lundi 24 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j’étais en retard, je me suis donc dépêché et pour aller plus vite j’ai pris un taxi. Une fois arrivé au boulot je me suis aperçu que j’avais perdus mes clés. Je suis donc revenu chez moi voir si elles étaient là mais non… J’ai trouvé la facture du taxi et j’ai téléphoné à la compagnie et heureusement le chauffeur avait mes clés il me les a ramené. Merci monsieur le chauffeur! J’ai continué ma journée, je suis allé parler de rétablissement avec des pairs qui suivent un programme à l’institut. Ce soir j’ai comme souvent de la difficulté à vous écrire. Je file abandon, j’ai envie de tout arrêter ça, mes implications, mon écriture, mon groupe d’entraide mais je sais pas ce que je ferais… Je suis brûlé, j’ai hâte aux vacances, je suis à la retraite mais j’ai jamais autant travaillé… Début mai on présente le Banquet de la mémoire une création collective, je pense qu’après cette représentation tout va revenir plus tranquille, ce qui est triste c’est qu’on avait droit à un dédommagement mais tout est arrêté, la pleine citoyenneté ça passe par là aussi, on s’implique, on travaille avec des pros on devrait donc être rémunéré comme des pros. Je sais le bénévolat à ses vertus mais quand on est sous le seuil de pauvreté c’est difficile de donner. Je fais quand mêmes des choses bénévolement mais j’aime ça quand on reconnait mon implication. J’ai hâte d’aller me ressourcer outre-mer, cet après-midi j’ai croisé un psy avec qui je suis allé à Londres, un monsieur très sympathique d’origine française. Je vous mentionne ça et j’essais de chasser la voix qui dis que je suis un pauvre cave. Je pense à cette artiste sculpteure et lectrice qui me proposait de participer à un groupe d’entendeurs de voix. Je les chasses les voix j’ai mes stratégies, je pense qu’il y a pas de solution magique, un groupe de plus je vais craquer, la schizophrénie c’est pas un sport d’été. Voilà où j’en suis… Y’a une nouvelle garde à mon groupe d’entraide, ils refont les choses à leurs manières, c’est « normal » je pense que je vais me tasser et les laisser faire. Y’a plus tellement de comités à l’institut, la pleine citoyenneté semble plus passer par là, pourtant… C’est rien de nouveau tout ça, la réforme de la santé ça fait presque deux ans on semble plus croire à l’implication des patients pourtant ça pourrais se transposer dans toutes les formes de soin, qui d’autre mieux que le malade connais sa maladie, la douleur qui vas avec on parle d’équipe soignante et le patient fait partie de cette équipe. Je suis peut-être dans le champ avec mes histoires de patients-partenaires mais me semble que c’était bien partis. C’est vrai que je suis plus jeune jeune , les psy connaissent plus la pharmacie… Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je vous écris comme souvent. Y’a une odeur de pizza, j’en ai fait chauffer une vendredi, je vais prendre une douche. Ça y est ! Je sens bon… C’est pas évident d’écrire à peine réveillé le matin. J’ai mon guide papier pour Barcelone, je devrai en acheter un pour Madrid, y’a déjà deux choses que je veux voir là. Ma nièce se marie ça arrive très juste avec mon départ mais je vais être là… J’ai hâte de partir semble que Barcelone est une ville sécuritaire. Lundi matin, groupe d’entraide et en après-midi je vais parler, je crois vous l’avoir déjà écrit, de mon rétablissement à mes pairs. La semaine est pas mal chargé, je serai au salon des ressources mercredi et pour le reste ce sont des répétitions du banquet de la mémoire. Faut pas que je m’énerve, je vais « travailler » assez intimement avec une dame, je lui donne un bec, ça m’est jamais arrivé d’embrasser une inconnue dans une pièce de théâtre, ça me fait un peu peur. Je sais pas si on vas avoir des nouvelles pour le dédommagement aujourd’hui, j’aimerais bien… À Madrid je vais aller voir l’œuvre phare Guernica de Picasso, je vous raconte pas tout y'a tant de chose à voir. Je suis déjà pas mal réveillé. Comme illustration aujourd’hui je vais placer le monument à Lincoln à Washington ma destination de l’an passé… Comme souvent je suis au centre du texte et j’essaye je ne sais quoi… C’est vraiment le printemps il fait plus doux et bientôt y’auras des feuilles dans les arbres. Avant de me coucher je me suis dit je vais me lever cette nuit et écrire quelque chose, c’est ce que je fais même si ça pas aucune espèce d’estie de bon sens… J’écris à ceux qui ne dorment pas et au lève-tôt… J’ai souvenir de ma regretté sœur aux funérailles de mon père, au goûter, sur sa table elle avait couché une bouteille de je ne sais quoi, je crois que c’est ça qui l’a tué, je parle pas souvent de ça je veux pas faire mal à ses enfants, ça vas être tout ce que j’ai à dire là-dessus… Les bars vont fermer de toute façon le dimanche soir c’est vide, y’a bien quelques esseulés isolé qui en ont jamais assez, à l’époque même le dimanche soir on cherchait les endroits où y’avait du monde… Souvenir d’il y a longtemps où la voiture de mon coloc avait passé aux feu. C’était difficile de vivre dans cette atmosphère de maladie mentale, de mort, je savais plus trop où me réfugier c’est pour ça que j’aime bien être seul chez moi. Me reste que quelques mots à écrire dans cette solitude bienheureuse. Je suis moins dur cette nuit, j’essais d’éloigner la folie, ces femmes qui parlent comme des enfants c’est très désagréable. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Tout à coup j’entends gueuler. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 23 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais m’acheter un cahier pour le voyage. J’ai commencé à prendre des notes. Aujourd’hui il fait beau mais il y a un petit vent désagréable. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami… Le voyage est encore loin j’espère que rien ne vas m’empêcher d’y aller. Encore une fois cet après-midi j’y vais avec mon senti… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide pour ensuite aller parler de rétablissement avec mes pairs… Y’a le frigo qui ronronne, me suis fait un sandwich jambon beurre, je pense aux charcuteries qui bloquent les artères, pour moi à l’instant tout va bien. Les motos sont nombreuses, le bonhomme se promène avec sa canne et fout plus rien… Je sais pas comment dire que si j’ai pas de vie, y’en a qui en ont encore moins que moi. Je devrais pas écrire ça, y’a trop de ressentiment, lentement je commence à avoir sommeil, me suis servie un Gatorade, je le bois lentement, j’aime beaucoup cette boisson même si parfois je m’étouffe avec… Je veux pas écrire trop d’idiotie, y’en a qui se trouvent des maladies plutôt que d’assumer qu’ils sont pas intelligent pourtant ils ont des formations académiques solides et à mes yeux ils sont pas brillant, je comprends pas comment ils ont fait pour faire toute ces études, c’est moi qui est un raté, je le sais j’ai jamais étudié, suis jamais arrivé à rien… Je sais pas pourquoi je prends cette direction là, les valeurs des autres c’est pas de mes affaires. J’essaye de me sortir de ce bourbier dans lequel je me suis engagé, le cave c’est moé… J’écris pas ça à propos des amis si y’en a qui le prennent personnel je m’en excuse, moi je suis un imbécile, les bonnes femmes diraient que je fais de la réclame.  Je vous dirais d’oublier tout ce que je viens d’écrire là, c’est méchant. J’oublie parfois le vivre et laisser vivre, on m’a déjà dit que je faisais une chose de trop, je respirais… Dehors y’a beaucoup de jogger, mon jambon a un parfum de sirop d’érable, ce que je viens d’écrire là c’est assez pour qu’on me plante pas besoin d’être paranoïaque. Ouais! C’est pas une grande ligne éditoriale insulté les gens. Je me perds là dedans, c’est toujours pour ça que je préfère m’en tenir à mon senti. Comment vous écrire sans faire de mal c’est une difficulté , ne dire que du bon du beau je constate que je suis un être humain avec toutes ses carences, sa difficulté à se revaloriser, difficile même si je me tais et me berce y’en auras toujours pour critiquer. Je vous fait de la psychologie du goulag occidental, on en  garde au camp pour moins que ça, l’exil c’est ce que je méritais, exilé dans l’urbanité pauvre et anonyme… Je vous salue tous et je termine en vous, comme toujours, remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère et j’essairai d’être plus positif!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La grosse nouvelle c’est que le Canadien est éliminé. J’en ferai pas une grosse histoire vous pouvez vous informer ailleurs. Cette nuit je suis debout, j’ai commencé à lire mon guide National Geographic de Barcelone, c’est génial! Je pense que je m’ennuierai pas. J’ai acheté mon laisser passer pour Le Prado à Madrid. Je sais je suis un pauvre fou… Il pleut pas… Le last-call viens d’être fait dans les bars qui commencent à se vider, saoul, abrutis et seul voilà un aperçu de comment on se sent, on va manger dans des greasy spoon où les néons ne pardonnent pas parfois on est vert… On commande une poutine et en attendant on regarde nos semblables bibittes de la nuit. Ça m’amène comme toujours à vous parler de mon senti, je suis heureux d’être sortis de ce monde, je le répéterai jamais assez souvent… Je vous raconte pas tout ce qui se passe dans ma tête, j’ai pas besoin de me présenter plus fou que je ne le suis, je crois que le psy des médias disait que c’était pas bon d’écrire, je crois pas c’est une façon de s’exprimer,  de se rétablir de cette folie, au fond ils ne connaissent que la théorie de la maladie, de la folie, de la schizophrénie moi je connais la « pratique » de la maladie, l’expérientiel et comment j’ai fait, comment je fais pour me rétablir. Aujourd’hui c’est dimanche à part le congé ça veut plus dire grand-chose. J’ai hâte d’être en Espagne en pays Catalan. Je devrai être patient je crois que le voyage n’en seras que meilleur… Parfois la paranoïa disparait et elle reviens habillé de l’angoisse, de l’anxiété, la maladie a diminué mais tout n’est pas disparus. Ça me dédouane pas de mes façons d’agir, je dois être honnête comme toujours, c’est toujours plus facile on se mélange moins que dans les menteries. Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro y’a vingt-cinq ans, je trainais là je sais pas trop pourquoi c’était un peu une affaire d’affect… Maintenant je suis chez moi à ma place y’a personne pour m’empêcher de vous écrire la nuit. Je vais essayer de revenir à mon senti, à ce que j’ai dans le cœur, une sorte de charbon qui deviendras diamant, peut-être que j’espère trop quand on presse le charbon il s’effrite et je suis pas géologue. Je pense à l’impôt, au dédommagement pour mes activités. Je sais pas trop comment vous raconter ça, pas tellement d’affaire dans le senti les questions monétaires. Mes voyages ce sont pas des cures géographiques, c’est juste de voir ce dont j’ai entendus parler depuis si longtemps. Je vais essayer de renouveler mon écriture et tout à coup y’a un parfum de savon. Je pense aux hôtels à Barcelone et à Madrid je crois que ça va être bien. Je devrais faire attention je suis pas encore partis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 22 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai commencé à recevoir des documents pour mon voyage et j’ai acheté une entrée pour le musée du Prado. Pour la Sagrada Familia je crois qu’il est trop tôt. Dehors le temps est gris, j’entends un avion qui passe. Je suis toujours maniaque des avions. Je réfléchis ça risque d’être long à écrire ce texte. Aujourd’hui je suis pas sortis, je lis mon guide de Barcelone. Plus tard ce mois-ci je vais en acheter un de Madrid. Quatre mois encore avant de partir, je fais pas un voyage de noce si j’avais attendu après ça je serais jamais partis. Je connais des gens qui dans leurs jeunesses ont beaucoup voyagé, rencontré beaucoup de monde