vendredi 22 juillet 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ai commencé à rédiger le cahier du voyage à Washington. Fait une lecture édifiante sur la peur ce genre de défaite ressemblant à un attentat terroriste que subit l’alcoolique toxicomane. Il tombe mais pour mieux se relever après être passé tout près de la mort. Je veux être clair, j’ai été vaincu une fois mais je continue le combat accompagné cette fois d’une force spirituelle. Il est pas question de vous convaincre comme bien des choses il s’agit de moi, vous en faites ce que vous voulez, je suis pas prosélyte… La foi m’amène parfois le calme, je l’ai pas toujours disons que je croie par intermittence, ça sonne sauté, y’a des matins où je me lève athée pour à la fin de la journée remercier. Ce que je vous écris aujourd’hui c’est aussi de l’ordre du senti, les voix sont pas toujours spirituelle, parfois elles sont l’angoisse qui parle… Souvenirs aussi d’autre lieu d’autre gens et la douleur de l’existence vide… Dans ma vie j’ai déçu bien des gens mais la plus grande déception c’est moi qui l’ai eu, je pense à l’humilité qu’il fallait pour passer la moppe toute la journée. Non je le ferais plus, mon devoir maintenant je crois que c’est celui d’écrire… Aujourd’hui dehors c’est torride, ce matin suis retourné dans le parc prendre un café avec l’ami on avait pas grand-chose à se dire. Je pense aussi à l’amie danseuse qui devrais revenir bientôt, si y’a quelqu’un qui a du courage c’est elle, aphasique et elle trouve le moyen d’en rire. Viens de croquer une pomme, non! Non! Non! C’est pas la pomme d’Adam quoi que j’attends encore Ève pour profiter du temps. Ce que j’ai toujours derrière la tête ce sont les attentats dans ce beau pays qu’est la France, un jour la paix reviendras et j’y retournerai en sécurité. Je pense aussi au neurasthénique que je suis selon les dires de Godbout. Mais non, je veux pas mourir, je veux plus mourir me semble qu’il y a encore beaucoup de choses à voir, à vivre… Vous allez me dire il est un peu tard pour commencer à vivre, mais avant je survivais entre deux jobs, deux saouleries épuisantes pour ensuite passé des journées à l’urgence de l’hôpital sans admettre ce que j’avais ni même l’accepter… Comme toujours je souhaite pas ça à personne, ça m’a rabaissé le caquet… Cet après-midi je suis content d’être chez moi pas trop souffrant, juste un peu, le seuil du tolérable. J’ai hâte de voir Washington, l’immense musée Smithsonian … Je regarde encore le guide du National Geographic , je pense que mon anglais est O.K. j’ai réussis à survivre à Londres et à New-York je vois pas pourquoi ce serait plus difficile à Washington. J’ai regardé le lexique anglais du guide, j’en connais un peu plus que ça je devrais me débrouiller. Voilà ce qui se passait chez moi cet après-midi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai arrêté le climatiseur, ai souvenir du thérapeute qui trouvais que j’étais fort. J’ai arrêté de boire après ma dernière rencontre avec lui. Dehors il pleut, je sais pas trop de quoi vous causer, il me disait que j’avais une habileté à vivre en communauté, voir « la maison de chambres ». J’y vivais seul sans visite de personne jusqu’au jour où un ami « coké » est débarqué. J’ai faillis mourir y laisser ma peau, j’avais un peu d’argent que j’ai utilisé  pour produire une cassette. Je croyais pouvoir placer un extrait mais je crois que vous avez tous une copie de cette cassette… C’est vrai que maintenant c’est des cd où c’est virtuel https://www.youtube.com/watch?v=vwUHpDvOxRo Voilà j’ai trouvé cette vieille chose, ça va peut-être vous rappelez. Je me comprend pas, je sais pas ce que je fais à toujours piocher sur la même affaire, c’est de l’ordre de l’obsession… Avec ça je me signale vraiment comme prestataire… Je pense à la blonde du copain que je serais incapable de reconnaitre c’est pas plus mal. L’horloge cliquette, je vais prendre une douche je veux sentir bon… Voilà c’est fait je suis parfumé, étrangement j’ai pas pu m’empêcher de pensés à « La grenouille »-André Guitar https://www.youtube.com/watch?v=PGuXANtPvLw J’ai jamais entendu rien d’aussi vulgaire mais je peux pas m’empêcher d’en rire… Ce blog que je vous fait c’est déjà de la vieille école http://legoulag.blogspot.ca/search?updated-min=2009-01-01T00:00:00-08:00&updated-max=2010-01-01T00:00:00-08:00&max-results=31  Mais y’avait déjà ça pour ceux qui veulent me voir la face. Il est trois heure vingt le matin on sort du bar, très saoul en marchant au milieu de la rue, on veut pas rentrer chez soi, on a bu tout l’argent du loyer et on arrive plus à oublier. Si vous saviez comment je suis heureux d’être sortie de cette folie là Vous devez me trouver fatigant avec ma thématique de l’alcoolique. Voilà pour me racheter je vous met la version la plus pop de la passion https://www.youtube.com/watch?v=IvVr2uks0C8  Quand je suis debout comme ça la nuit je pense toujours au voyage. J’ai peur qu’on m’arrête aux douanes des U.S.A. pour ce que j’écris ici, disons que je me donne un peu trop d’importance. Brit de Burberry voilà l’eau de toilette que j’utilise, malheureusement le blog a pas la dimension olfactive. J’ai hâte de prendre l’avion, je pense au vieux groupe Jefferson Airplane https://www.youtube.com/watch?v=WANNqr-vcx0  qui étais lui vraiment à l’époque des hippies. Dans les années soixante-dix le petit bourgeois que j’étais pouvait pas imaginer que c’était finis cette affaire de hippies. On en était au Lime Light https://www.youtube.com/watch?v=kBUXKmxOdZ4  quoi que d’un côté t’avait les granos dans le vieux Montréal et les discos sur la rue Stanley au Lime Light.  Parfois je prenais une bière à L’Iroquois http://grandquebec.com/montreal-touristique/hotel-iroquois/  Cette nuit j’ai comme souvent laissé tomber mon senti, dehors y’a des gars qui gueulent, ils s’ennuient dans la nuit. J’essais de vous terminer ça sur un bon ton. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Encore neuf mots et je termine! Au revoir!

Bernard

jeudi 21 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Avez-vous chaud? Ici cet après-midi je suis allé prendre un café et mangé un beigne dans le parc avec un ami. Jeudi soir, beaucoup de gens sont en vacances. Je suis toujours étonné de voir comment certaines personnes écrivent et agissent à la perfection, quand je vois ça je me sens comme un pauvre minable. C’est étrange parce que je vois pas les défauts chez les gens à moins qu’ils soient saouls où Hells Angels… Pas vraiment que je les vois pas mais j’en prends conscience un peu tard… Je suis plus dans l’état où il faut que je travaille sur les miens… Je viens juste d’avoir un court déjà vu… Je racontais aujourd’hui à l’ami que j’étais un peu plus heureux qu’avant dans le délire de mes multiples maladies mentales. Toujours mais toujours la même thématique, je vais essayer de faire quelques chose de différent pendant mon voyage à Washington mais ce seras pas pour le blog moi aussi je prendrai des vacances. Ce midi j’étais dans le parc Médéric Martin qui est maintenant très bien aménagé avec une pataugeoire pour les enfants, des arbres et de l’ombre avec en plus pour les amateurs d’art quelques sculptures. L’ami me demandait si dans la famille y’avait un gros historique de maladie mentale? J’ai pas pu faire autrement que de penser au patriarche et à sa mère ma grand-mère, il disait qu’elle avait une servante j’ai toujours cru que c’est parce qu’elle était malade incapable de s’occuper de la maisonnée, peut être que je me trompe? Je pense que c’était dans les années trente, à cette époque les gens gardaient leurs problèmes en famille. Je veux pas blesser personne si vous la savez l’histoire de ma grand-mère paternelle raconté là moi, quoi que ce silence sur cette personne me parle beaucoup. Je sais le stigmate de la maladie mentale dure longtemps aussi longtemps que le tabou auquel il est associé, c’est lourd et parfois même on va accuser, pourtant, je voulais dire on mais je, je pratique la pleine citoyenneté ce qui mène à mon rétablissement, je remplis mes obligations, je paye mon loyer et je respecte mes valeurs donc je me rétablis, c’est pas nouveau mais mes devoirs faut que les remplisse aussi. Encore une fois je crois vous avoir écrit là-dessus, quand-même ça me rappelle que j’ai plus de plaisir à me rétablir qu’à m’enfoncer dans la maladie. J’essais d’accepter sans me battre contre la psychose, rester abstinent et là je porte pas un jugement sur vous, vous faites ce que vous voulez, mais pour moi boire de l’alcool vaux mieux me tuer. Quand je me rends à l’institut je passe toujours devant une S.A.Q. et ça me fascine de voir les gens qui sortent de là avec des caisses d’alcool, et là j’ai une pensée pour ma petite sœur qui nous a quitté. Je fais une prière. Je vous quitte en  vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 20 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dehors ça gueule, ce sont de belles nuits pour les itinérants quoi qu’il n’y ais jamais de belles nuit pour dormir dehors. Je sais ce que le solitaire se dis, c’est juste une mauvaise passe, je vais m’en sortir tout seul, demain j’irai dormir chez un copain… Mais quand on arrive là souvent y’a plus de copains, plus d’argent aussi, faut vraiment savoir ce qu’est un bon matelas, un chez soi qu’on ne partage pas, la liberté de faire à la maison ce qu’on veut quand on veut… Souvenir aussi de ces amis qui louaient des maisons ancestrales pas chauffables, des nuits comme aujourd’hui ça va mais quand c’est pas rénové c’est humide et on dors pas… Ce soir j’entends les filles jurées comme des charretiers… Je pense aux chirurgies plastiques des années soixante-dix qui étaient vraiment pas réussies. C’est loin de moi tout ça, très loin pour revenir à cette nuit je me suis fait deux sandwichs. Je sais pas pourquoi je me rappelle de ces filles là, j’ai pas besoin d’eux quoi que ça peut faire pensés au désir de s’en sortir seul. Je les aimais pas c’est pas une raison pour faire mal. Je crois qu’elles hésitaient pas à me blesser, je reste conscient que ça partais de moi… Je les trouvais jolies les vieilles maisons mais j’ai jamais eu les moyens de m’en payer une pour la retaper. Mais oui vous pouvez faire une analogie entre les filles et les maisons, ni une ni l’autre étaient dans mes moyens, c’est pas au bar qu’on fait des économies… Encore a pensés à mon ennemi le mécanicien de machine fixe, je sais pas ce qu’il est devenus. Dehors un insomniaque se promène en skateboard… Il fait frais le climatiseur s’est arrêté, y’a des amis sur facebook qui ont taggé des photos de climatiseurs, et de mode d’emploi… Je vieillis, je vieillis en pensant au patriarche et aux oncles décédés… Parfois j’ai envie de tout arrêter de tout sacrer ça là c’est mon senti du moment. Le drame c’est de ne plus avoir d’autre rêve que l’écriture, d’écrire et de voir la vie filée en me laissant embêté… Je pense qu’on a tous nos passions, pour certains c’est le sport vélo, skis pour d’autre c’est la pêche et la chasse d’autre encore le jardinage nommez en, y’en a autant que d’amateurs mais j’ai de la difficulté à considérer l’écriture dans cet ordre là. L’écriture c’est tout expression ce que j’essaye de faire ici, c’est un refuge aussi on y abrite ce qu’on a dans la tête tout en le partageant parfois… J’ai souvent eu de la difficulté dans la douleur mais l’écriture m’a aidée. Je pense à tous ces critiques à la petite semaine, je précise que le prof d’histoire de l’art n’est pas concerné, qui la trouve inutile l’écriture pour qui chercher un style ça a pas de sens. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!À bientôt!!!Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça va être chaud, on vas en profiter et si c’est trop on va utiliser le climatiseur. Au Québec c’est comme ça des hivers à geler et des étés à brûler. « J’ai souvenir encore » -Claude Dubois https://www.youtube.com/watch?v=SrnBqhfhHRk  Moi j’ai pas vécu mon enfance dans un taudis, j’ai connus la pauvreté et les coquerelles les rats aussi beaucoup plus tard… « L’escalier »-Paul Piché. Une belle chanson émouvante https://www.youtube.com/watch?v=RYYlVEeO_8w quand j’écoute ça je pleure, lui est revenus moi je suis partis et je suis jamais revenus, j’étais « perdu dans Montréal » -Éric Charden https://www.youtube.com/watch?v=Cr-uIltyvXU. Je sais même pas si vous les écoutez les chansons. Ce soir je dors pas, je veux pas écrire de stupidités quoi que pour moi vaux mieux ça que ne rien écrire… Vous en faites pas je sais ce que ça veut dire travailler mais j’ai toujours eu de la difficulté avec les collègues au travail. Je me rappelle je faisais de l’entretien ménager dans une école secondaire, j’avais toute la misère du monde a passé l’aspirateur sur le tapis du studio de musique, le contremaître disait jamais rien ça devait être O.K. C’était plus difficile de quêter une cigarette fallait rester dans notre zone, c’était l’époque de la virulence de la maladie, j’avais quand même été capable de me rendre dans la région Rhône-Alpes et à Paris… La copine de l’époque devait trouver que je manquais de classe j’étais pas allé au consulat Français de Montréal chercher ce prix, le voyage… Je crois qu’elle avait raison je me serais saoulé au vin en dérangeant tout le monde. Je l’ai déjà raconté… Ç’est vieux tout ça, ça fait plus que trente ans, une vie fatigante je vous dis, toujours cassé a essayer d’emprunter un vingt pour la taverne, saloperie! Je vous raconte ça, ça me fait de la peine, c’est un peu pour ça que j’écris, pourtant je suis pas certain que c’est pas un autre échec et oui vous avez affaire à un raté, à l’âge que j’ai on construit plus grand-chose, j’essaye juste d’arriver, voilà ce soir je crois que je suis plus dans mon senti. Je pense aux amis, y’a des gens que je ne vois plus que je ne croise plus. Je comprends maintenant pourquoi ils me rendaient pas visite j’étais toujours chez eux à insulter leurs copines… Je finirai pas ma vie dans une maison ni dans un château, juste dans un loyer à mes moyens… J’ai jamais cru que je vivrais comme ça mais je dois accepter c’est beaucoup mieux que le mouroir qui a précédé. Je m’y suis presque tué. Je suis quand même entouré de gens sympathiques. J’ai reçu un courriel de publicité B.D. par Amazon. Fr quand j’aurai reçu le prochain je commanderai l’autre… J’espère que le jeune homme à qui je l’ai posté va apprécier, la bédé parfois ça nous console. Je termine en vous souhaitant bonsoir et en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis revenus sur le shift de jour, ai dormis cette nuit. Je vais voir si ça m’inspire, je vous écris ça lentement en prenant un café. Je me sens bien ce matin, je me fouille le dedans pour savoir quoi vous écrire pense au « Bon gars » https://www.youtube.com/watch?v=_RTHckra_Gc de Richard Desjardins ça me fait songer qu’il a jamais souffert en revenant de la brosse… Bon je reviens quand même dans ma thématique préférée.  Pourquoi écrire? « La journée qui s’en vient est flambant neuve »-Avec pas de casque http://www.musiqueplus.com/videos/la-journee-qui-s-en-vient-est-flambant-neuve-1.904429  Mais oui c’est le matin, c’est plus « la vie devant soi » Je suis pas Émile Ajar-Romain Garry  quoi que si je suis chanceux j’en ai encore quand même pas mal en avant. C’est pathétique, j’écris ça et je sais pas si c’est vraiment émouvant. J’aimerais écrire comme un enfant de onze ans, plus j’avance plus je me rends compte de cette immense difficulté a essayé de « créer ». Il est presque sept heure, me suis habillé, ça sent bon l’eau de toilette, le climatiseur est arrêté c’est une autre thématique de l’été. Je crois être devenus un vieux fou. Je délire en pensant aux poètes officiels du Conseil des arts du Canada, ce que j’écris c’est pas assez fin, c’est trop rugueux et c’est pas sur papier… Y’a un autre dictat qui veux qu’on ne crée bien que dans la misère, je sais pas j’ai toujours été là.  C’est très difficile ce matin, je pense trop à ce que j’écris, l’inspiration j’en ai jamais finis, y’a cet écrivain humoriste que j’ai croisé y’a longtemps. Je regrette de l’avoir amené manger dans un restaurant dispendieux et de lui avoir laissé la facture. Je sais pas ce que sa sœur deviens c’était mon amie, j’en ai plus de nouvelles… Je pense à Pierre du théâtre Aphasique un gars qui malgré son handicap est très sympathique. Poète?!!! Poète?!!! Je sais pas, ces longue prose peuvent vous apparaitre insignifiante mais j’ai toujours de la difficulté à vous traduire mon sentis, mon sentis de schizophrénie… J’ai fait mon lit, pense à Roger le prof de français c’est pas avec lui que j’aurais aimé étudier, de la littérature il est devenus pédagogue. Je suis trop vieux pour enseigner, « une vie sans argument » comme dans le Frédéric de Claude Léveillé  https://www.youtube.com/watch?v=3I5OiyI53AU la nostalgie voilà ce que c’est et j’écris, j’écris sans idée pour lui cet ami que je ne verrai pas aujourd’hui, que je ne verrai plus partis emporté par la maladie, saudit! Je vous l’ai dit au début c’est le matin y’a rien qui presse, peut-être cassé le rythme… Je vous écris ça comme un gros bonasse. C’est pas plus inspirant le matin, j’entends les camions qui reculent… Un peu plus tard ce matin je vais téléphoner à l’Institut pour prendre rendez-vous. Je termine ça et je me rase, j’aurai l’air plus propre. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je vous étirerai pas ça, Ciao!!!

Bernard

mardi 19 juillet 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me rappelle de la bonne femme qui disait mangé des chips Lay’s comme si c’était un signe de classe sociale élevée… La noblesse de la croustille. Moi je suis un B.S. je mange un sandwich au baloney. Dehors un gars passe en disant « T’est un malade ». Je vous écris de la soirée de mardi à mercredi… Je pense à cet organisme communautaire qui achète les bouteilles et les cannettes, ça désengorge les gobeuses du supermarché…Ce soir j’arrive pas à dormir, j’ai la bouche sèche et de la difficulté a respirer. Le goulag occidental est tranquille ce soir, hier après-midi y’avait une belle lumière dehors, c’est des choses qu’on remarque quand on a passé beaucoup de temps sous les enseignes néon dans la nuit. Je pense à mon neveux dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, il se débrouille pas mal mieux que moi à son âge, il est cuisinier, à un moment j’irai manger où il travaille. Ai commandé un recueil de bandes dessinées, j’espère que la poste feras pas de lock-out où les employés la grève. Ils se donnent une chance ils négocient toujours… Vous parlez de ce que je ressent? J’ai mangé et la fatigue apparait, l’écran fait  comme un flash… Je pense à Contrecoeur mon oncle et mon père voulait m’envoyer travailler là. Pour moi Fabienne Thibeault représente bien cette époque là. Les filles en robes longues et en sandales, les gars en bottes de travail et en chemise de laine carreauté… L’humilité c’est le nerf de la guerre et c’est difficile a écrire, l’écriture c’est pas mal d’orgueil… Je pense à la route dans le parc des Laurentides entre Québec et Chicoutimi, c’est haut y’a peut-être encore de la neige, je le souhaite pas voilà j’ai rien à dire je parle de météo. Aujourd’hui dans un focus group on m’a dis que je connaissais bien les principes de la pleine citoyenneté, ce serait bête de pas les connaitre j’étais au début de cette aventure, on m’a aussi dis que j’étais intelligent, je le sais mais l’intelligence c’est ce qu’on fait avec… Il me reste cent quarante huit mots à vous écrire, je veux pas tomber dans les banalités ni dans mes thématiques habituelles, vous devez me connaitre depuis le temps… J’entends discuter dehors… J’ai très hâte de visiter le Smithsonian à Washington… Je m’assois droit prend quelques profondes respirations et je plonge mais y’a pas d’eau dans la piscine, je me noierai pas je vais m’assommer malheureusement ici y’a pas de lifeguard qui va me sauver mots à mots , il est presque minuit. Je pense à Québec la capitale nationale? Provinciale? Ce soir je vous ai rien révélé de mon monde intérieur. Je cherche comment vous écrire, vous faire sentir, vous devez me trouver très insignifiant. Je vous laisse imaginer comment je me sens. Je regarde mon ombre sur les rideaux je trouve ça beau. Je termine en vous remerciant encore d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard