samedi 1 octobre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est un défi de vous écrire en essayant de pas être plate. Ce matin dans LaPresse+ y’avait une chronique intéressante sur Paris. C’est vrai que je retournerais bien à Montmartre. Y’a les ruelles de Paris http://www.unjourdeplusaparis.com/paris-insolite/plus-belles-rues-secretes-de-paris que j’ai pas vues. Je sais pas quand j’y retournerai, je suis aussi attiré par d’autres destinations. Je cherche quoi vous écrire ma chambre donne sur la Catherine, vous m’auriez dit que j’allais vivre là plus de vingt ans, je vous aurais pas crus.  Je suis installé j’ai vécu des moments horribles ailleurs, j’étais dans le ventre de la ville qui m’écrasait, me digérait… J’ai remarqué que je discutais pas beaucoup avec les gens en voyage, y’a pas de grandes conversations à avoir avec les femmes de chambres. Même quand je sors dans le goulag occidental je discute pas. Me souviens de cette barmaid qui me disait que le bar étais pas un endroit pour discuter. Je pense aussi à ce couple y’a longtemps avec qui je rigolais. Je crois qu’ils voulaient que je rechute que je me cale encore dans l’alcool. Maintenant je sors plus beaucoup, j’ai peur c’est la paranoïa je crois, pourtant à Washington j’avais pas l’impression d’être suivis. Je sais que l’alcool peux donner une apparence de réconfort, mais c’est de la folie toute artificielle, encore une fois je délire, je vous ai déjà écrit là-dessus. Au rythme où j’allais je serais pas passé quarante ans. Je suis dans le silence, y’a les petits bruits domestique des voisins pour le reste c’est calme et c’est bien. J’essais d’écrire zen, j’ai pas de mantra où peut-être celui-ci, oum padne oum, je sais pas si ça s’écris… Me souviens de la piscine et des temples à l’ashram de Val-Morin, je suis quand même pas très fort sur le yoga, « Maharashi mahesh yogi, mon gourou m’a rendu fou » une chanson de Jean-Pierre Ferland  https://www.youtube.com/watch?v=I6vqnlAsdvE . Là je sais pas trop quoi vous écrire « Hare Krishna, My sweet Lord » Georges Harrison https://www.youtube.com/watch?v=0kNGnIKUdMI . C’est des souvenirs de gars perdus ces chansons là. Je pense à la spiritualité à comment c’est important qu’il faut en venir à ça… Mais ça prend du temps, faut faire un cheminement et un peu de prière ne pas avoir peur de souffrir pour grandir dans l’acceptation. Voilà maintenant c’est moi qui écris comme un gourou. Je pense au désir qu’on certaine personne d’être cool en se comparant, c’est pas bon, il faut être soi tout simplement… Mais non! Mais non je suis pas dans une secte et j’en partirai pas une… Je pense à la secte Moon à comment ça me fait peur… Je me souviens d’avoir vu un film où les gens en voyage était endoctriné, c’est un peu pour ça que je parle pas trop, je crois qu’on les tolère plus dans les aéroports avec leurs roses. Vous inquiètez pas le docteur dis que tout va bien. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 30 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Encore quelques mots, je persévère dans mon destin d’écrivain. C’est humide j’ai démarré le climatiseur, c’est la nuit plutôt que de lire je vous écris. Je pouvais pas attendre plus tard pour écrire je serais mort sinon il aurait fallu que j’invente l’internet et de ça je serais incapable. Je pense à une poésie entre graffiti et art de la rue de Ivan Tresoldi ça dis « Il poeta sei tu che leggi » que je traduis avec l’aide d’internet en « Vous que les lois du poète » traduction pas très heureuse mais avec la poésie c’est toujours difficile. J’ai vu ça sur un mur à Trieste, le lecteur deviens le poète j’espère que c’est ce qui arrive avec le goulag occidental que vous devenez poète vous aussi au travers de votre lecture… Je sais que je suis pas toujours émouvant et que les lois de la poésie sont très exigeantes… J’aimerais bien que mon écriture marque votre quotidien quelle en sorte quelques un de l’analphabétisme, je sais que vous avez appris à compter les dollars avant d’apprendre à lire, d’ailleurs vous ne savez pas lire je sais pas pourquoi je vous écris, c’est peut-être un exercice de littération  contraire pour moi de l’allitération… Le langage compliqué de l’art mural est très beau ,mais je le comprends pas, tout ce graphisme mur à mur, vous voyez ici c’est moi l’analphabète, je suis incapable de marquer mon territoire du goulag occidental et là je me lance dans ce que je pense un peu comme un retour en enfance et la souffrance, la souffrance qui ne veux pas que je danse parce qu’il y a la France et l’alternance cette façon de se remplir la panse pendant que tu pense et que j’essais d’être dense et en partance pour la chance et l’espérance intense… C’est une sorte de rap de scat, de « spoken word » juste là comme ça pour le plaisir. Pourtant, pourtant, y’en a pas autant ni souvent qui essaye ce plan avec des mots savants et parfois des mots d’enfants vieux de milles ans, dans le temps, dans le temps on se croyait savant on est qu’ignorant, gros jean comme devant on y croirais à la poésie mais au lit avec une amie à se faire des guili-guili pas ici dans ces mots qui s’enfuient interdit comme des saloperies… Voilà! Voilà c’est ça on le dis tout bas sur les toits sur la corniche pas en bas, on les voie de loin les rats pas besoin de compter les pas, vous direz c’est un cas, c’est facile d’écrire ça ici et là on marqueras rien on marqueras pas le pas… Je continue, je continue je ne suis pas nu mais j’en peu pu de ces histoires de ces déconvenue, je vous salue, je vous salut dans cette nuit qui a pas plus. Je termine, je suis pas une vermine. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me suis débarassé de mon vieux sofa. Je l’ai défoncé à la fin de la partie de hockey hier. J’en ai commandé un nouveau. C’est loin de mon senti tout ça, je suis quand même heureux que le Canada ais gagné la coupe du monde. Ce matin j’ai réussis à sortir seul le sofa ça a bien été. Ce soir je mange de la quiche. Je sais c’est pas très intéressant, parfois y’a des parfums qui me rappellent l’autre temps… Ce temps où j’étais malheureux mais où j’arrivais quand même à vivre, un temps où on me menaçait avec un couteau, où l’amour c’était pas beau. Je pense à Milan, c’est la capitale de la mode je crois, une très belle ville, j’ai beaucoup aimé y marcher. J’aime son architecture vieille Europe. Je me rappelle avoir pris un café dans le petit bistro derrière l’hôtel c’est des souvenirs qui me sont cher. J’ai encore envie de repartir, c’est pas les destinations qui manquent… Je reviens à ma façon de vivre auparavant, je veux qu’on me pardonne, je suis pas guéris mais je me rétablis, toute celle à qui j’ai fait du mal pardonnez-moi. C’est la fruiterie Milano qui a passé au feu, c’était un bon endroit pour se rappeler l’Italie. J’espère qu’ils vont vite se remettre sur pied. La quiche c’était une quiche provençale, la Provence un pays, une région où j’aimerais bien aller. Je me souviens du bonheur que j’avais à marcher seul dans Milan, faire un arrêt dans un bistro et prendre un café c’est une chose que j’aime faire dans toutes les villes que je visite même à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Je pense à ce bistro à touristes à la Havane, on y buvais des cocktails moi je buvais un cola cubain qui était aussi bon que le vrai. Disont que les gens buvaient des Cuba Libre, du rhum… C’est les vendanges, j’aimais bien boire du vin mais j’en ai trop bu maintenant c’est plus permis… Un espresso allongé c’est pas dégueulasse et ça réveille, un bon barista vous sers ça en moins de deux… À Washington j’en ai pris un tout ce qu’il y a de plus américain dans un Starbucks du quartier chinois c’est pas pareil comme un Starbucks pas loin du musée Pompidou à Paris encore là c’est des bons souvenirs bien que la barista trouvait que j’étais un peu Gérard. Tout ça pour dire que parfois on en sort du goulag occidental. Je pense à ces gens qui ont immigrés ici, j’en suis un immigrant je viens du Lac-Saint-Jean c’est quand j’étais enfant. Je me rappelle la place principale au centre de la ville, c’était très américain, c’étais Dolbeau. Marché dans Paris c’est un grand classique aussi, j’ai encore des choses à y voir, on dis la ville lumière je crois, elle est toute belle et éclaire les âmes. Voilà, ce soir c’est des souvenirs. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 29 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je fais cuire un rôti de porc pendant ce temps-là je m’aperçois que j’ai payé deux fois la même facture. Il fait un temps superbe, j’ai pas trop mal à l’âme. Dehors un gars gueule. Je rêve toujours d’avion pense à Barcelone, Prague où Rome. Y’a un parfum d’herbe provençale. Je l’ai préparé vite le rôti. Entre Toronto et Montréal à mon retour de Washington, l’avion étais presque vide. Je vois encore les lumières quand on arrive à Montréal. À l’aéroport les bagages sont dans le dernier carrousel, je crois que je vous ai déjà raconté tout ça. Ce soir y’a un match de hockey, le tournoi mondial justement à Toronto si le Canada gagne nous sommes champion. C’est pas vraiment mon senti le hockey, les hockeyeurs les sentiments ils les expriment en se tapant sur la gueule. Les russes sont éliminés ils sont trop bons au ballet, Nijinski, Barychnikof, ici on a pas ça, y’a pas de tradition même si je vie dans le goulag occidental… Mais oui! Je mange du porc je viens de vérifier la cuisson je crois qu’il va être bon… Je pense à la mise en scène que les russes avaient fait pour la visite de Montand et Signoret une façade heureuse et derrière des gens qui crèvent de faim. J’ai la tête qui se promène d’un bord à l’autre… Le rôti est bien cuit ce seras avec des pommes de terre et des carottes. C’est l’automne vous le savez quelques irréductibles vont encore s’asseoir sur les terrasses. Quand on parle dehors dans le goulag occidental c’est tellement bruyant, on parle à tout le quartier. Pour coucher dehors c’est pas encore les gros froids mais enfin je sais pas pourquoi il gueule comme ça. Je disais donc bientôt ça va prendre un abri, moi je suis incapable  de rester dehors longtemps… Tiens tout à coup je suis triste, je suis désolé d’avoir fait une erreur avec ma facture du Bell, c’est pas grave c’est le quotidien une erreur dans ma routine, c’est pas comme si j’avais omis de payer j’ai payé deux fois, voilà! Je devrais pas vous raconter ça c’est mon intimité, c’est comme de dire son salaire à n’importe qui… Je vais pas râler juste me rendre à l’évidence qu’un blog parfois y’en a qui aime pas ça. J’ai pas beaucoup d’entrée je continus quand même. J’ai souper c’était bon, un vrai repas cuisiné avec amour.  Là je suis déconcentré, la télé est ouverte… J’ai pas mal, le garde-manger est plein… Je veux finir ça de bon ton pas comme si je me faisait pogner les fesses dans un bar bondé où bien dans une job détesté. Ce soir je fais pas la victime, je suis seul chez moi et je pense à mon prochain voyage. Je vais là où je veux quand je veux. J’ai hate à mon prochain voyage en avion. Je vous laisse merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il est trois heure, on s’éveille pas on va se coucher. Je me rappelle dans mon enfance avec mes parents on est partis très tôt comme ça, j’aimais ça, je crois qu’on allais au Lac Saint-Jean, on l’a pas fait souvent mais j’en garde un bon souvenir… Une chose que je ne fait plus c’est écoeurer où étriver les autres, c’est pas nécessaire, je préfère la douceur. Je pense à un très bel édifice Le musée national de l’histoire Afro-américaine à Washington l’inauguration était cet été. J’étais gêné d’y aller je suis pas noir… Je suis pas noir mais parfois je me sent un peu à part comme si y’avait une apartheid des bénéficiaire de la sécurité du revenu, on a tous un petit quelque chose, un petit grain qui nous stigmatise, on a beau dire que c’est pas écris dans notre front c’est tout comme… Les psychoses à répétition ça marque. Cette nuit j’écris pas ça pour chialer, je suis un privilégié. Je m’en sors un peu plus chaque jour. J’avais un copain noir des années plus tard je suis conscient que c’étais pas une personne qui avait une grande estime de soi. Je l’ai perdu de vue y’a longtemps quand bien même je voudrais je saurai jamais ce que c’est qu’être noir. Je dois les accueillir comme des égaux, comme des citoyens parfois c’est difficile depuis que je me suis fait voler ma Ipad, sont ils délinquants et noir où noir et délinquants. Des petits bandits du vol à la tire y’en a de toutes les nationalités. Les américains ont même élu un noir comme président, c’est bien, et ils s’apprêtent à élire une femme, c’est le temps! J’admirais quand même tous ces bluesmen, tous ces jazzmen qui ont révolutionné la musique. Je veux pas dire de niaiseries mais je crois qu’ils ont beaucoup plus de talent que les blancs, je crois pas que ce sont tous des oncles Tom. Dans le temps au bistro y’avait un cuisinier Haïtien, il étais très gentils, on mangeais bien. Souvenir aussi de La Guadeloupe où les blancs sont plus rares mais où on est quand même traitée avec respect. Hier je regardais la vidéo du trentième anniversaire de Billy Jean en deux mille un, Michaël Jackson y est tout blanc, c’est étonnant… Je pense que les noirs aiment pas beaucoup qu’on parle d’eux ni qu’on les dénigre avec le mot raciste surtout que c’est temps ci aux U.S.A. ils vivent des moments difficiles. Partout on les arrête au faciès c’est de la persécution. Martin Luther King a encore des choses à nous apprendre et je pense à ce joueur de football qui refuse de se lever debout pour l’hymne national. C’est un geste qui en dis long. Tout ça c’est des belles pensées me reste à les traduire dans ma vie de tous les jours. Je crois que j’ai écris des clichés ce soir. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 28 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça va bien je suis pas trop triste. C’est la fin du mois et j’ai encore à manger. Je couche pas dehors et je peux me laver. Je bois beaucoup d’eau et je vais souvent uriner. Je sais! Je sais! C’est pas poétique, j’ai une collègue qui d’une façon élégante utilise le mot cinéraire, employé dans un haïku ça évoque deux choses l’urne et la plante. Des mots savants j’en utilise pas souvent mon vocabulaire est limité, je crois que la langue du commun est suffisante pour nommer mon senti. Pendant ce temps- là les gens rentrent à la maison, il fait frais c’est vraiment l’automne. Mercredi soir y’en a plusieurs pour qui c’est le jour de paye et qui vont aller noyer dans l’alcool leurs journées de dur labeur, me souviens d’avoir fait ça, cette détente était toute artificielle, ça m’en prenais toujours plus et j’y arrivais pas… Oui! Oui! J’ai déjà travaillé mais y’a longtemps, j’allais de ratage en ratage, bousillait tout ce que je faisais c’était toujours à recommencer. Je peux plus trop chialer sur la routine je m’en suis donné une avec ce que vous lisez là, la seule différence c’est que j’aime ça. Je sais pas si c’est vrai qu’il faut souffrir pour gagner sa vie je souffre un peu, hier j’ai pris un œuf dans le frigo je croyais en avoir qu’une douzaine mais j’en ai deux, je me suis mis a me demander qui avait bien pu apporter la deuxième, c’est impossible je vie seul mais parfois quand des choses comme ça arrivent je me sent persécuté. Je me souviens aussi j’étais peintre au fusil et je m’intoxiquais, le midi je croyais qu’ils cachaient mon lunch mais j’en avais tout simplement pas apporté. Ça aussi c’est de la folie et je vous parle pas du « fume » de l’assembleur tackeur après tout ça on va vous dire que le travail c’est important, y’a ce vieux dicton qui dis « soudeur le jour, saoul dur la nuit ». Tout ça c’est y’a longtemps y’a quarante ans. Maintenant je m’intoxique plus, ma folie puisque c’est de ça qu’il s’agit, je la passe dans mes écrits. Je guérirai jamais et je suis pas Dashiell Hammett pour écrire des romans noirs. Dans ma paranoïa j’avais commencé une enquête que j’ai jamais terminé, j’étais trop perdu. « Le faucon Maltais » avec Humphrey Bogart  http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19424717&cfilm=1809.html qui menais de vrais enquêtes. Ça fait pas partie de mon senti, je pense que ce film a déjà été diffusé à la télévision. Ma vie c’est pas un roman noir, c’est juste parfois la peur, parfois l’angoisse. Je sais pas pourquoi je vous parle de ces deux grands artistes américains un a bien servis l’autre. Je vous écris comme ça c’est sans doute mon désir d’être un artiste, le millwright dirais que je suis un chuton, une larve, mais c’est pas important. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est presque devenue un tic cette entrée. J’ai le mot bicéphale qui surgit mais oui parfois j’aimerais bien avoir deux têtes pour voir comment a vécu l’autre. Avoir le pouvoir de réinventer mais on ne se refait pas. C’est le petit matin dans le goulag occidental. Je souhaite du courage à tous les chômeurs, chômeuses, à tous les prestataires… Je sais on voudrais bien qu’on retourne au travail mais la vérité c’est qu’on se place à la merci d’un éventuel employeur qui peux si il le veux nous débaucher… Je vous place une photo de l’œuvre Modern Head de Roy Lichtenstein, elle est tout près du American art museum à Washington. Je crois qu’on connait beaucoup plus son œuvre inspirée des bandes dessinées c’était dans la lignée du pop art de Warhol… Je reviens au monde du travail où on est à la merci de l’employeur. Je sais pas pour vous mais pour moi c’était comme ça cette pression là suffisait à me faire abandonner mon boulot enfin je me voyais pas pour les prochains trente ans à passer la moppe. Ai pris une douche me suis parfumé c’est à peu près au plus intime que je peux aller. Le médecin semble avoir réglé mes problèmes de démangeaisons. Les gens s’en vont au travail, je détestais me rendre dans ces affreux petits quartiers industriels loin de tout, j’avais pas de voiture j’en voulais pas. Je reviens sur mon senti, pense à ce gars qui travaillait avec moi et qui faisait customiser sa moto, je l’ai jamais vu terminée… Mais non! Mais non! J’irai pas me coucher avant d’avoir terminé. Le Lac Saint-Jean semble à la mode chez les artistes on dirait qu’ils découvrent ce qui a toujours été là. L’heptade reviens nous hanter, c’est je crois maintenant de la musique de bobo, de bourgeois bohème… Y’a des cycles, des modes partout en art le défi c’est de les transcender d’être plus que ça, moi faute d’être à la mode je reste libre de ce que j’écris. Y’a toute cette prétention avec le mot « artiste » comme si y’avait qu’Armand Vaillancourt qui y avait droit. Ce matin je parle beaucoup des arts sans dire grand-chose d’important, y’a plus de révolte plus de mouvement important comme le Refus Global, le grand soir, le grand changement est jamais arrivé, le Québec reste encore une société névrosé, on est un peu comme la tête de fer bleu de Lichtenstein, me voilà encore loin de mon senti à écrire des niaiseries, je vais m’être indulgent c’est une ébauche de pensée… De toute façon on est toujours post-moderne quand une société fait une œuvre d’art d’une machine à merde faut se poser des questions, je  fais une indigestion de la digestion artificielle. Quand j’écris ces choses-là c’est comme si je les vomissais, me semble que le beau a encore sa place. Je termine j’ai encore essayé de créer quelque chose. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Beaucoup de beau!!! Ciao!!!

Bernardead h