mardi 25 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la vrai insomnie cette nuit, me suis rasé, ai pris une douche et j’ai mangé, deux toasts extrêmement bien grillé. Je sais pas si c’est vrai que les toasts brûlées donnent le cancer… Étrangement je pense au thé de quatre heure à Londres pris pour la première fois avec la charmante amie psychologue et son sympathique conjoint. Cette nuit il pleut, je sais pas si je fais œuvre utile… Les autobus à deux étages de Londres peut-être que mon lecteur chauffeur d’autobus aimerais en conduire une… On lui parle souvent de sa job au chauffeur parfois il doit être fatigué… Une expérience à faire, manger des sandwichs au concombre à Londres… Pour le moment je prépare un voyage à Barcelone et à Madrid, l’Espagne, je répète le peu d’espagnol que je connais… Je sens le sommeil qui reviens, il est minuit ce midi je serai au salon des ressources, je vous ai pas dis que je me suis parfumé mais pas au Brut trente trois avec plutôt avec une eau de toilette de qualité qui me ramène à des souvenirs de différent départ… Je sais pas si ça parais j’aime ça écrire, cette semaine j’ai rencontré un monsieur qui maintenant était incapable d’écrire, il a fait des études en lettre mais la maladie l’a empêché de terminer, on peut s’imaginer pas de prêt, pas de bourse et la maladie c’est impossible de terminer des études, moi j’écris beaucoup j’ai peur qu’un jour il m’arrive la même chose qu’à ce monsieur que je devienne incapable d’écrire… Ma lectrice de l’Outaouais va être fière de moi je magazine des souliers, je crois que je vais acheter des Adidas, je devrais demander des sous pour la publicité. Dans ce que j’écris y’a pas besoin de transposer c’est ça, l’authenticité j’espère de mon senti… J’avance lentement dans la mer des mots, je réalise que plusieurs proviennent du bas-fond et qu’il m’en manque, mon vocabulaire est limité. Je suis vide dans cette nuit, le monsieur me parlais aussi d’écriture automatique j’ai senti tout de suite qu’il connaissait ça… C’est pas tout à fait ma façon d’écrire ici. J’entends le tic-tac de l’horloge avant ça créait de l’angoisse maintenant ça m’accompagne vers le sommeil. Tiens ! Je vais vous le dire un ignorant a dit de moi que je bandais plus, quel idiot si il savait toute la souffrance, tout le trouble que ça m’a causé. Lui il parle trop bien ça cache quelque chose, un autre qui a raté ses cours de philosophie… C’est juste pour dire que les études c’est pas garants de l’honnêteté, de la charité en fait d’aucune vertu.  Je vais pas plus loin je veux pas être cruel. Aujourd’hui encore je vais avoir écrit quelques mots, je pense à l’ami historien d’art, il cesse de donner ses cours au conservatoire le cinq mai. Si il me lis qu’il me fasse signe. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors une dame qu’on sent battue par les psychoses à répétition. Les plombiers ouvrent l’abreuvoir… Ce matin on m’a téléphoné pour me donner de bonnes nouvelles, je vous en parlerai plus tard faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Demain je représente mon groupe d’entraide au salon des ressources. Vous semblez apprécier mon écriture, je cherche toujours à vous parler de mon senti, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage, je parlais avec un copain qui disait que ce serait agréable de partir pour six mois mais lui ne part jamais, vaux mieux quelques jours que pas du tout. Sortir du quotidien drabe, l’Espagne ça risque d’être intéressant sans parler du voyage en avion qui est toujours stimulant… Je sais, je sais y’en a qui aime pas être touristes ils vont donc nulle part, je sais pas quel mal y a à être touristes, les avions ne se remplissent que de ça… Je suis quand même touriste à Québec où à Ottawa c’est pas chez moi. Il commence à pleuvoir… Je pense à la photo qui va accompagner ce texte… Je crois que je vais placer des avions du musée de l’air à Washington. J’ai fait quelques appels cet après-midi j’attends qu’on me les retourne, les anxieux comme moi c’est pas supposé voyager pourtant j’aime ça, j’aime attendre mon vol à l’aéroport. J’aime quand je regarde la télévision et je peux dire tiens je suis allé là, je sais je suis pas un grand globe-trotter j’ai commencé un peu tard mais comme le dis la niaiserie mieux vaut tard que jamais. Quinze-heure cinquante le téléphone à pas sonné, les gens sont certainement rentré chez eux.  C’est pas grave j’aurai des nouvelles dans le courant de la semaine. Ce matin je me suis levé à six heures je croyais qu’il était neuf heures… Faute de style d’écriture j’y vais avec cet espèce de journal de mon senti, j’écoute c’est le silence dans ma tête j’apprécie, y’a longtemps de ça dans ma vingtaine, l’anxiété et l’angoisse me détruisais, ça bourdonnais tout le temps c’était très fatigant, j’étais incapable de rester dans mon appartement, j’allais mener ma lessive chez la matriarche… C’est des confidences que je vous fait, j’ai accepté de me faire soigner quand les policiers m’ont menés à l’hôpital, je crois que vous le savez déjà je l’ai déjà raconté, c’est pour ça que je voyage j’essais d’avoir autre chose à écrire. Le téléphone a sonné c’était l’ami directeur-adjoint, là je commence à paranoïer parce qu’il m’a dit de faire attention à moi… Je vais être prudent on se rencontre mardi prochain pour une conférence. C’est ma folie à moi cet angoisse avec laquelle je me bat. Je pense aux impôts c’est supposé être plus rapide quand c’est fait électroniquement, j’ai quand même les numéros d’enregistrement je crois que c’est suffisant. Ce seras tout pour cet après-midi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 24 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je remercie le lecteur de Deux-Montagnes pour son appuis. Aujourd’hui je vais essayer d’y aller comme à l’habitude avec mon senti. La nuit est bien jeune j’ai dormis un peu, ai appliqué de la crème de cortisone sur l’eczéma de mon bras. J’essaye de trouver un angle d’attaque, je pense à ces criminels qui volent et se paient la tête de ceux qui se lèvent le matin pour aller au boulot. Ici je salut ce lecteur de Terrebonne un vieil ami deejay avec qui j’aimais bien discuter musique. Je le félicite pour son choix de vie. Comme vous voyez vous êtes tous présent dans ma tête quand j’écris… Je pense que je vais y aller avec mon sujet de prédilection, l’alcool, comment maintenant j’ai cessé toute consommation, je ne vais plus au bar regarder les bouteilles en attendant personne et me saoulais avant que la crowd arrive. J’étais seul encore plus seul quand j’avais bu toute cette bière. Je sais pas ce que sont devenus ceux qui tenaient cette brasserie rue Saint-Laurent et ce bar rue Ontario, les édifices ont tous les deux brûlés. On feras pas d’histoire avec ça, je crois que je vais continuer à lire mon guide de Barcelone… Je vais beaucoup préféré faire la file pour rentrer au musée plutôt que d’attendre en ligne pour entrer au club dans un univers où mes dimensions sont dérangé. Quand j’ai vu le terrain vague qui reste me suis aperçu que c’était tout petit, il remplissait à pleine capacité avec un doorman qui avait l’air bête. Hier j’ai parlé à mes pairs leurs ai expliqué comment j’étais devenus abstinent, je crois que je radote je raconte toujours la même histoire, l’alcool avait pris une telle importance dans ma vie… Faut boire pour le croire, j’ai plus envie d’aller me briser la nuit avec des inconnus qui eux aussi n’ont qu’une idée en tête se saouler au plus sacrant. À une époque je laissais vingt cinq cents au portier c’étais pas suffisant il le jetais par terre. Je remercie le lecteur qui a laissé un commentaire, je vais essayer de rester dans la même veine j’en étais donc à l’alcool et à tout ce mal que ça fait aujourd’hui je vais essayer de pas boire. Me souviens de ce bar où j’avais plus d’espace vital, où l’un empiétais sur l’autre, on me touchais presque parké autour de la piste de danse, souvent ça prenais pas une heure j’avais plus d’argent pour boire, quelle folie!!! Bon je laisse ça là, maintenant je suis réveillé et je vais lire mon guide de voyage. Aujourd’hui pour moi c’est relàche. Un mardi de congé. Je vais essayer de terminer en beauté, je peux pas convaincre personne des bienfaits du spirituel mais je sais que pour moi ça marche, le néant ça fait un temps mais vient un moment où il faut s’Accrocher à quelque chose, une force supérieure. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j’étais en retard, je me suis donc dépêché et pour aller plus vite j’ai pris un taxi. Une fois arrivé au boulot je me suis aperçu que j’avais perdus mes clés. Je suis donc revenu chez moi voir si elles étaient là mais non… J’ai trouvé la facture du taxi et j’ai téléphoné à la compagnie et heureusement le chauffeur avait mes clés il me les a ramené. Merci monsieur le chauffeur! J’ai continué ma journée, je suis allé parler de rétablissement avec des pairs qui suivent un programme à l’institut. Ce soir j’ai comme souvent de la difficulté à vous écrire. Je file abandon, j’ai envie de tout arrêter ça, mes implications, mon écriture, mon groupe d’entraide mais je sais pas ce que je ferais… Je suis brûlé, j’ai hâte aux vacances, je suis à la retraite mais j’ai jamais autant travaillé… Début mai on présente le Banquet de la mémoire une création collective, je pense qu’après cette représentation tout va revenir plus tranquille, ce qui est triste c’est qu’on avait droit à un dédommagement mais tout est arrêté, la pleine citoyenneté ça passe par là aussi, on s’implique, on travaille avec des pros on devrait donc être rémunéré comme des pros. Je sais le bénévolat à ses vertus mais quand on est sous le seuil de pauvreté c’est difficile de donner. Je fais quand mêmes des choses bénévolement mais j’aime ça quand on reconnait mon implication. J’ai hâte d’aller me ressourcer outre-mer, cet après-midi j’ai croisé un psy avec qui je suis allé à Londres, un monsieur très sympathique d’origine française. Je vous mentionne ça et j’essais de chasser la voix qui dis que je suis un pauvre cave. Je pense à cette artiste sculpteure et lectrice qui me proposait de participer à un groupe d’entendeurs de voix. Je les chasses les voix j’ai mes stratégies, je pense qu’il y a pas de solution magique, un groupe de plus je vais craquer, la schizophrénie c’est pas un sport d’été. Voilà où j’en suis… Y’a une nouvelle garde à mon groupe d’entraide, ils refont les choses à leurs manières, c’est « normal » je pense que je vais me tasser et les laisser faire. Y’a plus tellement de comités à l’institut, la pleine citoyenneté semble plus passer par là, pourtant… C’est rien de nouveau tout ça, la réforme de la santé ça fait presque deux ans on semble plus croire à l’implication des patients pourtant ça pourrais se transposer dans toutes les formes de soin, qui d’autre mieux que le malade connais sa maladie, la douleur qui vas avec on parle d’équipe soignante et le patient fait partie de cette équipe. Je suis peut-être dans le champ avec mes histoires de patients-partenaires mais me semble que c’était bien partis. C’est vrai que je suis plus jeune jeune , les psy connaissent plus la pharmacie… Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je vous écris comme souvent. Y’a une odeur de pizza, j’en ai fait chauffer une vendredi, je vais prendre une douche. Ça y est ! Je sens bon… C’est pas évident d’écrire à peine réveillé le matin. J’ai mon guide papier pour Barcelone, je devrai en acheter un pour Madrid, y’a déjà deux choses que je veux voir là. Ma nièce se marie ça arrive très juste avec mon départ mais je vais être là… J’ai hâte de partir semble que Barcelone est une ville sécuritaire. Lundi matin, groupe d’entraide et en après-midi je vais parler, je crois vous l’avoir déjà écrit, de mon rétablissement à mes pairs. La semaine est pas mal chargé, je serai au salon des ressources mercredi et pour le reste ce sont des répétitions du banquet de la mémoire. Faut pas que je m’énerve, je vais « travailler » assez intimement avec une dame, je lui donne un bec, ça m’est jamais arrivé d’embrasser une inconnue dans une pièce de théâtre, ça me fait un peu peur. Je sais pas si on vas avoir des nouvelles pour le dédommagement aujourd’hui, j’aimerais bien… À Madrid je vais aller voir l’œuvre phare Guernica de Picasso, je vous raconte pas tout y'a tant de chose à voir. Je suis déjà pas mal réveillé. Comme illustration aujourd’hui je vais placer le monument à Lincoln à Washington ma destination de l’an passé… Comme souvent je suis au centre du texte et j’essaye je ne sais quoi… C’est vraiment le printemps il fait plus doux et bientôt y’auras des feuilles dans les arbres. Avant de me coucher je me suis dit je vais me lever cette nuit et écrire quelque chose, c’est ce que je fais même si ça pas aucune espèce d’estie de bon sens… J’écris à ceux qui ne dorment pas et au lève-tôt… J’ai souvenir de ma regretté sœur aux funérailles de mon père, au goûter, sur sa table elle avait couché une bouteille de je ne sais quoi, je crois que c’est ça qui l’a tué, je parle pas souvent de ça je veux pas faire mal à ses enfants, ça vas être tout ce que j’ai à dire là-dessus… Les bars vont fermer de toute façon le dimanche soir c’est vide, y’a bien quelques esseulés isolé qui en ont jamais assez, à l’époque même le dimanche soir on cherchait les endroits où y’avait du monde… Souvenir d’il y a longtemps où la voiture de mon coloc avait passé aux feu. C’était difficile de vivre dans cette atmosphère de maladie mentale, de mort, je savais plus trop où me réfugier c’est pour ça que j’aime bien être seul chez moi. Me reste que quelques mots à écrire dans cette solitude bienheureuse. Je suis moins dur cette nuit, j’essais d’éloigner la folie, ces femmes qui parlent comme des enfants c’est très désagréable. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Tout à coup j’entends gueuler. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 23 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais m’acheter un cahier pour le voyage. J’ai commencé à prendre des notes. Aujourd’hui il fait beau mais il y a un petit vent désagréable. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami… Le voyage est encore loin j’espère que rien ne vas m’empêcher d’y aller. Encore une fois cet après-midi j’y vais avec mon senti… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide pour ensuite aller parler de rétablissement avec mes pairs… Y’a le frigo qui ronronne, me suis fait un sandwich jambon beurre, je pense aux charcuteries qui bloquent les artères, pour moi à l’instant tout va bien. Les motos sont nombreuses, le bonhomme se promène avec sa canne et fout plus rien… Je sais pas comment dire que si j’ai pas de vie, y’en a qui en ont encore moins que moi. Je devrais pas écrire ça, y’a trop de ressentiment, lentement je commence à avoir sommeil, me suis servie un Gatorade, je le bois lentement, j’aime beaucoup cette boisson même si parfois je m’étouffe avec… Je veux pas écrire trop d’idiotie, y’en a qui se trouvent des maladies plutôt que d’assumer qu’ils sont pas intelligent pourtant ils ont des formations académiques solides et à mes yeux ils sont pas brillant, je comprends pas comment ils ont fait pour faire toute ces études, c’est moi qui est un raté, je le sais j’ai jamais étudié, suis jamais arrivé à rien… Je sais pas pourquoi je prends cette direction là, les valeurs des autres c’est pas de mes affaires. J’essaye de me sortir de ce bourbier dans lequel je me suis engagé, le cave c’est moé… J’écris pas ça à propos des amis si y’en a qui le prennent personnel je m’en excuse, moi je suis un imbécile, les bonnes femmes diraient que je fais de la réclame.  Je vous dirais d’oublier tout ce que je viens d’écrire là, c’est méchant. J’oublie parfois le vivre et laisser vivre, on m’a déjà dit que je faisais une chose de trop, je respirais… Dehors y’a beaucoup de jogger, mon jambon a un parfum de sirop d’érable, ce que je viens d’écrire là c’est assez pour qu’on me plante pas besoin d’être paranoïaque. Ouais! C’est pas une grande ligne éditoriale insulté les gens. Je me perds là dedans, c’est toujours pour ça que je préfère m’en tenir à mon senti. Comment vous écrire sans faire de mal c’est une difficulté , ne dire que du bon du beau je constate que je suis un être humain avec toutes ses carences, sa difficulté à se revaloriser, difficile même si je me tais et me berce y’en auras toujours pour critiquer. Je vous fait de la psychologie du goulag occidental, on en  garde au camp pour moins que ça, l’exil c’est ce que je méritais, exilé dans l’urbanité pauvre et anonyme… Je vous salue tous et je termine en vous, comme toujours, remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère et j’essairai d’être plus positif!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La grosse nouvelle c’est que le Canadien est éliminé. J’en ferai pas une grosse histoire vous pouvez vous informer ailleurs. Cette nuit je suis debout, j’ai commencé à lire mon guide National Geographic de Barcelone, c’est génial! Je pense que je m’ennuierai pas. J’ai acheté mon laisser passer pour Le Prado à Madrid. Je sais je suis un pauvre fou… Il pleut pas… Le last-call viens d’être fait dans les bars qui commencent à se vider, saoul, abrutis et seul voilà un aperçu de comment on se sent, on va manger dans des greasy spoon où les néons ne pardonnent pas parfois on est vert… On commande une poutine et en attendant on regarde nos semblables bibittes de la nuit. Ça m’amène comme toujours à vous parler de mon senti, je suis heureux d’être sortis de ce monde, je le répéterai jamais assez souvent… Je vous raconte pas tout ce qui se passe dans ma tête, j’ai pas besoin de me présenter plus fou que je ne le suis, je crois que le psy des médias disait que c’était pas bon d’écrire, je crois pas c’est une façon de s’exprimer,  de se rétablir de cette folie, au fond ils ne connaissent que la théorie de la maladie, de la folie, de la schizophrénie moi je connais la « pratique » de la maladie, l’expérientiel et comment j’ai fait, comment je fais pour me rétablir. Aujourd’hui c’est dimanche à part le congé ça veut plus dire grand-chose. J’ai hâte d’être en Espagne en pays Catalan. Je devrai être patient je crois que le voyage n’en seras que meilleur… Parfois la paranoïa disparait et elle reviens habillé de l’angoisse, de l’anxiété, la maladie a diminué mais tout n’est pas disparus. Ça me dédouane pas de mes façons d’agir, je dois être honnête comme toujours, c’est toujours plus facile on se mélange moins que dans les menteries. Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro y’a vingt-cinq ans, je trainais là je sais pas trop pourquoi c’était un peu une affaire d’affect… Maintenant je suis chez moi à ma place y’a personne pour m’empêcher de vous écrire la nuit. Je vais essayer de revenir à mon senti, à ce que j’ai dans le cœur, une sorte de charbon qui deviendras diamant, peut-être que j’espère trop quand on presse le charbon il s’effrite et je suis pas géologue. Je pense à l’impôt, au dédommagement pour mes activités. Je sais pas trop comment vous raconter ça, pas tellement d’affaire dans le senti les questions monétaires. Mes voyages ce sont pas des cures géographiques, c’est juste de voir ce dont j’ai entendus parler depuis si longtemps. Je vais essayer de renouveler mon écriture et tout à coup y’a un parfum de savon. Je pense aux hôtels à Barcelone et à Madrid je crois que ça va être bien. Je devrais faire attention je suis pas encore partis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard