mercredi 26 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, le temps de calmer la boîte à poux, ce matin je suis plus qui m’aime me suive. Je pense à l’ami comédien, je trouvais ça intéressant de l’avoir comme lecteur. Parfois je déraille j’espère que vous le voyez tous… En ce moment je pense aux amateurs de golf, je crois qu’aujourd’hui ce seras une belle journée pour un parcours. J’essaye de reprendre la bonne track, étrangement je pense à Monsieur Jacques Folch-Ribas l’architecte et homme de lettre venus au monde à Barcelone, tout ce que je peux dire c’est qu’il est un de nos grands intellectuel québécois, parfois je le lisait dans La Presse… Je sais que Falardeau serait pas d’accord avec moi. Quand je suis debout comme ça la nuit, je pense à ces rages de dent que j’avais, c’est la douleur la plus vive que j’ai jamais eu, je m’assommais avec du whisky, la dernière dent qui m’a fait mal ça a duré une nuit au matin j’étais chez le dentiste « arracheur de dents? » pour me la faire extraire… C’est étonnant et vous allez me trouver vraiment malade mais parfois je regrette, je m’ennuis d’une dent creuse. Ce que je décide pour aujourd’hui c’est de rien réclamer d’autre que mon dus, ma politique c’est pas d’exiger mais d’attendre. Je sais pas si ça peut vous être utile ce que j’écris… Y’a des écrivains agnostiques je suis pas de ceux-là, je viens de lire qu’Hemingway avait séjourné à Barcelone, je crois qu’il y étais pendant la guerre civile. Lentement je lis mon guide, Barcelone est une ville très intéressante j’ai hâte d’y être. La nuit le voisin ronfle à en arracher les murs… Je pense à Godbout, à une roulotte à patates le long du Chemin du Roy, y’a plus personnes qui passe par là tout est autoroute, les petites routes c’est pour les touristes qui cherchent un motel et le Québec d’avant. Quand j’étais enfant en revenant du Lac-Saint-Jean dans la voiture du patriarche, je m’ennuyais ferme sur cette route au travers des épinettes, je préférais les villes et les villages les zones habités, j’aurais aimé qu’on s’y arrête, ce sont des souvenirs j’y suis retourné seul et avec des copains on bummais devant l’église de petits villages ont était pas du genre à aller à la messe. Je me souviens aussi de cette énorme tête de vache dans les environs de Louiseville, c’était plutôt La Caillette dans Maskinongé moi ça me donnais le signal qu’on arrivais en ville parfois on arrêtais pour acheter du fromage en grain mais y’avait toujours l’excellent fromage Perron acheté au Lac-Saint-Jean on en trouve plus à Montréal de ce cheddar. C’est surprenant comment ça m’a marqué ces voyages en familles mes frères se souviennent pas de ça ils étaient trop petits, c’était les derniers jours de ces routes campagnardes après, tout deviendrais autoroute. Je termine comme un voyou de grand chemin en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je prends conscience qu’il est difficile d’écrire sur mon blog et de n’impliquer personne. Je pense à arrêter avant je m’excuse comme toujours auprès de ceux qui se sentent concerné, ce que je « pense » c’est justement ça une pensée, une forme d’écriture qui n’est pas neutre, si vous vous sentez visée vous avez qu’à commenter à répliquer. Je sais bien qu’on veut faire de beaux mots, de belles phrases et on parle à personne, y’a plein de choix, je vous nomme pas vous pouvez cesser de me lire ce seras pas plus mal. Je vais vous dire la vérité, je vous nommerai pas et je ferai des phrases vides avant d’arrêter, c’est comme ça que je me sent ce soir, je suis vidé, j’ai ouvert la fenêtre et j’ai hâte comme jamais de partir en voyage, trois mois avant de partir mais le temps passe quand même vite. Un cycliste casqué passe dans la rue il fume! Je sais y’en a de vous qui vont me juger parce que je pars en voyage, à ma place vous feriez la même chose… Ce que je vous demanderais de faire c’est de prier pour moi… Une courte pensée céleste… Je crois avoir fait mon possible aujourd’hui, je veux pas semer la bisbille. Ce soir il fait très beau, j’ai téléphoné à l’agent de voyage, je vais avoir des nouvelles quarante-cinq à soixante jours avant de partir, c’est bien! Si vous êtes tanné de me lire vous pouvez arrêter, je sais que plusieurs d’entre vous ont autre chose à faire… Parfois y’a des gens qui sont méprisant surtout quand je dis que je suis schizophrène paranoïaque avec co-morbidité, ils veulent même pas entendre que je me rétablis… Ça me fait mal pourtant y’a des gens qui sont très ouvert et très gentil, ceux-là je les sens… Je regarde où je vais entrer au musée du Prado, je vais essayer de me démèler… Lentement le soleil se couche, ce soir j’ai mangé de la pizza quand j’ai mon repas je suis un peu moins fou. J’irai mais j’irai donc en voyage, voir les vieux bâtiments, les vieilles pierres mais paradoxalement le berceau de l’art moderne. Demain je vais répéter la lecture du banquet de la mémoire. https://impatients.ca/nos-activites/le-banquet-de-la-memoire/  Vous êtes invités. Ce soir j’ai pas envie de me fâcher pour personne, vous faites ce que vous avez à faire et moi aussi, je sais c’est de la philosophie de bottine mais je suis dur de comprenure. C’est tranquille chez moi, le collègue me racontais ce qu’il vivait chez lui, je vivais la même chose y’a trente ans si j’étais resté là je serais mort. Vous êtes pas invités à la répétition mais à la représentation. Ça va être un bon show. J’essaye de terminer sur une bonne note, le clavier brûle quand même c’est une espèce de médiateur de lumière. Je suis content je crois que j’ai pas trop blesser de monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 25 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la vrai insomnie cette nuit, me suis rasé, ai pris une douche et j’ai mangé, deux toasts extrêmement bien grillé. Je sais pas si c’est vrai que les toasts brûlées donnent le cancer… Étrangement je pense au thé de quatre heure à Londres pris pour la première fois avec la charmante amie psychologue et son sympathique conjoint. Cette nuit il pleut, je sais pas si je fais œuvre utile… Les autobus à deux étages de Londres peut-être que mon lecteur chauffeur d’autobus aimerais en conduire une… On lui parle souvent de sa job au chauffeur parfois il doit être fatigué… Une expérience à faire, manger des sandwichs au concombre à Londres… Pour le moment je prépare un voyage à Barcelone et à Madrid, l’Espagne, je répète le peu d’espagnol que je connais… Je sens le sommeil qui reviens, il est minuit ce midi je serai au salon des ressources, je vous ai pas dis que je me suis parfumé mais pas au Brut trente trois avec plutôt avec une eau de toilette de qualité qui me ramène à des souvenirs de différent départ… Je sais pas si ça parais j’aime ça écrire, cette semaine j’ai rencontré un monsieur qui maintenant était incapable d’écrire, il a fait des études en lettre mais la maladie l’a empêché de terminer, on peut s’imaginer pas de prêt, pas de bourse et la maladie c’est impossible de terminer des études, moi j’écris beaucoup j’ai peur qu’un jour il m’arrive la même chose qu’à ce monsieur que je devienne incapable d’écrire… Ma lectrice de l’Outaouais va être fière de moi je magazine des souliers, je crois que je vais acheter des Adidas, je devrais demander des sous pour la publicité. Dans ce que j’écris y’a pas besoin de transposer c’est ça, l’authenticité j’espère de mon senti… J’avance lentement dans la mer des mots, je réalise que plusieurs proviennent du bas-fond et qu’il m’en manque, mon vocabulaire est limité. Je suis vide dans cette nuit, le monsieur me parlais aussi d’écriture automatique j’ai senti tout de suite qu’il connaissait ça… C’est pas tout à fait ma façon d’écrire ici. J’entends le tic-tac de l’horloge avant ça créait de l’angoisse maintenant ça m’accompagne vers le sommeil. Tiens ! Je vais vous le dire un ignorant a dit de moi que je bandais plus, quel idiot si il savait toute la souffrance, tout le trouble que ça m’a causé. Lui il parle trop bien ça cache quelque chose, un autre qui a raté ses cours de philosophie… C’est juste pour dire que les études c’est pas garants de l’honnêteté, de la charité en fait d’aucune vertu.  Je vais pas plus loin je veux pas être cruel. Aujourd’hui encore je vais avoir écrit quelques mots, je pense à l’ami historien d’art, il cesse de donner ses cours au conservatoire le cinq mai. Si il me lis qu’il me fasse signe. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors une dame qu’on sent battue par les psychoses à répétition. Les plombiers ouvrent l’abreuvoir… Ce matin on m’a téléphoné pour me donner de bonnes nouvelles, je vous en parlerai plus tard faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Demain je représente mon groupe d’entraide au salon des ressources. Vous semblez apprécier mon écriture, je cherche toujours à vous parler de mon senti, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage, je parlais avec un copain qui disait que ce serait agréable de partir pour six mois mais lui ne part jamais, vaux mieux quelques jours que pas du tout. Sortir du quotidien drabe, l’Espagne ça risque d’être intéressant sans parler du voyage en avion qui est toujours stimulant… Je sais, je sais y’en a qui aime pas être touristes ils vont donc nulle part, je sais pas quel mal y a à être touristes, les avions ne se remplissent que de ça… Je suis quand même touriste à Québec où à Ottawa c’est pas chez moi. Il commence à pleuvoir… Je pense à la photo qui va accompagner ce texte… Je crois que je vais placer des avions du musée de l’air à Washington. J’ai fait quelques appels cet après-midi j’attends qu’on me les retourne, les anxieux comme moi c’est pas supposé voyager pourtant j’aime ça, j’aime attendre mon vol à l’aéroport. J’aime quand je regarde la télévision et je peux dire tiens je suis allé là, je sais je suis pas un grand globe-trotter j’ai commencé un peu tard mais comme le dis la niaiserie mieux vaut tard que jamais. Quinze-heure cinquante le téléphone à pas sonné, les gens sont certainement rentré chez eux.  C’est pas grave j’aurai des nouvelles dans le courant de la semaine. Ce matin je me suis levé à six heures je croyais qu’il était neuf heures… Faute de style d’écriture j’y vais avec cet espèce de journal de mon senti, j’écoute c’est le silence dans ma tête j’apprécie, y’a longtemps de ça dans ma vingtaine, l’anxiété et l’angoisse me détruisais, ça bourdonnais tout le temps c’était très fatigant, j’étais incapable de rester dans mon appartement, j’allais mener ma lessive chez la matriarche… C’est des confidences que je vous fait, j’ai accepté de me faire soigner quand les policiers m’ont menés à l’hôpital, je crois que vous le savez déjà je l’ai déjà raconté, c’est pour ça que je voyage j’essais d’avoir autre chose à écrire. Le téléphone a sonné c’était l’ami directeur-adjoint, là je commence à paranoïer parce qu’il m’a dit de faire attention à moi… Je vais être prudent on se rencontre mardi prochain pour une conférence. C’est ma folie à moi cet angoisse avec laquelle je me bat. Je pense aux impôts c’est supposé être plus rapide quand c’est fait électroniquement, j’ai quand même les numéros d’enregistrement je crois que c’est suffisant. Ce seras tout pour cet après-midi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 24 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je remercie le lecteur de Deux-Montagnes pour son appuis. Aujourd’hui je vais essayer d’y aller comme à l’habitude avec mon senti. La nuit est bien jeune j’ai dormis un peu, ai appliqué de la crème de cortisone sur l’eczéma de mon bras. J’essaye de trouver un angle d’attaque, je pense à ces criminels qui volent et se paient la tête de ceux qui se lèvent le matin pour aller au boulot. Ici je salut ce lecteur de Terrebonne un vieil ami deejay avec qui j’aimais bien discuter musique. Je le félicite pour son choix de vie. Comme vous voyez vous êtes tous présent dans ma tête quand j’écris… Je pense que je vais y aller avec mon sujet de prédilection, l’alcool, comment maintenant j’ai cessé toute consommation, je ne vais plus au bar regarder les bouteilles en attendant personne et me saoulais avant que la crowd arrive. J’étais seul encore plus seul quand j’avais bu toute cette bière. Je sais pas ce que sont devenus ceux qui tenaient cette brasserie rue Saint-Laurent et ce bar rue Ontario, les édifices ont tous les deux brûlés. On feras pas d’histoire avec ça, je crois que je vais continuer à lire mon guide de Barcelone… Je vais beaucoup préféré faire la file pour rentrer au musée plutôt que d’attendre en ligne pour entrer au club dans un univers où mes dimensions sont dérangé. Quand j’ai vu le terrain vague qui reste me suis aperçu que c’était tout petit, il remplissait à pleine capacité avec un doorman qui avait l’air bête. Hier j’ai parlé à mes pairs leurs ai expliqué comment j’étais devenus abstinent, je crois que je radote je raconte toujours la même histoire, l’alcool avait pris une telle importance dans ma vie… Faut boire pour le croire, j’ai plus envie d’aller me briser la nuit avec des inconnus qui eux aussi n’ont qu’une idée en tête se saouler au plus sacrant. À une époque je laissais vingt cinq cents au portier c’étais pas suffisant il le jetais par terre. Je remercie le lecteur qui a laissé un commentaire, je vais essayer de rester dans la même veine j’en étais donc à l’alcool et à tout ce mal que ça fait aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Me souviens de ce bar où j’avais plus d’espace vital, où l’un empiétais sur l’autre, on me touchais presque parké autour de la piste de danse, souvent ça prenais pas une heure j’avais plus d’argent pour boire, quelle folie!!! Bon je laisse ça là, maintenant je suis réveillé et je vais lire mon guide de voyage. Aujourd’hui pour moi c’est relàche. Un mardi de congé. Je vais essayer de terminer en beauté, je peux pas convaincre personne des bienfaits du spirituel mais je sais que pour moi ça marche, le néant ça fait un temps mais vient un moment où il faut s’Accrocher à quelque chose, une force supérieure. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j’étais en retard, je me suis donc dépêché et pour aller plus vite j’ai pris un taxi. Une fois arrivé au boulot je me suis aperçu que j’avais perdus mes clés. Je suis donc revenu chez moi voir si elles étaient là mais non… J’ai trouvé la facture du taxi et j’ai téléphoné à la compagnie et heureusement le chauffeur avait mes clés il me les a ramené. Merci monsieur le chauffeur! J’ai continué ma journée, je suis allé parler de rétablissement avec des pairs qui suivent un programme à l’institut. Ce soir j’ai comme souvent de la difficulté à vous écrire. Je file abandon, j’ai envie de tout arrêter ça, mes implications, mon écriture, mon groupe d’entraide mais je sais pas ce que je ferais… Je suis brûlé, j’ai hâte aux vacances, je suis à la retraite mais j’ai jamais autant travaillé… Début mai on présente le Banquet de la mémoire une création collective, je pense qu’après cette représentation tout va revenir plus tranquille, ce qui est triste c’est qu’on avait droit à un dédommagement mais tout est arrêté, la pleine citoyenneté ça passe par là aussi, on s’implique, on travaille avec des pros on devrait donc être rémunéré comme des pros. Je sais le bénévolat à ses vertus mais quand on est sous le seuil de pauvreté c’est difficile de donner. Je fais quand mêmes des choses bénévolement mais j’aime ça quand on reconnait mon implication. J’ai hâte d’aller me ressourcer outre-mer, cet après-midi j’ai croisé un psy avec qui je suis allé à Londres, un monsieur très sympathique d’origine française. Je vous mentionne ça et j’essais de chasser la voix qui dis que je suis un pauvre cave. Je pense à cette artiste sculpteure et lectrice qui me proposait de participer à un groupe d’entendeurs de voix. Je les chasses les voix j’ai mes stratégies, je pense qu’il y a pas de solution magique, un groupe de plus je vais craquer, la schizophrénie c’est pas un sport d’été. Voilà où j’en suis… Y’a une nouvelle garde à mon groupe d’entraide, ils refont les choses à leurs manières, c’est « normal » je pense que je vais me tasser et les laisser faire. Y’a plus tellement de comités à l’institut, la pleine citoyenneté semble plus passer par là, pourtant… C’est rien de nouveau tout ça, la réforme de la santé ça fait presque deux ans on semble plus croire à l’implication des patients pourtant ça pourrais se transposer dans toutes les formes de soin, qui d’autre mieux que le malade connais sa maladie, la douleur qui vas avec on parle d’équipe soignante et le patient fait partie de cette équipe. Je suis peut-être dans le champ avec mes histoires de patients-partenaires mais me semble que c’était bien partis. C’est vrai que je suis plus jeune jeune , les psy connaissent plus la pharmacie… Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je vous écris comme souvent. Y’a une odeur de pizza, j’en ai fait chauffer une vendredi, je vais prendre une douche. Ça y est ! Je sens bon… C’est pas évident d’écrire à peine réveillé le matin. J’ai mon guide papier pour Barcelone, je devrai en acheter un pour Madrid, y’a déjà deux choses que je veux voir là. Ma nièce se marie ça arrive très juste avec mon départ mais je vais être là… J’ai hâte de partir semble que Barcelone est une ville sécuritaire. Lundi matin, groupe d’entraide et en après-midi je vais parler, je crois vous l’avoir déjà écrit, de mon rétablissement à mes pairs. La semaine est pas mal chargé, je serai au salon des ressources mercredi et pour le reste ce sont des répétitions du banquet de la mémoire. Faut pas que je m’énerve, je vais « travailler » assez intimement avec une dame, je lui donne un bec, ça m’est jamais arrivé d’embrasser une inconnue dans une pièce de théâtre, ça me fait un peu peur. Je sais pas si on vas avoir des nouvelles pour le dédommagement aujourd’hui, j’aimerais bien… À Madrid je vais aller voir l’œuvre phare Guernica de Picasso, je vous raconte pas tout y'a tant de chose à voir. Je suis déjà pas mal réveillé. Comme illustration aujourd’hui je vais placer le monument à Lincoln à Washington ma destination de l’an passé… Comme souvent je suis au centre du texte et j’essaye je ne sais quoi… C’est vraiment le printemps il fait plus doux et bientôt y’auras des feuilles dans les arbres. Avant de me coucher je me suis dit je vais me lever cette nuit et écrire quelque chose, c’est ce que je fais même si ça pas aucune espèce d’estie de bon sens… J’écris à ceux qui ne dorment pas et au lève-tôt… J’ai souvenir de ma regretté sœur aux funérailles de mon père, au goûter, sur sa table elle avait couché une bouteille de je ne sais quoi, je crois que c’est ça qui l’a tué, je parle pas souvent de ça je veux pas faire mal à ses enfants, ça vas être tout ce que j’ai à dire là-dessus… Les bars vont fermer de toute façon le dimanche soir c’est vide, y’a bien quelques esseulés isolé qui en ont jamais assez, à l’époque même le dimanche soir on cherchait les endroits où y’avait du monde… Souvenir d’il y a longtemps où la voiture de mon coloc avait passé aux feu. C’était difficile de vivre dans cette atmosphère de maladie mentale, de mort, je savais plus trop où me réfugier c’est pour ça que j’aime bien être seul chez moi. Me reste que quelques mots à écrire dans cette solitude bienheureuse. Je suis moins dur cette nuit, j’essais d’éloigner la folie, ces femmes qui parlent comme des enfants c’est très désagréable. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Tout à coup j’entends gueuler. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard