mardi 22 décembre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ici on est pas dans les chantiers de bûcherons.Ce sont les souvenirs de nos parents. Je suis dans  le goulag occidental qui est dans la grande ville moderne. Pourtant y'a des hommes qui se sentent seul, aussi seul qu'à des kilomètres dans le bois.Ils ont jamais voulus en venir là, rue, refuge d'itinérants ils sont bien seul dans cette période de consommation.Ils quêtent un peu de monnaie quelques un font de la musique dans le métro d'autre sont tellement malades ils savent plus où ils sont. Mais oui c'est aussi ça Noël, lentement les journées passent on a tous nos souvenirs. Ça fait presque quarantes ans que j'ai quitté la maison familiale et je me souviens encore des réveillons qu'on y faisait. La trallée de voitures stationnées en avant. Les oncles qui buvaient et s'étrivaient, les verres de petit blanc... La nourriture en abondance personne manquait de rien pourtant à cette époque là y'avait aussi de la misère, on la voyait pas on la cachait, la vie promettait plus que ça pourtant... Je me souviens de cette nuit passée a marcher dans la rue verglacée. La pluie qui tombe et pas vraiment d'endroit où aller, pas d'argent le loyer pas payé la peur de rentré et de tomber sur les créanciers. Ce soir j'ai une pensée toute spéciale pour tout les multipoqués, tout ceux qui souffrent et qui l'on pas demandé. Ceux là ce sont mes semblables parfois  je l'oublie, comment ils ont faim d'amour, comment ils la demandent sans politesse... C'est pas encore Noël deux nuit et on y est, je pense aux toxicomanes tout ceux qui veulent se geler pour aller mieux, tout ceux qui mis au ban verront pas leurs familles Parfois le panier de Noël ça met un baume sur la douleur, ça fait passé le ressentiment, faut pas se mentir plusieurs consomment pour ça la colère contre ce que la vie leurs a fait subir.Je dirais que le petit Jésus ils l'ont à la bonne place. Moi j'ai pas de leçon a donné mais j'ai pardonné, j'essais de pardonner à tout les jours c'est parfois difficile... Je pense à la Charlotte prie Notre-Dame un grand monologue de saison, ça parle je crois de mort et de résurrection au paradis près du Bon Dieu. J'essaye quand même de trouver la vie belle malgré toute la misère, le cadeau que la vie me fait c'est de toujours rester conscient un jour à la fois. Je sais ceux qui consomment veulent être à la mode et le spirituel ça fait un peu démodé. Ce soir j'en ai finis avec mes souvenirs décati, je vous remerci donc d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

lundi 21 décembre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je cherche quoi vous écrire comme toujours. C'est la nuit dans le goulag, me suis fait un café.Aujourd'hui il tombait de la pluie, du verglas et un peu de neige... Avant Noël comme ça le goulag est tranquille, à mon âge on rêve plus de bébelles mais je me souviens plus à quoi on rêve quand on dort. Évidemment des rêves éveillé comme la paix dans le monde on en a tous parfois aussi des rêves de vieux garçon à teneur sexuelle.Je sais je sais vous voulez pas le savoir mais j'écris pas pour les enfants. Beaucoup aimé le singe de notre lecteur de Hull on vois là toute sa grande culture... Plus je vieillis plus je réalise que je suis un enfant de la classe moyenne qui a longtemps cru au père Noël, à l'époque les copains travaillaient pour leurs argent de poche moi mon père me la donnait à toute les fins de semaine, ça payait même la bière à la brasserie. Je vous raconterai pas l'histoire de la gang et du minuit chrétien chanté au diner qu'offrait la brasserie, on a chanté et on est sortis rapidement pour se rendre à l'autre brasserie de la ville, c'était une drôle d'émotion.L'hiver y'avait un gars de la gang qui lançait des boules de neige dans la figure des clients du centre d'achat,on trouvait ça très drôle. Cette année y'a pas de neige dans le goulag occidental,lentement la nuit avance demain on se garrocheras pas dans les magazins. Je me souviens d'une année où j'avais fait des cadeaux à toute la famille. J'étais jeune et fou c'étais la première année où je travaillais à temps plein je crois. J'étais pas tout malsain je faisait du sport, du ski de fond et de la raquette l'hiver, du vélo l'été, j'ai une pensée pour mon lecteur de Saint-Lambert un grand sportif. Je me souviens de ces journées chez un copain a écluser de la bière en écoutant du vieux jazz parfois on terminait la soirée en se préparant une lasagne qu'on mangeait accompagné d'une bouteille de vin. L'alcool ça été trop important dans ma vie heureusement je ne bois plus. Je pense à ce monsieur dans le métro ce midi qui me dévisageais je lui ai demandé si on se connaissait il a pas répondus et il est partis. Ce soir c'est le souper avec les voisins, je peux pas dire que je crève de faim. Je pense qu'on va bien s'amuser. Je vous en sort encore une de mon chapeau elle est pas très forte ça manque de métaphore mais enfin c'est de la prose pas de la poésie. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusque là!!! Au revoir!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

dimanche 20 décembre 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C'est la soirée,j'arrive pas a dormir. Y'a des choses sur laquelles je préfère me taire. Nous autre les pauvres on reste pauvre.Ai dormis une partie de la nuit, je trouve pas quoi vous écrire, j'espère que ça va débloqué,  y'a un parfum de fromage bleu... Si la folie c'est d'écrire je suis fou à l'infini. Je rêvais mais me suis réveillé sans souvenir de rêve. Je pense à ce gars qui gribouillait des dessins plus qu'abstrait dans sa tablette, il se croyait génial j'ai jamais entendus parler du génie. Je  crois que c'étais sa façon d'endurer la psychose... Je cherche dans la nuit, y'a de la circulation... J' ai un souper de Noël chez mon frère que je remercis ici. Je sais qu'il y en a qui sont en vacance dès cette semaine, je leurs en souhaite de bonne et un Joyeux Noël Moi je pars pas je suis trop occupé, différents comités.  Je pense au Mama Leone un restaurant italien de la rue Saint-Hubert ou on buvais du gros vin rouge italien en écoutant le proprio jouer de l'accordéon, c'étais le bon temps. À l'époque on travaillais quelques mois pour ensuite demander des allocation chômage substantielle, on pouvais donc passé plus de temps sur nos projets personnels. Y'avait ce cycle programme de formation, allocation chômage, sécurité du revenu, pour encore programme de formation, allocation chômage, sécurité du revenu dans mon cas le cycle s'est terminé avec la sécurité du revenu pour des années et c'est tant mieux! J'ai dormis une couple d'heure, ce matin j'ai une réunion administrative de mon groupe pour après aller mangé au resto. Vous allez trouver ça dégueulasse mais je me coupe les ongles d'orteils, je suis devenus tellement gros j'ai de la misère a me plier pour faire le travail. Je reviens sur ces programmes de formation en entreprise on m'y a jamais rien montré. J'étais bien payé mais moins formé qu'un apprentis. Je pardonne si je suis plus là c'est que j'y avais pas d'affaire.Presque soixante ans, les programmes gouvernementaux j'y crois plus qu'est ce que je deviens? Je vous écris ça libre et sans subvention.Perdez pas patience,je cherche un peu tard ce fameux sentis, au milieu de la nuit c'est difficile de l'exprimer, l'angoisse s'est en allé, reste que mon vécu mon étât d'invalide, je te watche!!! Watche moé!!! Ouais! J'essais de terminer sur une bonne note, un sol je dirais, c'est plus simple pour la guitare. Je termine donc sur un gros accord barré et j'essaye de chanter. Merci d'avoir lu jusque là!!! Au revoir!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comme je vous disait précédemment je suis revenus la nuit. Je sais pas pourquoi ça semble plus fertile. Lentement je bois mon café et je pense à cette histoire de cabaret poétique, à comment j'ai peur de me planter. Encore une heure avant le last call, j'en connais qui doublent leurs consommation comme si après ils tombaient dans le désert. Le DJ met de la musique de fin de soirée on se sent encore plus seul, on a pas, comme toujours trouvé de compagnie parfois on regrette de boire autant. Je pense à l'ami avec qui on étais supposé rentré mais qui nous a laissé là, ça fait un peu lourd cette troisième personne.C'est y'a longtemps mais le souvenir de ces nuits reste très présent. Je pense à ceux qui parlent de leur "drogue de choix" de la foutaise ils consomment n'importe quoi. Je les respecte pas quand t'arrête de consommer c'est toute les substances à part les médicaments exactement comme prescris. Cette nuit je pense à Boston, je pense à Londres des villes que j'ai essayé d'aimer le peu de temps que j'y suis passé. Lentement Noël approche... Demain j'ai un diné des fêtes avec les camarades du groupe Reprendre Pouvoir. Vingt décembre pas de neige plusieurs disent elle viendras bien assez tôt. La matriarche disait "le monde est à l'envers". Y'a longtemps que j'ai pas eu d'hallucination que quelqu'un était entré chez moi sans ma permission. Les derniers autobus passent après c'est le bus de nuit qu'il faut attendre longtemps. Je me rappelle être monté à bord d'un autobus à étage de Londres, ai une pensée pour la PDGA du CIUSSS de l'est de Montréal... Mon lecteur de Deux- Montagnes s'en va en République Dominicaine à la fin de la semaine, bon voyage!!! Vous savez pour écrire comme je le fait faut avoir un peu la foi, croire que ça nous survivras... Je pense que la regretté Pauline Julien chantait Insomnie Blues. Me suis préparé un autre café dans dix minutes "Bonsoir! On farme!!!" on se retrouve seul sur le trottoir a cherché une piaule pour cuver notre vin. Ces endroits si tu bois pas y'a pas d'intérêt a être là... Je me souviens d'un méchant trou qui s'appelait le Quartier Libre... Cette nuit ce sont les souvenirs de consommation je m'en ennuis pas. La nuit dehors les prédateurs sont prêt à tout pour consommer même entré dans un open house, un party ou ils ont pas été invité. C'est pas mal tout ce que j'avais a vous raconter pour cette nuit. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

samedi 19 décembre 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je reprend l'écriture nocturne. Je sais pas trop ce que ça va donné. Je rêve toujours d'avion.L'idée c'est de dévoiler mon monde intérieur ces sensations tristes et  de longues durées. J'aimerais bien qu'elles soient fugaces et éphémères mais malheureusement elles durent. Je crois que je fait trop mon smart ça va me rattraper. Je suis pas Marcel Proust parfois je sors de chez moi et je vais voir de quoi a l'air la vraie vie. Je vous écris du petit matin un café à la main. J'ai souvenir d'avoir un peu cotoyé le monde des arts dramariques, du théâtre et d'avoir choké, j'en suis devenus malade. Je me méfie de cet univers qui peux me faire mal me briser encore une fois. Hier j'ai envoyé un texte qui est trop dur et manque de respect parfois quand j'écris je me prend pour un autre. Maintenant je suis bien réveillé, je prend une gorgée de café.J'ai remarqué depuis le temps que les gens aiment pas ceux qui sont différents parfois quand on tente de s'élever la vie se charge de nous rabaisser et de même nous humilier. Des jaloux y'en a partout... Cette nuit est encore douce et moi j'écoute ce que dis ma petite voix. Je vous l'ai déjà raconté quand j'écris ma petite voix s'absente son flot de mots s'en va vers le clavier, ma tête se vide y'a un peu moins de double pensée. J'essais d'en poursuivre une et l'autre reviens. Je suis pas un génie je suis un sans-génie comme on dis au lac. Présentement dans ma tête j'entend Charles Aznavour et les Who deux musiques qui ont pas affaire ensemble. C'est toujours la nuit dehors une auto klaxonne. J'essais de faire le tri dans tout ce qui se bouscule dans ma tête. Je pense à Bizz de Loco Locass sont écriture simple et efficace, moi j'y arrive pas incapable de me trouver un éditeur et même un édimestre je me contente de ce blog. Je sais pas si c'est suffisant pour dire que je suis un artiste. Les bars viennent de fermés plusieurs rentrent chez eux désabusé. La nuit a été longue dans le bar bondé avec les écailles de peanut sur le plancher. Pendant qu'eux faisaient du théâtre mois je buvais sec, une bière un scotch pas de glace trois ou quatre comme ça je m'assommait et y'avait personne pour me dire d'arrêter. Maintenant je me relis c'est toujours la nuit, j'ai un petit désir une petite envie de devenir, comment dire, une espèce de Rosemary baby. J'écris n'importe quoi vous voyez bien que c'est pas sérieux tout ça. Je vous laisse comme toujours en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

vendredi 18 décembre 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ma machine marche mal...Dehors le ciel s'est dégagé. Je fais chauffé un pâté à la viande, je souffre pas trop cet après midi.Les gens rentrent à la maison c'est la dernière fin de semaine avant Noël. Je pense à tout ces centres d'achats, à la rue Sainte-Catherine dans l'Ouest. Les gens se perdent dans le magazinage, les courses folles. Ils perdent l'esprit des fêtes heureusement encore cette année j'ai pas besoin d'un panier de Noël. Ai mangé mon pâté à la viande en pensant à la polytoxicomanie... Comment j'ai décidé de ne pas consommer aujourd'hui.C'est une façon d'avoir plus d'estime pour moi et tout ce monde de consommation a me raconter des histoires a essayer d'être ce que je ne suis pas. Une journée à la fois je ne consomme pas. Vous devez être tanné de l'entendre ma prière. Je m'abandonne... Je ne suis plus seul j'ai une puissance supérieure avec moi et de bons amis avec qui je peux communiquer. L'année a été dure on en a perdus des bons, je crois qu'ils sont à côté du Bon Dieu. Avec les journées qui passent j'avance en âge moi aussi, je crois que j'en suis à mon cinquantième Noël à Montréal une vingtaine dans le goulag occidental. Y'a tout ces gens qui mentent qui me font mal. J'ai changé mon shift d'écriture maintenant c'est l'après-midi. Le CSeries a été approuvé, bravo! J'ai toujours hâte de partir, je me vois assis dans l'avion... Je crois pas partir cet hiver j'ai trop d'occupation, différents comités.Je fait attention parfois je délire.Lentement il commence a faire noir, chez moi il fait chaud...Si jamais je vous ai manqué de respect sachez que c'est bien involontaire. Côté culture je réalise que c'est pas nécessaire de tout savoir, une bonne culture générale ça aide mais pas à la shop. Voilà la damnée shop qui reviens pourtant c'est il y a longtemps, c'est loin. Je demande des excuses à ces jeunes filles à qui je téléphonais à l'époque et j'avais peur de leurs parlé, je raccrochais. Elles vont se reconnaitre. Parfois je pensait me faire une blonde à la messe de minuit idiot que je suis. Je suis trop longtemps sur mon clavier j'ai mal à l'épaule. Si vous êtes de ceux et de celles qui reçoivent mon mail nouveauté et voulez arrêter faites moi signe je vous enlève de la liste. C'est plate y'a pas de neige, tout est gris, pas vert mais gris. Le goulag occidental est pas très décoré. La nuit est arrivé j'arrête ici en vous remerciant d'avoir lu!!! Au revoir!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

jeudi 17 décembre 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Merci à tout ceux qui m'ont lu hier, ça va mieux. Aujourd'hui dans le goulag occidental c'est une pluie plate. Ce soir je vais manger avec les gens de la radio. Dans quelques dodo ça va être Noël, je sais pas si les enfants sont exités, je me rappelle mon enfance je dormais pas et je rêvais aux bébelles. Une année je me souviens j'avais eu de l'argent pour acheter les longs jeux Jazz Blues Fusion de John Mayall et les Allmann Brothers Live at the Filmore east. Ça fait longtemps, je crois aussi que j'avais eu une paire d'écouteur. C'étais mon adolescence qui commençait j'étais pas du monde.Je vous raconte toujours la même histoire à Noël, le père faisait des réveillons avec l'oncle Émérick qui giguait et jouais de l'accordéon. La matriarche faisait de la tourtière du Lac Saint-Jean qu'on mangeait accompagné de pâté à la viande, de dinde et de plein d'autre condiment. J'ai été longtemps sans les voirs mes jours de Noël, l'alcool me dévorais. J'avais conscience de rien. Je me souviens de certain party ou on achetais un billet et la bar était ouvert pour un saoulons comme moi c'étais la fête à un moment je voyais plus rien. Heureusement j'ai pas eu d'enfants je les ai donc pas rendus malheureux. J'aimais beaucoup joué de la guitare pour mes neveux et nièces. C'est peut être un peu tôt pour vous raconter mes jours de Noël. J'ai toujours ce souvenir de m'être trouvé une job un peu avant Noël dans une shop de machine à liqueur c'étais des anglophones et on avait fêté à la bière moi je me suis pas beaucoup fait aimé. Je parlais aux femmes en disant fuck à tout les deux mots... Encore l'alcool!!! Pour le reste c'était souvent des fêtes de chômeurs et de B.S. avec un panier de Noël pour manger un peu avant le chèque. C'est vieux tout ça j'y retournerais pas, si jamais vous me lisez et me reconnaissez, je vous fait toute mes excuses d'avoir gâché tout vos partys. Et encore si je peux faire quelque chose pour réparer n'hésitez pas a me le demander. Je pense à Éloi à Antoine à Blanche à Alexia à Camille et à Théo je crois qu'ils vont passé de belles fêtes, ils ont des parents qui ont du bon sens. Je pense aussi à celle qui est partis, je dis une petite prière. Le patriarche est plus là lui aussi, j'aimais bien son traditionnel punch, il prenait un grand plaisir a le préparé... Je m'arrête ici en vous remerciant de votre lecture!!! Au revoir!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard