Bonjour!
Bonsoir! C’est vendredi et c’est fête au Québec, ça fait un long week-end. J’ai
offert à l’amie de l’aider a déménager, elle m’a dit de laisser faire ça semble
trop compliqué. Je vous ai jamais raconté mes déménagements du mois de janvier
comment c’était froid comment j’étais gelé… La journée des déménagements
officiels c’est la semaine prochaine le premier juillet, tout coute plus cher
les locations de camions, les déménageurs, les remorques, je suis heureux que
ce sois pas encore mon tour cette année. Hier à la télé j’ai vu un documentaire
intitulé Conte du centre-sud c’était chez moi, mon quartier peint dans toute sa
pauvreté sa richesse aussi étrangement je pense au jeune Antoine, le fils de ma
nièce, qui fait des hugs, il me fait l’impression de comprendre bien des choses
pour son âge. Je reviens à ce quartier le plus pauvre du Canada c’est un peu
pour ça que je l’ai baptisé goulag occidental, tout les miséreux se ramassent
ici mais on y vie intensément au début du mois pour ensuite tomber dans le
Kraft dinner et la banque alimentaire, c’est difficile a accepter ça demande
beaucoup d’humilité parfois on est désâmé. Je vous ai déjà surement écris que c’est aussi
le quartier où les hommes meurent les plus jeunes, l’environnement et la
circulation automobile aident pas, y’a pas de quoi fêter, une parade y’en a une
à tout les jours dans mon goulag occidental sur la rue Sainte-Catherine est.
Faut arrêter de pleurer et faire avec ce qu’il y a , parfois manger des beignes
et boire un café de chez Tim Horton’s, le Tim je crois que c’est devenue très
québécois… Je cherche quoi vous écrire pendant que Baptiste écluse sa bière
assis sur une terrasse, il a eu sa paye hier, jeudi et profite de la journée de
congé… Parfois j’oublie que c’est pas tout le monde surtout dans le goulag
occidental qui est branché internet… J’ai pas aidée l’amie je crois que je rate
l’occasion de m’en faire une bonne amie, je fais dur… Dans le goulag occidental
un peu plus à l’ouest y’a deux ou trois bistros, j’y suis jamais allé je crois
que les bistros sont là grâce au phénomène de ce qu’ils appellent la gentrification.
Je sais ce que c’est la familiarité dans un bistro, je l’ai déjà vécu, trente
ans et une bande à vouloir changer le monde tous un peu dépressif. Non! Non!
Non! J’irai plus m’accouder au comptoir à discuter du temps qui passe, je vous
écris ça je suis ému et je pense à cette femme avec qui j’habitais il y a
longtemps déjà… « Et maintenant que vais-je faire de tout ce temps
que seras ma vie »-Gilbert Bécaud. J’ai envie de vous suggérer de m’oublier,
je pense à tous ces gens que j’ai rendu, que je rends malheureux. Je termine j’espère
que vous allez avoir de beau feu d’artifice. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir! À bientôt!
Bernard
vendredi 24 juin 2016
jeudi 23 juin 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Demain c’est la fête nationale, je suis souvent ému dans ce moment là.
J’aurais aimé avoir un pays maintenant que j’ai vieillis, je crois pas voir ça
de mon vivant. En Angleterre c’est le Brexit étrangement je crois qu’ils
seraient mieux de rester dans l’union Européenne… J’arrive pas a vous dire mon
état d’âme, souvent à la Saint Jean j’amorçais l’été seul et malheureux,
vraiment schizophrénique en compagnie de deux femmes ne sachant laquelle choisir
elles me rendaient fou. La Saint-Jean c’était aussi pour certains une saoulerie
pendant un spectacle on y allait espérant se faire une blonde et on revenait
gros jean comme devant. J’ai un lecteur qui revient de la pêche, une bonne
idée, le patriarche de son vivant y allait à tous les ans à la Saint-Jean… À
Londres on prédit un maintien au sein de l’Europe, un politicien disait que si
la séparation gagnait y’avait pas de retour en arrière possible. De toute façon
je suis pas là pour vous faire un bulletin de nouvelles, les alcooliques sont
souvent séparatistes, je sais pas pourquoi, par défi? Parfois quand je vois
tous ces artistes je me dis que j’aimerais pas être mené par eux… Pourtant les
chansons c’est la sensibilité quelque chose en quoi je crois… La patrie je lui
aurai pas donné grand-chose, c’est facile comme ça d’écrire dans le monde
virtuel, patriote ça veux dire quoi aujourd’hui? Aimer son pays à en mourir? L’amener
a grandir dans le concert des nations comme ils disent? Je pense à Molson c’est
tu canadian où québécois? Remarquez que plusieurs boivent les produits des
brasseries artisanales. Quoi que dans le goulag occidental on bois la grosse
bière à trois piastres acheté au dépanneur. « Ha! La belle vie de
quartier »-Plume Latraverse. Je me souviens plus si les hot-dogs gratis c’est
à la Saint-Jean où à la fête du Canada peux importe une où l’autre j’y vais
pas, je me garde une petite gêne. Référendum! On connait ça ici, déjà deux et
tout a été joué on verra ce que ça va donner pour les Anglais. Le Canada ça
déjà été une colonie anglaise et je crois que certains en sont pas sortis. Je
suis loin de mon senti avec tout ça, je m’ouvre la trappe quand il faut pas, l’été
est arrivé c’est la fête mais attention la psychose est pas loin, je partirai
pas dans la foule pour chercher de la compagnie les gens veulent rien savoir
des gros dégueulasses comme moi. Hé oui! Je suis déjà vieux, les Beatles c’est
la musique de pépère. On va nous casser les oreilles avec le « BoB Épines »
de Plume Latraverse. J’ai toujours cru qu’il avait écrit cette chanson là pour
moi, disons que c’est une part de schizophrénie. Quelques mots encore pour
quand même vous souhaiter une heureuse fête nationale et rester humain et
sensible c’est une bonne façon d’être québécois. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’ai toujours la bouche sèche me suis fait un café. J’ai hâte de
partir pour Washington, c’est pas avant deux mois. Je veux écrire comment je me
sens bientôt c’est la fête nationale, ils vont écouter de la musique et se
rouler dans la boue, saouls, me semble qu’on a jamais été aussi loin d’un pays
qu’aujourd’hui. Lentement le café m’humidifie la bouche… Y’a surement un nom de
maladie que les professionnels accolent à celui qui écris comme moi. Je pense
aux gars qui quêtent coin Notre-Dame et Frontenac, cette nuit j’ai l’impression
que j’y arriverai pas, je vais prendre une douche. Voilà c’est fait pour la
douche, je sens bon, si tout va comme prévu je devrais rencontrer la gentille
amie cet après-midi. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo de
murale. Je reviens sur mon senti, me suis couché tôt c’est pour ça que je suis
debout la nuit, je suis chez moi pas trop angoissé, j’écris je dérange personne
avant les nuits blanches précédaient la psychose, me souviens de cette copine
qui m’accompagnait à l’hôpital. J’étais trop malade pour me rendre compte que j’avais
abusé de cocktails toxiques. J’ai jamais réussis à nommer cette sensation que j’avais
sous la peau c’était très fatigant comme des fourmis dans les veines… Je pense
à Trieste, à ses cliniques à comment ici on pourrait revenir un peu en arrière
et avoir des cliniques dédiées exclusivement à la santé mentale plutôt que des
urgences d’hôpitaux, vous me direz tu réinvente la roue, mais pourquoi pas? La
nuit faut pas avoir besoin de parler… Pourtant y’a ces lignes d’écoute, je sens
pas le besoin de téléphoner. Je mange une barre granola, y’a une grande période
de temps que j’ai pas vue passée. C’est affolant, des amis sont décédés et moi
aussi je m’en vais vers ça pour l’instant à part la maladie mentale ça va, on
peut pas toutes les avoir. Trieste encore ce directeur d’hôpital de Québec à
qui je ne savais comment m’adresser, monsieur? Docteur? Il m’a dit de l’appeler
Monseigneur avec un certain mépris… Un parfum de cigarettes pourtant je ne fume
plus… Je pense aux quartiers défavorisés de Washington j’espère que j’aurai pas
affaire là. C’est tranquille cette nuit, je vous parlerai pas de culture c’est
pas de l’onguent, je veux pas l’étendre. J’ai oublié de faire une critique du
show résilience de mon amie danseuse, à froid comme ça je m’en souviens plus… J’ai
remarqué une chose depuis que je m’implique « artistiquement » les
gens sont très gentils. J’avance lentement dans ce blog. Je sais pas si ça
compte mais ça me donne de l’espoir, vous aimez ce que j’écris j’en profite
pendant que l’inspiration est pas tarie. « À quoi sert une chanson si elle
est désarmée »-Étienne Roda-Gil. Cette chanson interprétée par Julien
Clerc m’a toujours touchée. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque
là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Au plaisir!!!
Bernard
mercredi 22 juin 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Y’a une génération d’artistes qui s’en va… Un ami disait ne pas
vouloir faire carrière de la maladie mentale, il oubliait de dire qu’il est
quinquagénaire et que sa carrière involontaire dans les soins psychiques était
bien amorcée. J’écris ça parce que la mienne est avancée et j’ai pas réussis a
me faire une amie de la folie. Ma vie tourne toujours autour de la maladie
mentale, j’y ai appris quelque chose. Je suis souvent entourée de mes
semblables, j’aime mieux avoir des points communs, même si c’est maladif, avec
certains qu’être seul a me battre avec mon diagnostique unique. Je sais pas si
on peut traiter la folie et la maladie de la même façon parfois la folie est
rude et rêche, la maladie elle ne laisse pas beaucoup de trève elle nous prend
tout, la psychose nous blesse psychiquement et les pleurs ne nous apaisent pas…
Qu’est-ce qui fait plus mal que d’entendre une voix qui nous dénigre que d’avoir
le sentiment d’être moins que rien pourtant je vaux quelque chose ne serait-ce
que par mon combat contre cette maladie. J’écris maladie parce que la folie est
parfois légère on peut en rigoler… Mais oui j’aurai fait carrière dans toute
ces ressources en santé mentale du bord du malade, j’aurai ennuyé plusieurs
intervenants-nantes avec mes idées fixes de psychotique. J’ai des souvenirs que
je raconte pas j’étais tellement méchant et idiot. Comment vous faire part de
ce que je vivais là dedans, ça commence a être vieux. Je me souviens de ces
entrées à l’urgence psychiatrique où je jurais, je sacrais parce que j’étais
encore rendu là. Je dois dire qu’on m’aidait et cette aide je l’ai bien
apprécié. Maintenant ma vie s’est stabilisée c’est pour ça que j’écris ça m’aide,
y’a longtemps que j’ai été hospitalisé et je tiens a garder ça comme ça… Mes
psychoses paranoïaque sont pas toutes disparues mais j’ai appris a vivre avec,
a respirer par le nez quand l’angoisse monte trop. J’apprivoise tout ça un peu
plus chaque jour. Je prie aussi quoi que vous en pensiez c’est un bon support.
Je reviens à ceux qui se croient unique je crois que c’est pas une bonne chose
y’a toujours quelqu’un qui a vécu des choses similaires aux nôtres, qui peut
nous expliquer comment il s’en est sortis… Maladie, oui maladie! La peur au
ventre, le syndrome de l’envahissement, quelqu’un est entré chez moi et a
déplacé de petites choses, je déteste
ces moments personne n’entre ici mais c’est ce que je ressent, parfois j’ai
droit a une pause, j’oublie mais là je vous l’écris, je suis chez moi et c’est
souffrant… Peut-être que je réussirai pas grand-chose avec le temps qu’il me
reste mais l’écriture seras l’amorce d’une réussite. « Donnez moi,
donnez moi de l’oxygène »-Luc Plamondon. Je suis peut-être un maudit fou
mais je crois être malade. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque
là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bonsoir, merci!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je fais un fou de moi a écrire comme ça, mon âme est morte ma vie
ouverte. Je sais pas d’où ça viens, il est deux heure quart le matin. J’écris
souvent ça pour remplir la page. Comment je me sent? Bien je me suis couché tôt
ce soir et j’ai dormis. Hier je suis allé à l’institut par hazard j’ai
rencontré le psychologue sympathique qui viens du Saguenay on a discuté un peu
le bout de gras. Y’a toujours ça quand je me rend à l’institut c’est comme si j’y
allais pour des soins pourtant hier j’y suis allé pour parler de ma
participation comme patient partenaire. Les bâtiments de l’institut sont
remplis d’histoire on déferas pas ça en
quelques années, la bâtisse seras toujours là pour rappeler le sort des « fous »
d’une autre époque, et on y retourne, on y retourne en se rappelant les
anecdotes du temps où c’était une ville, du temps de l’hégémonie de la
religion. Je l’ai raté ce bout là j’étais trop jeune, les fous c’est difficile
a soigner surtout quand ils y vont de leurs plein gré. Avec la révolution
tranquille c’est comme si la maladie mentale avait cessé d’exister plus
question d’héberger les dés-amés. Avec la poésie avec Rhinocéros on a donné
place au non-sens. Je crois qu’aujourd’hui c’est le retour du balancier les
fous sont plus fous que jamais… Dans ma tête ça dis d’une voix douce Bernard,
Bernard! Je vais vers la culture, comment la souffrance et la douleur sont
prioritaire dans le soin et l’expression de la folie. Comment j’ai appris dans
les livres que je suis schizophrène paranoïaque avec comorbidité comment je m’en
accommode comme plein de gars. C’est une nuit tranquille me demande encore si
Salvador Dali était un génie, y’a plusieurs artistes qui avaient un grain comme
on disait dans le temps. Je vous conseillerai pas de lire Étal Mixte de Claude
Gauvreau c’est illisible et très technique, c’est un peu là que la folie l’a
menée… Heureusement il reste encore un peu de moyen de créer dans cet univers
de fou que j’habite. Prenez le pas personnel la folie je la garde pour moi, je
suis une soucoupe comme disent les gars qui ont fait du temps, je suis toujours
à l’écoute de cette voix intérieure. Je m’inquiète du nombre de clics sur mon
blog même si je sais que pour la plupart ce sont des moteurs, ça se bouscule
dans ma tête se calme quand je fais quelques corrections. Je me pose la
question qui du rhinocéros où d’Émile vas illustrer ce texte… C’est le
rhinocéros, il y eut une époque où tout bon artiste se devais d’être rhino,
laissez moi vous dire que l’absurde ça aidait pas à la création ça la rendait
plus difficile on amenait tout ça a rien. J’ai assez écris pour cette nuit je
salut François Gourd. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!! Bon matin!
Bernard
mardi 21 juin 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Le dernier mot que j’ai entendu à mon propos c’est débile… Mais non je
veux pas entré dans la vie personnelle de l’intervenante. J’en ai une vie. L’ami
Asperger semble pas le croire, quand je discute avec lui il tombe toujours sur
l’argument final j’ai rien a dire. Je laisse faire j’ai mes difficultés. Ça
sent la friture, je veux pas commencer à m’auto-dénigré. Je sais que ça a pas
de sens écrire comme ça. J’essais quand même, d’habitude je termine et je me
sent bien. L’ami disait vouloir travailler dans le domaine culturel mais pour
moi la culture c’est un peu tout. J’ai pas de définitions arrêtées. J’ai de la
difficulté a le suivre l’ami. Je pense aux shops de tatous certains sont des œuvres
d’art, combien de graphistes recyclé en tatoueur? Cet après-midi je suis à bout,
je veux écrire sur mon senti mais j’y arrive pas… J’aimerais avoir plus de
courage mais je veux pas changer de milieu, parfois je m’exprime comme dans
cette recherche et c’est comme si j’avais rien dit, comme si j’étais pas à
propos. Hier dans ma paranoïa je croyais qu’on me dirigeait vers les ECT, la
chercheuse m’a réconforté j’en ai pas besoin. J’ai mis les pieds dans les
anciens bureaux de la direction de l’institut, c’est vide c’est désolant encore
une fois on déplace des gens… J’ai parlé des coupures je pense que le
gouvernement provincial va se fier sur les fonds fédéraux « Housing first »
pour combattre l’itinérance et la maladie mentale. Je suis peut-être dans le champ
mais ceux qui vont souffrir sont pas sur les collines parlementaires. Ma vie je
l’ai vécu jusqu’ici avec ses hauts et ses bas, sa folie aussi, je continu je
vois pas pourquoi j’arrêterais, je vie
et c’est tout que vous aimiez pas ça, ça me dérange un peu mais vous êtes pas
chez moi, c’est facile par beau temps de songer à tout quitté de prendre le
bord de la rue mais je suis pas assez fou pour ça. Les thématiques sont souvent
les mêmes dans ce que j’écris… Dans le cabaret poétique ma shop semble avoir
été un succès. La télé est sur les actualités, j’ai vu la danseuse aphasique ce
matin je lui ai pas parlé on avait pas le temps… Je pense au danseur qui ne
demande qu’a bougé et qui aime bien mes textes… Je vous écrirai rien de sordide
aujourd’hui, « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. Me
suis préparé un café, j’apprécie beaucoup votre lecture lentement j’avance
entendu à la télé « Tu veux que ça change change toi toi-même! » C’est
vrai mais y’a rien de plus difficile. Y’a aussi le « Connais toi toi-même ».
Tempus fugit, ça va vite, ça va vite, j’aurai écris bien des niaiseries en
écoutant la voix, les jours passent et
je suis tout à mon babillage y’a rien de grave. Je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque là!!! À la prochaine!!!
Bernard
lundi 20 juin 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Je viens d’arriver pour souper ce seras une poitrine de poulet à la
provençale et des pommes de terre. J’arrive d’un focus group sur l’électro-convulsivothérapie,
les ECT… C’est assez épeurant heureusement j’ai pas eu a passé par là… Demain j’ai
autre chose et après ça devrais être tranquille. Ces jours ci j’aime bien la
climatisation chez moi mais dehors c’est quand même bien de voir les femmes pas
trop habillé. Je surveille les pommes de terre sur le rond j’ai pas envie qu’elles
prennent au fond. Je suis loin de mon sentis, j’essais de vous dire, je crois
pas être tapette je sais on n’utilise pas ce mot c’est dénigrant mais comme il
s’agit de moi… Ce soir comme souvent je suis dans la solitude, j’ai beaucoup
parlé aujourd’hui j’espère que j’ai aidé. Ça y est j’ai mangé c’étais succulent
et pas compliqué, quand je mange je vais mieux, reste que la vaisselle a
lavée. C’est la canicule demain ça
devrais se rafraichir, dans le moment il fait toujours chaud… T’attend ton
train… C’est pour les gens de la banlieue. Vous voyez le réservoir d’histoires,
de mots et de souvenirs commence a se vider… C’est plus l’époque du snack-bar
Gagnon où mon père voulait pas que je traîne… J’aurai perdu mon temps dans tous
ces lieux de perditions n’empêche dans mon bout y’est pas sortie de grand
génie. Ce soir si c’est chaud comme ça y’a des amérindiennes qui vont se
saouler. Je reviens encore avec ce thème là comme si il n’y avait que ça. À
part le sweat lodge je connais pas de coutumes autochtones. Je suis toujours
dans le goulag occidental, la haine, la haine, la haine et on s’endort dessus
pourtant ça sert à rien. Je me souviens être parfois sortis avec ma sœur et mon
bôf pour aller entendre un groupe musical de copains qui jouaient dans une
école à Mascouche, il étaient bons. Je crois qu’aujourd’hui c’étais le solstice
d’été, la journée la plus longue mais je vous l’ai déjà rabâché… Bientôt c’est
la fête à Baptiste on a pas encore eu sa tête, il donne plus dans le mouton…
Les écoliers vont être en vacances
quelque chanceux vont aller dans un camp de vacances d’autre vont faire le camp
de jour dans les parcs du Goulag occidental. Parfois les scouts préparent des
excursions et nous beaucoup plus vieux on couchait dans une boîte de Pick-up au
Mont-Tremblant. Parfois on partait manger de la route une bouteille de fort
entre les jambes et il ne se passait rien. Je cherche, pense à Ti-Tom l’artiste
peintre, il se tenait dans le parc avec nous… L’été on niaisait là parfois on
partait pour une virée dans le bazou de l’un où de l’autre, beaucoup de parfois
pour montrer comment c’étais pas régulier comment j’étais instable. Ce soir je
suis en panne d’inspiration. Je réussis quand même à vous écrire ceci. Je
termine, merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
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