jeudi 4 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir ça s’intitule j’ai trouvé l’avion bleu. Je suis content. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré sur ce qu’étais la fiscalité, j’ai rien à voir avec ça. Je l’en remercie beaucoup. Je vais donc comme toujours vous parler de mon senti. Ce soir je me repose, je vous écris lentement, demain j’ai une autre répétition du Banquet de la mémoire, j’espère que ça va être bon on travaille fort. Le soleil s’est couché, ils annoncent encore de la pluie pour demain, je vous ferai pas un bulletin météo, j’aime beaucoup rencontrer des amis à l’institut… Je veux juste vous dire que j’y habite pas, je me rends là pour différentes activités… Parfois j’enrage mais tout est sous contrôle… Souvenir d’avoir passé quelques heures à l’aéroport d’Amsterdam avec un psy ami et un directeur aussi… L’avion bleu pour moi c’est autant de liberté que le cheval bleu de Trieste… Évidemment qu’il faut que je pense à ma condition, c’est pour ça et vous aller rire que je prie. J’essaye d’être toujours accompagné d’une force supérieure ça m’aide… Aujourd’hui y’a une scène de la pièce qui m’a fait penser au radeau de la méduse de Géricault… C’est pas ça que le metteur en scène veux représenter, j’étais dedans j’ai pas pu voir l’ensemble… Mais oui! La folie me fait voir des complots un peu partout, ce soir on se disait que l’auditorium c’était pas approprié pour boire de la bière, ceux qui souffrent ont souvent des problèmes de consommation et moi je racontais que mon choix c’est de ne pas boire. Bleu, j’ai toujours été bleu, autant en politique qu’en musique, le blues… Je pense à l’ami bluesmen qui joue dans différents bars, je crois qu’il joue ce qu’il appelle du swamp blues. Un excellent musicien. http://www.louisjanelle.com/ . Je prends mon temps, j’ai remarqué que les gens aiment bien les photos de camping mais j’ai pas de tente ni de voiture, c’est malheureux j’aime bien faire des feux de camps. J’aime voyagé visiter différentes villes et lieux de cultures. Ça ressemble à une petite annonce d’agence de rencontre ce que je vous écris là. Mon senti c’est mon vécu intime, c’est dangereux je sais d’écrire sur internet mais je prends une chance, on m’a encore dis ce soir que j’écrivais bien. Il ne me reste que ça à faire écrire… On m’a demandé pour une vidéo sur la stigmatisation, le stigmate c’est la différence on a le droit d’être différent, tout le monde a ses expériences, son vécu, ses valeurs, je disais mardi comment il était parfois important de parler avec les gens qui parlent seul, j’essais de le faire c’est pas toujours évident et je ne parle pas encore seul. Dehors une voiture la fenêtre ouverte et la musique. La nuit est tombée le parc est éclairée. Je cherche quelques mots pour terminer, le temps avance, j’entends du créole. Je crois que c’est assez. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est tellement le fouillis dans ma machine y’a des photos que je trouve plus, parfois je crois que je les ai imaginés. Jeudi matin, il pleut pas ça va peut-être donner une chance au riverains.  Souvenir des projections huit millimètres du parrain sur les inondations à Châteauguay, c’étais y’a longtemps. Je pense à ces photos d’avions bleue que je ne trouve plus. Je reviens à mon senti, je prend mon temps, j’ai pas tout dis, cet après-midi on répète à l’institut dans l’auditorium. Je pense au bean bag sur scène et aux danseuses. Y’a longtemps que j’ai pas mis les pieds dans un bar de danseuses, j’ai plus de temps à perdre… Je sais pas pourquoi je pense au Jos de Victor-Lévy-Beaulieu…  Je cherche du génie j’en trouve pas, pense à ce gars qui cherchait à devenir esclave c’étais pathétique pour le moins. Il reste trois jours avant la représentation, je sais, les gens honnêtes dorment à l’heure où je vous écris. Ça c’est calmé dans ma tête, j’ai dormis, j’ai rêvé… J’ai coupé l’argent pour le compte Facebook, ils se payaient automatiquement à même ma carte, méchant racket… Je pense à la pauvreté, y’a des gens chez qui on entre, ils sont là depuis longtemps mais on dirais qu’ils ne sont que de passage. Je suis en pleine nuit j’aimerais que le téléphone sonne pour entendre une vrai voix quoi que ce sont ces moments là qui me pertubent… L’interaction ça me dérange, y’a certaines émotions que j’arrive pas à vivre et qui me bouleversent toujours dans la présence de l’autre… Je reviens pour une autre fois à ceux qui défont le langage, je comprends rien et ça me fait mal… Ce matin j’essais de tout oublier, je recommence, je vais relire le texte du banquet. J’attends la paye de différentes activités au quelle j’ai participé. Faulkner chantait « Nègre noir aigre doux » c’est plutôt ça je le mentionne souvent. Cette chanson là elle me trotte souvent dans la tête, je trouve que Faulkner c’est un grand parolier. J’ai hâte de partir en voyage pour amener du nouveau dans cette répétition scriptée. J’aurai toujours raconté là même histoire… Je veux bien faire une composition comme on disait à l’école, je pense toujours aux avions… De ma nuit je retouverai le jour et si lui ne voulait pas d’amour il a fuit sans revenir toujours et puis tiens voilà le bon jour… De mauvais vers, pendant qu’elle avait écris quatre milles mots dans sa journée. Souvenir du voyage à Washington il a fait un très beau temps, j’espère qu’il feras aussi beau à Barcelone et à Madrid… Le temps passe, lundi prochain ce seras la représentation j’espère qu’on feras pas fiasco. Quelques mots encore avant de terminer https://www.youtube.com/watch?v=Wfqp6wjUJx8  Je pense à une façon positive de conclure, je vous donne ça cette nuit encore une fois. J’ai plus de mots je retourne donc à mon mutisme. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 3 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je viens de me lever, je suis quand même fatigué. Je trouve pas quoi vous écrire, c’est le matin, ai acheté du lait, on gèle dehors. J’attends le reçu fédéral du rapport  d’impôt, je sais vous voulez de l’émotion moi ce matin je suis enragé. Je devrais pas c’est pas bon pour la santé. Je crois qu’il y a des lecteurs qui se sont tannés de me lire délirant. Dans les arbres les feuilles ont éclos. Je vais essayer de pas me dénigrer. J’ai hâte de partir en voyage, mais oui c’est permis d’être touristes, à un moment je crachais sur le tourisme, mais je partais jamais maintenant je trouve ça bien de pouvoir partir quelques jours en voyage, comme toujours les avions me fascinent. L’aéroport aussi les douanes, la fouille avant de prendre l’avion, l’attente dans la salle d’embarquement, je vous l’écris et je suis déjà heureux anxieux. Ce matin je vais passer à autre chose que ma journée d’hier. J’ai fermé les commandites de mes post. Je sais, y’a des gens qui se sentent persécutés, pour le moment pas moi, mais je sais très bien que mon monde pourrais s’écrouler… Je pense au système de santé mentale, le trouve un peu fasciste surtout quand il s’agit de soigner les adolescents, c’est une période difficile qui je crois le deviens plus quand on ajoute des intervenants, c’est ce que je pense ça vaux ce que ça vaux … La vérité c’est que je suis resté adolescent longtemps, sans personne pour s’occuper de moi, ça faisait mal, très mal, j’ai dis que je me dénigrerais pas… Tout à coup j’ai de la peine quand je pense à tout ça, je suis devenus je sais pas trop quoi. J’aurais aimé que ça se calme dans ma caboche, j’étais avec une gang de bum que je croyais mes amis, c’était une nuit, noire et dépressive. Je vais réviser le texte que j’ai à lire et à jouer. Écrire on m’a toujours dis que j’ai du talent pour ça, je pense à Narcisse, je me fouille l’intérieur, regarde cette écriture mon image en mots… Je suis bonasse bien que j’ai dis que je me dénigrerai pas, c’est je crois le seul mot de ce genre que vous allez trouver dans ce texte… La paranoïa s’empare de moi, je sais qu’il y a des gens qui ne m’aiment pas, ils vont me faire mal… Ça me donne juste envie de tout sacrer ça là, je pense à une amie qui avait beaucoup de talent qui a abandonné parce que disait elle les gens étaient jaloux. C’est pas fort ce que j’écris ce matin, c’est quand-même toujours mon senti. J’ai toujours souvenirs de cet ami qui m’avais loué une chambre et que j’ai volé. Je m’excuse j’espère qu’il m’a pardonné. Je crois que le temps efface pas ce genre de chose, il ne fait que les atténuer mais je me suis corrigé. Voilà!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 2 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce soir je réalise que j’écris beaucoup trop, y’a quelque chose qui cloche. Je pense que je suis fatigué d’être fou. Je vous écris celui-là et après je me repose. Au forum un psychiatre de l’institut m’a « rushé ». Je pense que c’est pas mon ami, il aime pas ce que je fait, quand j’ai quitté là table du dîner je l’ai salué et je l’ai entendu dire « Salut Co-loc! ». Je sais pas pourquoi, c’est peut-être parce que je passe trop de temps à l’institut. Comment dire c’est pas tous les psys qui sont aimables. C’est idiot ma prise de parole, je sais que je suis paranoïaque… J’ai hâte d’en avoir finis avec tout ça, je racontais que ça pouvait disparaitre d’une journée à l’autre ça tiens sur du vent. La santé mentale et sa politique c’est trop gros pour moi, toutes ces questions de langages de syntaxes c’est plus que je peux en prendre. Le jour où je ferai plus l’affaire on me demanderas plus. Le psy me disait que les sœurs faisait aussi des pièces de théâtre, qu’il y en avait des plus jeunes qui en montaient à l’auditorium mais que j’étais pas dans le bon circuit pour le savoir. Pour les sœurs je le savait, ils m’a quand même dis que c’était important de continuer. Ce soir ça va pas, j’ai comme dirais l’ami des idées mortifères, y’a des moments où je me sent pas à ma place… J’ai quitté le forum très tôt, j’en avais assez… Le psy américain du Kansas disait qu’il fallait bâtir sur les forces du malade et que ça se faisait pas comme ça, ça prenais du temps, moi ma force c’est ce que vous lisez là… Il parlait aussi d’espoir, je sais pas j’ai l’espoir de quoi, soixante ans et pauvre idiot. J’ai de la difficulté quand je suis dans les foules, j’entends quelques rires reconnaissables, tout ces gens là semblent rétablis moi j’en ai pas encore finis. Ce que je dis, ce que je fait ça repousse les gens… Jeudi j’ai une répétition du banquet de la mémoire, j’espère qu’on nous reprocheras pas trop de répéter ces expériences d’art dramatique. Quand je suis fatigué je veux tout abandonner et mourir, parfois je pense que je suis pas schizophrène que j’ai tout simplement fait une longue dépression, n’empêche parfois les voix me permettent de vous écrire ça. Aidez-moé! Aidez-moé! Probablement que demain ça vas aller mieux, c’est pas la meilleure chose que je fait quand je dis à tout le monde que je suis dédommagé financièrement. Effectivement je suis pas dans le bon circuit, y’a longtemps que j’ai vu des jeunes psychotiques, je sais pas trop ce que je leurs dirais, dans ma conférence de ce matin les gens ont quand même applaudis à la fin. Je consulte pas parce-que je veux pas commencer a jouer avec les médicaments. Enfin, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 1 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin c’est seul à seul. Je savais pas que Picasso avait passé des années dans les bordels de Barcelone, semble que les bas-fonds c’est inspirant.  Je suis pas Picasso m’ai j’ai trainé mes bottines dans différents trous ça m’a juste donné une idée de la bassesse du genre humain maintenant je pense au casse-cou en bi-plane à la première guerre mondiale. Pilote d’avion le métier commençais on y prenais à peu près n’importe qui, c’était dangereux… Je pense à la guerre civile espagnole, je veux pas écrire de niaiseries à ce propos, ça été de mille neuf cent trente-six à trente-neuf, Malraux qui deviendras plus tard ministre de la culture en France sous De Gaulle, y étais ainsi qu’Hemingway, deux grands écrivains. Je pense qu’à cette époque les camps étaient bien tranché d’un bord les fascistes de l’autre tous les partis d’opposition. Les fascistes de Franco ont gagné ça été la débâcle. Franco est mort, l’Espagne est redevenue une république. Je sais pas pourquoi je pense aux vaches peut-être à cause des cota de lait, on va manger du fromage, cette nuit il pleut encore… Je vais me raser et prendre une douche… Ça y est je suis rasé l’after-shave brûle, me suis douché pour vous revenir, écrire comme je le fait c’est une idée de psychopathes, que Dieu me protège et qu’il vous bénisse. Parfois je trouve qu’on s’en remet trop à Dieu on prends pas nos responsabilités un peu comme ceux qui disent qu’ils sont impuissants devant la vie faut jamais oublier qu’on a toujours le choix, qu’on est toujours capable de prendre des décisions. Prier oui! Mais demander aussi d’être inspiré.  J’ai envie de retourner me coucher mais je vais essayer de terminer ça avant, vais me faire un autre café. Un léger parfum de départ, le temps va passé vite avant que je prenne l’avion… Je pense au médecin directeur à La Guadeloupe qui me parlais comme à un fada, les français aiment pas beaucoup qu’on respecte pas la hiérarchie, que ce soit le mélange des genres. Je suis un pauvre bougre, l’étranger fait toujours peur, voilà! Je pense à la paye, en temps qu’assisté je dois attendre la fin du mois… Je suis de la génération malade qui auras survécu grâce à l’aide sociale, maintenant j’ai une pension de retraite j’avais quand même côtisé. Chanson du regretté Sylvain Lelièvre dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=FqZ-KCOestk  oui effectivement c’est un petit matin. Je vous écrirai pas sur mon ego qui est gros, y’a des malades qui entrent en transe en entrant en scène, une espèce de power trip. J’ai affaire à être bon les amis vont être là. L’hiver est terminé c’est un printemps pluvieux… Mais qui suis-je pour écrire ça? Comme ça? On m’a baptisé d’un amalgame de trois noms célèbres, le Pape, Le bonhomme carnaval et le troisième je m’en souviens plus. Bon! Voilà pour ce matin, c’est-ce que j’avais à écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai scanné une photo ou je suis enfant… Je sais pas si ça va être bon… Ai répété tout l’après-midi la lecture et le jeu pour moi c’est un peu de la folie de faire ça… Demain y’a l’atelier sur les enjeux des patients partenaire. Je vous écrirai pas ici ce que je vais raconter. Je vous ferai un rapport demain. Dehors c’est la flotte, je pense à tous ces riverains inondés, les arbres commencent à être feuillus. Ai croisé la chorégraphe toujours aussi jolie. Je suis fatigué j’ai donné tout mon jus et j’ai fait de mon mieux plus que ça c’est impossible. Quand je répète comme ça, ça me donne une idée du travail que font les comédiens c’est pas facile. J’arrive pas à retenir le prénom d’une collègue… Je reviens comme toujours à mon senti quand le temps est gris ça me déprime, souvenir d’une sortie en camping à Cape Cod avec la douce, la nuit on s’était retrouvé le fond de la tente dans l’eau, on est partis coucher au motel, c’était du camping c’est différent d’avoir sa maison inondée… Les temps sont durs, printemps, hiver, été,  j’espère qu’il va faire beau à Barcelone et à Madrid, je vais réviser mon espagnol, mais là je suis plus italien me suis ouvert une Sanpellegrino aranciata, c’est une excellente boisson. Je racontais à l’ami comment je m’aidais pas quand je méprisais les travailleurs sociaux, j’étais d’une de ces prétentions, d’un orgueil sans nom. Je pense à demain je prendrai pas un taxi j’ai pas les moyens, j’ai pas acheté ma carte des transports en commun pour rien. Je voulais vous dire à tous que je suis pas psychologue, tout ce que je peux faire c’est d’écouter et vous parler de mon expérience de psychiatrisés comme ils disaient dans le temps, maintenant on parle plus de rétablissement de pairs-aidants où de mentor en santé mentale. Moi j’en ai pas de mentor, je prends exemple sur quelqu’un qui est maintenant à la retraite mais qui m’a beaucoup aidé, c’est un sportif érudit. Je sais pas pourquoi la politique me viens en tête… Je vous en parlerai pas on est chanceux on est pas en France ni aux États-Unis, lentement la nuit arrive, je me sent pas trop mal, demain je parle, tout de suite après avoir terminé de vous écrire je vais réviser mon « plan de match » je me répète. Souvenir d’un barman qui me disait que ça lui prenait dix minutes avant de s’endormir quand il se couchait, je doutais beaucoup de tout ça pour un gars qui travaille la nuit. Lundi soir début de semaine, beaucoup de boulot, y’en a qui ce soir vont faire du surtemps. D’autre… Mais non pas mon thème de prédilection encore, ce midi la température m’a ramenée à une époque que j’ai passé à Baie-Comeau, j’aurais pu me faire aider mais j’étais trop idiot. J’arrête  en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la folie, c’est la journée des bénéficiaires plusieurs croient que le premier mai c’est congé férié, mais non c’est pas fête! Les français vont peut-être manifester… Ai mangé un muffin, aujourd’hui y’a une répétition du banquet de la mémoire. Dehors il pleut, je sais pas trop de quoi vous parler? Vous écrire plutôt. Ma visite à New-York mon court passage dans la ville mythique, la longue attente aux douanes de Lacolle, ma visite à Central Park. Je vais plutôt faire comme à l’habitude et essayer de vous écrire mon senti où peut-être mon état d’esprit cette nuit. C’est loin New-York dans quelques mois je pars pour Barcelone et Madrid, j’ai hâte, je voulais écrire que le voyage à New-York il est déjà loin derrière moi. Je lis mon guide sur Barcelone, je crois qu’il vas y avoir beaucoup de monde, ça voyage mieux quand ma névrose est légère… Vous semblez heureux de mes derniers textes j’arrive pas toujours à cette intensité. Parfois j’aimerais avoir plus de verve être plus loquace, j’essayerai toujours d’être un « artiste » de réussir dans ce que je fait… Pourtant je vois toujours l’échec tout près, le ratage intégral, l’autobus viens de passer question senti, j’écoute, ma maitresse la nuit me glisse quelques mots, me souviens que l’hôtel à New-York étais bien, y’avait même une cuisinette dans la chambre… J’écris moins bien quand j’ai sommeil aujourd’hui je vais essayer de me centré sur le bon comme on me l’à conseillé. Le transport en commun à New-York c’est pas fort tout est à l’automobile. Quand je suis revenu j’entendais les insultes que m’adressaient les passagers, j’ai jamais distingué si c’était les voix où la réalité, je suis resté calme ça a finis par passé. Je crois que dans l’avion pour Barcelone ça n’arriveras pas, je pense à un autre voyage à Toronto où quand je suis partis ça criais tapette! C’est éprouvant, j’ai hâte de savoir quel siège j’aurai dans l’avion… Je crois qu’on aime pas beaucoup les gens qui voyagent seul. J’aimerais partir avec quelqu’un ne serait-ce que pour me rassurer sur la réalité, discuté, échangé ce matin ça ressemble vraiment aux écris d’un psychopathes… On retrouve ce genre de chose que sur internet on peut pas appeler ça de la littérature… Y’a que les fous pour croire qu’ils font œuvre utile en écrivant là-dessus. Me prépare un autre café, l’eau bouille… Je pense à prendre le taxi pour me rendre à l’atelier santé mentale que je donne demain. Très occupé encore cette semaine y’a que mercredi que j’ai congé. Je vous invite tous à la représentation lundi prochain à l’institut universitaire de santé mentale du ciusss de l’est de Montréal.. On va donner tout ce qu’on a et on verras si vous aimez ça, si vous trouvez ça intéressant… Trente-mots encore, j’ai à peu près écris ce que je voulais écrire pour ce qui est de mon senti je suis pas allé très en profondeur. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard