lundi 22 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’espère que vous avez passé une belle fête des Patriotes, moi pour le moment j’ai une chanson d’un vieux long-jeu solo de Paul McCartney… Sur Facebook j’ai lu que c’était dur d’écrire, c’est vrai surtout qu’à chaque fois il s’agit de se réinventer. Je sais c’est pas comme travailler au pic et à la pelle mais c’est demandant intellectuellement… Ça prend toujours un moment avant d’écrire, je cherche l’idée et parfois où je veux en venir surtout que je veux renouveler ce que j’écris. Cette semaine c’est tranquille j’ai pas beaucoup d’activités, ça va aller à la semaine prochaine où comme souvent je vais parler de stigmatisation… Je pense au dédommagement je verrai quand et comment. Je veux pas tourner en rond et me répéter, je veux pas faire de bulletin de nouvelles vous êtes assez grand pour les consulter. Le goulag occidental est tranquille cet après-midi. Je me cherche quelqu’un a inviter manger des tapas, je veux voir de quoi ça l’air avant de partir pour l’Espagne. J’ai le temps encore si tu lis ça et que ça t’intéresse fait moi signe. J’ai regardé des photos de Barcelone c’est magnifique. Je connais des gens qui n’aiment pas qu’on utilise ce qualificatif, ils le trouve faux mais moi je crois qu’eux sont dépressifs. Tout ça c’est toujours je crois un questionnement poétique, un comment dire émouvant, dehors j’ai entendu un bateau qui passait sur le fleuve. Je sais c’est pas très touchant mais je joue pas à faire semblant… Je pense à comment j’avais le trac quand j’ai joué le Banquet de la mémoire, comment j’avais mal avant de monter sur scène ça été très difficile… Mais c’est passé, je sais comment les gens ont soif de neuf, la machine est là mais l’être humain reste le même, faut surtout pas que je me prenne pour Shakespeare où Molière. Y’a toujours eu des gens seuls chez eux qui écrivent, qui racontent… Cet après-midi j’ai parlé de Hunter S. Thompson avec l’ami, du gonzo writing de son séjour chez les motards qui le trouvaient pas sérieux et lui ont foutu une raclée… C’était y’a longtemps Thompson est décédé, je crois qu’il s’est suicidé… Moi mon écriture c’est plus du schizophrenic writing, de la difficulté à vivre des émotions et des tentatives d’expressions… Juste d’employer le nom d’un gang de motard ça me fait peur… On est pas mal à la fin du mois, les gens ont plus d’argent, ils veulent manger et fumer et pour ça faut emprunter. J’étais bien partis pourtant je reviens encore à mes thèmes de prédilection l’alcool et la pauvreté. Je sais pas trop comment vous terminer ça, si y’a encore des motards alcooliques…? Je pense aussi à la belle Triumph que possèdent mes, je crois, lecteurs de Hull, maintenant ils ont un bébé ça laisse plus beaucoup de place pour la moto. Je crois vous en avoir assez raconté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous raconter, mes post disparaissent. Je crois que vous pouvez quand même les voir, y’a que moi que ça affecte. Aujourd’hui c’est férié, la fête des patriotes, lentement le mois de mai avance, je pense toujours à mon voyage en Espagne, j’ai vu une émission où s’était tourné à Barcelone ça semble magnifique. Cette nuit j’ai laissé la fenêtre ouverte. J’ai une chanson du Banquet de la mémoire qui me trotte dans la tête, c’est bon signe. Ce matin je suis endormis… Je  pense que les gens vont en profiter pour ouvrir le chalet, regardé comment il a été affecté par les inondations… J’ai des souvenirs de Saint-François-du-Lac une maison qu’un oncle rénovait, une autre moins vieille que le patriarche avait acheté, les jeux au bord de la petite rivière avec le cousin, ce vieux chapeau déformé qui trainait on disait que c’était un vrai chapeau de cow-boy, quand il pleuvait on s’amusait dans le poulailler maintenant vide, ça nous faisait une énorme cabane pour jouer. Le  dimanche on se mettais tout beau pour assister à la messe dans la réserve indienne d’Odanak à cette époque j’avais plus peur des indiens. Souvenir aussi des deux amis français de l’oncle, il avait des noms qui se terminaient en ski. Je crois qu’ils étaient un peu polonais, cette campagne ça nous faisait un grand terrain de jeu, on était toujours dehors, y’avait aussi cette carabine rouillé pas de chien que tous voulait avoir pour jouer aux cow-boys. Justement parlant de chien y’avait Rex un berger allemand bonnasse avec qui on avait beaucoup de plaisir. Je vais vous avouer une chose j’en suis à mes dernières publications de souvenirs. Je veux aussi vous dire que ça tire à sa fin cette écriture mais si je prends ça un jour à la fois je devrais revenir demain. C’est toujours la même chose les filles jouaient à la mère et les gars aux cow-boys, parfois on mêlait les deux, je me rappelle plus très bien comment ça se jouait, je crois qu’on se faisait des scénarios. Je vous parlerai pas de la puanteur de la bécosse au fond de la cour, et de l’énorme potager que ma tante faisait, parfois le soir la journée terminée les hommes jouaient aux fers. Ça me touche ces souvenirs pour moi c’était le bon temps de l’enfance. L’innocence et l’ignorance aussi. On couchait dans la tente-roulotte. Ces adultes là sont presque tous partis, ils m’ont quand même laissé de bons souvenirs. Cette nuit votre ami Bern est dans la nostalgie, j’aimais marcher le long de la route et à travers champs avec le cousin, vous voyez tout était jeu les enfants ne travaillaient pas. Je me rappelle aussi du ciné-parc à cette époque, je crois qu’il était à Drummondville. Souvenir aussi de ce couple qui ont retapé l’école du rang, ils avaient qu’un enfant qui est décédé bien jeûne. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 21 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Petite surprise cet après-midi, mon clavier était finis. Je suis donc allé en chercher un autre, y’avait foule dans le centre-ville pour les marionnettes géantes, ça me fait répéter pour les promenades à Barcelone et à Madrid. J’ai pris mon temps, respirer par le nez et j’en ai profité… Comme toujours je vais essayer de vous parler de mon senti, la matriarche est rendue à quatre vingt sept ans, j’aimerais ça me rendre là. Lentement le temps se couvre mais il va faire beau demain. Faut tu être niaiseux pour écrire des choses pareilles… J’ai vu sur Facebook que d’autre partent pour l’Espagne, bon voyage! Moi j’ai hâte de partir je crois que je vous le répète à tous les jours. Je pense à la foule, à comment elle est bien vivante malgré tout et c’est tant mieux. Je vais peler des carottes et des pommes de terre… Voilà c’est fait, ce soir je mange des côtelettes de porc mais ça intéresse personne… La voisine reçois de vieux bedonneux faut dire qu’elle non plus donne pas sa place question bedaine… J’essaye d’aimer les gens, le monde parfois c’est pas facile. Je suis un ronchogneux … Dans la foule j’ai pas le sentiment d’être stigmatisé, un parmi tant d’autre… Les émotions j’ai de la difficulté à les vivre un à un où dans de petit groupe. Je serai quand même sortis et j’ai marché, c’est bien… J’ai pas eu le temps de lire la Presse+, je le ferai ce soir. Au fond quand je vous raconte ça je me crois important mais je le suis pas… Je passe mon temps à dire que je fais pas de poésie… Je suis incapable de nommer précisément ce qui m’habite, cette lourdeur à vivre simplement. Je sais pas pourquoi c’est comme ça, la plupart des gens s’expliquent en utilisant de la psycho-pop, c’est pas fort… J’ai souper c’était bon. C’est toujours étrange ce grand vide dans l’angoisse, y’a un bonhomme qui viens niaiser devant ma fenêtre sur la passerelle. C’est pas fort ce que je vous donne à lire ce soir… On a quand même eu droit à une belle journée… L’ami m’appelle Salieri du nom de l’adversaire de Mozart. J’ai tout oublié les noms des musiciens rock de ma jeunesse parfois y’a un nom comme Yardbirds qui reviens un groupe où sont passés tout les grands noms du british-rock… Je sais pas pourquoi je vous écris ça, j’essais de revenir à ce que j’appelle mon senti, j’ai remarqué en me relisant je suis dans la faiblesse. Je sais qu’il y a des gens qui me trouvent tannant avec mes textes. Dans le parc les jeunes jouent au ballon moi je cherche quelle est ma mission… Je me serai répété souvent avant d’arriver au sensé et au fort. Je pense à des écrivains que j’ai croisé y’a longtemps, ils écrivent pour la télé moi j’espère un jour écrire un roman. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai regardé le film, Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que de creuser un tombeau, un film tourné en partie dans le goulag occidental avec je dirais une esthétique du bas de la ville, des plans qui ressemblent quelquefois aux photos que je prends. Ça m’a fait pensez à ceux qui sont de la gauche radicale, à moi aussi ma jeunesse où je militais seul, je crois même que j’avais raison d’être paranoïaque  chez les copains personnes n’était à gauche, on voulait juste une bonne job puncher et prendre sa paye. Moi où que je sois je parlais syndicat, comité paritaire ect.  Je parlais trop je gardais pas les jobs plus que quelques jours. Le film traite de quatre jeunes révolutionnaires radical on les vois dans les moments difficiles où ils font leurs auto-critique comme on imagine chez les communistes, c’est assez noir comme histoire, on y présente le printemps érable et les carrés rouges des mouvements où j’ai pas participé je suis trop vieux. J’ai pas pu m’empêcher de pensés à comment je me vends, à ma prison chimique, à l’argent que j’accepte pour quelques mots qui vont peut-être servir à prendre des mesures encore plus coercitive pour les « malades ». On nous endort avec des lumières sur le pont et des marionnettes géantes, c’est toujours la même recette du pain et des jeux, ça fait longtemps que ça a pas changé, je travaille, je prends ma paye, je rentre à la maison je mange, je dors et après je recommence. C’est pas une vie ça! Pendant ce temps-là les maitres boivent du champagne dans de grandes réceptions… Le Québec a manqué toutes ses tentatives, les bombes dans les années soixante, les enlèvements dans les années soixante-dix, les non à chaque référendum et on voudrais me faire croire que le prochain on le gagnerais de toute façon je vois pas beaucoup de progressiste chez les péquistes, on répète toujours le même discours on va s’occuper de vous, on va vous organiser, bein oui!!! On le sait qu’on va se faire organiser surtout en santé mentale les pauvres ils ne demandent que ça. C’est quoi déjà? « Dans une dictature on te dit de te taire parce que tu parle trop, dans une démocratie tu peux gueuler on ne t’entend pas! » Les programmes sociaux! Des affaires communisantes pour les b.s. j’ai envie d’écrire si tu souffre reste chez vous ça va passer, c’est toujours la même chose si t’est malade on va t’envoyer travailler dans des jobs de trou du cul. Je sais pas pourquoi je m’enrage ce soir, le film c’est qu’un film qui pose des questions, me fait revenir en arrière sur des manifestations que j’ai fait à Ottawa, c’est il y a longtemps. Je vais quand-même continuer à m’impliquer dans mes différents comités, groupes et c.a. même si je sais pas que les choses avancent. J’arrête je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 20 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai tellement de post sur les actualités j’arrive plus à récupérer les miens. L’agent de voyage m’a téléphoné, je dis agent mais c’est une femme, encore quelques semaines et je vais avoir la confirmation du voyage. Les choses devraient bien se passer. J’ai repéré où sont les hôtels sur une carte. Je lis mon guide de Madrid lentement. Si y’a quelqu’un qui peut me dire de quoi ça a l’air un tapas ça serait bienvenus. Je vais peut-être essayer d’en manger à Montréal. Aujourd’hui le temps est magnifique, j’espère que ça fait sourire mes amis sinistrés de Deux-Montagnes… Je crois que j’ai perdu des centaines de lecteurs, à moins que ce soit les robots qui ne cliquent plus sur mon blog. C’est le printemps y’a des arbres qui ont fleuris d’autres sont feuillus… Je pense à ce vidéo sur la stigmatisation que j’ai tourné mardi passé… Mon lecteur de Deux-Montagnes à bien raison viens un âge où se faire des amis c’est pas simple, j’en ai quand même quelques un. Aujourd’hui ça va bien, mon senti n’est pas souffrant, je le prends quand ça passe. Je sais pas si je vous ai dis que je me suis acheté des chaussures Adidas des vrais avec trois barres, elles sont très confortables, ça vas être bien pour marcher à Barcelone et à Madrid… J’ai toujours l’aéroport et l’avion en tête, ma lectrice retraité avait bien raison, l’agent m’a dit que les vols partaient en soirée à moins de changement. J’ai un ami qui ne m’a dit que du bien de Barcelone et de Madrid… Je devrais prendre mon temps pour vous écrire ça aurait plus de bon sens. Je viens de regarder des photos de vacances d’il y a six ans avec la douce du moment, ça me manque on a fait de beau voyages malgré tout, à Kamouraska… Le temps passe vite je m’imaginais pas que ça faisait si longtemps. J’ai vieilli, je marche moins vite mais je continu, la dernière fois cette semaine j’ai marché quarante cinq minutes, une heure… Le robinet fuit ça m’énerve, ai fermé la valve d’eau froide ne reste que l’eau chaude, je l’ai réparé le robinet qui fuit, c’est pas numéro un mais j’ai rien brisé. Je suis loin de mon senti dans les tuyaux. J’aurais pas dû bricoler comme ça, ça m’a déconcentrer, c’est comme si je voulais me faire mal. Ça dégoutte mais ça dégoutte moins, poésie de robinetterie, ça m’ennuis… J’ai perdu un rechargeur de pile que je n’utilise plus j’ai brassé trop de choses. J’ai de ces obsessions quand je trouve pas ce que je cherche. Je cherche plus j’en ai pas besoin, je vais surement le trouver au moment où je m’y attendrai le moins. Je cherchais et j’ai retrouvé mon couteau suisse, un couteau de poche que la chorégraphe aphasique m’a offert. Je termine là-dessus, merci d’avoir lu jusque-là!!!  J’arrête de chercher, tout de suite c’est pas utile. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 19 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai rêvé, j’étais dans un bar assis justement au bar, la barmaid était jolie Y’avait une scène devant nous plusieurs jeunes filles donnait un spectacle de danseuses nues, lentement à ma droite est venue s’asseoir un homme que je connaissais un vieux copains d’alcool. Je lui ai parlé du bon vieux temps et sans faire attention j’ai bu une gorgée de bière. J’ai donc brisé vingt-quatre ans d’abstinence, je me demandais si il fallait que je le dise, l’honnêteté passe en premier étrangement j’avais pas le goût d’en boire d’autre, c’était assez pour croire que je suis guéris… Le clinquant lumineux des bars j’ai déjà vu j’avais pas envie de rester là. Le copain de souleries me rappelait des bringues et des brosses que j’ai pris. Je me rappelle en revenant du quai de Trois Pistoles, la voiture qui roule à toute vitesse dans le rang, la caisse de bière sur le banc on est sortie du chemin en faisant quelques tonneau avant le pont, y’a pas eu de mort et pas de blessés, la voiture étais scrap, tout ce qu’on a réussis à faire en attendant qu’on vienne nous chercher c’est de sortir la caisse de bière et de boire sur le pont. Quand j’écris ça je pense aux histoires de Joe dans Race de monde de V.L.B… Je crois que le regretté patriarche venait de là le bas du fleuve.  Le grand-père paternel est enterré je crois à  Saint-Paul-de-Montminy dans la MRC de Saint-Paul-de-Montmagny. Voilà pour mes racines avec Race de monde. Le patriarche travaillait comme commis dans un campe dans le bois au Lac-Saint-Jean, c’est là que je suis venus au monde… Je sors de la douche, c’est toujours le parfum que j’aime… Je souhaite bienvenue aux nouveaux lecteurs, cette semaine le lectorat a bien baissé, j’espère juste que c’est une mauvaise passe… Oui! Chaque jours me rapproche de L’Espagne, Guernica est pas au musée du Prado mais au Centro de Arte Reina Sofia. Je me promets pas mal de marche je veux voir un peu de l’œuvre de Gaudi à Barcelone, à Madrid je vais plus flané… J’aime bien voyager, j’attends pas qu’on me propose des voyage sinon je resterais chez nous… Hier j’ai regardé le film sur l’ami historien d’art et artiste, c’est magnifique on entends le parcours de l’homme avec ses démons et ses drames. Il a quand même créé une œuvre magnifique dont la petite chapelle Notre-Dame-de- L’assomption à Saint-Charles-de-Bellechasse qu’il a peint magnifiquement. Je me rend bien compte de mes limites pour parler des œuvres d’art, mais je reste ouvert à ce qu’elle me disent… Le fil conducteur la dedans c’est le bas-du-fleuve … Je trouve dans l’art une belle sensibilité de ceux qui sont artistes, moi j’ai de la difficulté à vivre mes émotions ça me donne des leçons. Ce soir on s’est promené dans le bas du fleuve. J’ai encore essayé d’écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il se passe pas grand-chose, il fait frais… Pour moi c’est une journée de congé, pas d’activités, j’ai regardés l’environnement des hôtels en Espagne à Barcelone et à Madrid… Je crois que ça va être bien. J’ai hâte d’avoir la confirmation de tout ça. Je pense aux « amis »… Demain je vais m’acheter un cahier de voyage, lentement le ciel se dégage. J’attends un retour d’appel téléphonique, j’ai de la difficulté à lâcher prise. Les gens ont autre chose à faire que de s’occuper de mes problèmes monétaires. J’arrive à rien, y’a des millions de gens qui comme moi font un blog… C’est de l’artisanat pas de l’art, je sais pas ce que l’ami historien de l’art en pense… Elle est finie l’époque où on sortait prendre une bière avec les copains, de toute façon comme je dis toujours c’était l’enfer. Ce que j’écris c’est toujours autour des mêmes thèmes… La matriarche disait qu’elle préférait mourir que de vivre dans la même pièce que son lit, moi, c’est ce que je fais mais j’ai vécu dans une vrai chambre y’a longtemps on partageait la salle de bain, c’était très difficile… Tout à l’heure sur la passerelle un gars racontait être sous probation, je crois qu’il se cherche un logement. Je rédige ça et après je sors le recyclage, y’a trente et quelques années je faisais la collecte du papier recyclables, c’étais pas organisé comme aujourd’hui, on vidait des barils de carton dans des poches de jute qu’on ramenait à l’atelier où on faisait le tri à la main… Je viens d’envoyer le recyclage dans les bacs, y’en a qui prennent ça pour une poubelle c’est dégueulasse. Je sais pas si les recycleurs ont prévus ça dans leurs cueillettes. Je pense à la chanson qui parle du chemin de la dump, la plus grosse dump de Montréal est à Terrebonne, je pense à ça je suis pas rendus à acheter en vrac… Tout à coup j’ai de la peine, parce que j’arrive pas à écrire un texte cohérent, un texte qui dis vraiment quelque chose… Autre chose en tout cas que ces niaiseries, je suis trop vieux pour être éboueurs. J’aimerais beaucoup aller voir décoller les avions mais je crois que l’autobus se rend pas au parc où on a le meilleur point de vue. La bonne femme croyait que je buvais du gros gin, si y’a une boisson qui me rendait fou c’est bien celle-là, le fort j’ai toujours trouvé que ça avait une odeur de parfum… Je ne boirai pas aujourd’hui et j’avoue mon impuissance devant l’alcool, je veux pas savoir ma façon de penser quand je buvais, juste que j’étais plus fou, plus malade qu’à jeun. J’étais idiot j’allais me perdre dans les bas-fonds sans avertir personne faut croire qu’ils étaient pas intéressé à savoir où j’allais. Vous voyez je raconte toujours là même histoire c’est pour ça le voyage. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard