samedi 13 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est un peu de lessive et récuré la salle de bain. Le climatiseur a démarré tout seul, c’est bien il est réglé. Un petit peu plus qu’une semaine encore et je pars pour Washington, j’ai hâte de voir le fameux mobile de Calder sans compter tous les monuments et les musés. Y’a longtemps qu’on a pas eu une journée grise comme celle-là, les agriculteurs avaient besoin de pluie voilà! Hier soir j’ai regardé le dernier James Bond en compagnie de l’amie. C’était bien, entre la lessive et la rédaction je lis des bandes dessinées étrangement je pense à un rang du village de Sainte-Jeanne D’Arc au lac Saint-Jean, on y passait en voiture sur la route de gravier qu’on aimait pas beaucoup, c’était poussiéreux. On visitait les oncles cultivateurs qui n’étaient pas des hillbillies. Souvenirs aussi du grand-oncle qui vivait à Sainte-Marie d’Ély pas loin de Valcour dans les cantons de l’est, un truculent personnage… Je l’ai visité quand j’étais dans la vingtaine il considérait pas que je faisais partie de sa famille pourtant c’était un oncle de ma mère… Je pense l’avoir croisé une fois à Magog. Aujourd’hui il est décédé. L’automne passé je suis allé à Sherbrooke pour y parler de la pleine citoyenneté. Je me promène comme ça autour du goulag occidental. J’ai pas les bottines collées sur l’asphalte. J’aime bien l’odeur de récurrent cet après-midi. Je suis loin de mon senti, j’ai faim mais je sais pas quoi manger pourtant le frigidaire et l’armoire sont pleins. Je pense que je suis un peu boulimique-anorexique… Pauvre fou! Dehors ça klaxonne, je me dis qu’à soixante ans je pourrais être mort depuis longtemps mais j’ai pas envie de partir. J’ai encore bien des choses à voir et à vivre. Washington j’ai hâte de voir le monument à Lincoln. Ça sent propre le récurrent mais ça irrite la gorge, voilà des mots insignifiants qui sont loin de la poésie du quotidien, les arts ménagers c’est pas mon fort. Je pense au sérieux de ce que j’écris, ça l’est pas, c’est juste des réflexions pourtant je veux alléger mon vécu mon senti en vous écrivant. Parfois j’ai l’âme lourde, je pense à ceux qui ont la main mise sur les bars sur la drogue, je suis heureux de plus les encourager… Voilà je reviens encore à ça… Il pleut toujours. Je veux pas vous faire un bulletin d’actualités. Je suis moins paranoïaque, y’a un bon bout de temps que j’ai eu une hallucination… « Ayoye tu me fait mal »-André Saint-Denis https://www.youtube.com/watch?v=vak8zaa-tLI . Je sais pas si vous suivez les olympiques moi je les regarde pas trop je deviens trop ému. Quelques mots encore avant de ranger les vêtements qui sortent de la sécheuse… Je crois que j’ai trop pris de soleil jeudi, j’ai des démangeaisons mais au fond on s’en fout comme tout ce que j’écris. Avant de trop vous écoeuré j’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 12 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est dix huit heures et j’ai déjà sommeil. Ai invité l’amie à regarder un film, maintenant je me branche sur mon senti. Juste que quelques mots/de nulle part/ perdus trop loin/ voilà je change/ je donne/ le sens. Déjà épuisé avant d’avoir commencé, dehors les voitures klaxonnent. J’essais de plonger au plus profond de moi, suffit pas de le dire faut le faire, pour en ressortir humide de pensées dans une sueur que je crois littéraire. Ai regardé ces beaux pays du sud de la France en proie aux flammes… Ce soir je sais pas sur quelle mer vogué, la solitude où la présence de l’amie. Je veux pas la blesser. Je sais pas si les artisans de la télé la regardent. J’attends que le climatiseur redémarre, je bois un café et retombe dans l’angoisse au quotidien… Bientôt c’est le départ pour Washington, je pense à ma visite à Boston y’a un bout de temps, Boston c’est aussi une belle ville mais j’avais paniqué j’espère que ça arriveras pas à Washington, Boston et ses traversiers, ses ferrys du centre-ville. Je suis lourds et anxieux pourtant je pars pas demain. J’ai vérifié auprès de l’agent de voyage tout est O.K. un petit peu plus qu’une semaine et c’est le départ, faut que je m’organise si je veux pas me faire organiser… Ce matin je croyais qu’on étais samedi, mais non… À mon départ je vais prendre le bus jusqu’à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Tout à coup j’ai chaud… Je sais pas si y’a encore des trafiquants qui vendent des choses qui proviennent du bord de l’eau. L’angoisse poids lourd c’est difficile, j’y pense toujours même si elle m’a laissé, l’angoisse c’étais comme une copine des longues journées en famille avec la peur l’anxiété. Dehors c’est humide y’a eu de la pluie. Je suis idiot je cherche le malaise pour vous en faire part, me souviens de cette peur que j’avais quand je vivais sur le boulevard PieIX c’était y’a longtemps je connaissais rien, m’étais endormis sur le grésillement de la radio en croyant que c’était de la musique. Quand je suis seul comme ça je me répète et me répète, tout ce qu’il y a là je l’ai écrit à un endroit où l’autre… J’attends que le climatiseur démarre, peut-être que vous vous reconnaissez pas dans ce que j’écris toujours au prise avec l’éternelle angoisse du départ, de la maison familiale où de chez moi je ne sais jamais ce qui m’attends dehors. Il fait vingt degrés celsius, j’avance lentement à l’est du goulag occidental c’est le quartier des prostitués, les voitures tournent en rond avant d’en embarquer une, c’est triste cette misère… Je m’éloigne de mon senti pense à la soirée, pense à la nuit. L’amie a pas encore téléphoné. Je l’attends on va choisir un film. Quand je vous écris comme ça après ça va un peu mieux. Je pense que j’en ai assez écris. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 11 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je suis allé à Saint-Adolphe-d’Howard à la plage Gratton au Lac Saint-Joseph, un nom qui fait un peu pensé à notre Elvis national. C’est quand même bien. J’admirais toute la beauté du vert tendre des Laurentides et je ne pouvais m’empêcher de pensé au frère Marie Victorin et sa Flore Laurentienne. Oui c’est un magnifique vert au mois d’août dans les montagnes. Je pensais avoir raté quelque chose dans ma vie comme ne pas avoir réussis à vivre dans une municipalité sur le bord d’un lac. J’aurais peut-être aimé ça… Je me suis baigné, il faisait bon, l’eau étais bonne, j’étais loin du goulag occidental, la chaleur sur l’asphalte nous on étais sur l’herbe à l’ombre des pins et des cèdres. J’ai remarqué qu’il m’arrive une chose le soliloque dans ma tête est presque terminé c’est quasiment le silence, j’y suis pas habitué je me sent désemparé… On a mangé des hot-dogs discuté un peu et joué au toc c’était bien. Y’avait beaucoup d’enfants à la plage je crois qu’ils étaient accompagné des moniteurs des parcs, tout ce monde là c’était très vivants. L’eau étais claire je pouvais apercevoir les ménés. On avait une sorte de gourou de la santé mentale qui  conduisait la camionnette, il nous a fait joué à un jeu de cartes, moi j’ai pigé la carte qui disait qu’il fallait faire de son mieux, c’est toujours ce que j’essais de faire mais je savais pas que ça pouvais changer d’une journée à l’autre, son mieux pour une journée c’est tout simplement se raser pour une autre c’est d’aider et d’écouter l’autre ça fluctue et faut pas s’en vouloir si son mieux parfois c’est pas des grandes choses. J’ai quand même eu beaucoup de plaisir c’était agréable d’être dehors et de se faire chauffer au soleil. Ce soir j’ai encore regarder la magnifique émission télé, Des Racines et des Ailes c’étais sur le Lot de merveilleuses images de ce fleuve de France… J’aime quand même beaucoup les Laurentides au nord de Montréal les montagnes, les lacs et les rivières c’est certain que c’est pas la forêt profonde du nord de Chibougamau où de la côte Nord mais c’est quand même beau… Je croyais être malade mais j’ai réglé ça en plaçant le climatiseur à vingt et un degré comme conseillé, ça m’a replacé. C’est la nuit comme toujours les gens passent sur la rue en discutant fort, j’en connais qui ont passé ce jour de paye sur les terrasses de la rue Saint-Denis. Je changerais pas ma journée avec là leurs, une petite chose qui m’a déplût c’est la jeune fille qui fumait la cigarette, l’odeur désagréable de la fumée à côté de ça les mouches à chevreuil c’est rien. Y’avait un sauveteur sur la plage c’est bien et ça coûte rien ce qui est encore mieux j’y retournerai c’est pas très loin. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! J’ai plus de mots!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Déjà debout, la fièvre s’est calmé mais j’ai des brûlements d’estomac. Ce matin je vais à la plage ça vas être amusant. Le climatiseur viens de redémarrer. Souvenir des Allman brothers ce super band en concert au Fillmore East https://www.youtube.com/watch?v=22MRGWnPPIU. Je me rappelle j’étais dans la salle des étudiants à la polyvalente, j’avais rien à y faire mais les guitares électriques m’avaient envouté. Au noël suivant je m’était empressé d’acheter le disque. Souvenirs aussi du Jazz Blues Fusion de John Mayall https://www.youtube.com/watch?v=TW_5_RcPubY  Mes goûts musicaux se raffinait. Le Velvet Underground de Lou Reed et Warhol s’ était pas rendu jusqu’à moi https://www.youtube.com/watch?v=0cWzxJvgWc8  Je me demande de cette musique laquelle était la plus bourgeoise. Je m’habillait comme un ouvrier sans en être un, en France les gars de la banlieue comme moi on appelait ça des loubards, me souviens aussi du Hold-up de Louis Chedid https://www.youtube.com/watch?v=FE_-LvGetC0  c’étais le moment où j’étais perdu, où je n’avais plus de revenue. Je savais pas que j’allait vivre encore longtemps, les êtres humains c’est tough en tabarnak http://spounz.blogspot.ca/2009/09/la-rue-pierre-falareau.html , ouais! Bientôt c’est le last-call, l’ivresse n’arrive plus a faire oublier, j’essais de dormir appuyé sur le comptoir on me laisse pas faire. Je devrai rentré chez moi à pied j’ai plus un rond. Je suis saoul mais j’arrive encore à me souvenir c’est loin et c’est pas beau. Me souviens de soirée dans un bar de la rue Saint-Laurent je sais pas quelle langue on y parlais mais j’étais seul comme jamais. Cette semaine j’ai commandité mon blog sur Facebook, pas extraordinaire comme entrée. Je crois que nous sommes des millions à bloguer. Pense à la marche des hommes du groupe Morse Code https://www.youtube.com/watch?v=HtRXnVkXuGg  Me souviens du bar La grande passe rue Ontario, j’y avais rencontré un couple sympathique qui revenait d’un show au Saint-Denis. Je dérivais entre la rue Mont-Royal au nord, la rue Sainte-Catherine au sud, la rue Clark à l’ouest et la rue Saint-Hubert à l’est… À la  fin de mes dérives les videurs me jetaient sans ménagement à la porte. Je  savais plus comment entré en contact avec les gens, pauvre fou! J’arrive au groupe Octobre  https://www.youtube.com/watch?v=RYezkfL2a0U la maudite machine de Pierre Flynn remarquez que tout ça c’est une espèce de thématique de prédilection. J’ai un parfum de patchouli dans le nez… Y’a longtemps que j’ai cessé tout ça c’est plus de mon âge, je suis maintenant officiellement sexagénaire. Dehors dans le goulag occidental une voiture fait crier ses pneus j’entends la sirène d’une voiture de police… Je crois être remis de cette grippe, de ces malaises qui je crois viennent du climatiseur du trop brusque changement de température. Encore une fois je pense à la « magnifique » Sandra et à son vivre dans la nuit https://www.youtube.com/watch?v=pvOcRPw9X0o  La nuit c’est le royaume des freaks de toutes les sortes. J’ai un peu de difficulté à m’identifier à mes collègues prestataires. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!

Bernard

 

 

mercredi 10 août 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je prends mon temps. J’ai envie de tout abandonner, de toute façon c’est pas l’écriture d’un best-sellers… C’est un après-midi torride d’été ça me fait penser au Somewhere down the crazy river de Robbie Robertson https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 . J’étais assis sur le perron et je pensais à cette façon qu’on avait d’idôlatré les Beatles, Abbey Road, Let it be, L’album blanc, Imagine de Lennon, Ram de McCartney ça fait un bail tout ça. Je pensais pas à cette époque que ces amours deviendraient secondaire qu’elle disparaitraient même. Les photos de l’album blanc je les ai bien aimé. Le Here comes the sun est remarquable https://www.youtube.com/watch?v=oeWyMniMz6s  C’est la seule version qu’on trouve sur youtube, c’étais sur Abbey Road, dans ce temps-là  j’avais la tête dans les nuages, j’avais ce que je crois l’amour mélancolique. Les Beatles je pensais pas vieillir avec ça, c’est une des choses que j’ai fait pendant ma visite à Londres me suis rendus sur Abbey Road. L’ami a perdu son portefeuille j’espère qu’il va le retrouvé, j’envoie ça comme une bouteille à la mer si vous le trouvez contacter moi. J’aimais bien l’Album Blanc on y retrouvait un poster avec les paroles des chansons ça m’a aidé pour apprendre un peu d’anglais. « Yer blues »-John Lennon Voilà une chanson qu’on y trouve et une vidéo avec des grands de la musique rock https://www.youtube.com/watch?v=hFoDObEIFDg évidemment que cette vidéo elle est pas sur l’album. Là je me chante « Hey Jude » je vous laisse là chercher, une belle balade à la manière Lennon-McCartney. Ça n’en finis plus les chansons des Beatles ils ont été très fertile même après leurs séparation. Cet après-midi je suis éloigné de moi, bien que je me reconnaisse et me ressent dans ces chansons. Ne reste plus que Paul McCartney et Ringo Starr, je crois qu’ils créent encore mais leurs musique est un peu dépassé, c’est comme je le disait au début de ce texte faut être un peu nostalgique, bien que je crois qu’il y avait pas une maison avec des jeunes de notre âges sans au moins un disque des Beatles. J’étais trop jeune pour le « Sergent Pepper’s Lonely heart Club Band » c’étais trop psychédélique… Je suis heureux l’ami a retrouvé son portefeuille, y’a encore des gens honnêtes. Je crois que la nostalgie mérite que je vous fasse écouter le magnifique « Yesterday »-Lennon/McCartney https://www.youtube.com/watch?v=sbKqt77P-gs  C’est un cover mais c’est bien fait. Les pièces originales sont très rares sur la toile. Quoi dire d’autre que j’écoutais ça à tout les jours, je rêvais, je rêvais me reconnaissait parfois dans ces chansons, ça aidais a passé le temps d’un adolescent malheureux qui le savait pas… J’ai été aussi très malheureux quand John Lennon est mort, la façon dont il est partis, il méritais pas ça. Mais ses chansons restent de grandes chansons. Je vous laisse comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je vous dis au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me lever, j’ai tellement trans piré.  Je suis tout humide, c’est vraiment la fièvre, j’ai encore sommeil. Mercredi déjà je dois préparer mon voyage à Washington dans deux semaines, ai souvenir de la seule fois où j’ai rencontré un gérant de banque. Je voulais qu’il me prête de l’argent, il m’a dis de mettre ça sur ma carte de crédit de toute façon cet argent là c’étais pour le boire. Me suis préparé un café, c’est encore la nuit, il est quatre heure quarante et une, bientôt dans quelques années je vais mourir. Je devrais pas parler de ça, ça porte malchance… J’aurai écris c’est toujours ça… Dehors une moto bruyante passe. Demain/ après hier/ la douleur sanscrite/ inscrite au fond du nom/sans savoir/ en essayant de dire/ avec toujours/ ce bruit dans le quartier/  y’a toujours un peu d’obscurité mais je pense que je fais simple comme on dis au Lac-Saint-Jean. Ça deviens de plus en plus difficile d’écrire des choses originales. Vous êtes pas obligés de me suivre mais j’aimerais bien, je suis un peu déjanté, je roule sur le rim, sur la roue, le pneu est déchiré. Crever, crever, crever/ au nom de je ne sais qui/ la fatigue des beaux jours/ l’ennuis aussi/ vous verrez bien/ ma fin/ impuissants/voilà, voilà, voilà/ une fièvre, la sueur/ devant la matinée qui arrive/ au Québec on ne fume plus/ je sais pas quoi dire/ ce seras une autre tentative. Scandé, scandé les mots. J’écris et je pense toujours à mon bôf, je l’avais presque oublié celui-là, c’est toujours la nuit, « le vent nous porteras »-Bertrand Cantat, Noir Désir https://www.youtube.com/watch?v=NrgcRvBJYBE  Bertrand Cantat c’est un criminel mais il a eu du génie. Je crois qu’il en a encore mais sa réalité doit être difficile. J’avance lentement dans cette voie scriptée, ces pâles énoncés, j’essaye de tenir mon bout sans faire trop de mal en écoutant pas les premiers mots. Voilà ce qu’il faut. Quand je vous écris de la nuit, je la voie pas passé… Je vais finir et prendre une douche comme toujours, voilà! Je suis parfumé j’ai moins de fièvre, une de mes premières pensées ce matin c’est de ne pas boire, je crois que je peux réussir ça. « Petit matin » par le regretté Sylvain Lelièvre https://www.youtube.com/watch?v=FqZ-KCOestk  y’a des chansons comme ça qui me suivent. Le jour se lève j’entends les balais brosses. J’aimerais, j’aimerais, j’aimerais/ dire et redire/ mon amour/ ma folie/ le poids lourd/de ma vie. Y’a des têtes d’affiche qui sont disparues ont vieillis tous et la maladie n’épargne personne. « Fait toi z’en pas »-Réjean Ducharme https://www.youtube.com/watch?v=q_e6i1h0AZA  C’est une autre chanson du matin à une époque où tout allait presque bien. J’aurai tant aimé la musique, j’aimerais que tu m’explique me fasse comprendre et réplique pourquoi ces mots qui piquent… Encore une nuit qui se termine et moi aussi, je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 9 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je pense que j’ai la grippe, courbature, mal de tête et un peu de fièvre… Je pense à La Havane, mon dernier voyage, bientôt j’irai à Washington. J’ai un peu peur que mes billets d’avion soient pas bons pourtant on a procédé de la même façon que d’habitude courriel et imprimante… Ai pris une couple de Tylenol. Je suis sortis faire des courses à la pharmacie pourtant je pense toujours à la poésie, des mots libres et vaporeux, qui se parlent entre eux, les vers sont pas nombreux, j’arrive pas à écrire sans rime, maudit malfaisant, je veux la voir apparaitre la poésie, mon cœur qui cri, mon âme qui saigne a essayer de dépouiller tout ça, à en arriver qu’à quelques mots essentiel et encore c’est pas à moi de dire ça. Je suis tenté par la tentative, j’arrête parfois je veux y arriver… Je pense aux passagers qui m’accompagnaient dans l’avion et buvaient quelques gouttes d’alcool pour s’endormir… Moi maintenant j’ai l’ivresse sèche, me voilà encore dans mon clos d’ivrogne, toujours le même propos… Soixante ans et j’ai pas toutes mes dents, je sais pas comment y arriver à vous émouvoir, quoi dire? Quoi écrire? Loin, loin, loin et je garde ma liberté, cette chose chéri pourtant je me suis agenouillé et j’ai demandé d’être inspiré en cherchant la muse. Juste un peu écrivain qui profite du soleil. Le cœur mort/ l’âme morte/ le bruit s’ensuis/ juste bon aux ennuis/ c’est pourris/ c’est pourris. Aratoire, premier mot rare que j’ai utilisé en classe, la sœur qui enseignait était toute fière d’entendre ça. Pourtant je viens pas d’une famille de cultivateur… Je suis vieux je suis plus les modes musicales… La musique est toutes mêlées dans les médias, j’ai longtemps été fan maintenant j’écoute parfois d’une oreille distraite… Les actualités de TV5 ont été coupé de dix minutes. Encore une fois… Si, si/ somme/ une tonne de rhum/ dans les jardins les pommes/ from, from/sonne comme/ le désir… Et la pièce se rafraîchis, hier en me couchant j’ai eu un énorme frisson, comme cette fois en hiver où j’avais placé mon lit sous la fenêtre, l’air froid entrais à en geler. C’est bâtard ce que j’écris là, j’arrive pas à attendre pour avoir un peu d’inspiration, faites moi signe les lecteurs de l’Outaouais si le bébé est arrivé… Pour la poésie je suis pas de ceux qui ont une précision chirurgicale, je crois que pour ça ça prend souvent les vapeurs de l’alcool. Je pense que Rimbaud buvait de l’absinthe gros stuff fort. Quand tout ça s’évaporais, quand finalement il arrêtais, il devais tomber dépressif précis mais la vérité c’est que je sais pas j’imagine. Moi j’ai appris que même à jeun on pouvait créer et que c’était pas moins valable, je suis un sans génie qui le cherche. Je sais pas où le trouver. Faute de tout ça j’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard