dimanche 26 juin 2016

Au présent


Rebonsoir! Rebonjour! Me revoilà déjà, j’ai dormis un peu mais je suis réveillé après un cauchemar dont je me souviens plus. Ai mangé des toasts et du fromage. Je me sens étrange devant cette nuit vide. Bientôt lundi plusieurs d’entre vous sont en vacance, ce midi je suis invité chez Saint-Hubert pour la fin de la saison du groupe d’entraide. J’ai toujours le parc Médéric Martin en tête depuis qu’ils l’ont retravaillé il est magnifique… De beau bancs neuf des sculptures, du gazon et du gravier c’est superbe cette allée bordés d’arbres. Je pense à la difficulté de faire du neuf en art. Je sais pas comment nommer ça du post-post-moderne? Tout a été revisité une où deux fois http://www.dailymotion.com/video/xlj4d8_une-machine-a-fabriquer-de-la-merde_tech Cloaque! On auras tout vu dans l’inutile et on appelle ça de l’art. J’ai pas un grand discours là-dessus me semble qu’il y a de l’art plus noble, c’est encore une mise en scène décadente de l’humanité. Je crois pas que l’écrivain que j’essais d’être doit se poser là-dessus… Pendant ce temps là y’a des migrants qui cherchent un abri, qui meurent, on a tout vu, les gens simples veulent vivre, ils en sont pas à une « réflexion » sur le système de digestion, on nourris la machine mais eux ont faim. Je pense à la « Fontaine » de Marcel Duchamp, un urinoir joyau de l’art contemporain https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_(Duchamp)  me pose des questions, il en est où le peintre qui peint encore des paysages, des portraits, moi j’écris et si je me fie à ces deux œuvres ça a pas de sens on produit que des déchets. Ce soir y’a pas a dire je suis dans la merde… Y’a comme une bataille de la décadence moi je crois à l’art brut https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_brut  qu’on peut aussi appeler l’art crû contrairement aux œuvres que je vous ai présenté précédemment dans ce texte qu’on peut dire cuite. Je peux pas me réclamer de ça, je suis cuit j’ai une amorce de discours. Je continue quand même, je dis que mon écriture est schizophrénique, le geste se fait en bobette près de la psychose avec un climatiseur qui je crois il y a longtemps m’aurait évité des hospitalisations. Ça parait simple d’écrire mais c’est difficile, j’aimerais être plus naïf, vous me direz tu l’est déjà beaucoup, rien n’empêche les lecteurs de dire que les écrivains c’est des beaux grands chiens sales… Y’a l’amorce de quelque chose dans ça mais j’y arrive pas. Je reviens à l’amie danseuse qui a besoin de parler, besoin d’être écoutée, je vais tendre l’oreille… C’est vraiment la nuit dans le goulag occidental. Je me souviens du sac de couchage frais en camping. Je suis devenus très urbain, j’ai oublié la nature, le bois, la pêche… Je peux pas écrire sur la ruralité y’a trop longtemps que j’ai mis les pieds dans un rang bien que j’ais l’écriture d’un habitant qui se lève pour faire le train. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et meilleure j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Souvenir d’un temps où on préparait des magazines pour la poste avec les amis. C’est terminé… Ce soir j’ai mangé une côtelette de porc avec une carotte et pomme de terre. Je cherche à vous dire comment je me sens, léger peut-être je ne sens pas la lourdeur de la chaleur. C’est difficile de décrire mon monde intérieur pourtant ma prose devrait être évocatrice. Sur la rue une voiture klaxonne… J’étais content de la visite de mon amie hier c’étais bien… C’est calme dans ma tête, je pense au parc Médéric Martin où je prends le café avec l’ami, quand je mange je suis plus calme, moins anxieux, l’après-midi tire à sa fin. C’est un peu épeurant ce sentiment de vide intérieur pourtant un rien stimule ma peur. Parfois je crois n’avoir plus rien a dire. Je sais pas pourquoi je pense à Albert Camus, un vrai homme de lettre celui-là. J’écris encore un peu pour me racheter, un peu pour la rédemption. Je pense aux rockeurs sanctifiés de Francoeur. J’ai jamais rocké, j’ai jamais roulé. Je suis pas de ceux là, je travaille seul loin des motos, loin de la maine.  J’écoute ce que ça dis tantôt je vais écouter les actualités et ça va m’angoisser. Je devrais pas me déranger avec ça et vivre une journée à la fois. Le temps file quand j’écris, je suis bavard ici… Un silence c’est jamais mauvais pourtant certain sont mort de s’être tue, une phrase assez laide ici je la laisse là pour m’amuser. La semaine passée j’ai vu une limousine ça m’impressionne toujours, les vitres teintées, on se demande quelle célébrité est assis là- dedans a nous regarder. Ce soir je suis pas tellement inspiré, où je prends tout ça ces mots? « Je suis même pas sortis une fois aujourd’hui »-André Paiement. Je pense que je vais vous placer une photo de ma baignade chez mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes l’an passé. Ça passe vite déjà un an de ça, faut se dépêcher de bouffer l’été, on va mettre le nez dehors et ça seras l’automne. Cette année on a une fin de semaine de la Saint-Jean comme jamais, soleil et chaleur c’est magnifique. Je me relis j’essais de dire quelque chose peut-être un je vous aime tous avec pudeur… Je suis pas Réjean Ducharme, je me nourris à mon univers celui de Bernard… Longtemps j’ai eu des amis qui n’avaient pas un livre, qui ne lisaient pas une ligne laissez-moi vous dire qu’il y avait pas de grands échange intellectuel, ceux qui lisaient avaient toujours une longueur d’avance sur moi… En France c’est les inondations et les Euro de football, comment écrire un distrait de l’autre, ici dans la petite Italie l’épicerie fine Milano a passés aux feu, c’est malheureux. Ouais!!! Ça va vous prendre cinq minutes pour lire ça Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je vais essayer de vous revenir demain!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Voilà!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De la belle visite hier soir, l’amie danseuse, on a discuté c’était intéressant. Je lui ai lu et fait entendre mes différents textes. J’étais content de la voir là, j’étais anxieux de voir comment ça allait se passé . J’ai pris un café vers neuf heure c’est un peu pour ça que je suis debout. J’ai fait un cauchemar c’était désagréable. Je suis très réveillé, c’est la nuit, comme je lui ai dit j’aime écrire la nuit. Je pense qu’elle a apprécié sa visite chez moi. Comment je me sens cette nuit ? Je sais pas trop je me gratte le dos. Je prends mon temps, le climatiseur fait son travail, viens de finir un autre café. Le goulag occidental dors, je vais rédiger mes émotions https://www.youtube.com/watch?v=XeSO0dBSlSM  Oui! Une aventure mais c’est agréable. Une belle femme, en me quittant hier soir elle m’a laissé son adresse. On parle déjà de sortir du goulag occidental, d’aller à la campagne. Je lui ai parlé du kitch du restaurant Miami elle m’a demandé si c’était un bon où un mauvais kitch, je lui ai répondu que pour moi c’était un bon, des poissons, des crocodiles dans des fresques aux couleurs foisonnantes comment dire le client en demande pas tant. Je suis très réveillé cette nuit,  https://www.youtube.com/watch?v=3SeNAIRM254  Je sais pas trop quoi vous écrire, j’ai mis « Cœur de loup ». Je cherche ce que je voulais vous écrire. Je suis content d’avoir cette femme dans ma vie. Je suis peut-être trop vite en affaire, j’ai un peu peur de disparaitre, c’est une forme d’anxiété dans ma schizophrénie. À l’époque les bars étaient toujours plus tranquille la nuit de samedi à dimanche. Je me souviens que j’y mettais les pieds très tôt et que j’attendais la crowd, parfois y’avait pas de monde avant onze heure et j’étais déjà saoul, quel immense sentiment de solitude dans la foule personne avec qui échanger, juste ma bière à qui je pouvais parler, c’est vieux tout ça je me rappelle y’a longtemps. Vous voyez cette époque de ma vie m’a marquée, ça faisait mal, très mal j’étais désemparé. C’étais pas juste des veillées tant qu’il y avait de l’argent c’était comme ça, j’en suis vite venu au double scotch sec pour taire la boîte à poux, ça marchais pas je rentrais chez moi psychotique et tremblant. Je suis heureux de vous écrire ça très à jeun, on est pas tous Charles Bukowski, rien n’empêche je vomissais sur moi, je puais de ce mélange de vomissure d’alcool et de tabac, j’avais plus personne a attendre, je rentrais chez moi pour tomber dans le sommeil de l’ivresse. Toujours la thématique d’arrêter ce bruit que faisait les voix maintenant j’y arrive mais à jeun, mes nuits se passent dans le silence, la seule voix que j’ai vous la lisez ici. Je pense à cette nuit où en me vidant du bar on m’a cassé un bras. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 25 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais il fait beau c’est pas le temps d’être devant son ordinateur, voilà la fête nationale est terminée. Je vais essayer de nommer, d’écrire mon senti. Je viens de regarder un documentaire sur la France d’après la guerre c’était pas jolie pourtant y’a des choses vécu aujourd’hui, les manifestations, les casseurs, la police qui ressemblent à cette époque. Ce matin je suis sortis prendre un café avec l’ami on était bien dans le parc. J’arrive pas a vous décrire ce que je ressens, les voisins se promènent sur la passerelle c’est fatigant, je pense aux plages https://www.youtube.com/watch?v=zQaaGD1OP9k aux chalets au bord du fleuve pas loin de Lévis. Cet après-midi je suis seul, j’entends les motos qui passent, c’est samedi mais on se croie dimanche. Je prends de longues respirations par le nez, hier dans la nuit j’ai vécu de l’angoisse j’avais peur qu’on défonce et qu’on entre chez moi, paranoïa https://www.youtube.com/watch?v=zQaaGD1OP9k . Je me souviens de ces longs après-midi d’été passé dans le parc, je ne travaillais pas je regardais coulé la vie. Je crois que mon destin c’était celui-là devenir peureux à en mourir. Je reste tranquille dehors c’est grand soleil, j’ai souvenir de camping avec la douce c’était bien, le feu de camp le soir j’aimais beaucoup ça. Cet après-midi on va surement voir des gars qui marchent torse nu, ça m’énerve, ça m’énerve…Je suis devenu un vieux bum de presque soixante ans, rien de glorieux là-dedans me souviens encore de ce parkinson que j’avais et qui est presque disparus. Me prépare un café en pensant quoi vous écrire. La route cent trente deux c’est quand même une belle route je crois qu’elle s’appelle la route des Navigateurs ça a du bon sens pour quelqu’un qui veux voir du pays… J’avais un oncle qui travaillais à Montmagny et mon père venais du Bas-du-fleuve mais c’est il y a longtemps maintenant. Parfois j’ai ce désir là, un peu comme dimanche passé roulé sur la route manger du bitume et regarder le paysage. Je sais les voyages en voitures c’est pas tellement écologique mais une fois n’est pas coutume, un autre plaisir coupable aussi arrêter dans une roulotte à patates pour manger une poutine et un burger avec un coke… Ça vous dis rien sur comment je me sent, je m’évaderais bien mais il est un peu tard pour louer un chalet… Je pense à cette plage sur la rivière des Milles-Îles à l’ouest on pouvait y louer de petits cabanons. Je crois que c’était la plage Idéale à Auteuil Laval… Je pense que je vais manger du poisson pour souper… Vous me direz dans le goulag y’a toujours les piscines mais c’est pas pareil d’ailleurs elles ouvraient aujourd’hui. J’irais bien me baigner au Lac Meach dans l’Outaouais aussi, c’est vraiment dans la nature. Un petit signal pour ma lectrice retraitée.  Voilà pour aujourd’hui on se tiens au frais du climatiseur. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine en cinq mots. Ciao!

Bernard

 

vendredi 24 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est vendredi et c’est fête au Québec, ça fait un long week-end. J’ai offert à l’amie de l’aider a déménager, elle m’a dit de laisser faire ça semble trop compliqué. Je vous ai jamais raconté mes déménagements du mois de janvier comment c’était froid comment j’étais gelé… La journée des déménagements officiels c’est la semaine prochaine le premier juillet, tout coute plus cher les locations de camions, les déménageurs, les remorques, je suis heureux que ce sois pas encore mon tour cette année. Hier à la télé j’ai vu un documentaire intitulé Conte du centre-sud c’était chez moi, mon quartier peint dans toute sa pauvreté sa richesse aussi étrangement je pense au jeune Antoine, le fils de ma nièce, qui fait des hugs, il me fait l’impression de comprendre bien des choses pour son âge. Je reviens à ce quartier le plus pauvre du Canada c’est un peu pour ça que je l’ai baptisé goulag occidental, tout les miséreux se ramassent ici mais on y vie intensément au début du mois pour ensuite tomber dans le Kraft dinner et la banque alimentaire, c’est difficile a accepter ça demande beaucoup d’humilité parfois on est désâmé.  Je vous ai déjà surement écris que c’est aussi le quartier où les hommes meurent les plus jeunes, l’environnement et la circulation automobile aident pas, y’a pas de quoi fêter, une parade y’en a une à tout les jours dans mon goulag occidental sur la rue Sainte-Catherine est. Faut arrêter de pleurer et faire avec ce qu’il y a , parfois manger des beignes et boire un café de chez Tim Horton’s, le Tim je crois que c’est devenue très québécois… Je cherche quoi vous écrire pendant que Baptiste écluse sa bière assis sur une terrasse, il a eu sa paye hier, jeudi et profite de la journée de congé… Parfois j’oublie que c’est pas tout le monde surtout dans le goulag occidental qui est branché internet… J’ai pas aidée l’amie je crois que je rate l’occasion de m’en faire une bonne amie, je fais dur… Dans le goulag occidental un peu plus à l’ouest y’a deux ou trois bistros, j’y suis jamais allé je crois que les bistros sont là grâce au phénomène de ce qu’ils appellent la gentrification. Je sais ce que c’est la familiarité dans un bistro, je l’ai déjà vécu, trente ans et une bande à vouloir changer le monde tous un peu dépressif. Non! Non! Non! J’irai plus m’accouder au comptoir à discuter du temps qui passe, je vous écris ça je suis ému et je pense à cette femme avec qui j’habitais il y a longtemps déjà… « Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps que seras ma vie »-Gilbert Bécaud. J’ai envie de vous suggérer de m’oublier, je pense à tous ces gens que j’ai rendu, que je rends malheureux. Je termine j’espère que vous allez avoir de beau feu d’artifice. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir! À bientôt!
Bernard

jeudi 23 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Demain c’est la fête nationale, je suis souvent ému dans ce moment là. J’aurais aimé avoir un pays maintenant que j’ai vieillis, je crois pas voir ça de mon vivant. En Angleterre c’est le Brexit étrangement je crois qu’ils seraient mieux de rester dans l’union Européenne… J’arrive pas a vous dire mon état d’âme, souvent à la Saint Jean j’amorçais l’été seul et malheureux, vraiment schizophrénique en compagnie de deux femmes ne sachant laquelle choisir elles me rendaient fou. La Saint-Jean c’était aussi pour certains une saoulerie pendant un spectacle on y allait espérant se faire une blonde et on revenait gros jean comme devant. J’ai un lecteur qui revient de la pêche, une bonne idée, le patriarche de son vivant y allait à tous les ans à la Saint-Jean… À Londres on prédit un maintien au sein de l’Europe, un politicien disait que si la séparation gagnait y’avait pas de retour en arrière possible. De toute façon je suis pas là pour vous faire un bulletin de nouvelles, les alcooliques sont souvent séparatistes, je sais pas pourquoi, par défi? Parfois quand je vois tous ces artistes je me dis que j’aimerais pas être mené par eux… Pourtant les chansons c’est la sensibilité quelque chose en quoi je crois… La patrie je lui aurai pas donné grand-chose, c’est facile comme ça d’écrire dans le monde virtuel, patriote ça veux dire quoi aujourd’hui? Aimer son pays à en mourir? L’amener a grandir dans le concert des nations comme ils disent? Je pense à Molson c’est tu canadian où québécois? Remarquez que plusieurs boivent les produits des brasseries artisanales. Quoi que dans le goulag occidental on bois la grosse bière à trois piastres acheté au dépanneur. « Ha! La belle vie de quartier »-Plume Latraverse. Je me souviens plus si les hot-dogs gratis c’est à la Saint-Jean où à la fête du Canada peux importe une où l’autre j’y vais pas, je me garde une petite gêne. Référendum! On connait ça ici, déjà deux et tout a été joué on verra ce que ça va donner pour les Anglais. Le Canada ça déjà été une colonie anglaise et je crois que certains en sont pas sortis. Je suis loin de mon senti avec tout ça, je m’ouvre la trappe quand il faut pas, l’été est arrivé c’est la fête mais attention la psychose est pas loin, je partirai pas dans la foule pour chercher de la compagnie les gens veulent rien savoir des gros dégueulasses comme moi. Hé oui! Je suis déjà vieux, les Beatles c’est la musique de pépère. On va nous casser les oreilles avec le « BoB Épines » de Plume Latraverse. J’ai toujours cru qu’il avait écrit cette chanson là pour moi, disons que c’est une part de schizophrénie. Quelques mots encore pour quand même vous souhaiter une heureuse fête nationale et rester humain et sensible c’est une bonne façon d’être québécois. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai toujours la bouche sèche me suis fait un café. J’ai hâte de partir pour Washington, c’est pas avant deux mois. Je veux écrire comment je me sens bientôt c’est la fête nationale, ils vont écouter de la musique et se rouler dans la boue, saouls, me semble qu’on a jamais été aussi loin d’un pays qu’aujourd’hui. Lentement le café m’humidifie la bouche… Y’a surement un nom de maladie que les professionnels accolent à celui qui écris comme moi. Je pense aux gars qui quêtent coin Notre-Dame et Frontenac, cette nuit j’ai l’impression que j’y arriverai pas, je vais prendre une douche. Voilà c’est fait pour la douche, je sens bon, si tout va comme prévu je devrais rencontrer la gentille amie cet après-midi. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo de murale. Je reviens sur mon senti, me suis couché tôt c’est pour ça que je suis debout la nuit, je suis chez moi pas trop angoissé, j’écris je dérange personne avant les nuits blanches précédaient la psychose, me souviens de cette copine qui m’accompagnait à l’hôpital. J’étais trop malade pour me rendre compte que j’avais abusé de cocktails toxiques. J’ai jamais réussis à nommer cette sensation que j’avais sous la peau c’était très fatigant comme des fourmis dans les veines… Je pense à Trieste, à ses cliniques à comment ici on pourrait revenir un peu en arrière et avoir des cliniques dédiées exclusivement à la santé mentale plutôt que des urgences d’hôpitaux, vous me direz tu réinvente la roue, mais pourquoi pas? La nuit faut pas avoir besoin de parler… Pourtant y’a ces lignes d’écoute, je sens pas le besoin de téléphoner. Je mange une barre granola, y’a une grande période de temps que j’ai pas vue passée. C’est affolant, des amis sont décédés et moi aussi je m’en vais vers ça pour l’instant à part la maladie mentale ça va, on peut pas toutes les avoir. Trieste encore ce directeur d’hôpital de Québec à qui je ne savais comment m’adresser, monsieur? Docteur? Il m’a dit de l’appeler Monseigneur avec un certain mépris… Un parfum de cigarettes pourtant je ne fume plus… Je pense aux quartiers défavorisés de Washington j’espère que j’aurai pas affaire là. C’est tranquille cette nuit, je vous parlerai pas de culture c’est pas de l’onguent, je veux pas l’étendre. J’ai oublié de faire une critique du show résilience de mon amie danseuse, à froid comme ça je m’en souviens plus… J’ai remarqué une chose depuis que je m’implique « artistiquement » les gens sont très gentils. J’avance lentement dans ce blog. Je sais pas si ça compte mais ça me donne de l’espoir, vous aimez ce que j’écris j’en profite pendant que l’inspiration est pas tarie. « À quoi sert une chanson si elle est désarmée »-Étienne Roda-Gil. Cette chanson interprétée par Julien Clerc m’a toujours touchée. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Au plaisir!!!

Bernard