jeudi 4 juin 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C'est la nuit tout est calme. Je viens de manger un yogourt. J'ai finalement acheté en ligne le jeans et la veste.Viens de lire les actualités, rien de marquant. Je pense encore à cette ruelle de Pointe-à-Pître... Toujours l'espoir de repartir bientôt, je ne sais où: Je prend mon temps pour vous écrire c'est presque devenus confidentiel entre nous. Cette nuit j'ai un sentiment de départ, c'est juste un sentiment je ne pars pas tout de suite. Bientôt je vais cesser d'écrire sur le voyage c'est comme si j'allais à la pêche ça ne mord pas. Dehors y'a une voix... Je sais pas, je sais pas, je sais pas, je suis ignorant.Ça vous irrite peut être mes exercises de style. Je pense à l'époque ou au printemps je me cherchais du boulot, les étudiants revenaient sur le marché du travail, de la compétition,on m'embauchait rarement l'été ça faisait mon affaire j'en profitais pour faire du vélo, là je pense à l'ami Pierre le frère de mon beauf avec qui j'avais fait une belle randonnée de deux jours. Vous êtes surpris? Oui j'ai déjà été sportif, je roulais quelques kilomètres à tout les matins, la vie est passée et je suis devenus inactif. Je pense au praticien ressource à la retraite qui continus a être sportif. J'entend une moto... Les camions remontent la rue Frontenac, y'a cet ami journaliste au Journal de Montréal que je ne fréquente plus. J'ai pas la plume d'un article de journal quotidien. Je suis trop vieux.L'idée c'est de réussir a vous écrire quelque chose qui résonne mais je me rend bien compte que je ne dis rien. C'est toujours laconique ce que j'écris. Hier soir j'ai regardé une émission sur les SS nazi, c'était atroce de voir pendre les résistants, le feu au village. Je crois que la guerre d'aujourd'hui n'est pas beaucoup mieux avec ces otages qu'on décapite, L'EI c'est une autre forme de fascisme.La mort toujours présente. Je crois que le Québec est une société malade obsédé par son système de santé et qui élis des médecins pour se faire soigner le politique, ça me fait pensés à ces notables de village qui soignaient tout en sachant tout de vous. Pourtant le médecin fait plus de visite à domicile on délègue la travailleuse sociale parfois, d'autre fois c'est le préposé au soins qui va échanger avec l'équipe. Je cherche quel médecin soignerais le Québec à la grandeur, nous ferais grandir dans ce début de siècle. Le jour se lève lentement, je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mardi 2 juin 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me suis levé au milieu de la nuit mais j'ai écris que deux mots. Là c'est le matin la circulation est bruyante. Je cherche de quoi vous entretenir, je sais pas si cette phrase là a du sens.Je vais y aller lentement en commençant par me chausser.Je pense à mon adolescence, à ces jeunes filles qui avaient une carte de crédit, papa payait!!!  Il pleut, j'ai fait du café.Je cherche vraiment quoi vous écrire, Jacques Parizeau est décédé, il auras pas vu le pays. Le seul assez honnête pour parler du vote ethnique. Avec mon père je me suis déjà rendu à une réunion politique ou il avait fait un discours. Son comté L'Assomption étais voisin du nôtre, Terrebonne. Comme chef on a autre chose avec Péladeau. C'est moins noble. J'y arrive pas ce matin je veux aller trop vite, j'ai rêvé je ne sais plus à quoi... Voilà Québec Solidaire ça fait du sens pour moi c'est le seul partis progressiste même si je sais que plusieurs d'entre vous se paient la tête de la madame à moustache. J'ai une toune de Dan Bigras dans la tête La bête humaine, c'étais il y a plus de vingt ans je crois. On se demande ce qu'il deviens Bigras entre la pub et le concert du refuge, est-ce qu'il va nous sortir un cd?!!!  Ha! Et puis tiens je vous le dis, ce matin je vais aller magaziner une veste de Jeans et un jeans. J'en ai vraiment besoin tout est trop petit je deviens gros. Je veux quand même revenir au sentis de ce matin de désoeuvrement ou j'essais quand même de poser une autre pierre à l'édifice de ma niaiserie. Et puis non je vais pas magaziner j'attend, j'aime pas aller dans les magazins, je vais encore porter mes guenilles c'est ce qu'il y a de moins cher. Je pense à la musique Buddha bar on peux entendre ça dans les avions. J'ai hate de reprendre l'avion mon frère m'a parlé du Nicaragua ça semble bien,  malheureusement je parle pas espagnol. Je vais peut être préféré Cuba. La Guadeloupe cet hiver ça m'a rendu malade des plages et du soleil quand ici y'a de la neige et qu'il fait froid. C'est le deux juin, le trente mai je me suis baigné dans la piscine chez ma nièce c'étais pas la mer mais on a bien rigolé.Je pense à mon amie PDGA du CIUSSS de l'est de l'île. Je sais pas si elle prend le temps de me lire c'est une femme très occupé mais c'est grâce a elle si maintenant je voyage, je salut aussi mon ami Luc qui est présentement à la SAPA. Ça me gène un peux de vous mentionner mais vous êtes important pour moi. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

dimanche 31 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous ai un peu abandonné, suis de retour de l'Outaouais, pour vous dire que dans les occasions spéciales, l'anniversaire d'une lectrice à la retraite, on en sort parfois du goulag occidental. Je suis très heureux et très ému d'avoir assisté à cette fête de famille, on s'est bien amusé j'ai vu que des gens biens et beaux. C'est dimanche après midi j'ai ramené un CD de Dave Beauchamp un excellent artiste de l'Outaouais qui fait de la musique au réminescence des groupes rock alternatifs des années soixante dix, ça vieillis pas.Dans le goulag occidental cet après midi on entend la radio des voitures et l'éternel bip des camions qui reculent.Je suis seul je m'écoute,c'est pas des voix c'est une voix qui me dis d'écrire sans blesser personne. J'essaye, je veux rester positif, le ciel est quand même couvert... Je prend mon temps pour vous écrire. Je veux pas changé de personnage. Je suis vide comme ça arrive de plus en plus souvent, j'attend les muses comme toujours c'est quatre vingt dix pour cent transpiration et dix pour cent d'inspiration. Demain j'ai une réunion de mon groupe d'entraide. J'espère que nous ferons la différence que nous apporterons un peu de réconfort. La partie de soccer, dans le parc en face. est terminée. Le voisin prend l'air sur la passerelle. Je sais pas si je vous l'ai déjà écris, c'est un peu ça mon travail, ce blog qui m'amène parfois de la joie. Que je prend plaisir a écrire ça m'allume!!! Parfois on remercie pas assez, je prend les choses comme si elle allait de soi. C'est pas rien d'avoir des frères et des soeurs avec qui on s'entend, avec qui on partage des bouts de vie... Je sais pas si ça va vous plaire je pense aux lecteurs qui sont pas de la famille et qui me font l'honneur de lire ce qui, je l'espère, deviendras un jour de la littérature quand même je crois pas que j'ai le talent pour l'académie française. Je garde les choses à ma mesure et cette mesure c'est vous tous. Me reste que trois lignes a vous écrire, le goulag occidental est tranquille cet après midi... Je pense à ces gars qui il y a longtemps me traîtais de tapette, des ignorants et des inconnus, l'insulte passe encore pour bien rire mais quand c'est pour blesser c'est difficiles, c'est dénigrant. Ma vie sexuelle ça regarde personne et je vous en parlerai pas ici. Je vois que ça prend une tournure inatendue. Je m'étais pourtant promis de pas tomber dans le domaine de l'intime. J'en ai assez dis je termine donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

jeudi 28 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ceci n'est pas mon journal intime comme certains le croient. L'intimité elle est dans un cahier sur la table, le blog c'est toujours ma vision du goulag occidental. J'ai une question pour vous, êtes vous déjà allé sur la Costa del Sol? Je crois que c'est en Espagne, je pense a m'y rendre cet automne c'est pas encore décidé. Étrangement vous écrire ça ça me fait plus mal que tout ce que j'écris. C'est pas fort la rédaction ce matin, je veux pas ramasser des coquerelles en Espagne. Y'a fait chaud dans le goulag occidental c'est supposé se rafraichir.Je viens de regarder la publicité du voyage je crois pas y aller. Aujourd'hui je suis angoissé, je sent un serrement sur l'estomac, les voyages c'est toujours occupation double mais moi je suis seul...Présentement je lis une histoire populaire de l'Amérique Latine, les espagnols conquérants étaient très cruels,un martyr pour les autochtones et les esclaves. Ils spoliaient l'or et les pierres précieuses... Retour au goulag occidental, je suis toujours dans les amériques, le nord a aussi eu ses martyrs. J'arrive pas a vous écrire sur ma vie intérieure, j'aimerais avoir une écriture incisive, vous faire voir comment le goulag vous rentre dedans, un quartier qui mord qui pousse vers les refuges d'itinérants, puisqu'on parle de torture en voilà une , être sans chez soi et marcher, marcher pas trop loin du refuge pour être là a l'ouverture... J'ai le souvenir d'une année ou j'ai été porte parole pour l'alliance canadienne pour la santé mentale et la maladie mentale, je pense a ce politicien imbuvable rencontré à Ottawa, ils comprenait pas un mot de français et disait appuyer ce que je racontais, enfin... J'écris trop vite je prend pas mon temps, tout mon temps comme disait le poète. J'ai le coeur lourd. Une phrase comme ça, c'est plus intime que la sexualité, le sexe en général ça m'embête, ce matin j'ai lu un court dossier là dessus dans LaPresse+ rien d'intéressant.Je cherche quoi vous raconter pour terminer, je pense aux milliers de nids de poules dans les rues du goulag occidental. Ici c'est la pauvreté qui mène, le goulag j'y habite parce que ça coute pas cher. Y'a des passants que je reconnais d'un jour à l'autre ce sont mes amis comme moi ils se sentent suivis la paranoïa, c'est exquis. J'ai pas envie de me battre j'accepte sans être une victime, comme d'habitude ce que je vous écris c'est du délire. Je vous remercis quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mercredi 27 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous savez tout, quand je vous écris comme ça et qu'après on se rencontre, j'ai plus grand chose a dire.Je vous livre mon quotidien et ça rajoute au dédoublement de la schizé. Le pire c'est que je me souviens pas nécessairement de ce que je vous écris. Hier j'ai installé le climatiseur. Je l'entend ronronner ça coupe le bruit de l'extérieur. Faut que j'avoue que d'une saison à l'autre il se passe pas grand chose dans ma vie ni dans le goulag occidental.Je suis pas journaliste, je désire pas faire d'interview comme souvent je vous écris du petit matin et je me perd... Viens de lire les actualités, à l'est rien de nouveau toujours la santé en manchette comme si on étais le peuple le plus malade au monde!!! Hier j'ai mis un vieux climatiseur au bord de la rue quelqu'un l'a ramassé mais trève de niaiseries je reviens aux émotions au sentis, c'est important quand je vous écris vous me servez de soupape, j'évacue la pression angoissante. J'ai jamais vu ça écrire dans le vide comme un funambule, je suis bloqué au milieu du fil de fer je peux pas sauter pour descendre y'a pas de filet. Mes métaphores sont pas terribles et je tombe je tombe heureusement à cette heure ci c'est un cauchemar du genre que je n'ai pas fait depuis longtemps. Je sais je suis dans le gouffre de la niaiserie, j'essais de faire l'écrivain et je pense à Danny Laferrière intronisé à l'Académie Française, une institution qui nous faisait rire il y a pas si longtemps et qui maintenant est revenue en grâce comment dire? Les beaux jours des pontes... Ce que je vous présente ici c'est pas de la littérature, le poète Garneau parlait d'écritoire comme si les mots étaient une chasse gardée. Pour moi ce serait encore plus déshonorant de publier à compte d'auteur. Je suis qu'un petit vieux et son passe temps. Y'a pas de poètes qui reviens d'ou j'étais dans ce monde les fous passent le balai brosse en attendant d'allés aux danseuses la nuit et de se jeter quelques bières derrière la cravate.Tout ce temps a passé, je suis vieux bientôt cinquante neuf ans. J'ai pas réalisé grand-chose c'est un peu pour ça que j'écris pour laisser une trace pour montrer la piste ou je m'étais engagée. Vous avez beau me faire des compliments sur ma plume j'y crois pas, c'est toujours a recommencer toujours perfectibles. Bein oui!!! Bein oui!!! Je suis un gros parfâ qui prend de votre temps. Je termine en vous remerciant comme toujours d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

dimanche 24 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C'est difficile de vous écrire. Je vous imagine dans le jardinage ce dimanche après-midi. Dans le goulag occidental c'est redevenu vert et cet après midi c'est ensoleillé, dans le studio ça sent la bonne bouffe pourtant la semaine passée on m'a dis que ça puait chez moi! Je me prépare un café dans le parfum des galettes que faisait la matriarche. Les après-midi de week-end c'est difficile de faire de l'introspection. Je regarde la peinture de mon ami historien de l'art, c'est magnifique. Cyclistes, camions, voitures passent devant chez moi, étrangement je pense à Nijïnski, une réminescence de cette copine danseuse chorégraphe. Y'avait un ballet du nom de L'après-midi d'un faune...Debussy... Brel chantait "il faut bien que le corps exhulte" dans les mauvais romans on parlait d'hygiénisme pour certaines pratiques sexuelles, moi de cet angle là je suis déjà vieux, l'abstinence là aussi c'est plus simple. Lentement je bois mon café, le téléphone sonne pas. Demain c'est lundi le retour au travail pour plusieurs. Le matin dans les transports en commun ça sent bon mais parfois on est trop endormis pour en être conscient.  Disont qu'ici vous avez pas affaire à Jean Genet, j'aime pas le mal, le faire, le fer. Je pense aux scarificateurs à ces marques infligés à dessein au fer chaud, marqué comme du bétail, une trace unique pour être identifié une fois mort. Parfois les gens croient qu'ils sont de la viande, des cannibales, des antropophages... On iras pas voir Lévy-Strauss. Semble que Baudelaire étais pas lu de son vivant, faut pas que j'en demande trop deux ou trois lecteurs la nuit quand le désespoir de l'insomnie nous touche et qu'on a que ça a faire. Lire sur la machine... Y'a un type qui a arraché une branche dans l'arbre en face d'après moi trop pauvre pour s'acheter du tabac il va fumer une feuille... Bon! On va faire comme si c'étais un terminus inconnus essayé de s'orienter malgré qu'on ne trouve pas d'indication pour le goulag occidental. Faut pas s'énerver juste sortir dehors et demandé à un vrai chauffeur de taxi haïtien, ils connaissent tout les bas fonds, tout les lieux de perditions mais ne montez pas dans le taxi il risque de vous faire tourner en rond. Quoi que présentement c'est moi qui tourne en rond, je fait aussi du sur place sur ma chaise je regarde à gauche, à droite, devant, derrière et tout ce que je vais faire c'est terminer en me cognant le nez dans le mur. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard

samedi 23 mai 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout dans la nuit du goulag occidental. Les murs de la salle de bain suintent et je reste incapable de faire le ménage, l'oncle disait que je pouvais plus me torcher, c'est vrai mais lui non plus peux plus se torcher il est décédé. Je vous raconterai pas mes années comme préposé à l'entretien ménager, c'étais d'une platitude, le temps étais long.Il est trois heure vingt quatre l'heure de sortie des bars on se cherche un open house, un after hour remplis de sales gueules qui n'attendent que d'enfiler le whisky qui reste dans la pièce. Je me souviens pour aller veiller certains apportaient, un dix onces, un fiasque, un mickey c'étais quand même assez pour se saouler. J'entend le tic tac du pendule pense aux musiciens qui viennent de finir,ils ont les oreilles qui sillent. Moi j'avais la tête dans le haut-parleur ça tuais les voix mais je suis devenus acouphène.Non! Non! C'est pas la fin, je retournerai me coucher quand j'aurai finis.J'ai un compte rendu du groupe d'entraide a rédiger et ce que je vous raconte là c'est un peu le compte rendu de la nuit qui passe au rythme des voitures. Pas très loin du goulag ils ont régulé que les commerces pourront rester ouvert vingt quatre heure. Je vois déjà les gens saouls dans les boutiques en train de remplir leurs cartes de crédit.Je pense au défunt Lola's paradise et son comptoir remplis de vaches miniatures. L'odeur là dedans c'était terrible à l'époque un mélange de sueur de tabac et d'alcool. Les bums cruisaient pour attraper des saletées. Surtout vous êtes mieux de faire vos besoins dehors dans les cafés ouvert vingt-quatre heures les toilettes débordent souvent de merde. C'est ça le night life la devanture est belle mais l'arrière est dégoutant. J'ai une toune du groupe Offenbach dans la tête, "Ça fait trop longtemps que tu passe en dedans à soère on se met sur le shift de nuitte, deux autre bières! Deux autre bières!"  J'ai vu à la télé que Portland Oregon était la ville avec le plus de micro-brasseries, belle gang de saoulons. Ça en dis gros sur leur mode de vie écolo, alcoolo. Les images montraient une ville qui avait pas l'air finis. Y'a rien de pire que de cacher la misère sous des aspects cool, on veux pas la voir et on se donne bonne conscience, Moi je donnerais pas le bon Dieu sans confession aux gens que j'ai vu dans cette émission. Voilà! Je sais pas si vous êtes tanné de me lire mais je termine ici en vous remerciant d'avoir lu. À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard