mercredi 22 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Y’a une génération d’artistes qui s’en va… Un ami disait ne pas vouloir faire carrière de la maladie mentale, il oubliait de dire qu’il est quinquagénaire et que sa carrière involontaire dans les soins psychiques était bien amorcée. J’écris ça parce que la mienne est avancée et j’ai pas réussis a me faire une amie de la folie. Ma vie tourne toujours autour de la maladie mentale, j’y ai appris quelque chose. Je suis souvent entourée de mes semblables, j’aime mieux avoir des points communs, même si c’est maladif, avec certains qu’être seul a me battre avec mon diagnostique unique. Je sais pas si on peut traiter la folie et la maladie de la même façon parfois la folie est rude et rêche, la maladie elle ne laisse pas beaucoup de trève elle nous prend tout, la psychose nous blesse psychiquement et les pleurs ne nous apaisent pas… Qu’est-ce qui fait plus mal que d’entendre une voix qui nous dénigre que d’avoir le sentiment d’être moins que rien pourtant je vaux quelque chose ne serait-ce que par mon combat contre cette maladie. J’écris maladie parce que la folie est parfois légère on peut en rigoler… Mais oui j’aurai fait carrière dans toute ces ressources en santé mentale du bord du malade, j’aurai ennuyé plusieurs intervenants-nantes avec mes idées fixes de psychotique. J’ai des souvenirs que je raconte pas j’étais tellement méchant et idiot. Comment vous faire part de ce que je vivais là dedans, ça commence a être vieux. Je me souviens de ces entrées à l’urgence psychiatrique où je jurais, je sacrais parce que j’étais encore rendu là. Je dois dire qu’on m’aidait et cette aide je l’ai bien apprécié. Maintenant ma vie s’est stabilisée c’est pour ça que j’écris ça m’aide, y’a longtemps que j’ai été hospitalisé et je tiens a garder ça comme ça… Mes psychoses paranoïaque sont pas toutes disparues mais j’ai appris a vivre avec, a respirer par le nez quand l’angoisse monte trop. J’apprivoise tout ça un peu plus chaque jour. Je prie aussi quoi que vous en pensiez c’est un bon support. Je reviens à ceux qui se croient unique je crois que c’est pas une bonne chose y’a toujours quelqu’un qui a vécu des choses similaires aux nôtres, qui peut nous expliquer comment il s’en est sortis… Maladie, oui maladie! La peur au ventre, le syndrome de l’envahissement, quelqu’un est entré chez moi et a déplacé de petites choses, je  déteste ces moments personne n’entre ici mais c’est ce que je ressent, parfois j’ai droit a une pause, j’oublie mais là je vous l’écris, je suis chez moi et c’est souffrant… Peut-être que je réussirai pas grand-chose avec le temps qu’il me reste mais l’écriture seras l’amorce d’une réussite. « Donnez moi, donnez moi de l’oxygène »-Luc Plamondon. Je suis peut-être un maudit fou mais je crois être malade. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bonsoir, merci!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je fais un fou de moi a écrire comme ça, mon âme est morte ma vie ouverte. Je sais pas d’où ça viens, il est deux heure quart le matin. J’écris souvent ça pour remplir la page. Comment je me sent? Bien je me suis couché tôt ce soir et j’ai dormis. Hier je suis allé à l’institut par hazard j’ai rencontré le psychologue sympathique qui viens du Saguenay on a discuté un peu le bout de gras. Y’a toujours ça quand je me rend à l’institut c’est comme si j’y allais pour des soins pourtant hier j’y suis allé pour parler de ma participation comme patient partenaire. Les bâtiments de l’institut sont remplis d’histoire on  déferas pas ça en quelques années, la bâtisse seras toujours là pour rappeler le sort des « fous » d’une autre époque, et on y retourne, on y retourne en se rappelant les anecdotes du temps où c’était une ville, du temps de l’hégémonie de la religion. Je l’ai raté ce bout là j’étais trop jeune, les fous c’est difficile a soigner surtout quand ils y vont de leurs plein gré. Avec la révolution tranquille c’est comme si la maladie mentale avait cessé d’exister plus question d’héberger les dés-amés. Avec la poésie avec Rhinocéros on a donné place au non-sens. Je crois qu’aujourd’hui c’est le retour du balancier les fous sont plus fous que jamais… Dans ma tête ça dis d’une voix douce Bernard, Bernard! Je vais vers la culture, comment la souffrance et la douleur sont prioritaire dans le soin et l’expression de la folie. Comment j’ai appris dans les livres que je suis schizophrène paranoïaque avec comorbidité comment je m’en accommode comme plein de gars. C’est une nuit tranquille me demande encore si Salvador Dali était un génie, y’a plusieurs artistes qui avaient un grain comme on disait dans le temps. Je vous conseillerai pas de lire Étal Mixte de Claude Gauvreau c’est illisible et très technique, c’est un peu là que la folie l’a menée… Heureusement il reste encore un peu de moyen de créer dans cet univers de fou que j’habite. Prenez le pas personnel la folie je la garde pour moi, je suis une soucoupe comme disent les gars qui ont fait du temps, je suis toujours à l’écoute de cette voix intérieure. Je m’inquiète du nombre de clics sur mon blog même si je sais que pour la plupart ce sont des moteurs, ça se bouscule dans ma tête se calme quand je fais quelques corrections. Je me pose la question qui du rhinocéros où d’Émile vas illustrer ce texte… C’est le rhinocéros, il y eut une époque où tout bon artiste se devais d’être rhino, laissez moi vous dire que l’absurde ça aidait pas à la création ça la rendait plus difficile on amenait tout ça a rien. J’ai assez écris pour cette nuit je salut François Gourd. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!!! Bon matin!

Bernard

mardi 21 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le dernier mot que j’ai entendu à mon propos c’est débile… Mais non je veux pas entré dans la vie personnelle de l’intervenante. J’en ai une vie. L’ami Asperger semble pas le croire, quand je discute avec lui il tombe toujours sur l’argument final j’ai rien a dire. Je laisse faire j’ai mes difficultés. Ça sent la friture, je veux pas commencer à m’auto-dénigré. Je sais que ça a pas de sens écrire comme ça. J’essais quand même, d’habitude je termine et je me sent bien. L’ami disait vouloir travailler dans le domaine culturel mais pour moi la culture c’est un peu tout. J’ai pas de définitions arrêtées. J’ai de la difficulté a le suivre l’ami. Je pense aux shops de tatous certains sont des œuvres d’art, combien de graphistes recyclé en tatoueur? Cet après-midi je suis à bout, je veux écrire sur mon senti mais j’y arrive pas… J’aimerais avoir plus de courage mais je veux pas changer de milieu, parfois je m’exprime comme dans cette recherche et c’est comme si j’avais rien dit, comme si j’étais pas à propos. Hier dans ma paranoïa je croyais qu’on me dirigeait vers les ECT, la chercheuse m’a réconforté j’en ai pas besoin. J’ai mis les pieds dans les anciens bureaux de la direction de l’institut, c’est vide c’est désolant encore une fois on déplace des gens… J’ai parlé des coupures je pense que le gouvernement provincial va se fier sur les fonds fédéraux « Housing first » pour combattre l’itinérance et la maladie mentale. Je suis peut-être dans le champ mais ceux qui vont souffrir sont pas sur les collines parlementaires. Ma vie je l’ai vécu jusqu’ici avec ses hauts et ses bas, sa folie aussi, je continu je vois pas pourquoi  j’arrêterais, je vie et c’est tout que vous aimiez pas ça, ça me dérange un peu mais vous êtes pas chez moi, c’est facile par beau temps de songer à tout quitté de prendre le bord de la rue mais je suis pas assez fou pour ça. Les thématiques sont souvent les mêmes dans ce que j’écris… Dans le cabaret poétique ma shop semble avoir été un succès. La télé est sur les actualités, j’ai vu la danseuse aphasique ce matin je lui ai pas parlé on avait pas le temps… Je pense au danseur qui ne demande qu’a bougé et qui aime bien mes textes… Je vous écrirai rien de sordide aujourd’hui, « Ne tuons pas la beauté du monde »-Luc Plamondon. Me suis préparé un café, j’apprécie beaucoup votre lecture lentement j’avance entendu à la télé « Tu veux que ça change change toi toi-même! » C’est vrai mais y’a rien de plus difficile. Y’a aussi le « Connais toi toi-même ». Tempus fugit, ça va vite, ça va vite, j’aurai écris bien des niaiseries en écoutant la voix, les  jours passent et je suis tout à mon babillage y’a rien de grave. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 20 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens d’arriver pour souper ce seras une poitrine de poulet à la provençale et des pommes de terre. J’arrive d’un focus group sur l’électro-convulsivothérapie, les ECT… C’est assez épeurant heureusement j’ai pas eu a passé par là… Demain j’ai autre chose et après ça devrais être tranquille. Ces jours ci j’aime bien la climatisation chez moi mais dehors c’est quand même bien de voir les femmes pas trop habillé. Je surveille les pommes de terre sur le rond j’ai pas envie qu’elles prennent au fond. Je suis loin de mon sentis, j’essais de vous dire, je crois pas être tapette je sais on n’utilise pas ce mot c’est dénigrant mais comme il s’agit de moi… Ce soir comme souvent je suis dans la solitude, j’ai beaucoup parlé aujourd’hui j’espère que j’ai aidé. Ça y est j’ai mangé c’étais succulent et pas compliqué, quand je mange je vais mieux, reste que la vaisselle a lavée.  C’est la canicule demain ça devrais se rafraichir, dans le moment il fait toujours chaud… T’attend ton train… C’est pour les gens de la banlieue. Vous voyez le réservoir d’histoires, de mots et de souvenirs commence a se vider… C’est plus l’époque du snack-bar Gagnon où mon père voulait pas que je traîne… J’aurai perdu mon temps dans tous ces lieux de perditions n’empêche dans mon bout y’est pas sortie de grand génie. Ce soir si c’est chaud comme ça y’a des amérindiennes qui vont se saouler. Je reviens encore avec ce thème là comme si il n’y avait que ça. À part le sweat lodge je connais pas de coutumes autochtones. Je suis toujours dans le goulag occidental, la haine, la haine, la haine et on s’endort dessus pourtant ça sert à rien. Je me souviens être parfois sortis avec ma sœur et mon bôf pour aller entendre un groupe musical de copains qui jouaient dans une école à Mascouche, il étaient bons. Je crois qu’aujourd’hui c’étais le solstice d’été, la journée la plus longue mais je vous l’ai déjà rabâché… Bientôt c’est la fête à Baptiste on a pas encore eu sa tête, il donne plus dans le mouton… Les  écoliers vont être en vacances quelque chanceux vont aller dans un camp de vacances d’autre vont faire le camp de jour dans les parcs du Goulag occidental. Parfois les scouts préparent des excursions et nous beaucoup plus vieux on couchait dans une boîte de Pick-up au Mont-Tremblant. Parfois on partait manger de la route une bouteille de fort entre les jambes et il ne se passait rien. Je cherche, pense à Ti-Tom l’artiste peintre, il se tenait dans le parc avec nous… L’été on niaisait là parfois on partait pour une virée dans le bazou de l’un où de l’autre, beaucoup de parfois pour montrer comment c’étais pas régulier comment j’étais instable. Ce soir je suis en panne d’inspiration. Je réussis quand même à vous écrire ceci. Je termine, merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 19 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je dis merci à tous les pères avec qui j’étais aujourd’hui, y’en avait un nouveau de moins nouveau et un grand. Le mien est plus là mais comme je dis souvent je préfère avoir eu ce père que pas du tout. Merci aussi pour la ride à celui qui va se reconnaitre, j’apprécie aussi ses commentaires. À la fête des pères faut pas oublier les mères qui organisent tout ça… J’écoute ce que j’ai dans le cœur ce soir, on a parlé de la famille élargie des cousins de papa, c’était drôle… Parfois dans les réunions de famille je parle pas beaucoup, c’est pas parce que j’aime pas les gens je trouve que vous avez ce don plus que moi… La photo ce soir c’est pour quelqu’un qui va se reconnaitre… En bon paranoïaque dans le métro y’avait deux jeunes noir qui me suivaient, c’est drôle à dire ils me suivaient mais marchaient en avant, j’ai rencontré un ami à la station d’autobus ils sont disparus. J’espère que ça va bien aller à Washington, j’ai un peu peur mais un lecteur me dis que c’est normal… Demain c’est lundi, l’été semble commencé mais la température va baissée, plusieurs d’entre vous vont rentrer au travail d’autre profitent de leurs retraite et là je baille, je reviens à l’écoute de mon « cœur ». J’écris ce soir un peu tard, j’arrive pas à vous dire ce que je cherche dans l’écriture, c’est l’expression je crois les mots sont ma pâte à modeler, ma plasticine, parfois j’en fait des pizzas bleu in-mangeable, vous rappelez vous de l’odeur de cette pâte pour ceux qui ont de petits enfants c’est plus qu’un souvenir… J’ai beaucoup aimé jouer avec les petits gars, le ballon et l’appareil photo, je les amuserai un peu plus la prochaine fois. Je remarque aussi que je suis beaucoup dans ma tête, je pourrais dire que c’est la schizophrénie mais j’aime pas me servir de ça comme excuses j’ai un sale caractère de cochon c’est tout faut que je travaille là-dessus… Mais oui tout ça c’est un journal pas intime puisque je le partage. Madame Lupien l’experte sur le stress et les mammouths nous dis qu’écrire est une bonne façon de combattre le stress, voilà une des raisons de m’avoir là, encore une phrase laide… J’y arrive j’écoute ce que ça dis dans ma tête, ça raconte de pas tout vous écrire… C’est un peu comme à la guerre au front y’a des choses qu’on peut pas raconter, ma tête de fou se laisse pas dire comme ça sans résister. Ma famille c’est du beau monde en santé ça me frappe toujours quand je reviens de ces longues balades dans la nature en voiture le goulag occidental et la misère omniprésente, les gens qui parlent tout seul, les quêteux et toute la cohorte de miséreux j’ai de la difficulté a me voir comme ceux-ci où ceux là. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 18 juin 2016

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui on va se promener en Outaouais avec le temps ça semble moins loin. On a un petit bébé a aller voir… Je sais pas si je vous ai déjà raconté mes visites aux exilés de la Gatineau. J’y allais parfois en train à l’époque où y’avait un wagon restaurant c’était un bel endroit pour boire de l’alcool ça donnait moins de courbatures que l’autobus. J’y suis même déjà allé en vélo, deux fois une journée et demie a pédaler c’était bien, c’était le temps des copains… Ça me rappelle cette revue Salut les copains qui parlait des vedettes pop de l’époque que j’aimais bien lire. Je trouvais toutes sortes d’information que je racontais justement aux copains de la mort de Claude François au mariage de Johnny Hallyday, inutile de vous dire c’était les vedettes françaises du temps un peu avant l’invasion du rock français, Cabrel, Higelin, Renaud, Lavilliers,Bruel et beaucoup d’autre. La musique francophone avait retrouvé ses lettres de noblesses on disait plus que les musiciens français savaient pas jouer. Y’a tout mon amour pour la France là-dedans, les Trenet, Aznavour, Montand, Nougaro, Jonaz, lors de mon premier séjour en France quand je me suis promené en province en voiture, je croyais que j’entendrais de la vieille musique française des familles mais non! C’était all american un peu irritant même. Pas fort pour la musique radiophonique les français mais magnifique pour la rénovation de leurs infrastructures. Je pense à eux présentement victimes des inondations c’est triste, ils vont perdre beaucoup de reliques, de documents historiques conservés dans les caves… Je vous écris de Montréal, dans le goulag occidental, les bars sont encore ouvert y’en a qui vont s’amuser. J’ai déjà eu du plaisir comme ça avant que l’alcool ne devienne un esclavage. Je sais pas pourquoi mon inconscient me ramène toujours à la bibine comme le père d’Achille Talon, ça aussi la bande dessinée française j’aimais bien. J’ai appris a lire avec ça mes héros préférés y étaient, Le magazine Tintin le souvenir remonte c’est touchant, le journal de Mickey récupéré chez Emmaüs, Spirou, Pilote, Charlie mensuel et plus tard Hara-Kiri. Je peux pas dire que la France m’a rien apporté, c’est ma langue maternelle et j’y tiens, y’avait aussi les revues Best et Rock’n’Folk. Je ne sais pas si Montréal est toujours la deuxième plus grande ville française au monde, je regrette un peu qu’ils appliquent pas la loi sur l’affichage. J’écris tout de même pas en chinois. Mes psychoses se passaient en lisant les dictionnaires français, y’a longtemps que je l’ai pas fait et je suis plus tellement capable d’écouter la télévision en anglais. Je regarde France Direct et RDI. Les actualités ça me regarde même si la France est pas ma voisine, j’aime bien TV5 aussi. Dans les bandes dessinées j’ai oublié le journal « communiste » Pif-Gadget. Toutes ces années à lire je continue… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! Je vous dis au revoir!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me sent mieux, c’est l’été à la télé ils parlent des chiens moi je crois que c’est comme les armes à feu, c’est pas le chien c’est le maître. Je regarde dehors . Je prends mon temps pour vous dire… Vous dire quoi justement? Cet après-midi comme souvent je suis seul, j’ai cherché l’image qui accompagnera ce bout de texte. La télé diffuse dans le vide… Hier soir j’ai passé un mauvais moment, je pense à une amie… Le climatiseur est bien pratique dans ces chaleurs. Ai trouvé une photo, fermé la télé, ça m’occupe tout ce temps là… « Quand je pense à la mer et à l’orage ce jour là »-Daniel Lavoie. C’est la ville mais je pense au camping à cette façon de se tenir tranquille avec de la lecture, une tente sur le sable, un terrain en pente et un matelas de foam… J’aimais aussi ces salles de danse sur le terrain, j’y allais le jour le soir je dormais j’étais trop jeune. C’est loin tout ça, je pense aux enfants de ma nièce qui vont peut-être revivre des choses semblables le contact avec la nature. Pour l’instant je suis toujours dans le goulag occidental, l’oppression urbaine, un rien éclate et c’est l’émeute je vous avouerai que j’ai peur des foules. Je suis un peu trop vieux pour ce genre de chose. Je pense que le camping dont je me souviens le plus c’est le camping Kelly sans parler de cette mémorable tournée de la province en passant par l’Abitibi jusqu’à Chibougamau pour redescendre au Lac Saint-Jean, à l’époque y’avait pas beaucoup de gens qui faisaient du camping. Nostalgie! Plus tard la ville m’a avalée j’étais toujours avec des gars et je me cherchais une blonde j’en ai jamais trouvé c’est venu plus tard et j’étais très malheureux. Je réfléchis c’est des confidences que je vous fais, l’amour! L’amour! L’amour! Comment vivre ça? Y’a plusieurs sortes d’amour dirais le curé… Je vous écris ça et je me fait mal, une douleur abdominale comme si je me rentrais dedans parce que je suis seul et que maintenant je vie des vrais valeurs. Lentement, lentement Montréal tu m’avale et je m’empale, je suis pâle et je râle, ça fait mal, ça fait mal tout s’étale et encore je râle, je râle, c’est sale, c’est sale comme une balle dans la tale d’une épave à fond de cale, et je m’en jetais dans la dalle mon cœur se soulevait comme une galle dans les halles en pensant à Pigalle, mais non c’est Montréal ses femmes et leurs châles. La Médine du chitral. Tout ça c’est instrumental écoute je suis mâle et je cherche l’animale. Les rimes comme ça, ça mène à rien c’est une vieille façon d’écrire faute de dire. Je vais essayer de terminer de belles façon, je sais pas pourquoi je pense à mon bôf que je vais voir demain. Voilà! Merci de m’avoir lu jusque’ là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!

Bernard