mais aujourd’hui ils sont extrêmement seul c’est triste. Je vais encore y aller avec mon senti plusieurs semblent pas savoir ce que c’est, c’est un rendu un exprimé avec vérité avec sincérité. C’est peut-être aussi un choix éditorial. Comme je l’écris souvent mon écriture est crûe, j’espère qu’il y a un peu de beauté dedans. Je suis pas tellement dans la figure de style… Je veux pas écrire l’orgueil, les arbres bourgeonnent, les rues ont été nettoyé. Je pense aux journées ensoleillées qui chauffent l’asphalte et donnent parfois des chaleurs intenables mais on en est pas là. À Barcelone je crois que je vais faire une petite visite à la plage sur la méditerranée. Je pense à la langue espagnole j’essaye de me rappeler un peu. Cet après-midi j’ai fait la sieste, dans mon âme ça ne me parle pas… Je pense à cette amie endeuillée, elle à toute mes sympathies… Voilà où j’en suis, dans le vide d’un samedi après-midi printanier. J’écris, j’écris, j’écris je sais plus trop quoi et je sais plus trop pourquoi… La journée avance j’entends les balais brosse qui nettoient la rue, c’est pas aussi poétique que les avions. Je me souviens dans mon enfance à Dolbeau fallait entrer quand la sirène hurlait, je crois que cette sirène indiquait la fin du quart de travail. Nous on devait cesser de jouer et rentrer à la maison. Il y a longtemps tout ça, ce sont des souvenirs vagues…  Je pense aux gens qui sont inondés je suis désolé pour eux. Je regarde beaucoup d’informations sur les voyages et les avions, c’est une passion, cet après-midi j’ai parlé à personnes j’entends pas de voix, c’est bien, un moment tranquille. Dans mon voyage je vais laisser un peu de place à l’imprévu, comme disait mon lecteur de Deux-Montagnes, je suis un peu vieux pour me faire de nouveaux amis. J’ai un peu peur de jouer dans le banquet de la mémoire… Voilà! Lentement je vous aurai livré un autre texte à ma manière, je vous aime beaucoup tous mes lecteurs, c’est rien de grave y’a pas mort d’homme comme on dis. J’essaye de terminer sur une bonne note. Je veux pas que ce soit triste. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! C’est toujours des au revoir!!! Des à bientôt!!!
Bernard

vendredi 21 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est tranquille, j’ai vu le médecin j’ai rien de grave juste des bobos de bonhomme de soixante ans. Ai reçu la confirmation de mon assurance pour mon voyage. Dehors ça s’est réchauffé j’ai ouvert la fenêtre, comme toujours je trippe sur les avions. Dans le parc en face c’est devenu vert, je veux pas m’arracher le cœur mettre mes tripes sur la table pourtant je ne connais que cette façon de faire. J’ai acheté un guide pour Barcelone et je recommence à marcher. Je crois que c’est bon signe… Lundi après-midi je vais parler de mon rétablissement, je raconte pas de mensonge j’ai été très malade la schizophrénie m’a attaqué, elle étais virulente, on me demandais comment je m’en étais sortis j’ai répondu, en faisant le fou… Je sais pas trop comment mettre de l’humilité dans mon affaire, le temps passe. Je vais compter les dodos qui me restent avant de partir. Je vais essayer d’aller visiter le Prado à Madrid, y’a surement moyen d’acheter un billet sur place… Vous voyez ce sont des choses comme ça qui me dérangent, je suis pas d’organisation quand même je suis déjà entré au Louvres et au musée du Quai d’Orsay sans réserver c’est surement possible en Espagne quitte à y aller tôt le matin sinon je marcherai en regardant l’architecture. J’espère qu’il feras beau, y’a surement des terrasses à Barcelone et à Madrid où on peut prendre un café en mangeant un sandwich. Y’a des façons plus bêtes de voyager. Je crois vous l’avoir dit je vais en profiter pour essayer d’écrire autre chose, l’été seras pas encore terminé quand je vais y être… Les voitures passent c’est le week-end qui débute, devant chez moi la rue ressemble à une piste de course. J’entends quand même des oiseaux qui viennent passés l’été… Écrivain! Je me suis laissé prendre au jeu, il est un peu tard pour être un apprentis… J’ai ouvert un sac de chips, hier soir j’étais dans un stationnement souterrain avec mon lecteur, de la rue on imagine pas tous ces parkings pour les voitures, une voiture de police avec ses gyrophares passe à toute vitesse… J’arrive pas à écrire aussi près de mon senti que les textes précédents, je courrai pas après la souffrance pour « pondre » quelque chose, ça va surement passés sans que je le demande… Prière de signaler à votre humble serviteur les manquements qui passent dans le texte. Je sais pas trop pourquoi j’écris ça, je fais du texte, c’est comme j’avais dit au gars du Balcon Vert je fais pas de poésie j’en écris. Cet après-midi je suis allé au coin de Saint-Hubert et Ontario un édifice qui abritais un bar que j’ai longtemps fréquenté est disparus, c’était voisin de la taverne du Cheval Blanc, des mauvais souvenirs qui sont partis c’est pas méchant, de toute façon le temps passe je pense que les bouddhistes parlent de l’impermanence. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 20 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive du match de hockey, on a perdus mais moi et mon lecteur de Terrebonne on a eu beaucoup de plaisir. J’ai eu une journée chargée avec le banquet de la mémoire, vous viendrez voir le huit mai à l’auditorium de l’institut vous risquez d’être surpris… Je pense au regretté Robin Williams et à la Société des Poètes Disparus. Une belle histoire, Capitaine! Capitaine! Ça rien à voir avec le banquet les poètes disparus, c’est juste qu’aujourd’hui j’ai été un tout petit peu heureux, le petit bonheur… Cette nuit je suis devant mon écran et je veux vous parler de mon senti agréable, c’est moins noir qu’au début de la semaine, heureusement ça s’est adoucis. Je suis dans le silence, je réfléchis à ce que je pourrais vous écrire, quelque chose d’inédit je suis content de ma journée, les détecteurs de métaux et les vides poches du centre Bell m’ont fait pensé aux douanes à l’aéroport, le Centre Bell c’est vraiment distrayant… Je prends mon temps pour vous écrire, je veux pas gâcher cette belle journée. Je suis très heureux pour ce vieil ami lecteur qui a lui aussi cessé de boire de l’alcool, je le félicite pour son choix. Je pense au Appelez moi Stéphane de Claude Meunier et Louis Saïa, c’est de ça que j’ai peur dans mes aventures de théâtre… Je doute beaucoup de ce que j’écris et j’ai pas envie de faire de power trip… Le doute c’est un aspect important dans tous ce que je fais, quand je serai trop certain achevez moi. Voilà c’est difficile de rester heureux, j’ai pris un café et j’ai tout gâché, j’avance comme ça dans la nuit… J’essaye d’oublier le moins bon de ma semaine pour plutôt me concentrer sur le bon, tout ces gens que je rencontre et qui sont bien. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de mon voyage… Je reviens sur autre chose ça me rend parfois heureux d’avoir des frères et des sœurs c’est une belle fratrie. Aujourd’hui je pense que j’ai fait de mon mieux plus que ça je suis pas capable. Comment on dis? Parfois il faut séparer le grain de l’ivraie? Cette nuit j’ai beaucoup de difficulté à mettre mon senti en mot, je suis pas supérieur ni inférieur je suis juste moi, je laisse le jugement aux autres… Je pense à ma relation avec l’institut je sais c’est pas le conservatoire mais plusieurs grands créateurs sont passés par là… Je pense à mes lecteurs de l’Outaouais qui eux aussi veulent faire un autre voyage en Europe, on se croiseras pas mais on auras des histoires différentes à raconter. Quelques mots encore avant de vous abandonner, je suis pas une star juste un artisan, j’essais de travailler les mots, le dire, et le senti… Mais c’est toujours comme si on me disait un autre le fait mieux que toi, une autre aussi. J’arrête là, je sens le négatif qui monte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard