Bonjour! Bonsoir! De retour sur le shift de
nuit.J'ai dormis au frais la fenêtre ouverte.Je vais essayer de vous dire
comment je me sent ce matin. Je pense à cette femme avec qui j'ai habité quatre
ans ou j'ai dormis au bord du lit la fenêtre ouverte l'hiver il faisait froid.Je
sent une urgence d'écrire. Je me suis couché pour aussitôt me relever.Je pense a
m'acheter des bottines de randonnées mais je marche plus beaucoup ce serait pas
très utile. Depuis que je me suis fait voler une tablette électronique j'ai peur
des jeunes noir.J'ai faim, je veux pas manger ça va m'endormir pourtant je mange
des LU chocolat au lait. Il est quatre heure quart tout le monde dort.Je veux
plus jamais partager mon lit, je ne dors que seul.Je fait le tri dans tout ce
qui passe dans ma tête cherche ce qui pourrait vous intéresser. Dans la journée
ensoleiilé je pense toujours à mon dernier voyage. J'ai toujours envie de
repartir peut être à New-York pour visiter le Guggenheim mais j'ai surtout envie
d'être à l'aéroport de prendre l'avion, je radote je vous ai déjà raconter ça,
c'est une obsession l'avion. "Gimme a ticket for an aeroplane, I aint got time
to take a faster train, lonely days are gone, i am going home, my baby wrote me
a letter" une vieille chanson pop que le regretté Joe Cocker chantais je crois.
J'y arrive, j'y arrive à mon état d'esprit, les couilles sur une chaise en bois.
En voyage y'avait les bananiers, la canne à sucre mais on voyait personne y
travailler.Ai pelé une orange, un bon parfum, je l'ai mangé en pensant à
l'urinoir de Duchamp quoi que le matin on pense surtout à la pipe de Magritte.
Bon! L'absurde l'orange étais juteuse mais on s'en fout c'est pas un ready made
que je vous écris là c'est difficile d'écrire sans sens, sent, cent. Quand je
vais finir d'écrire ce texte je veux me sentir bien, bien comme quand je suis
assis à la terrasse d'un bistro à Paris et que je sirote un café en regardant
les gens passé. Ce matin je suis loin du goulag occidental, je suis dans les
souvenirs de Paris. Je me demande combien y'a de gens malheureux qui bossent en
France quand j'y vais je suis toujours en vacance. Je vois pas le mal de la
galère. Je me suis éloigné de mon sentis j'entend une voiture, il klaxonne.
Bientôt six heure ce seras le départ pour le boulot, allez se faire suer pour
quelques dollars qui ne payent même pas le beurre, les sandwichs au pain tranché
tout les midis quelle horreur!!! En attendant je vous laisse réfléchir et je
vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard