Bonsoir! Bonjour! Il est quatre heure vingt quatre,
j'a pas regardé les actualités. J'ai de la peine a rester debout. Finalement je
me suis couché et j'ai dormis. Je viens de lire les actualités surtout les pages
livres de LaPresse+.J'avais plein d'idée sur ce que je voulait écrire mais je
les ai perdues. J'ai regardé une émission musicale avec ce qu'ils appellent des
Americana, Robert Plant l'ancien chanteur de Led Zeppelin étais là, il s'en tire
pas mal. Ce matin dans le goulag occidental c'est gris. Hier le Canadien jouait
à Boston ils ont gagné. Je m'éloigne de plus en plus de mon ressentis. Chez moi
je suis moins paranoïaque, le voisin est partis il est venus me remercier pour
les petits services, une poignée de main qui n'en finissait plus. Demain sauf
pour nos chers retraités c'est le retour au travail. J'ai toujours envie de
prendre l'avion et de m'envoler Je pense aux écrivains qui se cherchent un
éditeur, y'a tellement d'illettrés ça donne quoi... Les vrais écrivains ça gagne
des prix ça dédicace des livres, moi je suis pas un vrai écrivain. Je n'ai que
cette machine pour m'éditer mon lectorat est de l'ordre de vingt à trente. En
littérature y'a aussi des vedettes moi je ne suis qu'un petit ouvrier du
quotidien. Je ne sais rien... La neige a fondu, le parc est gris, j'ai ouvert
la porte, j'entend les voitures qui passent. Je pense à la Nouvelle-Angleterre à
mon court séjour à Boston et à Cape Cod c'étais beau, j'y ai rencontré un ancien
joueur du Canadien. Je crois que je vous l'ai déjà écris. Je sais pas comment
c'est Provincetown l'hiver. Je rêve à Thoreau qui marchait a Cape Cod. Y'a plus
de feuilles dans les arbres. Je vous écris du matin je suis moins angoissé que
la nuit. La voisine sort son chien, il jappe... Non c'est pas le sien qui jappe
c'est un autre ça me dérange. Le café du matin c'est bien, étrangement j'ai peur
d'avoir perdus mes voix, de n'avoir plus rien a écrire ces voix elles sont mes
muses et ce sont ces même voix qui me dénigrent. Je pense à un cousin gay qui
vie sur le plateau je me souviens de lui quand il m'avait acheté un livre
illustré sur les avions. Je pense à lui pour les bonnes choses. La blessure elle
est toujours là mais moins douloureuses elles se ferme lentement comme une
ancienne plaie ouverte bientôt on va m'enlever ces points à l'âme et voir si ça
tiens, si les émotions sont bonnes et pas trop douloureuses après l'opération.
Ils sont finis ces jours ou je me trainait à l'urgence psychiatrique avec le
désir de mourrir. J'ai envie de vivre maintenant, il est un peu tard je sais
mais si je suis chanceux j'en ai encore pour vingt ans. Je termine donc ici en
vous remerciant d'avoir lu!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard