dimanche 20 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de terminer la lecture de la recension des livres de LaPresse+. Je sais pas comment écrire, y’avait rien d’intéressant, où ils avaient tous le même intérêt. Ça me donne pas envie de lire. Je comprends pourquoi on hésite à me lire, mon écriture est pas extraordinaire. Ce soir j’ai mangé un steak pomme de terre carotte. Comme j’ai pas envie de tuer personne j’écrirai pas de polar. Je sais pas si les vrais policiers lisent des romans. Je crois pas, eux c’est plutôt le sport. Je me cherche, suis perdus, j’écoute mon âme, mon cœur et y’a que le silence. Je vous l’avais dit que je fais pas de la grande littérature… Souvenir du petit cabot Micky de mon enfance, il boitait, un chien qui boite c’est rare. Je l’aimais quand même beaucoup… Chez le patriarche y’avait des animaux la matriarche s’en occupait, un chien, des chats, des lapins, des poules, une vrai ménagerie. À l’époque la maison était encore entourée de terrains vagues. Ce soir j’attends la neige, j’ai peur du temps qui passe, je comprends ceux qui rechutent parce qu’ils veulent ralentir le temps, dans une cellule le temps est long… C’est toujours une journée à la fois, y’a une babiole qui est tombée je sais pas quoi, je l’ai pas trouvée. Je pense aux gares européennes. La bébelle qui est tombée je vais la retrouver et je vais me demander qui l’a mis là dans un accès de paranoïa. Plus j’avance dans l’écriture et la lecture plus je réalise que je peux pas tout faire. Ces quelques mots que vous lisez c’est beaucoup plus long de les écrire que de les lires. J’aimerais quand même qu’on reconnaisse mon « travail ». Demain j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’étais partis pour dénigrer quelqu’un mais je le ferai pas les gens ont le droit d’être comme ils sont. Parfois je discute et le courant passe pas, je me reconnais pas dans l’autre. La coupable au fond c’est toujours la misère pourquoi on en veut toujours plus quand on a moins que rien. Je connais personne qui a demandé ça, se débattre avec quelques dollars par mois, les banques alimentaires et les kraft dinner. Je suis chanceux maintenant j’y arrive, je mange à ma faim, je suis moins fou et je remercie. Parfois quand je vous écris c’est comme si j’avais tout dis, je pense que le psy des médias dis que c’est pas bon de se dévoiler. J’en ai vraiment rien à faire de ce qu’il pense, qu’il fasse son show, je vais faire le mien… C’est vrai que les gens stigmatisent rapidement, c’est pas long être qualifié de bon à rien. Y’a un slogan qui dis vivre et laisser vivre. Je pense aux espèces de copains tout croches que j’avais ils sont disparus et c’est tant mieux. Ça va être la dernière phrase avant les salutations d’usages. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Si ça vous a plus y’en auras d’autre!!!

Bernard

samedi 19 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis vide, je vais quand même vous écrire quelque chose, la télé est sur le match. Ma lectrice de l’Outaouais a rencontré un chanteur qu’elle aime bien. Il est sympathique il a eu une jasette avec elle. Je l’aime bien moi aussi cette chanson Les portes du matin https://www.youtube.com/watch?v=H1HsxaGpa_g . Vous avez reconnus Richard Séguin. Déjà la télé parle de cadeau de Noël, je crois que bientôt il va neiger « Ha comme la neige a neigé ma vitre est un jardin de givre, Ha comme la neige a neigé qu’est-ce que le spasme de vivre » Émile Nelligan, quelques vers que je sais par cœur je les ai appris dans mon adolescence. Y’a tu quelque chose qui rime mieux qu’adolescence et poésie… Ce soir je suis dans la solitude, semble que je ne serai jamais plus seul, mélancolie tu t’attache à moi dans la nuit, mes amours sont mortes je les ai mis à la porte pourtant elles étaient fortes, mes vers sont de quelles sortes. Je les écris comme des escortes qui m’accompagnent aux milieux des cohortes que le diable m’emporte. Bon! Ce soir je suis dans les mauvais vers, ce qui reviens souvent c’est ce je suis, la première personne du singulier le verbe être au présent… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine tout à coup, mais vous qui me lisez j’espère vous toucher. Les gens sérieux sauvent des vies, je veux juste vous dire que si je suis sortis de l’enfer vous pouvez le faire vous aussi. C’est égoiste ce je pourtant c’est ma connaissance, ma prose, c’est très possessif. Je vous donne tout ça à lire ce soir. Y’a l’ami qui m’a téléphoné quand il me pose des questions il prend la tonalité d’un psychiatre, c’est un peu fatigant. Je sais que j’ai des lecteurs fidèles… Je me dis que c’est pas grave si je vous raconte pas, pourtant c’est ce que je veux faire, aujourd’hui j’ai passé la journée à dormir. Ai nettoyé mes lunettes, la météo annonce de la neige pour lundi, je vous parlerai pas de hockey. Avant je regardais le match chez un copain et quand il se terminait vers vingt deux heure je partais dans la nuit m’asseoir dans un bar miteux et j’éclusais su scotch et des bières, ma tête arrêtais quand même pas jusqu’au moment où je commençais à faire des idioties… Vous savez j’écris ça d’un jet, je travaille le texte dans ma tête, si on peut appeler ça travailler. Des mots encore, les gars buvaient ils ne lisaient pas, une fois que j’avais gaspillé ma paye fallait bien que je m’occupe à quelques choses, la lecture voilà ce qui me branchait. J’espère que mes lectrices ont assistées à un bon concert. Je cherche comment terminer et j’écris pas charche comme un potache, je trouve pas le bon mot pour le mauvais élève je viens de trouver, un cancre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On me demande de payer pour qu’on voie mon blog. Je crois pas faire ça. Au club c’est à peu près l’heure du dernier set. Je crois que le premier est à dix heure le deuxième à minuit et le dernier à une heure et demie plus les rappels. Ça semble simple tout ça mais c’est compliqué quand tu es saoul et que tu à sommeil. Je prends mon temps j’essaie d’être bien réveillé. Je crois que j’ai fait des cauchemars sur les camps de concentration. Le goulag occidental à l’époque c’était un quartier pour la classe ouvrière. Je sais je suis pas vraiment dans un goulag, y’a un air de Miles Davis qui me joue dans la tête. J’ai souvenir de ce faux piano où on s’assoyait autour pour boire. La musique jouait très fort, on s’entendait pas parler de toute façon abrutis comme j’étais, j’avais rien à dire. Quand je dansais c’est la bière à la main, j’avais peur que si je la laissais sur le comptoir on n’y jette un mégot de cigarette. Ouais! Ça faisait quand même des soirées tristes. Je me souviens être sortis du club dans le quartier latin et d’avoir marché vers l’est jusqu’à ce que j’appelle maintenant le goulag occidental, j’ai eu peur déjà là le quartier avait pas bonnes réputations. Je connaissais une piaule où y’avait un gars qui vendait toutes sortes de cochonneries, j’ai pas couché là, la peur plus la paranoïa c’était trop… Je suis pas trop à l’écoute de mon senti, j’essaye de lui donner une autre tonalité que le précédent. Je parle de la tonalité du blog pas de mon senti qui de toutes façon est souvent le même… Je crois pas vous avoir parlé de mes démangeaisons au rectum, le médecin que j’ai consulté crois que c’est rien, j’espère qu’il a raison. Je regarde l’écran je trouve ça toujours sympathique de voir le texte qui s’écrit à mesure. Je vous mets la toune new wave de The Cures Drive https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  elle terminait presque toutes les nuits au club, après le disc-jockey arrêtait. C’est vrai que fallait être malade pour passer des nuits seul parmi des inconnus et boire à en vomir… Y’avait déjà longtemps que j’avais commencé à consulter je passais quand même des nuits à vouloir me suicider https://www.youtube.com/watch?v=o6QDjDPRF5c&list=PLbN_rmI8eDSvalnjVi6UkrsHJpbR01sTo  Une toune de lendemain et encore une autre du traitement que j’aurais mérité https://www.youtube.com/watch?v=CnVf1ZoCJSo . C’est toujours étonnant de constater comment la musique accompagne les bonnes comme les mauvaises nuits. Je me souviens d’un bar qui s’appelait le Saint-François-Xavier on y jetais de la poudre sur la minuscule piste de danse. Parfois j’arrivais à oublier qu’il me fallait changer d’endroit, que j’étais pas obligé d’aller voir ailleurs si j’y étais. Ici, c’est toujours la nuit, je crois pas que dehors à cette heure ci il y a beaucoup de bon monde. Je m’excuse encore pour le post précédent. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Bonne nuit!!!

Bernard

vendredi 18 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Suis allé diner avec l’amie de Terrebonne qui reviens du Japon. Ce soir j’ai rien à dire, viens d’écouter Marie-France Bazzo qui pestais contre notre riche société qui laisse les gens vivre avec les banques alimentaires, comme elle dis c’est pas la guignolé une fois par années qui va tout régler. Je sais pas quoi vous raconter, dehors les camions klaxonnent… Je m’écoute et j’ai de la peine j’ai laissée l’amie payer la facture au bistro, parfois je me dégoutte j’ai tellement peur de manquer d’argent… J’ai même pas été capable de payer le parcomètre… Je crois qu’ils ont fermé les lampadaires du parc en face. Quoi qu’il me sois arrivé dans mon enfance je pardonne… Bein oui! Je suis un pauvre type, c’est mon vendredi autodénigrement et encore j’ai pas de mots. Venez donc me chercher, venez donc me chercher et enfermer moé, je suis trop fou pour la liberté, pourtant j’ai rien fait et c’est bien de ça qu’il s’agit j’ai la tête, la pensée paralysée… Je vais vous revenir à de la prose plus orthodoxe moins débilitantes. Je suis pas rimbaldien mais plus ascenseur pour l’échafaud quoi que j’ai pas de notion de solfège, incapable de lire une portée, mais où je m’en vais avec ça? Je suis écarté, égaré j’entends la sirène des pompiers quand j’écris ça à répétition c’est de l’ordre de la manie. SCHIZOPHRÉNIE!!! Fucking folie!!! Mais oui je pardonne mais vous aussi pardonnez moi, ça me tente pas d’aller me faire péter la gueule par les portiers de bars, aujourd’hui je crois que je grandis parce que malgré tout j’ai pas consommé, ce que je vie je le vie à jeun… Encore mon thème de prédilection. Non! Je vous dirai pas que je suis seul au monde, je suis pas le premier ni le dernier a vivre ce que je vie là. Bein oui vous pouvez dire que je suis une maudite grosse plorine pourtant y’a toujours une tentative de me débrouiller. Je suis quand même content pour cette amie qui fait de beau voyage, le Japon c’est pas rien… Dans le goulag occidental on agrandie le port, plus de bateau, plus de container.  C’est jamais très fort ce que j’écris je manque d’imagination. Quelle connerie ce que j’écris. Vous commencez à me connaitre à savoir que j’ai pas la plus grande confiance en moi. Les japonais pour l’honneur se faisait Hara-kiri un poignard dans le ventre et un sabre qui les décapitait. J’aimerais ça être zen mais j’y arrive pas je suis toujours perturbé, j’ai pas beaucoup étudié les sages philosophes japonais. Le seppuku, se faire trancher la tête est moins honorable parce que moins douloureux. C’est assez horrible  ce dont je traite ce soir, je veux pas souffrir plus. Quand j’écris comme ça je pense à Dédé Fortin, qui a ce que j’ai entendu s’était donné la mort de cette façon, je sais pas si c’est vrai. Je termine merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 17 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Une heure du matin je suis debout et je vous écris. Je me demandais si l’amie psychologue me lisait toujours? L’insomnie peut parfois être créatrice, c’est ce que je fais je crée un court texte qui parle de mon mal de vivre mon mal à l’âme vous en faites pas vous êtes pas chez Denise Bombardier ni chez Janette Bertrand. Je suis tellement angoissé que ça me réveille la nuit, je préfère me lever que de tourner en rond a essayer de faire un roupillon. Je vous écris et en même temps je me joue dans le nombril, ego? Narcisse? Où tout simplement un gros fat? Je sais pas. Ce soir comme photo ce seras celle du mémorial aux soldats de la deuxième guerre mondiale, ils sont mort pour que je puisse vivre mes angoisses. J’ai regardé une série de documentaires sur la seconde guerre mondiale. J’y ai appris que dans ce conflit on bombardait aussi les civils et des deux côtés. La mort et la guerre ne choisissent pas même dans les conflits d’aujourd’hui. Moi qui aime tant les avions j’ai un peu peur de m’envoler, je crains un attentat terroriste. Pendant que le monde est en guerre la bohème se la joue nihiliste et objecteur de conscience. « La bohème »-Charles Aznavour


Une grande chanson quand même, je me rappelle la mienne de bohème où je dormais dans le salon chez un copain et où au début du mois je me payait un litre de mauvais vin, qui m’apaisait et me rendait mélancolique. Je crois que je me suis trop payé la tête des gens qui prenaient des médicaments maintenant c’est à mon tour. Parfois je pense à m’engager mais soixante ans et schizophrène je crois pas qu’on m’enrôlerais. D’après un article du Devoir, l’atmosphère aux States selon Robert Lepage est épeurante et fait pensée à l’Allemagne nazi. Je résume c’est pas que ça mais America great again peut se comparer au mein kampf de l’Allemagne des années trente. Je sais je devrais pas écrire là-dessus moi pauvre néophyte de la politique internationale. Je vous ai évité mon senti cette nuit… Encore de la musique dans une voiture arrêté au feu rouge cette nuit. Quand je parle des nazis j’ai pas de sympathie et je tiens pas à ce que ma peau finisse en abat-jour, je suis pas un bon aryen, je suis gros et médicamenté on m’enverrais vite dans ma folie au camp d’extermination peut-être qu’on réhabiliterais le goulag occidental, la gare de triage et les terrains vagues autour. Va falloir que je pense à me cacher dans le bois mais là non-plus je sais pas si je survivrais. Je la sent l’extrème droite qui souffle dans les quartiers populaires, y’a des groupes qui veulent que le quartier reste immobile on sait plus trop si c’est la gauche où la droite, Bon! Je termine mes commentaires de taré en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Petit temps triste aujourd’hui, les feuilles sont toutes tombées. Parfois je m’assois devant l’écran d’ordi et je sens l’étable, l’écurie, l’orignal. Je prends donc une douche et de toute ma folie je répète je sens l’étable ect. J’ai donc pris une douche et je me suis parfumé j’ai pas honte je sens bon, je crois que je vous en dirai pas plus sur mon hygiène personnelle mais ça fait toujours du bien de prendre une douche, bon! Revenons aux choses sérieuses comme le Tom’s d’Alexander Calder à la National Gallery of Art de Washington une magnifique sculpture de mille neuf cent soixante-quatorze. Je crois que je partirai pas cet hiver, il est un peu tard pour réserver et je veux faire des économies. Je m’écoute en pensant à ce petit parc où je me suis assis à Washington, mes semblables itinérants couchés sur un banc et d’autre qui parlent seul. Je les ai pas pris en photo par respect. Je pense à ces gens sur leurs parterre à Deux-Montagnes ils avaient l’air tout étonné que je leurs adresse la parole que je leur demande ma direction… Je suis fou vous me suivez certainement pas chronologiquement c’est « fucké » ce que j’écris. Hier matin j’ai vu une dame sortir avec des skis de fond de chez La Cordée elle devait être en moyen c’est pas donné mais pour le moment y’a pas de neige à moins d’aller dans le parc des Laurentides. Lentement les journées raccourcissent, j’ai pas le temps de tout faire à la lumière du jour, c’est pas tellement important. Là comme toujours, je vais essayer de nommer mes sentiments, je suis ni angoissé ni exalté pas plus que je suis sur un pink cloud. Je pense à l’ami qui travaille au cimetière Côte-des-Neiges de ce temps-là il doit ramasser des feuilles, j’aurais pas l’état d’esprit pour travailler dans un cimetière. Me souviens du Café Campus qui à l’époque était à côté, on disait des employés du cimetière que c’était de gros buveurs. Mes écris sont toujours teintés de mon thème  de prédilection, je suis trop vieux pour aller faire une dépression au bar du bistro d’à côté, je cherche plutôt qui je pourrais écouter et aider… Je pense à l’époque où les gens conduisaient leurs voitures une bière entre les deux jambes. J’ai déjà conduit en état d’ébriété mais je roulais très lentement, j’essaie d’imaginer comment font maintenant les gens qui se rendent à la brasserie en sortant du travail et y passent la soirée comme je faisais dans le temps.  Enfin tout ce temps-là est passé, j’aime plutôt vous écrire comme ça, toujours heureux de voir les caractères dans l’écran. Maintenant je suis plus vieux, j’essaye d’être raisonnable, y’avait ce voisin alcoolique anglophone qui est mort au bout de sa bière à cinquante- six ans, tant pis pour ceux qui comme moi savent pas boire et s’abstiennent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 16 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ai parlé à la matriarche qui s’en va en Outaouais la semaine prochaine. À la télé les pubs de Noël sont commencées. Mon âme est morte mon âme est vide. Faites-vous en pas c’est parce que c’est calme. Je cherche un angle sous lequel abordé mon blog ce soir. Les journées passent tellement vite, je crois pas que je partirai cet hiver, je veux garder mes économies. J’ai changé d’idée je veux pas commencer à quêter y’a aussi que mes abonnements télécommunications coutent cher. Ça devrais être corrigé le mois prochain. Je sais pas si ça vous intéresse comment je me sens? Je me sens comme un vieux Nelligan avec des textes de bonhomme de soixante ans. La poésie c’est pour les jeunes presque pour les enfants. Écrire c’est pas une fontaine de jouvence quoi que le camelot du magazine l’Itinéraire était tout heureux d’apprendre que j’écris. Les gens en général sont bien contents d’apprendre ça, ils m’encouragent… Me souviens que parfois quand j’habitais chez le patriarche après souper je sortais mais j’avais le va-vite, j’étais obligé de courir jusqu’au toilette du resto le plus proche… Me suis enrobé les mains de crème parfumée. J’ai pas vraiment besoin j’ai plus les mains rudes du temps où je travaillais manuellement. Un jour comme ça j’ai décidé d’être adulte, de faire confiance à une force spirituelle et de prier. Je sais que pour certains d’entre vous ça apparait comme une faiblesse. J’ai remplacé les spiritueux par le spirituel même ici je demande à ma force supérieure de m’aider à vous écrire… Étrangement quand je mentionne ça je deviens muet, ce soir en bruit de fond c’est la voix du présentateur de nouvelles qui parle de l’enquête sur la police et les amérindiennes… Maintenant j’essaye de pas courir après le trouble. La bonne femme qui annonce le revitiv médic m’énarve… Je sais pas si écrire ça me calme mais je me sent bien. Je suis moins anxieux. On parle de surprise et de toucher les gens ce que j’espère faire mais parfois je roule à vide. J’essaye, comme vous le lisez souvent tout est question d’essayer, d’être un gars aimable. Je pense à ce gars qui s’enfonçait dans le bas-fond alcoolique et qui croyais être dans la culture underground et cet autre qui me traitais de granola parce que dans mon actif de consommation j’allais à la bibliothèque. Je cherchais un refuge et y’a pas une travailleuse sociale qui m’a conseillé les groupes de douze étapes. Je leurs en veux pas j’étais pas prêt. Hé oui! Maintenant je suis un néphaliste et je suis heureux même si l’autre dis c’est que de l’alcool c’est pas grave, moi ça me tue. Voilà je vous laisse avec de la musique que j’avais acheté comme cadeau de Noël de mon père. John Mayall, Jazz Blues Fusion https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY  J’étais un peu snob. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard