samedi 22 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai commencé à recevoir des documents pour mon voyage et j’ai acheté une entrée pour le musée du Prado. Pour la Sagrada Familia je crois qu’il est trop tôt. Dehors le temps est gris, j’entends un avion qui passe. Je suis toujours maniaque des avions. Je réfléchis ça risque d’être long à écrire ce texte. Aujourd’hui je suis pas sortis, je lis mon guide de Barcelone. Plus tard ce mois-ci je vais en acheter un de Madrid. Quatre mois encore avant de partir, je fais pas un voyage de noce si j’avais attendu après ça je serais jamais partis. Je connais des gens qui dans leurs jeunesses ont beaucoup voyagé, rencontré beaucoup de monde mais aujourd’hui ils sont extrêmement seul c’est triste. Je vais encore y aller avec mon senti plusieurs semblent pas savoir ce que c’est, c’est un rendu un exprimé avec vérité avec sincérité. C’est peut-être aussi un choix éditorial. Comme je l’écris souvent mon écriture est crûe, j’espère qu’il y a un peu de beauté dedans. Je suis pas tellement dans la figure de style… Je veux pas écrire l’orgueil, les arbres bourgeonnent, les rues ont été nettoyé. Je pense aux journées ensoleillées qui chauffent l’asphalte et donnent parfois des chaleurs intenables mais on en est pas là. À Barcelone je crois que je vais faire une petite visite à la plage sur la méditerranée. Je pense à la langue espagnole j’essaye de me rappeler un peu. Cet après-midi j’ai fait la sieste, dans mon âme ça ne me parle pas… Je pense à cette amie endeuillée, elle à toute mes sympathies… Voilà où j’en suis, dans le vide d’un samedi après-midi printanier. J’écris, j’écris, j’écris je sais plus trop quoi et je sais plus trop pourquoi… La journée avance j’entends les balais brosse qui nettoient la rue, c’est pas aussi poétique que les avions. Je me souviens dans mon enfance à Dolbeau fallait entrer quand la sirène hurlait, je crois que cette sirène indiquait la fin du quart de travail. Nous on devait cesser de jouer et rentrer à la maison. Il y a longtemps tout ça, ce sont des souvenirs vagues…  Je pense aux gens qui sont inondés je suis désolé pour eux. Je regarde beaucoup d’informations sur les voyages et les avions, c’est une passion, cet après-midi j’ai parlé à personnes j’entends pas de voix, c’est bien, un moment tranquille. Dans mon voyage je vais laisser un peu de place à l’imprévu, comme disait mon lecteur de Deux-Montagnes, je suis un peu vieux pour me faire de nouveaux amis. J’ai un peu peur de jouer dans le banquet de la mémoire… Voilà! Lentement je vous aurai livré un autre texte à ma manière, je vous aime beaucoup tous mes lecteurs, c’est rien de grave y’a pas mort d’homme comme on dis. J’essaye de terminer sur une bonne note. Je veux pas que ce soit triste. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! C’est toujours des au revoir!!! Des à bientôt!!!
Bernard

vendredi 21 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est tranquille, j’ai vu le médecin j’ai rien de grave juste des bobos de bonhomme de soixante ans. Ai reçu la confirmation de mon assurance pour mon voyage. Dehors ça s’est réchauffé j’ai ouvert la fenêtre, comme toujours je trippe sur les avions. Dans le parc en face c’est devenu vert, je veux pas m’arracher le cœur mettre mes tripes sur la table pourtant je ne connais que cette façon de faire. J’ai acheté un guide pour Barcelone et je recommence à marcher. Je crois que c’est bon signe… Lundi après-midi je vais parler de mon rétablissement, je raconte pas de mensonge j’ai été très malade la schizophrénie m’a attaqué, elle étais virulente, on me demandais comment je m’en étais sortis j’ai répondu, en faisant le fou… Je sais pas trop comment mettre de l’humilité dans mon affaire, le temps passe. Je vais compter les dodos qui me restent avant de partir. Je vais essayer d’aller visiter le Prado à Madrid, y’a surement moyen d’acheter un billet sur place… Vous voyez ce sont des choses comme ça qui me dérangent, je suis pas d’organisation quand même je suis déjà entré au Louvres et au musée du Quai d’Orsay sans réserver c’est surement possible en Espagne quitte à y aller tôt le matin sinon je marcherai en regardant l’architecture. J’espère qu’il feras beau, y’a surement des terrasses à Barcelone et à Madrid où on peut prendre un café en mangeant un sandwich. Y’a des façons plus bêtes de voyager. Je crois vous l’avoir dit je vais en profiter pour essayer d’écrire autre chose, l’été seras pas encore terminé quand je vais y être… Les voitures passent c’est le week-end qui débute, devant chez moi la rue ressemble à une piste de course. J’entends quand même des oiseaux qui viennent passés l’été… Écrivain! Je me suis laissé prendre au jeu, il est un peu tard pour être un apprentis… J’ai ouvert un sac de chips, hier soir j’étais dans un stationnement souterrain avec mon lecteur, de la rue on imagine pas tous ces parkings pour les voitures, une voiture de police avec ses gyrophares passe à toute vitesse… J’arrive pas à écrire aussi près de mon senti que les textes précédents, je courrai pas après la souffrance pour « pondre » quelque chose, ça va surement passés sans que je le demande… Prière de signaler à votre humble serviteur les manquements qui passent dans le texte. Je sais pas trop pourquoi j’écris ça, je fais du texte, c’est comme j’avais dit au gars du Balcon Vert je fais pas de poésie j’en écris. Cet après-midi je suis allé au coin de Saint-Hubert et Ontario un édifice qui abritais un bar que j’ai longtemps fréquenté est disparus, c’était voisin de la taverne du Cheval Blanc, des mauvais souvenirs qui sont partis c’est pas méchant, de toute façon le temps passe je pense que les bouddhistes parlent de l’impermanence. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 20 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive du match de hockey, on a perdus mais moi et mon lecteur de Terrebonne on a eu beaucoup de plaisir. J’ai eu une journée chargée avec le banquet de la mémoire, vous viendrez voir le huit mai à l’auditorium de l’institut vous risquez d’être surpris… Je pense au regretté Robin Williams et à la Société des Poètes Disparus. Une belle histoire, Capitaine! Capitaine! Ça rien à voir avec le banquet les poètes disparus, c’est juste qu’aujourd’hui j’ai été un tout petit peu heureux, le petit bonheur… Cette nuit je suis devant mon écran et je veux vous parler de mon senti agréable, c’est moins noir qu’au début de la semaine, heureusement ça s’est adoucis. Je suis dans le silence, je réfléchis à ce que je pourrais vous écrire, quelque chose d’inédit je suis content de ma journée, les détecteurs de métaux et les vides poches du centre Bell m’ont fait pensé aux douanes à l’aéroport, le Centre Bell c’est vraiment distrayant… Je prends mon temps pour vous écrire, je veux pas gâcher cette belle journée. Je suis très heureux pour ce vieil ami lecteur qui a lui aussi cessé de boire de l’alcool, je le félicite pour son choix. Je pense au Appelez moi Stéphane de Claude Meunier et Louis Saïa, c’est de ça que j’ai peur dans mes aventures de théâtre… Je doute beaucoup de ce que j’écris et j’ai pas envie de faire de power trip… Le doute c’est un aspect important dans tous ce que je fais, quand je serai trop certain achevez moi. Voilà c’est difficile de rester heureux, j’ai pris un café et j’ai tout gâché, j’avance comme ça dans la nuit… J’essaye d’oublier le moins bon de ma semaine pour plutôt me concentrer sur le bon, tout ces gens que je rencontre et qui sont bien. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de mon voyage… Je reviens sur autre chose ça me rend parfois heureux d’avoir des frères et des sœurs c’est une belle fratrie. Aujourd’hui je pense que j’ai fait de mon mieux plus que ça je suis pas capable. Comment on dis? Parfois il faut séparer le grain de l’ivraie? Cette nuit j’ai beaucoup de difficulté à mettre mon senti en mot, je suis pas supérieur ni inférieur je suis juste moi, je laisse le jugement aux autres… Je pense à ma relation avec l’institut je sais c’est pas le conservatoire mais plusieurs grands créateurs sont passés par là… Je pense à mes lecteurs de l’Outaouais qui eux aussi veulent faire un autre voyage en Europe, on se croiseras pas mais on auras des histoires différentes à raconter. Quelques mots encore avant de vous abandonner, je suis pas une star juste un artisan, j’essais de travailler les mots, le dire, et le senti… Mais c’est toujours comme si on me disait un autre le fait mieux que toi, une autre aussi. J’arrête là, je sens le négatif qui monte. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 19 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bon! Ça s’est replacé je reviens un peu plus optimiste. Je sais je suis pas un vrai écrivain. Je prends pas la pose. J’ai des flashbacks des moments qui ressemblent à d’autre déjà vécu. N’empêche pas un vrai mais j’y met tout mon cœur. Je sais pas ce que je veux pourtant je débute au bon endroit j’écris. J’aurai passé beaucoup de temps à écrire, sans éditeur, sans agent et j’en vois pas poindre à l’horizon… Je suis qu’un écrivaillon c’est pas si mal on a dit ça de Jacques Prévert qui est pas le dernier venu… Je recommence toujours, je me donne la permission d’écrire. J’aime ça quand les gens reconnaissent ma voix et ma voie. J’y aurai mis tout ce que je peux sans être certain d’y arriver avec plus de malheur d’échouer… J’aurai pas réussis à publier un bouquin. Je pense toujours à l’écriture aseptisé, uniforme que je suis incapable d’écrire… À l’âge que j’ai il n’est plus temps de devenir, on est tout simplement un être humain qui cherche… Un faiseux? Peut-être… J’ai jamais cherché à faire carrière trop instable pour apprendre un métier, une profession, demain je « travaille » pour la mise en scène du Banquet de la mémoire, après je vais au hockey. Vous êtes tous pour beaucoup de vrais retraités, moi j’y suis arrivé par la peau des dents… Je m’entends délirer pourtant j’ai pas le désir de tuer, je sais on écris pas ça surtout sur la machine à tout le monde. J’essaye de pas me dénigrer ce soir hier j’en ai beaucoup mis, quelques un d’entre vous ont semblé apprécier, aviez-vous le désir que j’en finisse? Je sais pas pourquoi je suis si « sensible »? Je débâtis plutôt que de bâtir. J’ai décollé de ma chaise, fait mon lit avant d’aller dormir… L’internet c’est pas de la littérature pourtant y’a des gens qui ne lisent que ça, ma mission en plus de la dé-stigmatisation c’est aussi de donner à lire… Quelle ostie de vie? Pourtant y’a personne qui a dit que ce serait facile, je pense à ce petit bar toujours plein sur la rue Fairmount. J’ai pas d’affaire là j’y connais personne, ce serait vraiment me tuer. Bon! Je reviens encore avec mon sujet de prédilection, c’est pas moi qui va se lever avec un hangover demain matin. Vous le savez, vous le connaissez mon discours là-dessus. J’ai hâte de partir en voyage, je vais essayer de vous raconter du nouveau  est-ce que c’est autre temps autre mœurs? Où autre lieu autre mœurs? Je vous raconte pas ce que j’ai dans la tête, l’ami dis souvent qu’il faut pas accorder d’importance aux idées folles. Je vais essayer de vous terminer ça d’une shot on est pas dans un roman de Christian Mistral où de Philippe Dijan deux auteurs culte des années quatre vingt vous êtes juste sur un blog des années deux milles dix qui mélange le senti et l’écriture. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 18 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les voix dénigrantes me tiennent occupés ça dis que je suis un gros débile. Je peux pas croire que les gens connaissent pas de difficulté dans la vie et que je suis seul à avoir ce mal là. Je les ai envoyés se coucher ces voix. Quand je vous parle avec cette terrible maladie je suis un gros loser, j’ai le goût d’en finir je comprends celle qui a fait ce choix. C’est vraiment mon senti ce soir pourtant la nuit dans la solitude de ma chambre c’est plus calme… O.K. je me rends vous avez tous plus de talent vous savez tous mieux vivre que moi je suis un chuton, un pauvre cave sans rien de positif à dire pour la suite des choses… Moi votre gros niais de la fratrie, j’ai mal ce soir, j’ai de la peine et j’écris pas ça pour faire l’intéressant. Je laisse faire « L’œuvre » pour le moment vous savez vivre pas moi, je suis un gros pas bon. À ce train-là je vais toutes les passées les voix dénigrantes. Je peux dire que c’est une poussée de schizophrénie, y’a personne qui peux m’aider je me débrouille seul avec ça, et y’a cette culpabilité comme si je l’avais demandé cette souffrance là. http://www.iusmm.ca/institut/evenements/2017/banquet-de-la-memoire.html  Voilà à quoi je participe en ce moment, j’ai pas besoin de pop-psychologie je suis carrément fou, ça me torture… J’aime la nuit pour ça je parle à personne, je suis en contact avec mon senti schizo, y’a personne qui me parle je sais que tout ça est dans ma tête, la dernière qui passe me dis que je suis une grosse truie folle… J’ai de la difficulté à me rendre à l’opposé, juste un gars ordinaire… J’ai toujours ces bêtises, ce mal qui me déchire, ceux qui « ratent » leurs suicides ont toujours un immense désir de vivre quand ils reviennent à la vie. Je vous écris ça cette nuit, c’est ma croix que je transporte… J’essaye de me sortir ça des tripes comme le pauvre type que je suis, la mort viendras bien assez vite, c’est quoi votre moteur à vous moi c’est la maladie, la folie grimpante du presque sénile… J’essaye de me rétablir en pensant à mon voyage bientôt. Je sais pas si ça vous choque que j’écrive des choses pareilles. Je suis bien réveillé dans la nuit j’essais de faire de mon mieux semble que c’est jamais assez… Bein oui! Je le sais je suis un raté. Cette nuit j’engueule pas personne je m’en prends qu’à moi, à ma nature dévoyé, à trop vouloir plaire je deviens déplaisant. Hier j’ai lu des choses qui provenaient de Noir Désir le groupe rock français et d’autre qui provenaient de citation du coach Jean Perron… Bon! Ça m’a laissé un peu, j’espère que ça peut vous être utile de savoir que dans le goulag occidental y’a quelqu’un qui souffre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’écris vraiment dans le matin. Je vais avoir la confirmation du voyage bientôt. Je suis tout fébrile c’est comme si je partais ce matin. Dehors le temps est magnifique, ciel tout bleu, j’espère que les opérations que j’ai fait vont fonctionner. Le matin comme ça après une bonne nuit mon senti est pas si mal. Cet après-midi je vais faire du théâtre. Dehors y’a un psychotique qui  s’entraine, je dis ça parce que sa manière de s’entrainer est pas celle des athlètes, il gueule courre et parle tout seul. Ce matin c’est l’heure des malades, un autre gars passe en parlant tout seul, « Je vas t’en crisser une volée ». Ça me fait tout drôle d’être debout à cette heure. C’est le goulag occidental, de mauvais boxeurs, des itinérants et des gens qui s’en vont au boulot. J’ai fait une gaffe j’ai téléphoné à l’agent de voyage trop tôt, elle devait encore dormir, je croyais qu’elle se levait tôt parce que ses enfants vont à l’école mais elle travaille à neuf heure l’heure du monde. Je vais me faire un autre café… C’est étonnant comment il se passe de chose le matin , les autobus passent à une bonne fréquence. J’ai peur que mes opérations bancaires fonctionnent pas. C’est loin de mon senti tout ça comment vous écrire, c’est toujours ça le problème,  nommer le senti sinon le sentiment… Je souhaite un bon retour aux gens de l’Outaouais. Ai pris une douche me suis aspergé d’eau de toilette ça sent bon. Dehors on entends les merles, ai terminé mon café, ce soir y’a un match de hockey, j’espère que l’équipe locale va gagner. Je me sent comme à une arrivée, comme si je venais de déménager ici… Parfois quand je fais quelques chose je voudrais que la terre tourne autour de moi, c’est la folie de mon angoisse de mon anxiété… Pas plus fort le matin que le soir mon écriture, j’allais écrire mon angoisse, ça aussi c’est pas mal toujours la même chose. J’aimerais beaucoup que tout fonctionne… Je pense qu’après Pâques on fait des miracles.  L’agent de voyage a probablement d’autre priorité que moi. Je sais pas si vous êtes comme moi mais je trouve que le temps file, je sais pas pourquoi je suis comme ça pourtant je pars pas avant la fin août. Ouais! Mes phrases sont jamais très très longues, sujet, verbe, complément c’est un peu tout ce que je sais faire. L’ami m’a dit qu’il y a pas de raison que ça marche pas. On va laisser les gens se réveiller, ce sont pas tous des anxieux comme moi… La grosse voisine se promène sur la passerelle je sais pas ce qu’elle trafique. Moi et cette foutu angoisse. J’arrive pas à m’en débarrasser ça doit être fatigant pour les gens qui travaillent avec moi, un fou, un vrai fou, j’ai finis pour ce matin, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 17 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas trop quoi vous écrire, viens de souper, j’ai un peu d’indigestion. La télé est sur les actualités, des histoires de cimetière. Demain j’ai une répétition du banquet de la mémoire… Je vais essayer comme toujours de vous faire part de mon senti… Ai fermé la télé, c’est une soirée solitaire on dirais que le ciel veux se dégager, on parle souvent de la météo quand on veut pas parler des choses essentielles. C’était le lundi de Pâques plusieurs étaient en congé… Je sais pas si on va nous dédommager bientôt pour nos activités d’art dramatique. J’entends les mouettes dehors, c’est la nuit qui arrive quoi que les journées s’allongent jusqu’au mois de juin. Je suis toujours au prise ce soir avec un grand vide. Mon lecteur amateur de voitures à fait mon rapport d’impôt aujourd’hui, je l’en remercie. Je vais faire comme il dis et pensés à mon voyage, quand je pense voyage je pense avion et ça me rend heureux. Je viens de me rappeler que je suis sortis ce matin, suis allé au supermarché pour acheter du pain et du lait n’empêche je déprime un peu… Je suis pas toujours capable d’écrire des textes forts.  Le parc en face verdis, c’est bien en moi c’est le silence, je parle à personne je veux pas interpréter de voix, c’est souvent comme ça je préfère rester seul pour pas que tous les mots se mélangent et que ça me fasse mal. J’essaye de pas m’auto-dénigrer, je vaux autant que n’importe qui. C’est difficile de mettre des mots sur comment on se sent, ce matin à l’arrêt d’autobus j’ai croisé deux vieux haïssables que je connais, je me suis dis que valais mieux pas gâcher une partie de la journée en leurs compagnies des fois je me dis qu’il y en a qui changent de vie pour pire. Ce soir j’évite de vous écrire sur mon thème de prédilection. Écrire toujours, parce que ça libère, parce qu’a tous les soirs je tourne une page que c’est bien utile de vous partager… Je vois les autobus stationnées dehors au garage, le printemps ils les laissent là ils ont pas besoin de la place pour la neige. Ça c’est rien de très senti, j’essais de prendre mon temps pour mettre des mots malheureusement je suis pas Saint-Denys-Garneau on risque pas de me perdre dans le bois, les chances seraient plus grandes que je me perde dans les bars-salon… Je compose, je compose et c’est pas toujours très beau surtout quand j’utilise le verbe mettre, la voisine fume et tousse. Je suis toujours un peu triste mais j’aime bien ma solitude où j’essais de réfléchir, construire plutôt que déconstruire dans cette époque internationale du mal. Angoisse! Voilà le mot qui domine tout ce que j’écris. Le soleil se couche et rayonne c’est beau. Je pense vous avoir livré l’essentiel pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard