chez moi j’ai pas à me sentir coupable de pas sortir, y’a longtemps déjà je passais mes journées dehors pour pas rencontré mes créanciers, c’est difficile de trainer et de n’avoir nulle part où aller, je ne fréquente plus les terrasses je ne bois plus et quand je suis seul je peux me faire prendre au jeu. Souvenir aussi avec le beauf, ma sœur, et les copains de baignade au lac Meach dans l’Outaouais, c’était amusant à l’époque je leurs rendais visite souvent. Me souviens de la nièce qui répondait au téléphone et je lui braillais ça dans les oreilles, pauvre enfant. Tout à coup, encore une impression de voyage j’ai hâte. À l’époque je prenais le train jusqu’à Ottawa… Le journaliste parle de ouèture… Je vous écris sur ma jeunesse, j’ai eu du plaisir avant de tomber malade, cette saloperie de schizophrénie, heureusement aujourd’hui ça va mieux mais le temps a passé… Quelques jours encore et c’est la noce, j’espère que tout va bien se passer… Non! Je m’auto-dénigrerai pas je suis pas pire que les autres, juste un peu plus fou. Je sais pas pourquoi, tout à coup je suis en larmes, mais oui j’ai déjà été un enfant et j’ai quelques bons souvenirs. Le patriarche pouvait pas vraiment lancer des balles il lui manquait des doigts. Je sais pas si à Cantley on va pouvoir se faire un feu de camp, je pense à la revue Salut les copains qu’on avait parfois, de la lecture sur nos idoles, Johnny, Sylvie, Françoise, Claude c’était bien les journées fraîches des vacances dans la tente. Finalement on étais heureux, une belle enfance et tout ça à grandis dans des journées parfois triste de l’adolescence. Je crois que la nostalgie a parfois du bon. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 28 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voisins m’ont réveillé, ils faisaient tout un brou-ha-ha dans l’escalier. Je comprenais pas un mot de ce qu’ils disaient. Je me suis donc levé et voilà je vous écris… Je pense à mon voyage, ça vous le savez! Je suis pas obligé de me quereller avec les voisins sous prétexte de nouveautés. Me souviens de ces vendredis soir bien arrosé avec la gang du bistro, on essayait de changer le monde mais au fond fallait toujours trouver l’argent pour payer la bière, souvent la patronne me montrait la porte j’étais trop détestable. Je sais pas ce que je faisait là, j’ai jamais réussis à m’y faire une copine. Parfois le patron remplissait sa camionnette et toute la gang partais pour une virée. Je me souviens d’une fois où on avait remplis l’hôtel à Hudson pour écouter le band du frère du boss, parfois il fermait pas trop tard et on allait écouter du jazz au vingt-quatre vingt rue Clark. Le vendredi étais plein de promesses mais le samedi nous laissait triste et seul… Me souviens aussi d’être allé goûter une bière au Quai des Brumes, elle était pas bonne je l’avais vomis en sortant, j’avais empoigné deux passants qui riaient de moi, je suis pas trop fier de ça. Tout ça c’est disparus je ne bois plus et j’ai soixante ans il est un peu tard pour changer le monde. Eux ils étaient de petit bourgeois de Ville d’Anjou moi j’étais qu’un petit fermier bouseux du nord de Montréal. Ils avaient tout fait avant moi à les écouter j’étais en retard d’une décennie mais j’étais pas prêt à déposer le bilan. J’étais pas un bon client j’ai collé là trop longtemps, la femme avec qui j’étais étais beaucoup plus vieille que moi elle avait tout vécu ça ces trips là. Je me souviens qu’elle avait invité un psychiatre à nous visiter, à part moi qui suis fou y’avait rien d’anormal à la maison, l’alcoolisme ça détruit tout, je pense à des jeudis soir à la taverne du Cheval Blanc. Hé oui! Ça finis par finir cette histoire là, aujourd’hui ils sont loin et c’est tant mieux, j’aurais tant aimé m’amuser sérieusement. À l’époque je savais pas vivre, ça fait à peu près quarante ans, j’étais incapable de changer ma paye pour payer le loyer acheter un peu de bouffe et me ranger. Je sais pas après quoi je courrais… C’est encore mon sujet de prédilection à travers mon sentis, y’auras toujours quelqu’un pour faire les choses avant moi. L’ampoule de la cuisinette s’éteins, j’ai jamais été une lumière, je crois que ce soir c’est suffisant pour l’autodénigrement. Même si il fait beau j’ai plus envie d’aller faire mon smart à la terrasse d’un café. Je préfère les bancs de parc tranquillement, discrètement… Voilà où j’en suis rendus, je vais essayer de ne pas boire encore aujourd’hui. Je termine lentement et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard