jeudi 6 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai très mal dormis, ma snowbirds m’a donné quelques conseils pour le voyage. J’en ai fait part à l’agent de voyage. Ce matin je vais essayer de pas forcer pour l’écriture juste vous parler de mon senti. Je le répète souvent c’est pour les nouveaux lecteurs, lectrices. Je viens d’apprendre que les rendez-vous chez le médecin c’est une demie heure.  J’ai petit déjeuner, j’écoute ce que ça dis, je pense au sauveteur d’une piscine qui possédait un studio d’enregistrement, aujourd’hui avec un ordi tout le monde peut avoir le sien encore faut-il savoir opérer les différentes applications. L’agent viens de me répondre elle va aussi regarder fin août et le mois de septembre pour le voyage que je projette. Lentement je me réveille, le loyer est payé, hier ils ont baissé mes frais de télécommunication. Cette nuit y’a pas de voix qui se fait entendre et s’est tant mieux. Le loyer est payé, je veux pas vraiment faire mon intéressant. J’entends un gros drum’n’base. Je veux pas forcer avec les mots, j’ai comme une paralysie du senti… Je me sens un peu comme le docteur Spock dans Star Trek, pas d’émotions tout dans ma tête. J’ai appris hier que ma puéricultrice de l’Outaouais se mariait, un mariage après quatre enfants faut le faire. Je serai là pour les féliciter. Je me suis rasé, ça sent bon… Y’a quand même une odeur de steak à la poêle. Je pense déjà à mon départ à comment j’aime être à l’aéroport malgré tout. Viens de regarder des photos prises à l’aéroport Billy Bishop de Toronto… Je rentre en moi, cherche la voix positive qui me dira quoi vous écrire. Je me prépare un autre café… Plus la nuit avance, plus je me sens bien, vous allez croire que je suis un vampire, mais non! Je vous ai pas dit qu’hier j’ai eu mon dédommagement ça s’est bien passé… Je pense au banquet de la mémoire, c’est madame Pintal qui a trouvé ce titre, on va le jouer à l’institut, je sais pas si c’est une façon de réhabiliter les murs… Moi j’y entre et j’en sors comme dans un moulin, je suis pas hospitalisé, j’essais d’expliquer mon rétablissement et les conditions qui font que je me rétablis. Parfois c’est difficile de vous écrire, je trouve pas que mon propos va vous toucher mais écrire c’est aussi malgré tous des hauts et des bas, des textes forts et des textes faibles. Quand je pense à vous tous qui me lisez, au vieux amis comme au nouveau, ça me touche je suis ému. Je pense à ma jeunesse sur une bicyclette, je pédalait, j’y allait à fond, j’ai jamais fait de compétition, je crois que j’étais en forme… Tout à coup je pense à mon lecteur conducteur d’autobus de la couronne nord, je le salut. J’ai toujours les avions en tête, j’en rêve. Je sais pas trop comment vous terminer ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 5 avril 2017

Au présent




Bonjour! Bonsoir! Je commence à avoir peur, faut pas oublier que je suis paranoïaque, y’a trop de monde qui aime ça ce que j’écris, c’est pas le temps de reculer, je continue. C’est peut-être moi qui pars dans des délires de grandeur c’est courant chez les malades mentaux.  La pluie a cessé, toute la neige est fondue. Je reste avec mon senti, y’a des gens qui ont sortis leurs scooters d’autres leurs motos, lentement le printemps s’installe ce seras bientôt l’apothéose du vert. Une femme promène ses chiens dans le parc, elle sait pas que c’est interdit… Le Bell va me créditer le paiement en trop que j’ai fait, j’ai téléphoné pour des précisions ça m’a permis d’abaisser la facture. Y’a une alarme qui hurle dans l’édifice, ils viennent de l’arrêter, ça vous dis pas comment je me sent… Je serai pas le premier à avoir des tentatives d’écritures. Je regarde dehors c’est mercredi je passe mon tour pour le cheval blanc, l’euphorie alcoolique ça m’intéresse plus… Dans cette taverne y’a plusieurs créatifs je me demande comment ils font, leurs art est assez down et nihiliste. Je vais probablement partir au mois d’août, j’attends de voir combien ça coute. Je vais renouveler mon stock de souvenirs. Me suis préparé un café… Je pense aux rouge, pas les libéraux mais les communistes, ils en reste plus beaucoup c’était une belle utopie. La commune plusieurs ont tenté de la refaire mais ce sont cassés le nez chez les autochtones de la campagne et y’a pas vraiment moyen de vivre d’une terre de roche achetée pour trois sous. Moi j’ai jamais été granola mon trip c’était la ville, le bas de la ville et la faune nocturne. Je m’y suis perdus, égaré entre deux hot dog du regretté Montréal-Pool Room et des tavernes gay… Maintenant j’ai peur de cette faune, comment vous dire que je préfère être tranquille chez moi. Je vie pas dans le luxe mais je vie bien. Puisque vous êtes là je vous remercie pour les commentaires… Je poursuis, hé oui! Les enfants se promènent en scooter, les Vespa on attend encore un peu pour les sortir, Ils va peut-être faire assez chaud pour jouer au mississipi où au punching bag à la récréation dans la cour de l’école. Si vous saviez comment je me sentais mal à mes premiers jours à l’école Léopold Gravel c’est difficiles à décrire j’étais seul tous les gars se connaissaient, c’était le printemps j’étais en sixième année du primaire et j’avais peur qu’on me fasse mal… Je me souviens encore du nom du gars avec qui je m’étais battu, le lendemain ils se sont mis une gang pour me faire la leçon. Je pleurais… C’est des histoires de petits bums. On  m’avait pas expliqué comment c’était dans cette école, la différence avec l’autre, les cours d’éducation physique, le prof qui me rentre un doigt dans l’œil. Je termine là-dessus, vous l’avez déjà-lu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, je me décide à vous écrire. Je pense que la pluie a diminué, cet après-midi je vais à l’institut… Des fois je me dis on auras beau changer de nom, asile, hôpital, institut ça va rester l’endroit où on garde les « fous » avec tous les préjugés, les stigmates, n’empêche on enferme plus les gens qui ont vécu un épisode psychotique du moins on les enferme plus à vie. Je me suis couché tôt hier soir, j’ai dormis, je suis debout à deux heure du matin… J’espère que tout le monde peut lire mes partages sur Facebook, je sais pas pourquoi mes post parfois disparaissent. Il est deux heure vingt et une, comme toujours j’essais de vous traduire mon senti, je prie un peu… J’ai des souvenirs du bar le Saint-François-Xavier à Terrebonne parfois j’y discutais musique avec un lecteur qui étais disc-jockey, à cette époque-là j’étais vraiment dans la merde… Je crois que parfois je partais de Montréal pour boire à ce bar… Pour tout vous dire j’y vais plus dans les bars, je ne bois plus, je crois que je suis plus sensé, je me rétablis. J’entends les voitures qui passent sur l’asphalte mouillée, dans ma tête en ce moment la voix dis « maudit sans cœur » peut-être mais j’essais d’être meilleur. Je regarde l’écran en cherchant ce que je pourrais vous raconter de mon senti… Hier j’ai soupé à quinze heure et je me suis couché à dix-neuf heure. Je tiens plus le journal de mes événements cérébraux, des rencontres entre les synapses et les neurones étrangement quand j’écris là-dessus  je pense aux rhizomes de Deleuze, l’anti-oedipe une méchante thèse, je lance ça comme ça, une espèce de bible des invertis c’est pour montrer comment j’y ai rien compris. Je sais pas pourquoi je prends cette direction, c’est dangereux. En ce moment la voix me dis « pauvre cave », je la renvoie chez elle là voix, ça tourne pas rond, c’est rien de nouveau pendant ce temps-là le voisin ronfle… Je crois que je vais me couronner le roi des textes inutiles comme d’autre se couronnent le roi de la patate. La nuit avance je devrais demander asile politique à la Suisse à un moment je m’étais présenté à l’hôpital en demandant comment faire pour demander asile à la Russie, méchant malade! Ça explique quand même un peu le contexte culturel de la maladie, de la psychose. Je pense au mot asile, faire une demande d’asile à l’asile est on doublement fou, moi j’ai toujours eu peur, les soins de santé mentale faut s’y prêter corps et âme en sachant pas les résultats, le pronostic… Ça y est presque pour cette nuit, encore une contribution à l’édification des bénéficiaires. Je sais parfois je devrais me taire mais il ne me reste que ça la nuit écrire. J’arrête, j’en ai finis, j’espère que ça vous a plus, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 4 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre humble serviteur est en demande au printemps. Je vais essayer de faire de mon mieux, il pleut c’est triste mais pour se réjouir on peut se dire que ça va faire fondre ce qui reste de neige. On me demande de parler de mon rétablissement à la fin du mois, des ergothérapeutes qui veulent que je m’adresse à mes pairs. Ça me fait plaisir, j’espère que je vais pouvoir aider. Je pense à cette époque d’avant mon rétablissement où j’étais incapable de rester seul chez moi, la solitude me pesait, maintenant je la chérie. Aujourd’hui j’ai une migraine c’est un peu fatigant, j’écris ça pour m’éviter de vous écrire sur mon senti. Je suis pas un fabricant de longues phrases alambiquées. Juste ce qu’il faut comme il faut, je crois à ça… Je pense que dans peu de temps ça va devenir vert et ça va être plus doux, je vais pouvoir prendre un café dans le parc avec l’ami. Ce matin j’ai parlé avec la matriarche elle est heureuse et de bonne humeur, ça me fait toujours plaisir de lui parler. J’ai envoyé un courriel à l’agent de voyage, je sais pas si c’est O.K. auparavant elle s’est occupé d’une couple de mes voyages, c’était bien j’étais satisfait mais je sais pas vraiment comment ça fonctionne. Je veux mettre de la couleur dans mon écriture, un gros rouge pétant de quoi vous réveiller le plus endormis des lecteurs, vraiment! Je veux que ça pousse et ça cogne et même que ça fasse mal en se sentant vivant. Dimanche on se racontais comment c’était difficile de savoir combien y’avait de gens qui demandaient de l’aide, combiens appelaient pour dire leurs souffrance, les gens voient pas qu’elle est là la force, demander de l’aide. Moi j’essaye d’en parler à mes amis quand je souffre, je vous l’écris parfois ici, hier on se disait comment c’était important d’écrire, peut être juste pour se sortir de la névrose… Je me souviens de la matriarche qui, sur la table de cuisine, écrivait au grands-parents au Lac Saint-Jean à cette époque le téléphone était dispendieux mais je crois qu’elle aimais ça écrire. Je l’ai vu faire ça une fois dans mes souvenirs mais peut-être commandait elle chez Simpsons Sears… Demain je vais chercher un dédommagement pour les activités du Banquet de la mémoire. Il pleut encore, pour plusieurs la journée se termine. Je veux être franc mais vous raconter que j’ai les hémorroïdes et une espèce d’eczéma c’est rien d’édifiant mais j’écris pas pour l’édification des mœurs, c’est une maudite bonne question pourquoi j’écris? Juste pour vous donner à lire et après me sentir bien, vraiment quand je termine j’aime ça. Aujourd’hui je me suis surpris à pensés que j’étais heureux, que c’était ça le bonheur de court moments, je les prends même si je sais que les voix vont revenir, je sais aussi qu’elles vont se taire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 3 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je reviens toujours avec mon senti. J’ai un point douloureux dans le dos, ça passe et ça reviens. J’ai aussi des reflux gastriques c’est pas très agréables cette nuit je vais essayer de pas vous abandonner en route. Dans la famille on a de tout de la belle sœur qui fabrique des avis de décès à la nièce photographe de nouveaux nés. On vous accompagne d’un bout à l’autre. Je me fait un café… Je crois que je vais avoir une grippe j’ai mal à la tête et j’ai différents malaises. Je me souviens plus pourquoi c’est pas correct de boire du café soluble, du café instant, c’est comme si y’avait une loi non écrite qui interdisais d’en boire, c’est surement encore une fois les frasques des matantes grano, elles vont me trainer en cour pour avoir bu du café instantané… J’ai hate qu’on me donne ce qui me reste de dédommagement quoi que en ce moment c’est le fouillis total.  Je me demande si il faut pas être un peu gay pour lire des bandes dessinées mettant en scène des hommes très virils.
C’est encore ma passion des avions et des bandes dessinées qui reviens. Je pensais au très viril Buck Danny qu’on a rarement vu avec une femme… J’aime beaucoup ces dessins que je qualifierais d’hyperréaliste. Ouais! Si j’étais un vrai homme, je coulerais du ciment et cimenterais des blocs de béton, je lirais pas des bandes dessinées des affaires d’efféminés. « D’aventures en aventures » https://www.youtube.com/watch?v=b3ptEHFfYnU  Je me perd j’ai mal à la tête. On est mardi j’ai pas encore décidé si je vais aller à la cabane à sucre, je crois pas j’ai des choses à régler. Je suis revenus à mon beat de nuit, j’ai dormis tôt, j’ai pas sommeil… Je crois pas que Bombardier construisent des avions en Amérique du sud où au Mexique. Semble que certains nouveaux avions vont être plus confortable va falloir choisir son vol, les compagnies aériennes vont toujours préférer remplir avec le plus de passagers possibles… Pour Barcelone on m’a conseillé le quartier universitaire semble que c’est tout près du centre-ville et de la plage. J’attends un peu avant de me décider, je veux voir comment les dédommagements vont se développer… Je veux me préparer aussi pour essayer d’en voir le plus, hier sur internet j’ai vu une chambre à trente-neuf dollars par nuit y’a surement une erreur… C’est peut-être un bordel, un hôtel de passe… J’aurai réussi à vous en écrire un autre cette nuit, j’ai dormi quatre heure et quand j’aurai terminé ceci je vais me coucher. J’entends l’autobus qui ronronne c’est le transport de nuit… Je suis un peu dépassé avec mes images et mes liens hypertexte, les gens préfèrent la vidéo, évidemment ils savent pas lire. J’essaye de terminer, j’espère que je vous ai pas laissé sur votre faim. C’est toujours la même finale. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je vais essayer de vous en écrire un autre bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j’étais somnanbule, je cherchais un fil de connexion qui n’existe pas. J’ai finis par me réveiller j’étais debout devant l’ordi. Je crois que mes snowbirds sont sur le chemin du retour, ils s’en viennent lentement. Je sais pas si je vous l’ai écris, j’ai payé mon compte de télécommunication deux fois, ça me fait suer! Il est presque cinq heures, j’ai dormis. Ce matin j’ai la réunion de mon groupe d’entraide et cet après-midi un atelier d’exploration et d’écriture au théâtre du nouveau monde. Je suis fatigué, je dors debout, je vais me préparer un café. Hier j’ai parlé d’alcoolisme et de santé mentale, les gens étaient heureux que j’ouvre la porte sur ce sujet, souvent ils se cachent à cause de l’incompréhension. Je l’ai nommé la maladie la schizophrénie paranoïde et ses compagnes l’alcoolisme et la toxicomanie. Je crois qu’en disant ça je touche des gens qui autrement seraient pas intéressé par le rétablissement… J’ai des démangeaisons sur les mains et sur les bras. Lundi matin on rentre au boulot, hier la voix me disait que j’étais une grosse salope c’est à ça que ressemble la voix que j’entends sporadiquement, toujours dénigrante. Viens de manger mon petit déjeûner, les gens me disent souvent que j’ai du courage mais il y va de ma survie que je parle de la maladie mentale, ils sont la plupart du temps bi-polaire et moi je me présente comme schizophrène, ils s’identifient quand même. Ce matin je suis loin de mon senti, j’ai encore sommeil, je vous donne ce que j’ai vous en ferez ce que vous voudrez, hier j’ai partagé dans  un hôpital y’a longtemps que j’avais mis les pieds là. L’ami qui m’a demandé est assez crackpot, il a une idée sur tout et c’est toujours à l’entendre la plus vrai la meilleure. Je crois qu’il se prend pour une encyclopédie. Bon! J’arrive la journée est terminée… Ce matin groupe d’entraide cet après-midi théâtre au TNM, ça va être tout je crois pour cette semaine. On a toute les misères du monde à se faire dédommager. J’élaborerai pas là-dessus autre que quand les gestionnaires prennent le contrôle… J’étais pas aussitôt rentré que je vous rédige ça. Mon senti ce soir est bien faut dire que j’ai bien mangé. Dehors y’a un magnifique soleil on entend les mouettes crier… J’ai parlé un peu littérature avec un collègue, Ducharme, Ferron, Malcolm Lowry… Je lui ai fait lire  http://editions-hache.com/ un extrait de mes textes il semblait aimer ça. Il disait que je devrais me chercher un éditeur, l’idée c’est de trouver le bon… Demain je vais m’occuper de mon compte de téléphone payé en trop, c’est moins romantique. Je veux pas vous écrire comme au dix-neuvième siècle j’en suis incapable. Lentement j’ai passé à travers la journée et j’ai essayé de vous en écrire une partie. Toutes mes excuses à ceux qui attendaient la livraison quotidienne du goulag, la voilà. Je vous remercie tout de même d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 2 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, l’intérêt pour mon blog semble avoir baissé. Là-dedans je comprends que mon senti intéresse personne. Je pense à ma lectrice de Lac Mégantic qui me prête des vertus que je n’ai pas, j’aimerais bien avoir de la reconnaissance pour mes écrits. Je suis vidé cette nuit… C’est maintenant le matin, j’ai quitté la rédaction cette nuit pour plutôt dormir. J’écoute mon long babillage intérieur… Ai fait mon lit, dehors c’est gris… Pense à la santé mentale, à comment les gens mettent à l’écart ceux qui souffrent, les stigmatisent, on aime pas ceux qui sont émotivement différent, ce sont pas tous des monstres. « Les âmes planent » https://www.youtube.com/watch?v=3c_RCZ0qAO4 … Un ami vient de me téléphoner, on a un peu discuté. Quand il fait gris comme ça je pense au voyage à Milan que j’ai fait c’était la même température, de la pluie, j’avais quand même beaucoup aimé marcher dans cette ville… Lentement la neige fond. Je prends mon temps pour vous écrire. Je sais quand on a une maladie mentale on passe souvent pour un abrutis quelqu’un incapable de s’exprimer. C’est pour ça que j’écris pour faire la preuve du contraire, on peut souffrir et être articulé… Je crois que les gens ont peur, la maladie mentale ça les remets en questions, ils aiment pas beaucoup parler de ça. C’est vrai que ça se soigne pas uniquement avec l’expression, c’est mystérieux… Comment vous dire? L’écriture c’est bénéfique quoi que hier dans la nuit j’avais envie de tout abandonner, l’écriture, mes implications santé mentale, les conseils d’administration mais comme bien des choses c’est un jour à la fois… Ce matin j’ai mal à l’âme je sens une lourdeur dans le plexus solaire… Si je pouvais je pleurerais, c’est pas très beau comme phrase, justement laid à en pleurer. C’est un dimanche tranquille dans le goulag occidental, tout à l’heure un gars est passé devant chez moi et il gueulait je ne sais quoi, ça devait lui  faire mal lui aussi. J’écoute ce que ça me dis, regarde à gauche, à droite, en haut en bas et je pense à prendre une douche quand j’aurai terminé… Je regarde l’horaire de mes activités, demain, j’en ai pour toute la journée, un lundi chargé. La question que je me pose c’est si les gens lisent tous les post qu’ils m’envoient sur Facebook. Je sais pas trop si mon idée d’écrire et d’ajouter du contenu est bonne, je trouve ça plus original. Voilà pour terminer je vais vous parler de ma manie de regarder fixement les jeunes filles, c’est disparus alors qu’un gars me regardais et que je lui disais d’arrêter, il m’a répondu par cette belle phrase « un chien regarde bien un évêque » c’était génial. Ça m’a donné une bonne leçon. J’essaye maintenant de terminer avec un peu de bon sens comment vous dire que j’essaye d’aider malgré la maladie mentale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelque mots je termine. À la prochaine j’espère!!!
Bernard