lundi 20 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai commencé à lire le recueil de bandes dessinées, des heures de plaisir! Disons qu’on est pas dans critique de la raison pure d’Emmanuel Kant, c’est plus léger ça détend la neurone. C’est un peu un retour en enfance. Le nombre de nos snowbirds en Floride a augmenté, notre lecteur et notre lectrice de Deux-Montagnes sont rendus là. Ils ont fait un coucou aux lecteurs-trices de l’Outaouais… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Hier je me suis couché très tôt j’avais pas envie de me taper la propagande télévisuelle du dimanche soir. La nuit est tranquille, dans la rue la neige a fondue, je pense aux jardins botaniques de Montréal et au jardin du Musée Rodin à Paris, je suis pas très horticulteur mais quand c’est beau c’est beau! Dans le goulag occidental à ce temps ci de l’année quand on a la chance de s’évader vers le vert on en profite… Ai beaucoup aimé Paris au printemps, l’architecture, les musées, les monuments, les marchés, y’a tant de choses à voir. J’oubliais les parcs, les rives de la Seine tout ce qui fait Paris. Ai lu quelques chose sur les attentats terroristes ça disait en résumé que c’était idiot de dire qu’on avait même pas peur que c’était normal d’avoir peur… La menace terroriste se rajoute à la menace atomique avec laquelle on vivait depuis longtemps, vais prendre une douche… Voilà c’est fait, comme disait l’italien ça sent meilleur. J’ai de ces insomnies, je dors pas du sommeil du juste je crois pourtant que je fais de mon mieux… Quand je me lève tôt et fait ma toilette ça me rappelle toujours les départs en voyage. Là je suis bloqué, je sais pas quoi vous raconter, j’entends les rares voitures qui passent, les boîtes de nuit vont fermer bientôt, les bands en sont à leurs derniers set si on est chanceux on vas avoir droit à un rappel, une couple de toune. Y’a longtemps que je sors plus la nuit, c’est le nid de la mauvaise engeance, les shows d’éclairage sont tous pareil et je sniffe pas de popper pour me garder réveillé. Y’a rien à faire à trois heure tout le monde est down, on a pas rencontré, on a pas eu ce qu’on voulait, c’est triste de rentrer à la maison seul. Mais ce matin on rentre au travail éméché sans avoir dormis on appelle ça je crois du présentéisme, on est là de corps mais pas d’esprit ce sont des choses qui arrivent quand on fait un travail d’abrutis, du travail à la chaîne sur une punch press disons, le bruit et l’odeur de l’atelier de métal c’est à tuer. J’ai toujours eu des jobs de malheureux. C’est pas fort de dire ça, les jobs sont toujours bonnes c’est l’entourage qui l’est moins. Je viens de me rendre compte que je suis partis du musée Rodin de toutes beauté pour arriver aux « shops » des quartiers industriel. Merci!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 19 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un beau dimanche. Ça ressemble à ce jour de week-end solitaire que je vivais déjà… Je vois les gars dans les abris d’autobus, un couple qui passe avec une poussette, l’homme qui s’allume une cigarette. Lentement le ciel se couvre, j’attends que le téléphone sonne… C’est terrible essayer d’écrire quand on a rien a dire. J’ai mangé du poisson des carottes et des pommes de terre. Pour dessert une barre de chocolat grano… Parfois la muse est pas là, je pense à Rodin et à sa Camille Claudel, deux génies mais une seule a été renfermée. Lors d’un séjour à Paris je suis passé sur la rue, déserte un dimanche, de l’hôtel Matignon la résidence officielle du chef du gouvernement français, c’est la même rue qui mène au musée Rodin si je me souviens bien. Un grand sculpteur Rodin mais Camille donnais pas sa place, tout ce temps enfermée elle a voulu retourner chez elle mais l’époque manquait de moyens pour la « soigner »… J’ai toujours été fasciné par le travail des sculpteurs, c’est pour ça que j’écris je suis incapable de sculpter, les contraintes de l’écriture sont pas les mêmes, j’ai un beauf qui s’y connait en art plastique, il va probablement faire une sculpture de sable sur une plage de Floride. J’essais de me rappeler les sculptures de Rodin, je pense à une Diane chasseresse et au penseur. Ce mot là il m’a marqué pourtant je suis pas philosophe… Souvenir aussi du magnifique jardin du musée. Je me mélange la magnifique Diane chasseresse elle est de Houdon et on peut la voir aux Louvres. Que de choses raffinées dans cet après-midi d’hiver, je suis loin du bonhomme de neige, emblème du carnaval de Québec, c’est la saison de la neige on regarde dehors et c’est tout blanc pour de la couleur on peut toujours aller voir l’exposition Chagall au Musée des Beaux- Arts de Montréal. Là je réfléchis sur l’art de la rue les murales qu’on peut voir un peu partout. Une ville moderne je crois ne peut s’en passer même si on essaye d’ « encadrer » cette pratique, les plus belles selon moi sont les plus sauvages, Keith Haring, Zilon et d’autre dont je ne connais pas le nom. Je crois pas qu’il y ait une œuvre de Haring à Montréal. Qui je suis moi? Je m’en allais dans mon auto-dénigrement mais je crois pas que ce soit nécessaire. Les gens passent et regardent l’édifice où j’habite pourtant il est pas « taggé ». La matriarche m’a téléphoné, l’après-midi avance… Quand je parle de murales sauvages je veux dire libre et parfois avec un concept mais originales. C’est pas clair ce que j’écris là, vous allez dire c’est des idioties pourtant j’y réfléchis. Certains des artistes de la rue se sont retrouvés au musée, ça donne de la valeur à ce qu’ils font. Comme on disait dans le temps excusez-là!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 18 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis tôt ce soir entre samedi et dimanche. Je crois qu’il y a des gens qui pêchent sur la glace la nuit. Avant c’est à dix heure trente que je sortais, je vous en dis pas plus. J’essais ici aussi de rester loin de mon sujet de prédilection. C’est toujours très long à écrire mais cour à lire. Je dors presque debout mes yeux se ferment… Je crois que je vais finir mon café et revenir plus tard. Me revoilà, j’ai pas réussis à me ré-endormir. Cette semaine je me suis acheté un « stuff » pour humecter la bouche. Ça fonctionne pas terrible. J’essais de me trouver une anecdote souvenir pour ma lectrice snowbirds. Je sais que j’aimais bien quelle soit un an en avant à l’école, ça me permettais de lire les livres de l’année qui s’en venait. J’ai jamais compris pourquoi on fréquentais pas la même école, de vieux souvenirs tout ça quand je me suis mis à raté à l’école ça raté pas à peu près… Je me rappelle que parfois on avait de magnifique livres illustrés qu’on lisait et relisait. Je me souviens encore d’une histoire de maison et de terrain abandonné, ça fait plus de cinquante ans j’adorais ça. J’avais aussi un livre intitulé Tonka du même nom que les jouets mais dans le livre Tonka c’était un cheval… Me souviens aussi de mes souliers du dimanche avec une boucle, d’habitude j’avais des souliers neuf aux environs de Pâques, souvent à cette époque-là on étrennais pour le printemps. On était privilégié ne sachant pas comment ça se passait dans les autres familles. Je me souviens aussi de ces nausées que j’avais je ne sais pourquoi, on allait pas tellement à la cabane à sucre c’était pas une tradition du Lac-Saint-Jean. Me souviens quand le disque Woodstock est sortis, le frère plus âgé d’un copain abonné à Columbia l’avait acheté, on l’écoutais dans sa chambre, j’adorais ça. Dans mon adolescence j’ai jamais pensé aller jouer les hippies aux U.S.A. je savais pas ce que ça voulait dire le rejet des valeurs paternelles et je sais pas si on peut dire patriarcale. J’aimais pas la façon de vivre de mon père mais j’étais trop con pour m’en inventer une. J’ai encore le système de son qu’on avait à la maison, je pense que j’étais le seul à m’en servir, parfois la fin de semaine quand mes parents étaient partis je faisais des partys le système de son jouait au fond et les voisins appelait la police. Moi je voyais rien j’étais déjà saoul. Un petit écart cette nuit mais je reviens vite, c’est déjà vieux tout ça. Je suis pas devenu un richissime homme d’affaire de ceux qu’on admire. J’ai même pas essayé de le devenir, les toxicomanes avec qui je trainais étaient plus abrutis que moi, aujourd’hui je veux plus rien savoir d’eux. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Comme promis je vais essayer de me tenir loin de mon thème de prédilection. En ce samedi le temps est superbe, ensoleillé on peut pas s’empêcher de pensés au printemps. Présentement je lis un roman où y’a un personnage qui se rend en Thaïlande comme notre lecteur chauffeur d’autobus du nord de Montréal. Dans le roman on ne se rend pas là pour les bonnes raisons. Je suis certain que mon lecteur est assez straight là-dessus et ne se mettras pas dans le trouble. Je le vois d’ici marcher sur la plage en méditant sous la chaleur du soleil. Moi les souvenirs que j’ai sont ceux de la Guadeloupe, là aussi y’a de magnifiques plages et les insulaires sont accueillants. J’y ai parlé de pleine citoyenneté de comment c’est important de remplir ses devoirs. Le médecin de la métropole était un peu méprisant à mon égard celui en charge de la santé mentale en Guadeloupe mais le haut-fonctionnaire de Paris était très gentil. Je crois qu’il a été ému quand j’ai parlé, moi et mon collègue on s’entendait très bien avec lui. Que de bons souvenirs. Lentement sur la passerelle la neige fond. Me souviens aussi de l’hôpital de Pointe-à-Pitre où la aussi les gens nous ont écouté avec respect. On habitais à Basse Terre et on s’est rendu à Pointe des Châteaux, là où la mer des Antilles rencontre l’Atlantique. Quand je vous raconte ça j’essaye de me réchauffer et je penses aussi aux snowbirds en Floride. J’ai laissé tomber le cahier j’ai trop d’écriture à faire, j’essaye d’écrire quelque chose qui a du sens pour le prochain cabaret poétique, j’ai pris le partis de l’intimité j’y dévoile des choses dont j’ai jamais parlé à personne. Je crois que c’est dans l’intime qu’on touche le plus de personnes. J’ai un peu peur, je sais pas comment ça va être reçu, peut-être que la directrice s’en serviras pas du tout. Je reviens sur un autre voyage, celui-là de vacance à Cuba. Il faisait pas aussi beau qu’en Guadeloupe, sauf pour une sortie à La Havane je suis resté sur le ressort, j’ai pas fait beaucoup de plage quand on est seul c’est pas un endroit pour rencontrer des gens, tout de même y’avait pas de neige et on pouvait marcher sur la plage. Ce matin dans la section voyage de La Presse+ on parle de Séville, j’irais bien pour assister à une corrida même si ça vous parais inhumain. Je sais pas je vais y pensés y’a l’air à faire beau là aussi. Les vieux pays m’attirent aussi y’a tant de choses à voir, la culture aussi… Une chose me déconcerte c’est de manger dans des bistros quand on est seul c’est un peu triste. Je suis pas du genre à me faire des amis en voyage mais on sait jamais… Je rêve toujours de partir, je vais voir, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 17 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est un vrai froid d’hiver. Me suis un peu reposé. J’ai laissé faire la rédaction du cahier, j’avais autre chose à écrire. Je pense à nos snowbirds qui semblent bien s’amuser… Hier j’ai rencontré par hasard un petit cousin, on a discuté au coin de la rue c’était bien. C’est le week-end qui arrive ça fait bien des heureux. Je veux communiquer mon senti comment c’est important de ne pas le fuir, d’y être attentif et de l’accepter… Le senti c’est pas toujours jolie parfois c’est laid et douloureux mais il faut le vivre et apprendre. Ça tourne autour du verbe accepter, c’est difficile de dire qu’il faut accepter une maladie mentale mais c’est ça. Cet après-midi quand y’a pas de difficulté majeure c’est facile d’accepter, mais quand on est dans les delusion, les hallucinations c’est difficile. Vous l’aurez compris ça se présente par épisodes parfois heureux parfois malheureux mais il faut en parler pour jeter un regard humoristique, je sais même pas si ça s’écrit, l’ami humoriste saurait me le dire… Je soupçonne la voisine de fumer du crack, elle sort et entre souvent chez elle par la passerelle elle a pas voulu me dire pourquoi… Ce soir les gens rentrent chez eux d’autre arrivent, l’un pour un spectacle l’autre pour le cinéma où tout simplement prendre un verre pour se détendre, plusieurs ne savent pas encore qu’ils sont alcooliques, ils mangent au restaurant mais sont incapables de rentrer à la maison. Ils croient toujours que cette fois-là ils vont boire normalement, encore mon thème de prédilection! Ça va vous écoeurer surtout ceux qui savent boire et ont pas de difficulté… Je vous demande pardon je peux pas en faire abstraction. Vous voyez j’écris comme un alcoolique, j’écris le premier mot en me disant ce seras pas long, j’écris ça le mardi soir et le vendredi soir j’ai pas finis, c’est de l’écriture addictive. Je me sens pas mal, j’ai toujours le désir d’arrêter de boire pour aujourd’hui. Je pense à cette époque où je pratiquais les sports d’hiver, j’étais pas encore fou, j’aimais bien skier un après-midi et terminer en mangeant une soupe à l’oignon. Je devrais pas vous raconter ça, ça devrais rester de l’ordre de l’intime, peut-être que le petit cousin qui me lis aime pas que je me dévoile… Je suis vieux j’ai changé de mode de vie y’en a qui ont pas eu ma chance. J’irai pas voir si j’y suis encore dans ce bistro dans ce milieu alcoolique. J’essaye de trouver ce qui de mon senti me mon monte à l’esprit, c’est ensoleillé et je me répète… Je suis incapable de parler avec du bon sens au bar. On va pas là pour parler mais pour boire, parfois on mange des tapes sur la gueule, on ne guéris pas, c’est une rémission quotidienne. Je vous promet je vais essayer de trouver une autre thématique. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 16 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis là pour les insomniaques ce soir. Comme toujours c’est à propos de mon senti. Mes angoisses nocturnes sont terminées depuis longtemps, je sais pas pourquoi j’arrive pas à dormir. Dehors on entend les tracteurs qui déblaient la neige. L’écran me tiens bien éveillé. Je vous parle pas de ces tics que j’ai quand j’attends l’inspiration d’une phrase. J’essaye d’être moins triste http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1007226/vivre-avec-la-schizophrenie-et-combattre-les-prejuges  Je vous place ça là pour pas le perdre et au cas où y’aurais des gens qui l’auraient pas vu.  Bon je me lance je vous écris comme on dis sans soucis, maudit c’est pas permis j’essais de chasser l’ennuis. Je vais rester polis même si ce texte est pas joli joli. On dis, on dis la série de mot, je peux pas appeler ça poésie c’est juste le dis de la nuit. La chasse du pourris pourtant ici « JE CRIE! JE CRIE! » de frayeur de maladie, je suppose la folie… C’est l’hiver y’a pas de pluie, je sépare les partis. C’est juste un petit bout comme ça à essayer d’être poète à chercher le génie malheureusement je l’ai pas. Ai mangé une orange, pense à Claude Gauvreau et au « Oranges sont vertes » une pièce de théâtre. Pense aussi à « Tintin et les oranges bleue » https://www.youtube.com/watch?v=aqcdNPPh8rE  Le professeur Tournesol me fait pensez au psy qui me suivait. Je suis pas très sérieux cette nuit, j’ai pas envie de crier au loup quand y’en a pas… Plus tard ce matin je vais aller acheter du beurre, les oranges, le beurre c’est très alimentaire ce blog. Je suis étourdis une espèce de vertige… Parfois je me sent moins que rien mais encore ce soir j’irai pas dans cette direction là. J’écris pour le mieux, pour le bien aussi, la malédiction j’y crois pas beaucoup, y’a plus de poète maudit comme y’a plus d’écrivain notable… Quoi que! La noblesse on s’en débarrasseras jamais complètement, y’a encore des étudiants qui sortent d’Oxford où de Harvard ce sont eux qui vont diriger le pays comme une république de bananes… Ce que j’en dis ça vaut ce que ça vaut, j’ai été incapable de tenir une job dans un atelier c’est pas moi qui va se faire élire député, c’est encore la nuit. Je cherche les mots qui décrirais bien mon senti puisqu’il faut nommer l’état dans lequel je suis. Je crois que je vais y arriver encore cette nuit dans cette longue série avec laquelle je veux vous faire part de mon senti d’insomnie. Ça changeras pas le monde ces courts textes, peut-être pas le vôtre mais le mien oui… Je vais arrêter de me plaindre de mon manque d’instruction, je suis arrivé jusqu’ici à vivre dans diplôme c’est pas plus mal. Étrangement cette nuit je me sent comme à la veille d’un départ pourtant j’irai pas plus loin qu’au coin de la rue. J’en ai presque fini pour cette nuit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il ne neige plus, ce matin j’ai reçu le courrier que j’attendais, dehors un gars passe en sifflant. Je vais m’étendre un peu et revenir…Voilà je suis debout, la nuit approche, j’ai dormis un peu. Je suis vide j’arrive pas à vous trouver quoi vous raconter. Là fois où à un retour de France on m’a interrogé aux Douanes de Montréal, j’avait pas peur, j’avais rien à me reprocher, j’ai discuté maladie et santé mentale avec la douanière on m’a laissé passer sans me fouiller. Viens de recevoir un appel de la compagnie de câble télé, je viens à peine de changer ils reviennent déjà à la charge. Comment je me sens? Pas mal, frais rasé, la nuit est tombé je pense au Avec le temps de Ferré, c’est assez terrible la vitesse avec laquelle il passe le temps. Pendant ce temps-là dans le goulag occidental les fumeurs de crack s’abrutissent. Depuis que je suis sortis du monde de la consommation je vois plus tellement de drogués. C’est jeudi soir, c’est vraiment le jour de la paye, ils vont passer au guichet ramassé leurs petit pognon et parler de révolution devant une bière entre amis. Souvenir de la brasserie Cervoise où je jouais au billard et mangeais des hot-dogs européen. Je sais même plus de quoi je discutais avec le sud-américain Jorge qui se faisait beau en se mouillant les cheveux pour se peigner, il espérait séduire une jeune fille… J’arrivais là à l’ouverture à quinze heure et partais à la fermeture à minuit, je buvais des pichets de bière en fût. Je m’ennuie pas de ça j’ai jamais revécu de bons moments maintenant je préfère la sobriété. Voilà c’est encore mon thème de prédilection, j’étais vraiment dérangé par cette obsession de l’alcool, je m’y suis jamais fait d’amis. Je vivais dans une chambre où je rentrais saoul pour m’endormir. Ce soir je prie j’essais d’avoir de la gratitude pour ce que j’ai, pas beaucoup mais c’est à moi. Pour ce qui est des voyages je veux voir venir si tout va bien je partirai l’automne prochain mais ça aussi c’est un jour à la fois. L’odeur d’huile qu’il y avait chez moi est disparue, c’était le seau d’eau corrompus maintenant ça sent le détergent. J’ai oublié de quoi je voulais vous parler mais oui chez ces gens là y’avait toute cette admiration pour ces artistes pop, morts d’overdose, Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrisson ect… J’imagine que maintenant on adore Prince et Jim Belushi… Moi je suis pas pressé de faire comme eux je crois qu’il y a moyen de créer sans d’intoxiquer, je pense à la chanson The pusher de Steppenwolf https://www.youtube.com/watch?v=Fb3nicduLfM  j’en veux plus de ça dans ma vie, toutes ces cochonneries sans parler des psychoses et de la maladie… Je pense que je vous l’ai pas dit j’ai reçu mon recueil de bandes dessinées, je suis content. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard