jeudi 4 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! L’amie viens de partir, j’arrête pas de faire des gaffes, aussi bien dans ce blog que quand je lui parle. Moi la danse je connais pas ça, encore moins quand c’est pour saisir une démarche de création… Me suis ouvert un Gatorade… Je crois que j’ai marché sur des œufs en posant des questions à l’amie danseuse. Quand on a affaire à des créatrices faut faire attention. Aujourd’hui j’ai fait installer un nouveau modem et un nouveau service de câble télé. J’ai deux guides sur Washington je les regarde un peu… Ai fait un hug à l’amie quand elle est partie. Je sais pas où j’en suis dans mes sentiments pour elle, ont va laisser ça comme ça… Ai regardé une émission sur l’Alsace et la Lorraine quel beaux pays. Ce soir je sais pas pourquoi je trouve que ça pue, la chaleur? Je pense aux formalistes, je sais pas trop ce que c’est, tout est dans la forme? Pas le fond? Moi ma forme elle est toute simple un peu plus près de l’expressionisme, je m’exprime et je suis déjà dépassé par toutes ces belles idées. Je suis pas un peintre j’écris, on m’auras laissé là dans l’écriture de ce qui ne va pas, l’amie s’estime beaucoup c’est bien. Moi, l’estime de moi apparait et disparait comme un petit oiseau effrayé par un chat. Quelle image! C’est pas fort quelques mots et je reviens aux serins, la nuit est déjà bien avancé, ce soir à la télé j’ai vu les Beatles en concert sur le toit de leurs studio, je crois que c’était pour l’album Let It Be ça a fait les beaux jours, si il y en eut, de mon adolescence. Je me sent peiné tout à coup, je sais pas comment vous l’écrire ma passion, les mots que je ne sais pas me mettre en bouche mais que j’essais d’écrire sans être foudroyé d’innocence. Et ça reviens l’autodénigrement, le pauvre cave que je suis. Je sais j’ai pas besoin de l’écrire d’autre le feront pour moi. Voilà tout à coup y’a une odeur de parfum c’est bien… Je pense aux vegan sur la route à Saint-Esprit ça feras pas de bons clients pour les poulets d’Angèle. Je cherche un mot, c’est pas vernaculaire, j’arrive pas à le trouver, ce soir je donne ma langue au chat je cherche trop je trouverai pas. Voilà! Je saute au Pentagone que j’espère voir bientôt, le mot me trotte dans la tête j’en deviens fou… Je trouve ça grave de pas être capable de trouver un mot, je pense que je commence a avoir cette maladie de la mémoire, L’Alzheimer, le meilleur moyen de trouver c’est d’arrêté de chercher, c’est bizarre je me souviens juste de la personne et avec qui j’étais la dernière fois que j’ai utilisé ce mot et c’est pas un bon souvenir… J’arrête ça là je le rattraperai ce mot. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier je suis allé chez le médecin. J’ai rien de grave une visite de routine… Aujourd’hui j’attends le technicien de Bell. J’ai envie ce matin de vous composer quelque chose de très beau mais suffit pas d’avoir le désir encore faut-il avoir le talent. J’aimerais vous transporter dans les rues torrides du goulag occidental, sur l’asphalte et le ciment qui suintent la chaleur. Souvent quand on veut faire beau on y arrive pas c’est plus splash thrash cette semaine dans Hochelaga les gens étaient tous sur leurs balcons pour se rafraichir de la chaleur de l’appartement. C’est le quatre aôut et déjà le chèque est dépensé, souvenir de madame Harel qui dis que Hochelaga à été plus propre que ça, à l’époque c’était un quartier ouvrier avec quatre où cinq usines qui faisaient vivre les familles. Maintenant c’est la pauvreté qui loge pas loin du stade… On fait carrière, on en est à la troisième génération, de l’assistance sociale sinon c’est une autre carrière de malade mental… Dans les années cinquante on était encore fier, fier de travailler et de gagner son pain, les enfants jouaient dans la ruelle, ce qu’on disait moins c’était les parents internés à l’université de l’est c’est comme ça que les plus cyniques appelaient Saint-Jean-de-Dieu. J’aurai vu les murs de l’institut, je suis passé dans les locaux vides de l’ancienne direction. C’est triste y’a plus de vie dans ces bureaux, après avoir vidé les corridors des patients ont vide maintenant les bureaux. Ce qui restait de vie c’était là, ça grouillait maintenant quand on y passe tout est mort… Je sais pas trop quoi pensé les malades ont veux pas les voir à l’institut et pas plus dans Hochelaga-Maisonneuve quand on parle c’est à la deuxième personne du pluriel, vous autres les b.s. qui avez tout gratis!!! C’est ce que les gens croient qu’on paye rien, c’est un peu vrai on a pas les moyens… J’aurai vécu cette époque trouble sans être capable de garder un emploi. Je suis brûlé. Dans ma famille lointaine y’en a qui trouvent étrange que je travaille pas puisque je vie à Montréal et qu’on a qu’à se baisser pour ramasser l’or… Cette nuit la rue va grouiller de monde c’est bientôt l’heure du last-call, les vrais vont sortir avec une bouteille qu’ils vont boire dans le parc même si c’est interdit, l’alcool est interdit et le parc est fermé depuis minuit. Tout à coup je pense à la stigmatisation, j’aime bien dire que c’est pas écris dans mon front la schizophrénie mais je me traine quand même les pieds… « phénoménale Philomène »-Richard Desjardins. Là tout à coup je pense à la musique country et western du prolétaire, c’est surtout à Saint-Tite que les Cow-boys vont cuver leurs bières, let’s go pour une danse en ligne, là je vous mentionne quelque chose de vraiment intime mon amour de la musique country. Je termine donc en fredonnant ce remerciement d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 3 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis pas capable de rester deux minutes tranquilles, Bell a réussis à me vendre son service de télévision. J’espère que j’aurai pas de troubles, je prie le Bon Dieu que tout fonctionne. On me demande deux barres de tension j’en ai trois j’espère que c’est suffisant. Bon! Je vous écris pas à propos de mes problèmes technique. Je compte sur le technicien. Aujourd’hui j’ai pensé à l’amie danseuse aphasique, je crois que je vais mettre fin à notre relation. Je peux pas l’aider, c’est une belle femme mais j’ai toute les misères du monde à la comprendre… En ce moment je compte le nombre de prises que j’utilise… Ça me fait mal changer de service, je suis certain que les choses iront pas bien! Je vais essayer de me diriger vers mon senti, je vais demander à ma puissance supérieure que tout aille bien. Aujourd’hui je suis heureux d’avoir un climatiseur, je laisse ça là un moment… J’ai un ami qui a le service que j’ai commandé et tout va bien, ça me rassure. Moi je suis du genre à déranger toute la terre pour des problèmes de la sorte… J’écoute le brouhaha dans ma tête… Faut que je me prépare pour mon voyage à Washington. Je vais être au Comfort Inn Pentagon city, en cas d’urgence, ça me fait peur de vous écrire ça, je veux pas donner de mauvaises idées à personne… Hier des gens avec un accent ont téléphoné pour avoir mon adresse ça aussi je confie ça à Dieu.  Parfois j’ai des phrases passe partout, des paroles de chansons, je crois qu’on parle de vers d’oreille. Je me sent comme une grosse vache dans le champ, une grosse vache qui meugle en regardant passé le train… Voilà j’ai toujours cette difficulté à écrire sans me dénigrer au moins une fois par blog. Je sais pas pourquoi je fais ça c’est pas utile, je me remonte pas. Je pense au magnifique jardin japonais du jardin Botanique, je crois que c’est une chose que je devrais faire plus souvent aller m’asseoir là et méditer quoi que le zen japonais c’est pas facile. « Respire par le nez! Respire par le nez! » que je me dis, ça me ralentis j’y vois pas plus clair mais c’est moins grave. Tout à coup je suis comme vide, j’ai de la peine pour l’amie mes relations avec les femmes sont toujours difficile. Je sais vous, vous écririez pas ça dans votre blog… Celui là commence dans les avatars techniques pour presque se terminer dans les émotions sentimentales. Je suis pas un karaté kid, le sport où l’art martial devrais faire partie des jeux olympiques de deux mille vingt… Je connais beaucoup de gars qui sont passé par les dojos de Montréal, y’avait de grand maître. De grand san, en français on dirais monsieur. Je pense que je suis dus pour un revisionnement du film Karaté Kid. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

 

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’essaie de changer mon horaire de rédaction. Hier j’étais à une fête chez l’amie, ai un peu discuter poésie et littérature c’était intéressant. Je racontais que le blog ça pouvait apparaitre kitch à certains, mais pourquoi pas? Ce matin j’ai rendez-vous chez le médecin et demain je change de compagnie de câble télévisé. J’espère que ça va bien aller. J’essais de me « pluger » sur mon intérieur. Je me sens bien, me suis couché tôt j’ai dormis c’est encore la nuit. J’ai plus grand-chose à écrire voyez-vous, la palette de mes émotions semble à sec, c’est comme de l’acrylique ça coute cher. Si je compare je crois que maintenant je suis à l’aquarelle c’est plus difficile et plus délicat, le designer retraité de l’Outaouais pourrais m’en parler, faut laisser sécher le papier…  Hier j’étais heureux d’assister à une fête chez l’amie, je suis pas resté longtemps mais c’était très festif. Je pense à cet été où on avait loué une maison, y’en a une qui croyais qu’on voulait acheter on avait visité son chalet à L’Annonciation à cette époque j’avais une vieille voiture, une Honda toute percée, toute rouillé mais je réussissait à  sortir de la ville avec… C’était l’été de la crise du golf d’Oka avec les amérindiens, un été chaud… J’ai de la difficulté à vous écrire là-dessus, ça me fait mal dans l’âme, je pense à cet autochtone surnommé « Lasagne » je sais pas ce qu’il deviens, ça fait longtemps. Je suis loin de mon sentis avec ça… C’est étrange les souvenirs plus récents sont flous, hier je racontais comment la poésie c’est difficile, j’ai pas la prétention que ça prend, le sérieux aussi… Je trouve que ça passe vite j’essais de retenir le temps c’est impossible. Hier chez l’amie on a bien mangé, elle a fait une soupe indienne, le repas étais végétarien c’était bien ça faisait changement de mes sandwichs au jambon… Je suis triste ce matin je crois que ça marcheras pas avec l’amie. J’écoute ce qui se passe dans mon senti, je suis angoissé, on croit parfois faire de la bonne poésie avec l’angoisse c’est faux, j’écris pour essayer de passés au travers, de devenir plus serein. Je pense à ce nom de « serin » qu’on donne aux compagnons homosexuel c’est très dénigrant. C’est toujours étonnant comment les gens nomment les choses d’une façon dévalorisante… Bon! Retour chez moi j’attends un chèque de l’université pour une participation à un groupe de discussion… Avec l’amie je crois que je suis encore dans les amours impossibles, je peux pas nommer ça autrement. Hier à la fête les gens avaient tous un handicap physique, ils ne se plaignaient pas, moi et ma pauvre maladie mentale je faisait pic pic… « Un souvenir heureux »- Danièle Thompson auteur Vladimir Cosma compositeur interprète Diane Dufresne https://www.youtube.com/watch?v=Ei6SKEJz8bw J’aime bien cette chanson elle me touche c’est de la nostalgie. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

lundi 1 août 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Avant de vous écrire je regardais cette vidéo de Eddy Van Halen que vous trouverez sur https://www.facebook.com/feelmetalentertainmet/?fref=nf  et je me suis dit si lui fait de magnifiques solos de guitare c’est qu’il a travaillé seul longtemps. À part mon insomnie c’est une des raisons pourquoi vous me lisez encore ce soir. J’en ai passé des heures avec une guitare mais j’ai pas avancé voilà pourquoi je préfère l’écriture, je crois que je chemine plus comme ça… Je remercie mon lecteur ancien concierge à la retraite qui vie maintenant à Repentigny pour son commentaire. Tiens cette nuit je baille… Je reviens avec mon senti, je vois une porte qui s’ouvre dans l’écran j’hésite à y entrer. J’ai peur de ce qu’il y a l’autre bord, je vous écris et en même temps je cherche la photo qui vas accompagner ce texte, vous allez voir une œuvre d’art un poing pris en photo lors d’un voyage à Trieste en Italie. Je crois que l’expo était temporaire, le poing me rappelle les Blacks Panthers qui avaient levé le leurs aux Olympiques de Mexico en mille neuf cent soixante huit https://imageetinformation.wordpress.com/2014/09/11/49/  j’étais encore un enfant mais je me souviens de ça, j’ai toujours cru que leurs cause était juste mais la parole d’un enfant ça vaut pas grand-chose. Souvenir aussi que j’étalais la grosse Presse sur la table, je commençais souvent  par la fin les bandes dessinées y étaient, ensuite c’était les sports où on pouvais commencer à lire Pierre Foglia l’un amenant à l’autre je me retrouvais dans les pages d’actualités… Je reviens à mon senti, j’ai une mélodie dans la tête mais j’arrive pas à savoir c’est quoi et de qui… Écrire sur les Blacks Panthers, qui n’existent plus d’ailleurs c’est un peu courir après le trouble. Je suis trop vieux pour la révolution et le grand soir c’est pas maintenant. Je sais pas si vous avez déjà écouté l’Internationale https://www.youtube.com/watch?v=kEZhCB8KdWw  c’est un peu heavy à écouter le matin, ce qui est fascinant et affolant en écoutant ça c’est de voir comment ça demande une façon de penser uniforme celles des ouvriers et des paysans. Je me souviens avoir travaillé dans différents ateliers et comment les collègues s’en foutait de ça ce qui les intéressais c’est les danseuses nues les jours de paye. Je voulais placer une vidéo de danseuses nues mais tout le monde sait de quoi elles ont l’air. Faudrait pas qu’il y ait une révolution culturelle on m’enverrais rapidement travailler aux champs cueillir ces mêmes fraises, bleuets et pommes dont je vous parlais l’autre fois tout ça pour une bouchée de pain… Faut comprendre ce qu’est un vaux-rien… Laissons Mao dans sa mausolée, je sais pas si j’ai de vieux révolutionnaires dans mes lecteurs ce qui me viens à l’idée c’est que la révolution ça se fait avec du cash et aussi que le changement se fait au niveau individuel, si je réussis à changer j’aurai gagné un combat. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je crois que je vais cesser de vous écrire,  je veux pas y laisser ma santé. Les gens de la maison L’Échelon ont rayé l’accès au Goulag sur leurs réseaux. C’est pas fort comme décision… Moi j’appelle ça de la censure, ce que j’écris ça fait partie de moi et ils devraient permettre l’accès aux intervenants pour mieux me connaitre. J’élaborerai pas là-dessus, les interdits c’est pas mon fort tant pis si ça les intéresse pas y’en a d’autre qui liront. Je suis à bout, c’est peut-être le climatiseur? Je suis battus c’est le dernier blog pour un bout de temps. Je vous en écrirai peut-être d’autre mais plus espacé dans le temps et à mon retour de Washington. J’ai peur d’arrêter ça, de ne plus y revenir, ça me permet un regard sur moi de l’intérieur mais je sais vraiment pas ce que j’attends de cette mise en ligne. Je répète j’en ai assez c’est pas une bonne idée d’écrire pour la récompense comme le cabot qui attend son os. Je crois que la volonté de l’autre, de l’organisme propriétaire serait que je me range comme eux que je me ferme la gueule et là je pense à la pleine citoyenneté, mes valeurs sont bonnes mais je suis déjà vieux pour militer… J’aime pas qu’on m’impose des choses, je sais pas trop pourquoi je vous écris ça peut-être à cause de l’interdiction d’accès à mon blog, ça c’est vraiment le goulag occidental. Étrangement plus la journée avance moins je me sent fatigué. Je me réveille je suis vivant, si vous m’aimez pas allez lire ailleurs… La semaine passée je suis allé dans une ressource en santé mentale qui avait un ordinateur dans la salle communautaire on y a coupé le câble de la souris, fâcheux! Le cyberespace c’est une chose à conquérir et là aussi se battre contre le stigmate, les fous je crois qu’on préféreraient qu’ils fassent de beau dessins et se taisent. J’ai peur, c’est toute l’idée du complot. Je crois qu’avec le temps je me suis amélioré, j’aimerais bien qu’on me lâche les baskets… Je sais je devrais travailler à m’épuiser huit heure par jour cinq jours par semaine et vivre en débile avec des gens qui ne me plaisent pas. Enfin je suis trop vieux c’est l’heure de la retraite… Je pense toujours à ça au travail, je sais pas ce que je ferais certainement pas la moppe… J’ai décidé que j’écrivais pour le moment je vais arrêter et essayer de me ressourcer… Je me répète je suis à bout, je vais terminer ceci et arrêter. Je sais qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père. Je vous laisse je vais pleurer sur le sofa, même les malades ont leurs pousse dans le cul, mon choix si choix il y a c’est ça… J’étire un peu pour vous faire une finale. J’arrête ici pour un bout de temps en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère vraiment!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis ému quand parfois j’aperçois sur Facebook des visages que je n’ai pas vu depuis des décennies… Vous savez moi et ma tendance à revenir sur le passé, j’ai regardé l’album de photos des artistes qui étaient à la première du show de Céline Dion, on vieillis tous mais y’en a plus que d’autre… Je suis encore debout au milieu de la nuit, j’ai des reflux gastrique… Ce matin c’est lundi, déjà le mois d’août, on pense à la rentrée. J’attends du courrier… C’est épeurant de se voir prendre de l’âge, d’avoir passé une grande partie de ma vie dans la folie… Je sais ce que plusieurs pensent qu’à ma place ils en finiraient pourtant j’ai encore de l’espoir… Y’a des personnes que je veux plus voir dans ma vie c’est mieux pour ma santé… Une personne sur cent souffre de schizophrénie je suis celle-là, toute dans ma tête et avec les voix, ça vous intéresse pas, quand même bâtir quelque chose avec ça c’est difficile, plus j’écris plus je prends conscience que j’en aurai jamais terminé… Je sais pas si je vais osez vous parler de ma relation avec les lesbiennes, ce sont souvent mes amies, je sais pas pourquoi je m’entends bien avec elles, comment écrire que ce sont des amours impossibles. J’ose pas trop vous parlez de ma vie sexuelle sinon pour vous dire que j’en ai pas et que ça me dérange pas ça me soulage même… Parfois j’essaye de démêler tout ça schizophrénie, orientation sexuelle, alcoolisme, toxicomanie ça fait un méchant combo, on règle un problème et l’autre apparait quand c’est pas la psychose qui surgit. « Je me souviens d’une balle perdue »-Claude Péloquin-Robert Charlebois https://www.youtube.com/watch?v=F4PzBWkaPrY  Cette nuit je me sent vraiment inutile, les mots ne sont que ça des mots et la nuit les emporte à l’orée du bois dans le cœur nocturne, et ça me fait mal, j’arrête pas vous pouvez juger me dire que je suis psychopathe mais il n’y a que ça je m’étais dis je n’arrête pas je défile et ceux qui veulent pas prendre le pas qu’ils restent là, c’est pas de la poésie c’est du charabia quand même que tu me dirais que t’aime pas ça voilà! Vous me demandez qu’est-ce que c’est que ça? Juste de l’écriture de prolétaire immigrant de la banlieue, j’ai pas su, j’ai pas pu c’est très laid comme phrase mais parfois j’arrive pas à écrire autrement, le poète est sur le moment… Je veux pas chercher le beau mot qui me feras sortir de mon antre me révéleras au monde feras de moi un poète en plein jour avec sa boîte à lunch et ses mauvais romans. Un fou qui ne sauveras personne voilà ce que je suis. Je pense aux tenancier du bar en banlieue c’était il y a longtemps avant que je cesse de boire. J’arrête ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, je prolonge  pour que la chute soit différente. À la prochaine j’espère!!!

Bernard