Bonsoir! Bonjour! "il est minuit j'écoute ma ville
qui dort"-Michel Rivard. Cette nuit c'est une chaleur pesante sur le goulag
occidental.Je me trouve un peu épais de me livrer à vous comme ça. Hier on a eu
un magnifique B.B.Q. burger et blé d'inde. Je sentais malgré tout les gens
prisonniers dans leurs têtes. Me suis fait un café, j'entend des mots arabes qui
passent dans ma tête, je sais pas ce que ça veux dire Allah me parle. On va
laisser ça là les intégristes aimeront pas ça. Je pense à cette femme aux yeux
fatigué qui portais le Niquab, elle étais complètement couverte sauf les yeux
qui étaient très éloquent. Je pense à la guerre à ce qu'a dus subir cette femme
là, à ses enfants perturbés qui n'écoutent que le père. J'ai vu ça sur la
croisière à New-York... Y'a la liberté qui est parfois si exigeantes qui demande
de prendre ses responsabilités c'est dur à vivre,les institutions ne sont plus
coercitives à moins d'être en prison. Je sais pas ce que j'écris là..."Prend une
chance avec moé, je m'en vas tout te donner"-Lucien Francoeur, c'est un peu ça
j'ai l'affect déchiré plutôt que d'être dans tes écouteurs je suis dans ton
écran.Il pleut, j'ai un coup de soleil.Je te donne tout mes mots, tout ces mots
qui ne sont pas d'un érudit, des mots que je veux simple avec un peu d'esprit.Je
me suis levé je croyais qu'il étais une heure cinquante neuf mais non il étais
onze heure cinquante neuf. C'est pas la chronique d'une mort annoncée, je veux
pas crevé. Y'a tout ces gens arrivés en Amérique par bateau qui ont vu la
mythique statue de la liberté, oui on est libre mais libre jusqu'au dernier
dollar qu'on a dans les poches, libre de se faire organiser, " There is a sucker
born every minute" c'est à peu près ça. Sur la plage on vois des personnes
grasses, huileuses qui scintillent au soleil,les adonis et les apollons sont
ailleurs peut être à Nice sur la côte d'Azur. Les plages populaires sont pour
les gros bedonnants comme moi. Y'a ces bandes d'enfants de cette ville qui ont
le plus beau terrain de jeu, le lac, la plage. Cette nuit je suis vidé j'arrive
pas a vous écrire la plus intime de mes pensées, c'est ce que veux le poète
nommé la douleur de vivre, le mal de l'existence et tout ça c'est raté parce que
justement ça tente la poésie et n'y arrive pas. Mais comme toujours je prend la
liberté d'écrire en sachant que les rues ne sont pas pavées d'or, qu'après la
nuit viendras une autre nuit et je dirai, je dirai... Merci d'avoir
lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard