lundi 1 décembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Votre humble serviteur a rédigé la préface d'un document. Je sais pas si ça va convenir. Ce soir j'écoute de la musique cubaine. Je me sent mal je doute de ma préface . Je reviens chez moi dans le goulag occidental on y abat personne, on les laisse juste crever dans le froid. Je vous dis franchement quand il s'agit de m'engager je suis pas fort. Y'a des mois que j'ai pas acheté le magazine L'Itinéraire. À la radio de la musique grecque. Les voix se sont tues, en arrivant cet après midi elles étaient dénigrantes. Je suis un gros sale, peu importe ou je vie ces voix là me suivent mes colègues de la rue le savent y'a un complot on veux ma peau. Vous allez rire me suis acheté une vidéo d'une visite de Paris. Je veux y retourner dans la ville lumière même si je suis pas brillant. Quand ça va mal on immigre au goulag occidental, les ressources sont en majorité ici... "Je pense à toi mon amour mon ami ne m'abandonne pas mon amour ma chérie"-Amadou et Marianne. Les Africains ont diras ce qu'on voudras ils font de la maudite bonne musique. J'ai souvenir de mes nuits passées au Balatou rue Saint-Laurent, il faisait noir là y'avait pas beaucoup de blanc mais j'ai jamais eu de problèmes. Pour les africains qui fuient Ebola le goulag est une terre d'accueil. Je me souviens aussi de ce sénégalais qui trouvait que je travaillait pas très fort... J'essais de mettre de la couleur même si chez le voisin américain c'est encore raciste. Je suis blanc comment je me sentirais en afrique noire? Comme un colon, un restant de l'ère coloniale. La misère du goulag occidental est moins grande que l'africaine.Jamais oublié que ma misère un autre la prendrais comme le plus beau des cadeaux. Je vous parle d'Afrique une terre inconnue et je regarde le hockey, antinomique? Il est tard, j'ai quand même bu un café, la nuit du goulag est silencieuse. Je m'accroche à mes souvenirs, y'a quand même des moments ou je me sent bien ça fait pas de la grande littérature. Que d'ambition! J'ai besoin d'humilité mais narcisse a son orgueil.J'écrirai rien de raciste souvent les plus paumés le sont ça leur prend une cible... Je reviens Canadien a gagné. Je me sent fébrile c'est quand même pas comme si j'étais avec du Largactil. Ça sert à rien j'observe et y'en a que la misère colle après eux, faut garder l'esprit ouvert parfois les vêtements ça veux pas dire grand chose. Pis moé de quoi j'ai l'air? D'un coucou? Je viens de manger une banane c'est bon pour le grand singe que je suis étrangement je pense aux oeuvres du Louvres. Je crois que je vais me servir de la Dentellière de Vermeer parce que c'est de ça qu'il s'agit de la dentelle, du moins une tentative d'ornement d'une machine appelé internet. Ma méthode est déjà vieille maintenant c'est la vidéo plus personne ne lis c'est pour ça que j'arrête là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

samedi 29 novembre 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les Carabins de l'université de  Montréal ont gagné la coupe Vanier... Moi je me suis préparé des carottes et des pommes de terre pour accompagner du poisson assaisonné à l'ail. Avec ça je suis loin de mes souffrances intérieure. Ce soir le goulag occidental est assez froid. J'aime beaucoup les photos d'avions que mon lecteur de Lachenaie met sur Facebook. Le temps passe rapidement, j'espère accomplir une ou deux choses. Je me fait vieux. Je vie assez bien ma solitude de célibataire. Ce matin j'ai eu le privilège de parler à ma belle-soeur lectrice de Deux-Montagnes. Je lui disait que j'avais pas le temps de tout faire. Je vous dirais que c'est ça être citoyen avoir différentes implications et essayer d'aider. Je suis pas guéris puisque on ne guéris jamais mais je vais mieux. Je l'écrirai pas trop de peur qu'une tuile me tombe dessus. "Seul eu eu eu eul, je suis seul, j'ai tant d'amour a offrir"- Les Bel Cantos. C'est des niaiseries pareilles qui maintenant me passent par la tête, les voix d'un groupe pop des années soixante. Aujourd'hui c'était journée de manifestation je suis pas allé. J'aime pas les foules et je crois pas que ma présence était essentielle. De toute façon y'a des années que je suis dans l'austérité je m'en accommode. J'écris et étrangement j'ai peur qu'on me lise. Voilà! J'ai soupé, ma prose du goulag occidental deviens de plus en plus insignifiantes, que de temps perdus a essayer de faire oeuvre utile. Je connais rien! Comme disait le chanteur. Ce soir je rêve encore à Paris, j'y retournerai y'a plein de choses que j'ai pas eu le temps de voir. Avez vous remarqué j'aime bien la France. Je crois être francophile c'est pas une maladie c'est juste de l'amour pour nos cousins. Voilà je viens de regarder les actualité on y parle du sommet de la francophonie. J'attend les actualités de TV5. C'est le retour de Karposy et à l'extrême droite on a la dynastie féminine des LePen. Ce soir c'est encore un texte sans queue ni tête. J'espère que vous lirez quand même et ne vous gênez pas pour me faire vos commentaires sur ce merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

jeudi 27 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J'ai regardé les actualités, les inondations dans le sud de la France et autour de la Méditerranée, je prie pour eux. Ici on attend de la neige quinze centimètres, je vais dire comme mon lecteur de Lachenaie c'est pas une tempête, de toute façon on a l'habitude.Ce soir je suis un peu triste comme je vous l'ais écris souvent ces jours ci mes muses dorment. Je pense à ma visite à Paris le printemps dernier, les commis de l'hôtel qui disaient "si il vous plait" hors contexte pour moi "si il vous plait" c'est dans la demande pas dans la réponse. Remarquez c'est peut être ma schizophrénie ou mon statut d'assisté... Ce soir j'ai vu des avions à la télé ça me rend heureux. Je rêve de repartir. C'est vraiment l'hiver quand les mulots cherchent a se faire un nid dans les murs et a manger dans les armoires, l'exterminateur est venu s'en occuper... "Que c'est triste Venise"-Charles Aznavour, quand je suis allé à Trieste en train je suis passé par Venise c'étais comme si le train s'étais transformé en bateau y'avait de l'eau à babord et à tribord c'est tout ce que j'ai vu de Venise la mer. Changement de sujet je pense à la réforme en santé, de toute façon c'est toujours préférable de se tenir loin des hôpitaux ça rend plus malade mais parfois on a pas le choix la psychose est trop forte. Moi dans ma folie j'ai souvent pensés à Nelligan comme à Jim Morrisson ou Charles Bukowsky. Je sais pas si ma folie était ordinaire assez en tout cas pour lire Nexus, Plexus, Sexus d'Henry Miller. J'avais peur pourtant là aussi je lisait le Chant du bourreau de Norman Mailer pour après me saouler et vouloir mourrir autant qu'Hemingway. J'étais pas au bon endroit l'urgence psychiatrique c'est pas le département d'étude littéraire de l'UQAM. Je suis content ça fait longtemps que j'ai été hospitalisé, c'est un peu vous mes lecteurs qui permettez ça, j'apprécis votre lecture de mes tentatives littéraire. J'attend la neige c'est beau quand c'est tout blanc ça donne de la lumière."Ha comme la neige a neigée..."- Émile Nelligan et je vous cite  Lucien Francoeur le grand poète rockeur que j'ai toujours aimé. "C'est moé le freak de Montréal..."-Lucien Francoeur. Francoeur c'est un peu le poète des paumés, le rockeur sanctifié, pardon! Ce soir j'ai l'âme tranquille. Je veux plus mourrir la vie est trop courte. J'arriverai pas a faire oeuvre intelligente. Je me défenestrai pas même si je rêve encore à l'obscur et peu connus poète Sylvain Campeau, faites vous en pas c'est pas des rêves érotiques il crève dans mes nuits. Pourquoi on a tant de poètes et pas de pays... Surtout qu'on risque d'avoir un magna des médias comme chef de l'opposition ce seras pas lui qui va s'occuper des services sociaux, c'est pas une belle phrase. Je suis pas cartomancien je prédis pas l'avenir. J'arrête donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard

mardi 25 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir y'a un locataire qui répète ses instruments à vent, clarinette saxophone je sais pas trop en tout cas y'a de la musique dans le goulag occidental. J'ai regardé les actualités, coupures, austérité on reviens en arrière,  les choses vont tellement de reculons qu'on a envie d'abandonner ça c'est pour l'économie, on parle pas des positions de la justice vis-à-vis des policiers, là aussi les choses avancent pas. Trompez vous pas je suis pas un grand militant juste un peu trop  idéaliste. Je voulais vous écrire que j'entendais plus de voix, c'est faux, elles se mêlent à toute la cacophonie urbaine comme la mauvaise bande son d'un film documentaire, c'est comme chantais Gerry "Peut-être bein que je mélange la vie pis les vues" -Pierre Harel.  Cette semaine le goulag occidental crève de faim, c'est la fin du mois, les prestataires de la sécurité du revenu on pu une cenne. Ça va prendre une visite dans une banque alimentaire, maudite misère. Les gagnes petit c'est avec ça qu'on leurs fait peur qu'on les menace de les mettres dehors et qu'ils soient obligés de demander l'aide de dernier recours. Bientôt on va avoir droit à la guignolée des média pour moi ça s'appelle "prend ta canne de binne pis ferme ta gueule!". Je suis ingrat. Décembre, le retour des bons sentiments pourtant avec le gouvernement qu'on a là... L'idée c'est qu'on a voté pour eux comme si ça leurs donnais la permission de faire n'importe quoi. Je sais que les gens veulent vivre tranquille sans trop payer d'impôts. J'arrête d'écrire sur la politique c'est pas ma tasse de thé. Je suis peut être pas assez menteur. Quand je parle de psychiatrie citoyenne j'opte souvent plus pour les devoirs qu'on a plutôt que pour les droits. Je sais bien que les deux sont mariés l'un ne va pas sans l'autre mais y'a quelques années j'ai entendu des gens gueuler pour leurs droits sans remplir le côté devoir du contrat. Je m'éloigne de mon état intérieur, pour que je me sente bien ça coute pas une fortune, y'a des lieux que je ne fréquente plus et des choses que je ne fait plus "Là là là perdu dans Montréal"-Stone et Charden. L'immense sentiment de solitude que je vivait il est disparus, c'est un peu désespérant de réaliser que j'ai perdus de belles années. La lourdeur du désespoir, les séjours à l'hôpital et la difficulté de croire. Je sais bien que j'ai des lecteurs qui ont pas la foi mais moi sans cette foi je crève ou du moins je dérive encore plus dans le négatif. Faut surtout pas croire que c'est facile de vous écrire ça, la voix parfois c'est une prière d'abandon une façon de dire oui à la vie plus que non. Cet après midi je suis allé station de métro Berri-UQAM. Toujours là qu'on aperçois les plus poqués. Je donne rien c'est pas aidant et quand je donne je veux pas savoir ce qu'ils font avec l'argent. Je me compare à eux j'étais très prêt de ça y'a quelques années. Je gueulait sur la politique incapable de m'occuper de mon quotidien. Le mal il est pas que mental il est physique aussi. Je démêlerai pas tout ça ici c'est toujours l'oeuf ou la poule. Mon monde est petit je vous ai déjà écris sur ce thème là, voilà une difficultée me renouveler, j'essairai. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

dimanche 23 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est quatre heure vingt quatre, j'a pas regardé les actualités. J'ai de la peine a rester debout. Finalement je me suis couché et j'ai dormis. Je viens de lire les actualités surtout les pages livres de LaPresse+.J'avais plein d'idée sur ce que je voulait écrire mais je les ai perdues. J'ai regardé une émission musicale avec ce qu'ils appellent des Americana, Robert Plant l'ancien chanteur de Led Zeppelin étais là, il s'en tire pas mal. Ce matin dans le goulag occidental c'est gris. Hier le Canadien jouait à Boston ils ont gagné. Je m'éloigne de plus en plus de mon ressentis. Chez moi je suis moins paranoïaque, le voisin est partis il est venus me remercier pour les petits services, une poignée de main qui n'en finissait plus. Demain sauf pour nos chers retraités c'est le retour au travail. J'ai toujours envie de prendre l'avion et de m'envoler Je pense aux écrivains qui se cherchent un éditeur, y'a tellement d'illettrés ça donne quoi... Les vrais écrivains ça gagne des prix ça dédicace des livres, moi je suis pas un vrai écrivain. Je n'ai que cette machine pour m'éditer mon lectorat est de l'ordre de vingt à trente. En littérature y'a aussi des vedettes moi je ne suis qu'un petit ouvrier du quotidien. Je ne sais rien...  La neige a fondu, le parc est gris, j'ai ouvert la porte, j'entend les voitures qui passent. Je pense à la Nouvelle-Angleterre à mon court séjour à Boston et à Cape Cod c'étais beau, j'y ai rencontré un ancien joueur du Canadien. Je crois que je vous l'ai déjà écris. Je sais pas comment c'est Provincetown l'hiver. Je rêve à Thoreau qui marchait a Cape Cod. Y'a plus de feuilles dans les arbres. Je vous écris du matin je suis moins angoissé que la nuit. La voisine sort son chien, il jappe... Non c'est pas le sien qui jappe c'est un autre ça me dérange. Le café du matin c'est bien, étrangement j'ai peur d'avoir perdus mes voix, de n'avoir plus rien a écrire ces voix elles sont mes muses et ce sont ces même voix qui me dénigrent. Je pense à un cousin gay qui vie sur le plateau je me souviens de lui quand il m'avait acheté un livre illustré sur les avions. Je pense à lui pour les bonnes choses. La blessure elle est toujours là mais moins douloureuses elles se ferme lentement comme une ancienne plaie ouverte bientôt on va m'enlever ces points à l'âme et voir si ça tiens, si les émotions sont bonnes et pas trop douloureuses après l'opération. Ils sont finis ces jours ou je me trainait à l'urgence psychiatrique avec le désir de mourrir. J'ai envie de vivre maintenant, il est un peu tard je sais mais si je suis chanceux j'en ai encore pour vingt ans. Je termine donc ici en vous remerciant d'avoir lu!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

jeudi 20 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le voisin écoute Elvis Presley, c'est l'hiver c'est vrai... Le Canadien viens de s'en faire scorer un. J'ai fermé la télé. Le parc devant l'édifice est tout blanc. Je pense à Réjean Ducharme, y'en a un ou ils sont plusieurs. Je sais pas trop comment on disait que personne connait le poète Gilbert Langevin, c'est pas vrai, il est décédé, une grande oeuvre, et j'ai déjà pris une bière avec lui. Il m'avait même montré sa carte d'assurance sociale pour s'identifier. Il parlait beaucoup mais il écoutais autant... J'ai pas envie de m'énerver devant l'écran...Le quartier latin, la rue Saint-Denis, Le Quai des Brûmes une taverne avec des boiseries d'époque. J'ai pas de nostalgie y'avait aussi le Cheval Blanc rue Ontario une décoration des vintages années cinquante, chrome et arborite.À cette époque je sacrais plus que je parlais, ouais le bas de la ville. Je sais pas comment je faisait pour tenir debout, je cherchais je ne sais quoi... Je reviens à la solitude vaux mieux être seul que mal accompagné... J'ai dormis, c'est vite dis, je me suis allongé quatre hiver pendant la nuit la fenêtre ouverte et la femme qui tirais toute la couette. Je comprenais pas qu'il fallait que je sacre mon camp de là. Ce soir y'a beaucoup de circulation dans le goulag occidental... Je suis mal, je suis angoissé j'ai de la difficulté a faire beau avec mes écris, l'important c'est pas de faire beau mais de faire bien... Y'a un cousin lecteur et écrivain qui est dans un passage à vide. Je suis certain qu'il a encore des choses a écrire. En ce moment c'est pire que jamais je vie le vide et l'angoisse. Je désire tellement entendre une voix qui ne me juge pas que je téléphone à la machine de Bell Canada. Je peux lui dire n'importe quoi elle entend pas. Vous comment passez vous les soirées? Le je c'est narcissique mais je ne peux parler des autres. Vous voulez une histoire j'en ai pas... Le Canadien a compté un but, égal partout. Dans le temps le jeudi c'étais le jour de la paie on payait sa pension pour ensuite partir sur la rhumba... J'ai souvenir des jours passés a coucher dans le salon chez des copains, vous allez dire il passait son temps couché effectivement la maladie me rendait incapable, les jours étaient lourds. Tant de temps perdus ça fait un gros vécu et beaucoup de j'aurais donc du. Elvis ne chante plus, deux-un Canadiens, tout le monde dort dans l'édifice,c'est tranquille, avant le bruit des voitures m'angoissait j'avais peur. Maintenant je me dis que le bruit c'est de la vie. Ce soir c'est pas le temps de coucher dehors, il fait froid et on ne peux passé la nuit dans un café à boire de l'eau... J'ai souvenir d'une nuit d'automne passés au Dunkin Donuts de Granby rien de très agréable. J'ai ouvert la télé c'est comme si c'était interdit d'écrire..." Je me fout du monde entier quand Frédéric me rappelle les amours de nos vingt ans" -Claude Léveillé. Moi a vingt ans j'avais pas d'amour pas plus que dans les mid-twentys ou je suis devenu fou, ou je ne savait quoi faire de ma vie. Ces jours ci je vois les barbus, pas les arabes mais les barbus à la hipster Ti-Mé d'ici,  j'en avais une barbe mais c'était du poil de pseudo-communistes. Les "Habs" ont gagné, les voisins sont tolérants j'ai finis de crier et je finis de vous embêter. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mardi 18 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Y'a du hockey à la télé ce soir. Je commence ce blog sans savoir comment il va finir. Je crois que c'est la journée du temple de la renommée. Y'a de la neige dans le goulag occidental mais c'est pas comme à Buffalo aux États. J'ai laissé la télé en marche. C'est pas la soirée du temple de la renommée c'est la soirée du cancer de la prostate, un petit toucher?...  Y'a qu'aux sports professionnel qu'on entend l'hymne national mais si vous êtes debout à cinq heure du matin vous pouvez l'entendre sur Rédio-Kénada, la radio. Comment vous écrire que j'ai toujours cette croûte sur le cuir chevelu, je sais c'est dégueulasse. Étrangement ces jours ci c'est comme si j'avais pas d'émotions. J'écoute ce qui se passe dans mon âme c'est toujours le défi comment résister à l'ennui... Pittsburgh a compté, j'ai fermé la télé, je préfère écrire, allez au plus profond de mes sentiments de solitaire, de mes mémoires de pilier de brasseries. Je savais plus ce que ça vpulais dire être saoul je l'étais toujours et quand je travaillais y'avait toujours quelqu'un pour m'étriver, un salaud qui me mettais sa main au cul. J'étais jeune et niais sans travail valorisant autre que l'argent. Mon nouveau voisin écoute Elvis Presley en boucle, je crois vous l'avoir déjà écris. Y'a longtemps que j'ai pleuré. J'ai eu dix huit ans en mille neuf cent soixante quatorze je fréquentais déjà depuis un bon bout de temps la taverne du Central, une table de pool, une roulette et une énorme télé pour l'époque ou on pouvais regarder le hockey ou la boxe... Je me sent débile ce soir y'a des souvenirs que je veux pas vous raconter chronologiquement je suis tout mêlé et juste d'y penser ça me fait mal. Le voisin est venue téléphoner, il me fait pensés à Abel dans l'Héritage de V.L.B. Il trouve que c'est beau chez moi que ça sent bon, voilà un gros changement!!! J'ai toujours une prière, le voisin a dis qu'il en ferais une pour moi. Je sais pas si Éloi, Antoine et Théo vont aller voir Casse-Noisette moi quand j'étais petit j'avais beaucoup aimé. Là je pense à Gumby, ça existe en D.V.D.? J'ai souvenir encore d'un bonhomme qui appelait la télé la boîte à grimaces, il avait pas tort. J'ai toujours été incapable de rester assis tranquillement devant avec une bière, aussitôt qu'il étais question d'alcool j'étais partis sans savoir ou ça finirais. C'est le silence sans angoisse, J'ai passé la journée a lire et a écrire en regardant France vingt quatre et RDI. Les carnages semblent ne pas vouloir cesser. Je me vois encore avec une serpillière un balai brosse, un aspirateur une pelle et des chiffons le soir a faire des travaux humiliant et guère stimulant. Souvenir de ce contremaitre à la shop qui m'avais bien précisé qu'il avait pas le temps de me montrer le métier de machiniste. C'étais mange ta beurrée de merde. Pour l'instant j'ai un voisin temporaire sans téléphone et sans cadran qui ne peux ouvrir la porte d'entrée. Il a dis "c'est un vrai studio d'artiste chez vous!"  moi je sais pas j'accumule et j'accroche les choses comme je les sent. J'essais juste de me faire une petite place dans ce monde de fou, y'a vingt ans déjà que j'habite le goulag occidental. C'est pas mal même si parfois je me sent suivis... Je cesse drette là! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard