Bonsoir! Bonjour! Je vous écris à nouveau de la
nuit du goulag occidental.Ai redémarré le climatiseur. C'est très superficiel ce
que j'écris là, je vais plutôt y aller des profondeurs de mon âme, je pense au
coeur qui saigne du Sacré-Coeur je sais ça fait un peu jésuite. C'est la rentrée
et je pense à ma dernière rentrée officielle ou je me suis fait mettre à la
porte du collège. Je sais pas ce qui est advenus de l'argent de
l'inscription.Ils sont tellement crosseur ils ont du la garder. Ce matin on dois
me livrer une eau de toilette qui va faire des malheurs, j'aime beaucoup le
parfum je l'ai encore dans le nez. Je me suis couché vers vingt heure trente en
me disant je vais me relever plus tard pour rédiger mon blog c'est ce que j'ai
fait.Je sais pas si c'est l'angoisse qui fait que je me réveille au milieu de la
nuit ça ressemble à ça. Toujours a sonder mon état intérieur, a chercher, a
traquer le malaise une fois que je l'aurai trouvé je le tuerai à grand coups de
prières.Je sais pas si ma lectrice à bord de la Courailleuse se souviens des
morceaux de verre soufflés multicolore qu'on ramenais je ne sais d'où à
Montréal-Nord.Bon! J'ai reçu un courriel pour me dire que la livraison ce seras
demain après-midi, c'est bien. J'ai des démangeaisons dans le dos y'a rien de
pire j'ai pas de grattoir. C'est un peu sordide mais je me gratte avec un
couteau. Demain j'ai la visite d'un ami dans le goulag occidental. L'écran me
tiens réveillé, j'aime beaucoup voir apparaitre ce paragraphe de mots dans
l'écran pour moi c'est presque vivant. Parfois j'ai le sentiment l'émotion de
mon plus jeune âge, les odeurs du pommier dans la cour humide de la maison
abandonné voisine."Christ you know it aint easy, you know it should be, the way
things are going, they are gonna crucify me"- John Lennon. Le premier disque des
Beatles acheté par le père à la pharmacie d'en bas c'étais même pas les vrais
Beatles une pâle imitation mais enfin on avait de la musique à la mode. La mode!
Un temps ça m'a semblé si important, je la voyais pas mais s'en étais une
cheveux longs, chemises carreauté, bottes de travail tout l'habillement du
prolétaire recyclé granolas macramé. Je cherche deux phrases pour terminer à
cette époque je portais la barbe et j'étais décomposé. Je salut mon lecteur
barbu qui travaille dans les cuisines, on iras manger un jour... Je termine,
c'est toujours la nuit il est minuit quarante six. Je vous dis merci d'avoir lu
jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard