jeudi 17 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Une heure du matin je suis debout et je vous écris. Je me demandais si l’amie psychologue me lisait toujours? L’insomnie peut parfois être créatrice, c’est ce que je fais je crée un court texte qui parle de mon mal de vivre mon mal à l’âme vous en faites pas vous êtes pas chez Denise Bombardier ni chez Janette Bertrand. Je suis tellement angoissé que ça me réveille la nuit, je préfère me lever que de tourner en rond a essayer de faire un roupillon. Je vous écris et en même temps je me joue dans le nombril, ego? Narcisse? Où tout simplement un gros fat? Je sais pas. Ce soir comme photo ce seras celle du mémorial aux soldats de la deuxième guerre mondiale, ils sont mort pour que je puisse vivre mes angoisses. J’ai regardé une série de documentaires sur la seconde guerre mondiale. J’y ai appris que dans ce conflit on bombardait aussi les civils et des deux côtés. La mort et la guerre ne choisissent pas même dans les conflits d’aujourd’hui. Moi qui aime tant les avions j’ai un peu peur de m’envoler, je crains un attentat terroriste. Pendant que le monde est en guerre la bohème se la joue nihiliste et objecteur de conscience. « La bohème »-Charles Aznavour


Une grande chanson quand même, je me rappelle la mienne de bohème où je dormais dans le salon chez un copain et où au début du mois je me payait un litre de mauvais vin, qui m’apaisait et me rendait mélancolique. Je crois que je me suis trop payé la tête des gens qui prenaient des médicaments maintenant c’est à mon tour. Parfois je pense à m’engager mais soixante ans et schizophrène je crois pas qu’on m’enrôlerais. D’après un article du Devoir, l’atmosphère aux States selon Robert Lepage est épeurante et fait pensée à l’Allemagne nazi. Je résume c’est pas que ça mais America great again peut se comparer au mein kampf de l’Allemagne des années trente. Je sais je devrais pas écrire là-dessus moi pauvre néophyte de la politique internationale. Je vous ai évité mon senti cette nuit… Encore de la musique dans une voiture arrêté au feu rouge cette nuit. Quand je parle des nazis j’ai pas de sympathie et je tiens pas à ce que ma peau finisse en abat-jour, je suis pas un bon aryen, je suis gros et médicamenté on m’enverrais vite dans ma folie au camp d’extermination peut-être qu’on réhabiliterais le goulag occidental, la gare de triage et les terrains vagues autour. Va falloir que je pense à me cacher dans le bois mais là non-plus je sais pas si je survivrais. Je la sent l’extrème droite qui souffle dans les quartiers populaires, y’a des groupes qui veulent que le quartier reste immobile on sait plus trop si c’est la gauche où la droite, Bon! Je termine mes commentaires de taré en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Petit temps triste aujourd’hui, les feuilles sont toutes tombées. Parfois je m’assois devant l’écran d’ordi et je sens l’étable, l’écurie, l’orignal. Je prends donc une douche et de toute ma folie je répète je sens l’étable ect. J’ai donc pris une douche et je me suis parfumé j’ai pas honte je sens bon, je crois que je vous en dirai pas plus sur mon hygiène personnelle mais ça fait toujours du bien de prendre une douche, bon! Revenons aux choses sérieuses comme le Tom’s d’Alexander Calder à la National Gallery of Art de Washington une magnifique sculpture de mille neuf cent soixante-quatorze. Je crois que je partirai pas cet hiver, il est un peu tard pour réserver et je veux faire des économies. Je m’écoute en pensant à ce petit parc où je me suis assis à Washington, mes semblables itinérants couchés sur un banc et d’autre qui parlent seul. Je les ai pas pris en photo par respect. Je pense à ces gens sur leurs parterre à Deux-Montagnes ils avaient l’air tout étonné que je leurs adresse la parole que je leur demande ma direction… Je suis fou vous me suivez certainement pas chronologiquement c’est « fucké » ce que j’écris. Hier matin j’ai vu une dame sortir avec des skis de fond de chez La Cordée elle devait être en moyen c’est pas donné mais pour le moment y’a pas de neige à moins d’aller dans le parc des Laurentides. Lentement les journées raccourcissent, j’ai pas le temps de tout faire à la lumière du jour, c’est pas tellement important. Là comme toujours, je vais essayer de nommer mes sentiments, je suis ni angoissé ni exalté pas plus que je suis sur un pink cloud. Je pense à l’ami qui travaille au cimetière Côte-des-Neiges de ce temps-là il doit ramasser des feuilles, j’aurais pas l’état d’esprit pour travailler dans un cimetière. Me souviens du Café Campus qui à l’époque était à côté, on disait des employés du cimetière que c’était de gros buveurs. Mes écris sont toujours teintés de mon thème  de prédilection, je suis trop vieux pour aller faire une dépression au bar du bistro d’à côté, je cherche plutôt qui je pourrais écouter et aider… Je pense à l’époque où les gens conduisaient leurs voitures une bière entre les deux jambes. J’ai déjà conduit en état d’ébriété mais je roulais très lentement, j’essaie d’imaginer comment font maintenant les gens qui se rendent à la brasserie en sortant du travail et y passent la soirée comme je faisais dans le temps.  Enfin tout ce temps-là est passé, j’aime plutôt vous écrire comme ça, toujours heureux de voir les caractères dans l’écran. Maintenant je suis plus vieux, j’essaye d’être raisonnable, y’avait ce voisin alcoolique anglophone qui est mort au bout de sa bière à cinquante- six ans, tant pis pour ceux qui comme moi savent pas boire et s’abstiennent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 16 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ai parlé à la matriarche qui s’en va en Outaouais la semaine prochaine. À la télé les pubs de Noël sont commencées. Mon âme est morte mon âme est vide. Faites-vous en pas c’est parce que c’est calme. Je cherche un angle sous lequel abordé mon blog ce soir. Les journées passent tellement vite, je crois pas que je partirai cet hiver, je veux garder mes économies. J’ai changé d’idée je veux pas commencer à quêter y’a aussi que mes abonnements télécommunications coutent cher. Ça devrais être corrigé le mois prochain. Je sais pas si ça vous intéresse comment je me sens? Je me sens comme un vieux Nelligan avec des textes de bonhomme de soixante ans. La poésie c’est pour les jeunes presque pour les enfants. Écrire c’est pas une fontaine de jouvence quoi que le camelot du magazine l’Itinéraire était tout heureux d’apprendre que j’écris. Les gens en général sont bien contents d’apprendre ça, ils m’encouragent… Me souviens que parfois quand j’habitais chez le patriarche après souper je sortais mais j’avais le va-vite, j’étais obligé de courir jusqu’au toilette du resto le plus proche… Me suis enrobé les mains de crème parfumée. J’ai pas vraiment besoin j’ai plus les mains rudes du temps où je travaillais manuellement. Un jour comme ça j’ai décidé d’être adulte, de faire confiance à une force spirituelle et de prier. Je sais que pour certains d’entre vous ça apparait comme une faiblesse. J’ai remplacé les spiritueux par le spirituel même ici je demande à ma force supérieure de m’aider à vous écrire… Étrangement quand je mentionne ça je deviens muet, ce soir en bruit de fond c’est la voix du présentateur de nouvelles qui parle de l’enquête sur la police et les amérindiennes… Maintenant j’essaye de pas courir après le trouble. La bonne femme qui annonce le revitiv médic m’énarve… Je sais pas si écrire ça me calme mais je me sent bien. Je suis moins anxieux. On parle de surprise et de toucher les gens ce que j’espère faire mais parfois je roule à vide. J’essaye, comme vous le lisez souvent tout est question d’essayer, d’être un gars aimable. Je pense à ce gars qui s’enfonçait dans le bas-fond alcoolique et qui croyais être dans la culture underground et cet autre qui me traitais de granola parce que dans mon actif de consommation j’allais à la bibliothèque. Je cherchais un refuge et y’a pas une travailleuse sociale qui m’a conseillé les groupes de douze étapes. Je leurs en veux pas j’étais pas prêt. Hé oui! Maintenant je suis un néphaliste et je suis heureux même si l’autre dis c’est que de l’alcool c’est pas grave, moi ça me tue. Voilà je vous laisse avec de la musique que j’avais acheté comme cadeau de Noël de mon père. John Mayall, Jazz Blues Fusion https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY  J’étais un peu snob. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir et à bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas ce que j’ai? Je crois que les écrans prennent trop de place dans ma vie, surtout cette machine à bouffer de l’information qu’est internet… Je me calme, je me calme, j’ai dormis un peu, me prépare un café voilà… Il pleut c’est la nuit, je sais pas comment vous dire mon senti, ai dormis trois heure, me souviens de ces journées passées à écouter du jazz dixie chez un copain https://www.youtube.com/watch?v=lzArTsWpOoE  à boire de la bière et à discuter, pour se faire pardonner de sa copine, qui travaillait elle, on préparait une lasagne pour souper. Je crois qu’à un moment elle en a eu assez de ses deux zigotos. C’est loin tout ça, ça se passait dans un logement de Villeray. Ça me faisait passés une journée dehors, je recevais mon chèque d’assurance chômage mais est venus un moment où y’avait plus d’amis ils étaient tous au travail et moi je glandais dans les débuts de la schizophrénie, la solitude devenait de plus en plus profonde, le mal à l’âme, le mal d’être omniprésent. J’avais perdus tout mes repères. J’essaye de trouver des souvenirs communs avec mes lecteurs lectrices, est venus un moment où je partageais plus rien j’étais trop malade. Je voulais coucher au poste de police provinciale de Baie-Comeau ils avaient appelé ma sœur, c’était pas parce que j’avais pas d’argent mais j’avais trop peur ce soir là j’ai couché dans un refuge et j’ai été trop con pour rester là. Je crois que je vous l’ai déjà raconté. Maintenant je voyage mais je reste loin des postes de police. Je suis heureux d’avoir un passeport ça m’indique que dans le passé j’ai rien fait de mal. Souvenir de tout ce bavardage au retour de l’école chez le patriarche ça a vite cessé avant de partir de l’école je fumait un joint et j’allait m’étendre sur le sofa du sous-sol soit pour écouter de la musique, Tubular bells https://www.youtube.com/watch?v=FN6jIvKiYOs  où la télévision The price is right, c’est bein la seule affaire qui est pas disponible automatiquement sur internet https://www.youtube.com/watch?v=BlHVBMd7Wqk voilà j’ai trouvé j’étais complètement débile de regarder des choses pareilles, une sorte de Tanguy https://www.youtube.com/watch?v=jC1bbyzwXHk sauf que j’étais pas seul y’en avait cinq autres dans la maison. Mon adolescence a duré longtemps, j’ai emmerdé mes parents. Je dirai pas que c’est à cause de la maladie c’était plutôt mon caractère de fainéant.  J’étais planté dans la maison du patriarche, c’est vieux tout ça, je suis heureux de me rétablir et de vivre dans mon studio du goulag occidental. J’essais d’être authentique de pas raconter de bullshit. J’ai éloigné plusieurs « amis » c’est mieux ainsi pour aujourd’hui j’en ai finis avec l’alcool… Un ami me demandais si je racontais tout, bien sur que non! Il est pas question de faire mal même si on dis souvent que les écrivains c’est des grands chiens sales. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Arriverderci!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 15 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mais oui c’est encore moi! Le ciel est magnifique ce soir, d’un beau rouge rose de soleil qui se couche. La télé diffuse les actualités, à l’assemblée nationale on donne des médailles d’honneur à de grands personnages. J’avoue que je me suis trompé en ce qui a trait à Leonard Cohen, mais oui il a chanté en français, sa dense et intense œuvre est quand même en anglais. Quoi que le monsieur faisait une carrière internationale, il se devait d’avoir des notions de français. Je sais je devrais me taire je suis un pauvre… Je vais essayer de vous parler de mon senti… J’ai un sentiment de départ je ne sais pour quelles destination. Mardi soir, il en reste pas mal avant la fin de semaine. Maintenant il fait noir, quand je m’écoute comme ça la première chose qui me viens c’est les larmes. J’ai pas à me bouleversé pour vous écrire, Justin Trudeau premier ministre est à Cuba j’y serai allé avant lui malheureusement je suis pas ambassadeur… Y’a aussi Serge Fiori qui reviens nous hanter, moi l’Heptade c’est pas ma tasse de thé, mélange de philosophie ésotérique et de musique, je me tais quand je parle de show-bizz de ce temps-là je me met un pied dans la bouche, enfin ce que je peux dire c’est de la musique de pépère… Si j’avais un peu d’humilité qu’est-ce que je vous écrirais, que j’ai besoin de couches pour incontinent? C’est pas vrai j’ai toujours le temps de me rendre au toilette. Voilà, les médias commencent déjà à nous parler des banques alimentaires, l’apothéose sera dans la guignolée des médias. Je suis rien, pas grand-chose, je dois prendre soin de moi. Je me vois encore dans l’atelier de production, je travaille à ramasser les copeaux de métal autour des machines, des mills… Le temps auras passé il n’en reste plus, je suis vieux, ça me fait mal, de la peine… La tristesse voilà ce que c’est, la tristesse d’être un pauvre type qui essais d’écrire pourtant je ne fais pas que ça quand on m’appelle et qu’on a besoin de parler j’écoute. Quand je pense au groupe Harmonium je pense à un de leur fan qui étais potier-mouleur, un bon gars qui il y a longtemps m’a beaucoup aidé… Quand- même la vie est plus dure qu’une chanson. Voilà un chef d’œuvre de Bruce Springsteen https://www.youtube.com/watch?v=aINKxgksisA la maison de mon père, c’est touchant. Je la retrouverai jamais cette maison elle est à vendre et j’ai pas les moyens, le père est plus là pour m’accueillir . Ce soir je suis loin, je suis dans le goulag occidental au nord des U.S.A. Mon quartier n’est plus populaire on y passe des condos au ghetto. Je vous remercie tous autant que vous êtes de lire cette pénible prose. J’essaye d’être un poète j’ai jamais su pourquoi, c’est le métier le plus difficile et le plus solitaire que j’ais fait. Je vous reverrai encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 14 novembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je sais pas pourquoi je suis un peu triste. Pourtant la journée avait bien commencé avec la réunion de mon groupe d’entraide, sans parler de la température qui était magnifique. Je suis dans le silence, viens de terminer le visionnement des actualités. Je bave… Je pensais à cette habitude que j’avais de monter à bord de la voiture d’inconnus quand même je ne faisais pas d’auto-stop. Me souviens du chômage comme ça avant les fêtes et quand je trouvais du travail dans un atelier d’anglophones fous de Toronto. Ça fait longtemps à peu près quarante ans pourtant je sens ça comme si c’était hier. J’ai de la difficulté avec la chronologie. Je vous remercie tous pour vos encouragements c’est toujours ça que j’ai voulu faire écrire, vous le savez… Ai mis la radio câblée, c’est Jean Leloup. J’écoute ce que me dis ce mélange de musique et cette voix intérieure… J’ai arrêté la radio c’est pas assez zen, ai dormis une grande partie de l’après-midi. Je dis rien, je ne fais que radoter, je suis au bout de mes mots qui sont toujours les mêmes. Je me souviens qu’adolescent les plus rockers écoutaient les Beatles et les petites bourgeoises écoutaient les Rolling Stones, c’était un peu à l’envers, la musique et la littérature qui va avec a occupé beaucoup de mon temps. Viens de recevoir un appel d’une compagnie d’assurance, ça m’intéresse pas je suis déjà assuré, ces téléphones là je réponds avec l’espoir, je ne sais quoi vous dire, l’espoir de je ne sais qui, je ne sais quoi. « Et maintenant » Gilbert Bécaud https://www.youtube.com/watch?v=TW6QiI7hHGA  Je me rappelle au cours d’art plastique de l’école secondaire on dessinait en écoutant monsieur cent milles volts. C’est loin tout ça, quand même j’ai toujours le sentiment que c’était hier. J’aurais aimé être un artiste reconnus, je suis qu’un petit tâcheron au jour le jour, un pauvre fou… Non! Je suis pas un titi de Paris https://www.youtube.com/watch?v=26gguiMS_o0  en fait je suis un migrant du goulag occidental. C’est toujours nostalgique ce que j’écris. J’arrive jamais à vous faire rire disons que le but c’est pas ça… J’ai posé mes pénates ici et j’ai pas l’intention de bouger… Je parle pas le verlan que le joual et parfois un français à peu près correct. Je pense à la commis réceptionniste de l’hôtel à Paris qui disait « si il vous plait » un peu n’importe comment. Je comprenais pas je lui ai dit de toute façon j’étais presque prêt à partir. Ces utilisations d’une expression c’est difficiles pour un paranoïaque comme moi. Ce soir je suis encore seul mais je suis chez-moi. Je pense au propriétaire du supermarché qui m’observe quand je fais mes courses, paranoïa? Je suis pas du genre à découper les coupons dans les circulaires. J’achète presque toujours là même chose. Ça fait un grand saut je passe de Paris au métro Papineau. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

P.S. Lire en agrandissant la photo ce qui est écris en haut du monument du Trocadéro.

dimanche 13 novembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’aimerais beaucoup une petite place dans votre liste de lecture. Semble que ceux qui comme moi écrivent sur la machine sont pas de vrais écrivains. Une chose que je sais je suis pas indispensable pas plus que mon écriture. Aujourd’hui LaPresse+ traitait des jeunes éditeurs. Je pense que je les ai essayé on m’a répondu que le catalogue étais plein. Je suis trop vieux je crois, je traite de choses passées de mode. N’empêche quand je vous écris comme ça je travaille la forme et le fond. Quand j’écris sur ce thème je pense toujours aux illusions perdues de Balzac. Tu critique ma prose et tu parles de ce que je fais et je te renvois la balle, simplement comme ça. Y’a des avantages à être inconnus, j’ai pas a suivre une ligne éditoriale, le fond est pas mal toujours le même de toute façon je suis pas Rolland Barthes. J’aurai passée ma vie à lire, sans faire une cenne pour plus tard essayer de composer sans toujours y arriver. Je suis pas du milieu universitaire pas plus que littéraire, je suis un loner, un solitaire si je suis pas édité papier c’est que ma prose est pas bonne. Parfois on me demande un texte pour des choses obscures, des créations collectives où mon nom n’apparait pas, c’est pas grave. Je crois qu’il faut que j’aille vers eux pas qu’ils viennent à moi. L’idée c’est pas d’écrire un best seller’s j’en suis incapable. C’est juste d’exprimer ma façon d’être ma façon de vivre et parfois de décrire ma relation avec la lecture et l’écriture. Je veux pas faire de réclame auto-dénigrante, juste, parfois vous écrire mes limites qui sont souvent celles d’un écrivaillon, d’un écrivassier… Je pense quand même à vous mes lecteurs réguliers ceux que je connais comme ceux que je connais pas. Lâchez moi pas, je dois vous dire que j’ai toujours du plaisir à vous écrire. Je sais pas si j’ai une pattes mais j’y travaille http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  voilà quelques textes là et là aussi http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnier. Je sais la lecture ça prend du temps et j’ai envie de revenir à notre inénarrable analphabétisme québécois.  Je sais c’est un tabou plutôt que d’apprendre à lire on courrait après les piastres, c’est comme la scolarité gratuite ça à jamais existé. Le temps a filé j’aurai écris quelques petites choses ce seras l’héritage, pas le magnifique Héritage de Victor Lévy Beaulieu https://www.youtube.com/watch?v=x1qIbfWd_18  ni son extraordinaire Race de monde https://www.youtube.com/watch?v=aps4CSegJwM  mais quelque chose de bien à moi, advienne que pourras. Je pense à des romans de poche illisible acheté pour quelques cennes c’est peut être ça que j’écris. J’aurai écris avant d’aller cirer des souliers gare centrale, où peut-être ce seras la fin, la muette mort, mal appris, malaprise. N’ayez crainte mes jours sont pas compté, je sais pas comment c’est de l’autre côté et je suis pas pressé d’y aller. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard